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Partie 1 Bonjour/Bonsoir à tous ^^
Je suis Kinnara, une jeune demoiselle de 17 ans toute fraiche sur le jeu. Mon pseudo vient d'un autre jeu, c'est le nom d'un dragon invocateur très beau, et rose ( étrange, c'est en raccord avec mon profil ) dont le nom m'a charmé, c'est si joli quand on le lit ou le dit.
si je devais me présenter, je dirai que je suis une fan de poésie et d'élégance morbide. Ce que ça veut dire ? C'est que je trouve la mort belle, les choses horribles à vos yeux, j'y vois une beauté cachée de vos yeux, Car si on en croit les religions, les dieux ont créé la vie pour qu'elle soit belle, et donc la mort doit suivre cette règle.
La musique, comme beaucoup d'entre vous, fait également partie de ma vie, je ne peux rien faire ou presque sans musique dans mes oreilles, une drogue douce si on puit dire ainsi. Parlez musique avec moi, je suis très ouverte d'esprit, et j'essayerez de suivre une conversation totu à fait normale ou presque.
Je parlais de poésie, vous retrouverez dans les différentes parties des poèmes chers à mes yeux, et qui j'espère vous plairont. Je partage des grands classique de la poésie, donc vous devriez connaître les noms des poètes. Vous trouverez égalemrnt des choses sur mes goûts musicaux, vestimentaires, culinaires et je ne sais encore que dire de plus, à vous de voyager.
Que dire sur moi ? On peut dire que je suis célibataire, mais j'ai un coeur difficile à prendre. J'ai beaucoup de joie de vivre, malgré les propos tristes et sombres énoncés au dessus. J'aime rire, et j'aime parler. Donc venez, je ne mord pas. Et puis ce n'est pas à travers un écran que je risque de vous blesser physiquement. Moralement c'est une autre histoire, mais je ne suis pas de ce ressort là rassurez-vous.
N'hésitez pas à me poser des questions, et bonne visite sur mon profil tout rose et tout mignon ♥
Partie 2
Danse Macabre :
Fière, autant qu'un vivant, de sa noble stature, Avec son gros bouquet, son mouchoir et ses gants, Elle a la nonchalance et la désinvolture D'une coquette maigre aux airs extravagants.
Vit-on jamais au bal une taille plus mince ? Sa robe exagérée, en sa royale ampleur, S'écroule abondamment sur un pied sec que pince Un soulier pomponné, joli comme une fleur.
Une ruche qui se joue au bord des clavicules, Comme un ruisseau lascif qui se froote au rocher, Défend pudiquement des lazzi ridicules Les funèbres appas qu'elle tient à cacher.
Ses yeux profonds sont faits de vide et de ténèbres, Et son crâne, de fleurs artistement coiffé, Oscille mollement sur ses frêles vertèbres. O charme d'un néant follement attifé !
Aucuns t'appelleront une caricature, Qui ne comprennent pas, amants ivres de chair, L'élégance sans nom de l'humaine armature. Tu réponds, grand squelette, à mon goût le plus cher !
Viens-tu troubler, avec ta puissante grimace, La fête de la Vie ? ou quelque vieux désir, Eperonnant encor ta vivante czrcasse, Te pousse-t-il, crédule, au sabbat du Plaisir ?
Au chant des violons, aux flammes des bougies, Espères-tu chasser ton cauchemar moqueur, Et viens tu demander au torrent des orgies De rafraîchir l'enfer allumé dans ton coeur ?
Inépuisable puits de sottise et de fautes ! De l'antique douleur éternel alambic ! A travers le treillis recourbé de tes côtes Je vois, errant encor, l'insatiable aspic.
Pour dire vrai, je crains que ta coquetterie Ne trouve pas un prix digne de ses efforts; Qui, de ces coeurs mortels, entend la raillerie ? Les charmes de l'horreur n'enivrent que les forts !
Le gouffre de tets yeux, plein d'horribles pensées, exhale le vertige, et les danseurs prudents Ne contempleront paas sans d'amères nausées Le sourire éternel de tes trente-deux dents.
Pourtant, qui n'a serré dans ses bras un squelette, Et qui ne s'est nourri des choses du tombeau ? Qu'importe le parfum, l'habit ou la toilette ? Qui fait le dégoûté montre qu'il se croit beau.
Bayadère sans nez, irrésistible gouge, Dis donc à ces danseurs qui font les offusqués : << Fiers mignons, malgré l'art des poudre et du rouge Vous sentez tous la mort ! O squelettes musqués,
Antinoüs flétris, dandys à face glabre, Cadavres vernissés, lovelaces chenus, Le branle universel de la danse macabre Vous entraîne en des lieux qui ne sont pas connus !
Des quais froids de la Seine aux bords brûlants du Gange, Le troupeau mortel saute et se pâme, sans voir Dans le trou du plafond de la trompette de l'Ange Sinistrement béante ainsi qu'un tromblon noir.
En tout climat, sous tout soleil, la Mort t'admire En tes contorsions, risible Humanité, Et souvent, comme toi, se parfumant de myrrhe, Mêle son ironie à ton insanité ! >>
Charles Baudelaire, Les Fleurs du Mal.
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