- HellsingAlucard
- Niveau 34 ( 637/5200)
- Non-scolarisée
- Critique Gastronomique pour un magazine de jeunes filles
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Mes amies
Présentation
|H E L L S I N G A L U C A R D|
|Doja Cat x The Weeknd x Lana Delyrey|
25/04/2024
Le 24/04/2024.
Cela faisait si longtemps que je n'avais pas ressenti une telle force. Une telle énergie. Cette énergie qui s'est transmise grâce à quelques messages. Je n'ose imaginer sa puissance, si j'avais été face à elle en temps réel. Ce soir là, je me suis sentie revivre. Et surtout comprise. On était tous les deux sur la même longueur d'ondes, avec le même cheminement de pensée. Ce soir là, je me suis sentie tellement légère, et libre. Il m'a libéré d'un poids immense. Il ne sait même pas ce qu'il a fait, et ces mots m'ont tellement libéré. Il a touché dans le mille, i m'a lu comme un livre ouvert. Il a résumé ce qui s'était passé, sans même avoir connaissance de quoi que ce soit. En une fraction de secondes, tu m'as dit tout ce dont j'avais eu besoin d'entendre parmi tout ce temps. En une fraction de seconde, t'as ravagé mon esprit et mon coeur. T'as touché mon âme au plus profond. Tu m'as fait du bien. Si j'ai lâché ces larmes, c'est parce que t'as su me connaître plus que mes proches. T'as découvert mon esprit et mon âme. Tu m'as perçu à nu. Tu n'as pas seulement retiré mes vêtements, déshabillé. T'as creusé au fond de moi comme personne ne l'avait fait. C'est comme si t'avais découvert ma véritable nature, ou du moins, celle sur laquelle j'ai travaillé si longtemps. T'as découvert mon noyau, ma source. Je t'ai laissé accéder à mon âme. Mon corps. Ma peau. Mon coeur. T'as fait vibrer ce qui était enfui en moi. Ce que j'avais laissé se dissiper. Ce soir là, c'est comme si nos deux âmes s'étaient connectées, reliées. Malgré la distance, j'ai senti l'énergie que tu m'envoyais. Ces ondes magnétiques. Avec lui, je pourrais couler, je pourrais voler, je pourrais faire toute sorte de chose. Parce que je sais que tu me sais. Sur le bout des doigts. T'as senti mon essence, nos univers ont fusionné. Et je sais que dans ma réalité, tu en fais parti. Nous faisons parti de la même réalité. Du même monde. De la même dimension. Faîtes que je ressente à nouveau ça. Faîtes que je rencontre à nouveaux cette âme dans mes autres vies.
02/06/2024.
On s'est retrouvé, on s'est aimé.
Il y a quelques mois, il était l'être le plus important de ma vie. Cette personne qui faisait vibrer en moi tous mes sens. Tout mon être. Mon âme était en résonnance avec la sienne. Je crois que quelque chose est parti avec lui. Il a dû me l'arracher sans même que l'on ne s'en rende compte. J'ai eu tellement mal. Par tous les moyens, j'ai tenté de boucher ce trou. Combler ce vide en moi. Ce manque qu'il avait laissé. Cette chose que j'essayais de retrouver au fond de n'importe qui. Je n'ai trouvé que des âmes perdues, comme la mienne. J'ai prié pour que cet homme revienne dans ma vie. J'ai chéris tous nos moments passés ensembles. Et j'ai pleuré pour avoir perdu la personne qui avait le plus de valeur à mes yeux. Je l'ai vécu comme un deuil. Il était parti du jour au lendemain, et nous étions devenus des inconnus en une fraction de secondes. J'ai passé du temps à panser mon âme. 5 longs mois, qui en paraissaient tellement plus. 5 mois où j'ai pris soin de moi-même, sans l'aide de personne. Je l'ai faite seule. J'ai pleuré, nuit et jour. Je ne me levais plus le matin parce que dans mes nuits tu étais toujours là. Et on s'aimait comme au premier jour. Dans mes rêves, tout était resté intacts. J'ai fait beaucoup de soin du corps, de l'esprit. J'ai commencé le sport, que je n'ai jamais continué. J'essayais de ne plus me négliger, de me coiffer le matin. J'ai repris la lecture, mais je n'étais jamais assez concentrée pour achever ne serait-ce qu'un chapitre. Tu étais partout, dans ma tête. Je t'aimais tellement. Plus que quiconque que je n'ai pu aimer, même si j'ai déjà cru avoir mon grand Amour. Je crois que l'on peut dire, j'ai vécu un réel chagrin d'amour, qui n'était pas réciproque. Et j'ai dû l'accepter, car je n'avais pas le choix. Je devais avancer. Être forte. Rester positive. Tout ce que j'avais construit s'était détruit en un claquement de doigts. Tout le travail effectué sur moi-même ces dernières années pour en arriver là, venait de s'envoler. Puis un jour, j'ai compris que tu ne reviendrais pas. J'ai laissé la vie me porter. J'ai accepté d'être triste, d'être cassée. Mon âme était brisée. Tu as rompu ce lien entre nous, et je ne ressentais plus ce lien, cette fois c'était fini. Je n'ai pas cherché à rire, je n'ai pas cherché à rester celle que j'étais auparavant. Je n'ai plus cherché à faire du sport, ou à manger sainement. Je n'ai plus donné mon aide à ceux qui en avaient besoin. Je n'avais plus d'énergie. La seule chose que je recherchais, c'était retrouvé mon énergie. Et puis, un jour, tu as débarqué comme une fleur. Tu as dit les mots dont j'avais besoin. Tu as réchauffé mon coeur, et tu m'as transmis ton énergie. Entre toi et moi, ça a été le coup de foudre, et cette fois c'était réciproque. Je t'aime et tu m'aimes. Nous nous aimons. Nous étions sur la même longueur d'onde, la même vibration. Tes mots m'ont suffit pour me guérir. Petit à petit.
Puis, le temps est passé. J'ai laissé la vie me porter.
J'ai su qu'il ne reviendrait pas.
Je me suis simplement endormie, en cessant de penser à lui. En cessant de le retrouver dans mes nuits. Cette fois-ci, j'étais seule dans mes nuits. Et à ce moment là, j'ai seulement esssayé de me retrouver, moi.
Je n'entendais plus l'écho de mon âme, ni les battements de mon coeur. Les vibrations étaient tellement basses. J'étais épuisée, mentalement. Physiquement. Et il a fallu d'un signe, un message, pour que tu reviennes et qu'à nouveau, tu sèmes le chaos. Au moment où j'étais en train de me reconnecter à mon nouveau monde, tu es revenu. M'obligeant à ressasser le passé. M'obligeant à faire surgir les sentiments que j'avais enfui au fond de moi. Alors, de nouveau, je t'ai accueilli. Je t'ai aimé. Je t'ai reccueilli, car tu avais besoin de moi. Et puis, c'est à ce moment là que je me suis demandée, si désormais, j'avais besoin de toi. Tu es là, et pourtant, mon coeur ne bat pas plus vite. Tu es là, devant moi, et pourant, je ne suis toujours pas celle que tu recherches, celle que tu espères. Tu as réussi à faire raviver la flamme qui était éteinte en moi. Cela n'a duré qu'un milième de secondes. Alors que je croyais t'avoir perdu à tout jamais, il me semble que c'est toi qui t'es perdu. Je t'aiderai à retrouver le droit chemin. Saches qu'aujourd'hui je peux enlever le pansement où tu avais laissé un trou dans ma poitrine. Ce manque, qui, n'a plus lieu d'être. Parce que tu m'as perdu. Je t'aimerais toujours. Même dans une autre vie, je t'aimerais. Je te remercie pour ces instants de bonheur partagés, ces rires arrachés. Je te remercie pour tout. Aujourd'hui je peux m'en aller, le coeur léger. J'irais panser les plaies de d'autres âmes. Je peux marcher, et sourire à nouveau. Mon coeur se souviendra de toi, mais tu n'auras plus de place. Je t'aimerais à jamais.
25/07/2024
1er Juin, 1er Mars.
C'est comme perdre une partie de soi. Tout ça n'aurait pas dû arriver, pas maintenant. Cette part de moi qui le désirais tellement, et cette autre part qui le renie, par peur. Peur de ne pas être à la hauteur, peur de détruire tout ce qu'il y autour de moi. Peur de lui ressembler.
C'est comme avoir des chaînes autour de ses poignets. La seule solution est au fond de moi-même, soit j'en serais libérée et apaisée, soit j'en serais hanté jusqu'à la fin de mon existence.
J'ai quand même cette impression de ne lui laisser aucune chance. Avant même qu'il n'arrive, on le condamne, comme si il ne pourrait pas survivre, et vivre dans ce monde. Je pensais avoir tellement de choses à offrir. Tellement de choses à partager, à donner. Tout l'amour possible.
A l'heure actuelle, je me demande ce que j'ai. A part mes bras pour l'envelopper, des prières qui ne s'adresse qu'à mes dieux, mes larmes pour le chérir. Je ne me suis jamais sentie aussi seule et incomprise de toute ma vie. J'espère le retrouver dans une autre vie. J'espère qu'il se réincarnera très vite. Et j'accepterais mon karma, ma décision. Peut-être que je le paierai dans une autre vie, peut-être dans celle ci. Peut-être que je regretterais ce choix toute ma vie entière. Peut-être que je n'aurais plus jamais la possibilité d'en avoir un. Et, de toute évidence aucun ne pourra remplacer celui-ci. Celui qui a été fait dans des moments de bonheur, d'amour. Dans un moment, qui était peut-être le bon. Je pense qu'il n'y a jamais de bons ou de mauvais moments. Les seuls moments qui comptent sont ceux de l'instant présent. Que l'on devrait accepter, reccueillir, chérir. Que de planifier un avenir lointain qui n'arrivera jamais. Un avenir où on sait pertinemment, qu'on sera à jamais seul. Parce qu'aucun être ne peut ressentir ma douleur, ma peine, et ce vide qui se creuse en moi. Parce que je l'entendrais à jamais respirer. Parce que je l'aurai senti se développer, s'accrocher, et lutter pour vivre. En quelques minutes, il sera anéanti, réduit à un vulgaire déchet, aspiré. Envoyé dans les oubliettes, comme si rien ne s'était jamais passé. Comme si il n'avait jamais existé. Et je dois continuer de faire ma vie, comme si tout cela était facile, que ça ne m'atteint pas.
Aucun arrêt de travail ne sera déposé, parce que c'est ce que les autres femmes font, aller travailler. En oubliant que leur corps se vide de leur sang. En oubliant que cet acte chirurgical n'est pas anodin. En oubliant les émotions que nous avons ressentie en écoutant ce petit haricot battre en nous. En oubliant ce sentiment si puissant, de transmettre la vie, ou de l'ôter. Comme si nous étions dieu, ou bien la faucheuse.
Moi qui avait appris à aimer la vie, à l'accepter et l'accueillir les bras ouverts. Aujourd'hui, j'ai l'impression d'être la mort. De détruire tout ce que je touche, et d'être incapable de réparer quoi que ce soit. Ni même passer du temps avec mon entourage, ni même avec moi même. Ce jour, je l'enterrerais en même temps que j'enterre mon âme.
Alors je pourrais essayer de combler ma vie avec des soirées, des voyages, des moments de partage, cela n'aura plus aucun sens.
06/08/2024
Se vider, se vider et se vider. Du sang, du sang et encore du sang. Penser qu'on est apte à reprendre sa vie, même doucement, et se rendre compte qu'on est incapable même de faire de petites choses. Même rester assis est douloureux. Porter des couches comme si on était incontinente, ne pas réussir à se lever, rester bloqué sur sa chaise, ou pire sur le trône. Faire son travail de manière ralentie, voire de manière inutile. 10.4 semaines. Voilà à quoi est dû ce foutoir dans ma vie. Parce que cet acte n'était pas si rapide, léger, ou je ne sais quoi d'autre. Parce qu'on m'a retiré une bandelette aussi grande que la longueur de mon corps, rempli de sang. Cette bandelette avait été placée là pour absorber le sang que je perdais. Parce que mon utérus est rempli de sang, et qu'il se vide. Encore et encore. Et que malgré les antidouleurs, les médicaments, ça ne passe pas, ça ne s'améliore pas.
Parce que je ne me suis jamais sentie aussi seule. Et parce que personne ne pourra le comprendre tant qu'il ne l'auront pas vécu.
Parce qu'à l'heure actuelle je suis devenue une incapable, ayant prise la mauvaise décision, et à subir les conséquences. Bientôt ça sera terminé. Bientôt, ça sera terminé.
06/10/2024.
C'était le 14 septembre 2024. Quand ce type est entré chez moi, sans que je ne l'invite. Alors que je résous mes problèmes de carte réseau de mon ordi, et que je lançais une game pour me détendre. C'était un vendredi soir. Aux alentours de minuit. Ce fameux soir où je me sentais vraiment seule, et que j'essayais de prendre du temps pour moi. Ce soir, où je me suis que c'est un vendredi soir, un weekend et que je ne sors pas. Je ne sors plus avec les copains boire l'apéro. Parce que mes copains sont tous occupés. Parce qu'ils n'étaient pas là non plus quand j'ai traversé tout ça seule. Je me suis seulement dit, qu'il me fallait un nouveau cercle d'amis, parce qu'ils n'étaient pas mes amis, apriori. La seule chose à laquelle je pensais c'était ma bouteille de vin blanc qui attendait d'être consommée. Celle qui m'attendait encore au frais, bien conservée dans mon frigidaire. Et puis, je me suis dit que l'alcool et les médicaments ne faisaient pas bon ménage. Être déjà défoncé aux médicaments, pas besoin de se défoncer le foie non plus. Même si je ne suis plus à ça près. Même si j'ai perdu tout le sens de mon existence, de ma vie. J'ai eu la plus belle chose que j'aurai désiré tout le long de ma vie. Et j'ai fait ce que tout le monde attendait de moi. Parce qu'il m'a demandé de ne pas le garder. Parce que tout le monde a validé ce choix. Comme si ça allait impacter leur vie et leur corps. Alors que j'aurai pu l'élever jusqu'à ses deux ans, même seule. Et ça tourne en boucle dans mon esprit.
Ce soir là, je ne suis pas sortie. Alors que j'avais envie de sortir. Pas pour voir du monde, mais pour me bourrer la gueule. Parce qu'il n'y a que l'alcool qui arrive à panser mes plaies. Qui arrive à me faire revivre, à me faire rire comme les jours où je n'en prenais pas. Parce que je me sens enfin légère, à ne plus à penser à tout ça.
Ce soir là je ne suis pas sortie. Car je savais que si je sortais, ça ne serait pas pour le monde autour de moi, mais pour boire sans boire seule.
C'est comme quand il a commençait les joints, A. On l'accompagnait, car ça faisait trop dépressif tout seul. Et au final, on était juste trois dépressifs.
Et j'ai lancé une game, puis deux. Ma carte réseau marchait apparemment. Je ne me suis pas amusée, j'attendais que la game s'achève, pour en relancer une. Encore et encore. Parce que le temps passait sans que je n'ai à chercher à m'occuper. Sans que je n'ai à tourner en rond dans mon studio. J'étais soulée, tiltée. Quand la game s'est enfin arrêtée, j'ai tournée la tête, la douche froide. Mon cerveau a fait un arrêt instantanné. Je n'ai pas su réagir. Pas comme j'aurais dû. J'étais comme perturbée. Il était là, à me regarder depuis la cuisine. Dans la pénombre, adossée contre le mur. A regarder ma vie, ma bouffe, mes photos sur les murs. Il a fait le tour, sans que je ne l'entende. Il avait déjà déposé ses affaires chez moi, le reste était encore devant ma porte. Ce type m'a vu dans toute mon intimité. En petite culotte, alors que j'essayais de passer ma colère, ma frustration sur une game, shouter aux médicaments. Parce que j'étais malade. Il était plus de minuit. Et je devais m'activer, faire le ménage, sortir les poubelles. Remettre un peu d'ordre entre ces murs, ne pas me laisser aller. Ne pas être un déchet comme j'ai pu l'être ces derniers mois.
Il ne voulait pas manger, seulement dormir apparemment. Il m'a juré qu'il n'était pas drogué, et pourtant j'ai vu dans ses yeux qu'il me mentait. Ses pupilles étaient dilatées. Heureusement qu'il n'a pas été violent. Il est simplement venu s'installer sur mon canapé, comme si c'était mon mec. M'a demandé un café, et une douche. Il m'a demandé si il pouvait entré dans ma salle de bain. Alors qu'avec tout les cachetons que j'avais, on aurait pu faire de la met. J'ai cru qu'il allait se piquer, ou prendre un ciseau pour se planter, me planter. Se défoncer la gueule avec tout mes antidouleurs. Il m'a montré ses papiers, m'a menti droits dans les yeux, malgré les papiers qu'il me montrait. A ignorer mes questions, alors qu'il avait une mesure d'éloignement, et une visite tous les jours au commissariat. 2 ans de prison, pas de papiers français, pas de famille apparemment.
Et puis, le seul qui est venu, c'est lui. Celui qui m'a brisé en milles morceaux. Celui qui m'a demandé de ne pas garder cette graine qui poussait en moi.
Trois tartes dans sa gueule, un appel pour la police. La police n'a rien fait. Rien.
Quelques jours plus tard, trafic de prositutées en bas de chez moi.
Quelques jours passent, et je ne ferme pas les yeux.
Je n'ose plus mettre de musique, ou allumer ma télé. Je n'allume plus la lumière de la salle de bain, de peur qu'on voit que je sois en train de me laver. Je n'ouvre plus mes stores. Je vis comme un rat, caché. Dans la peur, à écouter les moindres bruits. Mon frigo est vide, mais je n'ai pas faim. J'ai peur qu'il soit derrière la porte. J'ai peur de trouver un individiu qui m'atend au coin de la rue. J'ai peur de me faire embarquer dans un trafic dont je n'avais pas connaissance sur le moment. Alors, je deviens parano. Je ne sors pas mes poubelles. Je ne dors plus chez moi les jours qui suivent. Et je rends mon logement.
On se retrouve. Mais ce n'est plus comme avant.
Je lui explique pourquoi je suis si fade. Pourquoi je ne ris plus comme avant. Pourquoi je ne suis plus celle que j'étais. Parce que je n'ai plus d'énergie. Parce que j'ai perdu la chose la plus importante au monde. Parce que ma grand mère se lève à peine du lit. Parce que je perds des litres de sang, depuis un mois et demi maintenant, alors que sur le papier il s'agissait seulement de deux semaines. Parce que je ne suis pas aussi forte que celle qui ont fait cet acte, sans même prendre un arrêt de travail, et qu'elle le font jusqu'à même sept fois parfois. Sans fléchir. Comme si c'était normal.
J'avais besoin de temps. J'avais besoin qu'il panse mes plaies. J'avais besoin de temps pour lui refaire confiance. Et quand bien même,je préférais recommencer dix fois avec lui qu'avec un autre. Parce que c'était lui ou rien.
5 jours. Voici le temps qu'il m'a laissé. De belles paroles, encore une fois. Comme tu es lâches. Comme tu es dur avec moi. Des reproches, encore et encore. Comme si j'étais seule dans cette relation. Désolée chéri de ne plus être à la hauteur. Désolée si je ne te correspond plus. Désolée d'être fatiguée. Désolée de t'avoir aimé.
____
Ces mots m'ont fait mal. C'était comme un électrochoc. C'était ce dont j'avais besoin d'entendre. Ces paroles qui, confirment que tout est fini, pour de vrai. Au fond de moi je sais très bien qu'il en était ainsi. Et pourtant une part de moi s'attache encore à lui. Espère que tout n'est pas fini, et que ce n'est que le début d'une longue relation. Une part de moi espère qu'on se retrouvera même dans dix ans. C'était lui ou rien. C'était celui qui m'apaisait, avec qui je me sentais en sécurité. C'était au fond de ses bras que je voulais finir, jusqu'à la fin de ma vie. Même si il était plus âgé. Même si il était déglingué. Même si il était bourré de défauts. Même si il était pas beau, apparemment. On m'a enfin dit la réalité en face.
Ca auirait pu arriver une dizaine de fois. Avec n'importe qui. Et pourtant c'est arrivé avec toi. Mon Kami m'avait montré le chemin. Celui pour lequel j'avais prié. Celui qui nous aurait relié à tout jamais. Et maintenant j'ai seulement envie de changer de continent. Voir tout ce que je ne vois pas ici. Me sentir vivante à nouveau, à la recherche de nouvelles sensations. A essayer de t'oublier, là où je ne te verrais pas. Là où on aurait dû être sûrement tous les deux.
Ce soir, il a parlé comme un grand frère, qui aime son frère malgré tout. Il a reparlé de ça, il a remué le couteau dans la plaie. Et mes larmes, ont encore coulées. Parce que j'ai enterré mon âme avec lui.
Je serais une meuf parmi tant d'autres. Une meuf a qui tu as du répéter ce discours à toutes les autres. Alors que moi, tu étais une de mes plus belles rencontre. Celle que j'aurai voulu rencontrer à nouveau dans mes autres vies. Celle que j'aurai voulu me rappeler avec nostalgie, dans les bons moments. Et maintenant je ne garde de toi que qu'un goût amer. Pas de regrets. Seulement celui de ne pas avoir été assez. Et maintenant que j'accepte de ne pas être assez, d'être cette tombe, d'être cette femme fade, a qui ça arracherait la gueule de sourire, d'être gentille, et de taper des clopes à chaque pause possible.
Il m'a dit tout ce qu'il fallait entendre. Cette fois, je ne peux pas faire comme si je ne savais pas. Comme si tu allais changer, t'améliorer. A croire tes paroles, alors qu'il m'a tout dit. Il m'a rappelé mes valeurs, le respect que je n'avais plus pour moi-même apparemment. Alors que je le cherche encore, et que j'avais posé mes limites, mes conditions. Parce que tu prends, jusqu'à ne plus rien avoir de cette personne. Et quand elle est vide, qu'elle a besoin de recharger ses batteries, et bien tu pars. A la recherche de celle qui est pleine de vie, de rire, de joie et d'espoirs. Tu cherches celle qui t'animes. Tu aimais l'idée de moi avant. Maintenant, je ne suis plus qu'un lointain souvenir. Maintenant, tu n'aimes pas ce que je suis devenue. Moi non plus, tu as raison.
Je sais ce dont j'ai besoin. Et tu pensais savoir à ma place. Alors, je te laisse partir. Je ne t'écris plus, je ne cherche plus à savoir si tu es en ligne, et si tu écriras à nouveau un message. Je ne regarde plus ton fil, et je ne t'ai pas supprimé pour autant. Je n'ai pas eu besoin de te supprimer comme avant, pour pouvoir t'oublier. Je te laisse partir, je me laisse partir. Couler. Aller jusqu'en bas. Pour pouvoir mieux me relever, sans toi. Pour me tuer, et enfin renaître. Celle que je suis a besoin de mourir, pour renaître de ses cendres, et enfin accepter ce que j'étais, ce que je suis devenue, et ce que je suis. Pour m'aimer à nouveau. Et pour aimer à nouveau.
17/10/24.
Dieu m'a abandonné.