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- Date de création :
- le 11/02/2014 à 17:09
Présentation
~ Les (toutes) petites histoires que tu m'inspires ~
Dans ce club, je poste des histoires écrites de ma main. Elle sont inspirées de dessins, de thèmes ou d'images de votre choix (d'où le titre).
J'accepte avec joie les conseils et les critiques constructives.
Je remercie touts ceux qui m'encouragent, et en particulier zéli' ♥
Je les regarde. Je vois bien que certains d’entre eux me regretteront. Bien sûr, ce n’est pas moi qui leur manquerait, ce sont mes pouvoirs. Elle, je l’ai guérie de la lèpre. J’ai évité une mort certaine à tout le village. Lui, j’ai sauvé sa jambe. On ne survit pas longtemps sans jambe, ici. Et il y en a tant d’autres. Mon regard continue à survoler l’assemblée. Puis il s’arrête. Non pas que j’ai vu quelque chose en particulier, je veux au contraire éviter de le voir. Nous avions vécu tellement de choses ensembles! Il était mon âme soeur. Je l’ai arraché des griffes de la mort et il m’a aidé à sortir de la folie. Il était toujours là, dans le bonheur comme dans le malheur. Et il est là aujourd’hui. Les flammes grandissent. Dans moins d’une minute, je ne serais plus qu’une fumée de cendres volant au grès des vents. Mon regard vacille, et je le regarde une dernière fois, des larmes coulant sur mon visage. Je le hais autant que je l’aime. Je n’arrive pas à déchiffrer l’expression sur son visage, car la colère m’aveugle. Mes larmes ne coulent pas pour lui, pas plus que pour moi. Elles coulent pour ce qu’il a fait. J’avais confiance en lui, et il m’a trahie. Il a dit qui j’étais à l’Inquisition. Il leur a dit que j’étais une sorcière. Mon visage brûle. C’est fini. Mon visage brûle, et c’est à cause de lui.
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Dessin de Zéli (que je n'arrive pas à retourner) :
Elle avait à peine eu le temps de voir le camion qui arrivait à toute vitesse, et voilà qu'elle se réveillait dans le noir. C'était un endroit minuscule, sans ouvertures, et pourtant elle ne suffoquait pas. Au contraire, tout allait bien, même mieux. Sa douleur à la jambe, qu'elle supportait tant bien que mal depuis plusieurs années, s'était dissipée. En fait elle ne sentait plus rien, comme si elle était faite de brume. Elle en était certaine à présent, elle était morte.
Elle se décida enfin à sortir de cette boite, qu'on appelait un tombeau. Puisqu'elle était un fantôme... Elle devrait pouvoir passer à travers.
Une fois dehors, elle regarda sa tombe. Quelqu'un y avait déposé des fleurs, et elle savait pertinemment qui c'était. Il serait le seul être qui lui manquerait vraiment dans la mort. Mais il ne servait à rien de se faire du mal, elle ne le reverrait plus. Alors autant partir.
Elle regarda le chemin qui s'ouvrait devant elle. Tout au bout, il y avait une porte, celle par laquelle tous les morts passent.
Sans un regard en arrière, elle entra. Et ce qu'elle peut dire de ce qu'elle vit, c'est qu'elle ne s'y attendait pas.
Thèmes de Zéli : Forêt, perte
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Je me promenais dans la forêt, sur un chemin recouvert d'aiguilles de pin, quand tout-à-coup un oiseau magnifique m'a coupé la route. Je me suis lancée à sa poursuite dans les bois, sans me soucier des branches qui me griffaient le visage. Je m'éloignais de plus en plus du sentier. Devant moi, l'oiseau sautait de branche en branche, puis il s'envola. Je me retournai pour retrouver le chemin, mais il n'était plus là. J'étais perdue, et tout ça à cause de ma maudite curiosité.
Il fallait que je positive. Si je marchais longtemps dans la même direction, je finirais bien par sortir de cette forêt. J'ai commencé à marcher.
Ça faisait bientôt trois heures que j'étais perdue, mais toujours aucune trace de civilisation. J'ai décidé de faire une pause. Devant moi se dressait un arbre immense. Malgré ma peur, je me suis décidée à l'escalader. La montée était périlleuse. A un moment, j'ai bien cru mourir. Mais ça en valait la peine, je m'étais déjà élevée de plus de vingts mètres. J'étais presque au sommet de l'arbre. Je me suis retournée, et la vue m'a coupé le souffle.
Je n'étais pas du tout là où je pensais. Je ne pouvais pas être là, c'était impossible. La forêt où je randonnais se trouvait au milieu de la France, or, d'ici, je voyais la mer.
Je suis redescendue de mon arbre. Et l'oiseau était là, on aurait dit qu'il m'attendait.
J'ai perdu mon sang-froid. J'ai crié sur l'oiseau, pleuré, fait de grands gestes pour qu'il s'éloigne, en vain. Il restait là, me contemplant dans mon désarroi. Puis il a parlé. Oui, l'oiseau m'a parlé. Je ne me souviens plus de ce qu'il m'a dit, je sais juste qu'après il s'est transformé. En humain. Je me suis évanouie.
Les rayons du soleil caressaient mon visage. J'étais allongée sur mon lit. Ce n'était qu'un affreux cauchemar, et il était fini. J'étais chez moi. J'ouvris les yeux, et le plafond que je vis n'était pas celui de ma chambre. Un voix inconnue s'éleva :
« -Tu t'es enfin réveillée. »
Je me suis levée d'un bond. Devant moi se dressait un homme d'environ mon âge. Il était grand et brun, et ses yeux avaient la couleur de la mer. Il était magnifique.
« -Qui êtes vous ? Demandais-je.
-Un oiseau sauveur, répondit-il en souriant. »
Devant mon air interrogateur, il reprit d'u ton sérieux :
« -Ecoute... Ça va te faire un choc mais je veux que tu m'écoutes jusqu'au bout. Nous ne sommes plus ur Terre, mais dans un monde parallèle.
J'ouvris la bouche pour parler :
-Je rêve encore.
-Non. Et avant de me poser des questions, écoute. Tu es de ce monde, tout comme moi. Voilà pourquoi je t'ai ramené ici.
-Vous ne m'avez...
-Chut ! Me coupa-t-il. Je te l'ai dit, je suis un oiseau. Mais c'est de toi que nous parlions. Ton monde est ici, tu le sais et tu l'as toujours su, inconsciemment. Je me trompe ?
Après un long silence, je dus admettre que non.
-Maintenant c'est à toi de choisir si tu restes ou non.
-Mais je ne connais rien de ce monde, je ne peux pas...
-Alors laisse-moi te le présenter. Monte sur mon dos. »
Avant que j'ai pu protester, il se transforma en cet oiseau magnifique que j'avais suivi. Mais il était bien plus grand maintenant. Je suis montée sur son dos.
Nous avons survolé la forêt, les montagnes et la mer. J'ai découvert une sensation nouvelle, merveilleuse, celle que seul le vol peut produire. Je voulais rester là toute ma vie, voler encore et encire. Mais je sentais qu'il commençait à fatiguer et qu'il se poserait bientôt. Dans un moment d'euphorie, afin savourer ce moment à sa juste valeur, j'ai fait un geste stupide. J'ai lâché les mains. Et je suis tombée.
J'allais mourir. L'oiseau au dessus de moi descendait en piqué pour me rattraper, mais il n'allait pas assez vite. Et le sol se rapprochait. J'ai écarté les bras, et j'ai arrêté de chuter.
Je les ai regardés. Je n'avais plus de bras, ou, du moins, plus de bras humains. Ils étaient recouverts de plumes. Au lieu de chuter vers le bas, j'avançais, poussée par les vents, si bien que je serais bientôt au dessus de la mer.
J'aperçu mon reflet. J'étais un oiseau ! Mais c'était impossible. Et pourtant... Il avait raison, j'étais d'ici, et au fond de moi je le savais. Et ici, rien n'était comme sur Terre. Un autre oiseau s'est reflété sur les vagues. Nous nous sommes regardés, et nous nous sommes envolés vers le haut, comme un seul être. Nous avons volé plusieurs heures, et ce moment était trop fort pour être décrit avec des mots. Le plus proche aurait été merveilleux, mais c'est si loin de la vérité...
Nous nous sommes posés bien trop vite à mon goût. Mais je dois admettre que je suis épuisée. Une fois à terre, nous avons tous deux repris les corps auxquels nous étions habitués.
Il s'approcha de moi. Nos regards se croisèrent, et nous pouvions lire dans les yeux de l'autre le même sentiment. Il posa ses lèvres sur les miennes. Un tourbillon de sensations, de pensées et d'émotions m'envahit. Il s'éloigna, mais juste le temps pour lui de dire :
« -Dis moi je tu reste.
Et pour moi de répondre :
-Je reste. »
« Yeux bleus, yeux noirs
Croisement de regards
Amour naissant »
Dessin de Zéli très bizarre qui a donné une histoire tout aussi bizarre:
Je la regarde danser. J’ai du mal à croire que c’est ma fille, cette petite fée qui virevolte dans les airs. Elle ressemble tellement à sa mère… Tout dans son visage, dans ses gestes gracieux la reflète.
Penser à ma défunte femme me fait beaucoup souffrir. Je verse une larme. Elle méritait tellement mieux… J’ai mal. Je ne veux pas l’oublier, et, même si je le voulais, je ne pourrais pas. Une autre larme coule sur ma jour. Puis encore une autre. Je me rends compte à présent combien je tenais à elle.
Je crois voir une fleur de nénuphar. C’était celle qu’elle préférait. Je regarde mes mains trempées de larmes. Et je vois, à l’intérieur, un nénuphar.Je cligne des paupières, et il disparait. Non.. Il est toujours là. Un petit peu là. Tout comme elle. Elle est partie, certes, mais elle m’ laissé le plus beau de tous les cadeaux.
Une petite fée qui virevolte.
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Thèmes d'un Ami : jeux de casino et mort fantastique
Il se dirigea vers le casino, comme tous les soirs. Il allait encore jouer, et, comme toujours, il gagnerait. Il était déjà milliardaire, il avait plus d'argent qu'il n'en fallait pour faire vivre une petite ville pendant dix ans, mais pour lui ce n'était jamais assez. Il en voulait plus, toujours plus. Et il savait qu'avec son don il gagnerait, encore et toujours.
Il entra. Tout le monde le connaissait et le craignait ici, mais il trouvait toujours quelqu'un à pigeonner. Il remarqua un homme inconnu, assis dans un coin. Il se dirigea vers lui et lui proposa de jouer son argent. L'autre accepta d'un signe de tête, comme toujours. Tout était toujours pareil, à un tel point que la vie en avait perdu sa saveur. Mais le jeu, il ne pouvait pas s'en passer. C'était sa drogue à lui.
Il joua, l'autre joua. Bien entendu, il gagna. Mais cette fois n'était pas comme les autres : le perdant ne s’énerva pas, ne lui jeta pas de regards assassins. Au contraire, il était calme. Peut-être trop.
Leurs regards se croisèrent. L'autre ouvrit la bouche pour la première fois :
« -Tu as un don, n'est-ce pas ?
-Un don, je ne sais pas, répondis-je. Mais c'est possible.
-Et tu t'en sers, sourit l'autre. J'espère que tu en connais les conséquences.
-Les conséquences ?
-Apparemment non. Eh bien, tu vas vite comprendre. »
A ce moment là, le lustre qui pendait au-dessus de sa tête est tombé.
Il entendit les sirènes des pompiers. Il devait lutter pour rester éveillé, sinon il savait qu'il ne se réveillera pas. Mais c'était trop dur.
Il abandonna.
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