SailorFuku est un jeu de mode où tu incarnes une jeune lycéenne, dans la ville de SailorCity, au Japon.
Rencontre d'autres joueuses, évolue dans ta carrière et drague les personnages de ton choix !

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    kawaiinekochan
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    le 21/04/2012 à 18:28

    Présentation
    Modifié le 20/02/2014

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    Dans ce club vous créez des histoires et vous les postés !! ^^

    PS : Je signe mes histoires sous le nom de "Justine" car c'est mon vrai prénom !!


    BONNE LECTURE :)     

     

    Il Tempo Se Ne Va

    Quelques fois j’y pense tu sais, je me souviens lorsque que tu n’étais qu’une enfant. Ton premier jour d’école était un délice, tu m’avais vite oublié ! T’en rappelles tu ? Et ce sable que tu croquais plutôt que de construire des châteaux fins… Ah ! Que de souvenirs ! Comme les jours s’envolent, je ne les ai pas sentis passer. Pas même une brise de temps ne m’a fait hérisser le poil ! Je me souviens de tes cinq ans, et de la joie que t’a procuré ton cadeau, tu m’avais dit : « Papa ! Lorsque j’aurai dix ans, je souhaite que tu me construises une vraie Licorne arc-en-ciel ! Tu me le promets ? » « Oui ». Et nous avons tous les deux oubliés cette promesse, en veux tu toujours ? Je veux dire, de cette Licorne arc-en-ciel ? Je pourrai te la construire si seulement tu rajeunissais… Si seulement tu ne l’avais pas Lui. N’essaye pas de me mentir, je sais tout. Je t’ai déjà vu pleurer après un coup de fil, c’est de sa faute n’est-ce pas ? Mais tu ne me racontes rien, tu me délaisses comme au premier jour à ton école. Que vais-je faire sans toi ? Maman a déjà rejoint les anges. Et toi, tu pleure pour un garçon. Pour un homme ! Je ne vois plus ce sourire rayonnant qui épousait jadis tes lèvres. Maintenant elles sont embrassées par Lui et mouillées de tes larmes ! Bientôt, au rythme où tu grandis, tu te marieras et auras à ton tour des enfants ! Mais pense un peu à moi ! Je serai seul et vieux, un grand-père. Depuis tes quatorze ans je le savais. Je le savais car tu rangeais tes poupées sous ton lit, tu te maquillais aussi. Je ne sais pas où tu l’avais appris mais tu ressemblais à un vrai pot de peinture ! Oh ! Et tes habits ! Quel changement s’est opéré dans tes habits ! Tes jupes, raccourcies, tes chaussures, à talons, tes chaussettes, transformées en bas de toiles… Et cependant, malgré tous ces signes d’un bouleversement qui coure, j’ai fais l’aveugle. Et maintenant ? Comment vais-je faire ? Je ne pourrais pas te garder éternellement auprès de moi ! Tu m’as demandé hier si tu pouvais aller au bal et j’ai refusé. Si j’accepte, et j’accepterai bien un jour, crois-tu que je dormirai ? Et bien non ! Je m’abandonnerai à : « T’es pas couché » la revue, pour faire passer plus vite le temps de mes nuits blanches. Et les cernes sous les yeux ? Qui va les enlever ? Toi peut-être ? Non ! Tu as bien assez des tiens, noyés, pour t’occuper ! …
    Et je n’y peux rien, le temps s’en va. Le temps s’en va, avec mes rêves et tes soucis…

    Chanson : "Il Tempo Se Ne Va" d'Adriano Celentano (www.youtube.com/watch?v=wmmKcQ5ZsUk&feature=kp)


    ~ Justine ~

     

    Une dernière danse...

    Cette chanson est une songfic', d'où la présence d'une chanson dans le texte.

     

    On lui a toujours dit qu'elle ressemblait à sa sœur. Ses gestes, sa façon de parler, de s'habiller, son corps. Ange et elle étaient de parfaites jumelles. Elles s'énervaient tout le temps, et pourtant elles s'adoraient. Pour Louve, sa sœur était son modèle alors lorsque c'est arrivé, sa vie s'est arrêté.
    Elle ne pouvait croire ce qu'elle entendait. Ses parents lui disaient des mots qu'elle ne comprenait pas. On la fit monter dans la voiture, direction Quimper. Pas elle. Pas sa sœur. Ce n'est pas possible, ce n'est pas possible, ce n'est pas possible. Une litanie. Un ensemble de mots qui ne voulaient rien dire.

    J'ai longtemps parcouru son corps
    Effleuré cent fois son visage
    J'ai trouvé de l'or
    Et même quelques étoiles
    En essuyant ses larmes


    Les larmes de Louve coulent sur ses joues. Elle la voit, sur son lit d'hôpital. Ange est belle ainsi. Blanche comme la neige, et les larmes de Louve dévalent ses joues encore et encore. Les médecins la font sortir de la chambre. Elle ne comprend pas ce qu'ils lui disent. Elle ne veut pas comprendre. Louve s'enfuit, court dans les toilettes et croise son reflet dans le miroir. Les larmes glissent encore sur ses joues.

    J'ai appris par cœur
    La pureté de ses formes
    Parfois, je les dessine encore
    Elle fait partie de mo
    i

    Elle est passé à la télévision. "Une jeune fille de 19 ans a été percutée par une voiture. C'était vendredi dernier, à Brest"... Le coma. Ce mot qui ne voulait rien dire avant, et maintenant, il résume sa vie.
    Coma, coma, coma.
    "Ange ne se réveillera peut-être jamais." C'était impossible. Elle n'a pas le droit. Elle doit vivre. La vie l'attendait, la mort ne peux pas la faucher maintenant...

    Je veux juste une dernière danse
    Avant l'ombre et l'indifférence
    Un vertige puis le silence
    Je veux juste une dernière danse


    Louve regarde de veilles photos. Elles sont toujours toutes les deux. Souriant, de la boue ou de la terre dans les cheveux. On ne les reconnait pas, mais leurs yeux pétillants de joie, remplis d'étoiles et d'amour font plaisir à voir. Louve plie la photo, pour voir ce que cela donnerait sans elle.
    Son cœur se déchire, et les larmes coulent à flot une nouvelle fois sur ses joues. Les perles salées tombent sur la photo. Quelqu'un vient s'asseoir à ses côtés, et la prendre dans ses bras. Elle se blottit contre ce corps. Les larmes coulent sans pouvoir s'arrêter. Elle veut la revoir comme ça...

    Je l'ai connu trop tôt
    Mais c'est pas d'ma faute
    La flèche a traversé ma peau
    C'est une douleur qui se garde
    Qui fait plus de bien que de mal


    Ils sont à nouveau dans cet hôpital. Il n'y a plus de bip. La chambre à été vidée.
    "Je suis navré, elle est morte." Louve se retient de hurler, de frapper le médecin qui a dit ça. Ce ne peux pas être vrai. On les envoie dans la morgue. Le personnel les laissent en paix. Les larmes coulent à nouveaux.

    Mais je connais l'histoire
    Il est déjà trop tard
    Dans son regard
    On peut apercevoir
    Qu'elle se prépare
    Au long voyage


    Il faut préparer les obsèques. Prévenir les gens, leurs demander de venir. Faire écrire un article dans le journal. Tout se fait dans le silence. Les gens sont contactés. Les larmes se sont taries, mais son cœur reste brisé. Elle vit dans de la brume. La réalité se confond avec le rêve, et elle voudrait juste la rejoindre. La revoir vivante une dernière fois... Ou mourir pour la revoir... Il n'y a que sa famille, et ses amies qui la maintiennent en vie. "Vis. Si ce n'est pas pour toi, vis pour elle !"

    Je peux mourir demain
    Mais ça n'change rien
    J'ai reçu de ses mains
    Le bonheur ancré dans mon âme
    C 'est même trop pour un seul homme
    Je l'ai vu partir, sans rien dire
    Il fallait seulement qu'elle respire
    Merci d'avoir enchanté ma vie


    Tout le monde est là. Ses anciens professeurs, ses amis les plus proches, sa famille, des gens qu'elle ne connait pas. Et elle pleure une nouvelle fois. On l'embrasse, la sert dans les bras. On ne la laisse pas seule, jamais. La pluie s'est jointe à eux et cache leurs larmes. Ses amies sont venues en couleur. Pour elle. Elle pleure, laisse ses larmes couler. Elle essaye d'être forte, mais la douleur est trop forte. Elle va la faire sombrer.

    Avant l'ombre et l'indifférence
    Un vertige puis le silence
    Je veux juste une dernière danse


    Les gens ont parlé. Les amis de sa sœur. C'est au tour de Louve. Elle a demandé à toutes ses amies de venir chanter pour elle, avec elle. Certaines ne connaissent pas la chanson, mais elles viennent. Elles se tiennent la main, et chantent.

    J'ai longtemps parcouru son corps
    Effleuré cent fois son visage
    J'ai trouvé de l'or
    Et même quelques étoiles
    En essuyant ses larmes
    J'ai appris par coeur
    La pureté de ses formes
    Parfois, je les dessine encore
    Elle fait partie de moi


    Elle veut juste une dernière danse. Avant l'ombre et l'indifférence, elle veut juste une dernière danse... Avant de la voir disparaitre à jamais. Avant de ne voir d'elles que des photos. Avant de ne garder que des souvenirs. Elle veut la voir une dernière fois, jouer avec elle, rire avec elle. Elle veut pouvoir se confier à elle... Elle veut juste une dernière danse.

    Une dernière danse...


    ~ Mala ~

    Chapitre 1 : Destin funeste… Introduction.
    Un certain 8 Décembre 1859 en Angleterre, la princesse Grace Harison enfanta deux jumelles dans d’atroces souffrances … 
    Un certain 8 Décembre 1866 la princesse Grace Harison …le prince Hector Harison… et Rubis Harison …périrent dans d’atroces souffrances…
    -8 DECEMBRE 1866, DANS LA DEMEURE DES HARISON-
    L’une était douée au piano tandis que l’autre excellait dans l’art du violon… L’une douce et gentille, l’autre kleptomane et malveillante… L’une aimait jouer aux poupées et l’autre écrasait les insectes… L’une se prénommait Opale, l’autre Rubis…
    O-« Je suis si heureuse, c’est notre anniversaire !! ? »
    R- « Et bientôt noël par la même occasion !! »
    G-« Et qui vous dit que vous aurez des présents ? »
    O-« Oh, mais tante Lizy nous en offre tout les ans ! »
    Ce qu’Opale ne savait pas c’est que leur chère tante est morte il y a trois mois…
    R-« Hi hihihi !! »
    G-« Rubis taisez-vous !! »
    G-« Opale où allez-vous ? »
    O-« Admirer les fleurs~ » Dit Opale sur un ton mielleux.
    G-« Vous me laissez donc seule avec Rubis… » répondit Grace d’une voix triste.
    O-« Quelle magnifique rose blanche, je vais la rapporter à mè… »
    *BOUM*…*BOUM*…*BOUM*…
    O-« Rubis ? Joue t’elle encore avec ces explosifs… ces pétards ? »
    ….
    O-« Rubis ? Mère ? Père ? »
    ………..
    *voit une flaque sanglante*
    O-« Qu-Qu’est-ce ? Non… Non… »
    R- *agrippe la jambe d’Opale* «  … Opale… ve… vengez ma mort… »
    O-« Votre… votre tête !! Pourquoi est-elle … rouge ? »
    R- « … vengez ma m… *meurt* »
    O- « NON, NON, NN-OO-NN !! »
    Chapitre 2: Mémoire
    Après cet incident, Opale tomba dans le coma et fut confiée à une amie de ses parents… 
    -9 JANVIER 1867-
    -10h00-
    Tout est blanc. Qui suis-je ? Où suis-je ? Je ne vois rien…
    Des milliers de sons s’entrechoquent … Des milliers d’images disparaissent …

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