https://www.youtube.com/watch?v=BnfNPN35_08&ab_channel=doutown

Quand tu passes du côté de la modération et que ça fait ressortir le côté obscur des joueur.es, cette chanson devrait être la punition

"Contemple les évolutions des astres, en pensant que tu es emporté avec eux, et pense sans cesse aux transformations des éléments les uns dans les autres. Des représentations de ce genre purifient les souillures de la vie d'ici-bas."
Marc-Aurèle

Je suis inscrite depuis le 25 octobre 2010, j'étais alors dans mon année de terminale. Il y des choses qui ne changent pas en dix ans : je suis toujours une passionnée de livres et d'art, je suis toujours incapable de m'énerver et j'aime bien discuter. J'ai pas mal vadrouillé mais je suis toujours revenue chez moi en Bretagne. En ce moment j'ai un peu l'impression d'être Orphée ramenant Eurydice des Enfers et d'émerger dans le monde terrestre sans s'être retourné. Parce que la lumière du soleil est autant en face qu'à l'intérieur. 

(je garde ce texte parce que je partage encore cet état d'esprit)

Le 1/08/2019 :

Depuis quelques jours je me surprends à revenir sur ce site qui a occupé une grande partie de mon temps il y a quelques années et que j'ai lâché tout aussi facilement en fait (vraiment, comment pouvait-on perdre autant de temps sur SF? ). Force est de constater qu'il reste figé dans un immobilisme admirable ; il est semblable à ce qu'il était il y a, allez, cinq ans et à l'image que j'en avais gardé en tête. 

C'est peut-être là que se joue la clé : SF ne bouge pas. Le jeu est inactif, mais la nostalgie est activée. Ce que nos souvenirs ont gardé comme images, nous les retrouvons en nous connectant. Un saut dans le passé des plus faciles. 

Je me surprends à me faire avoir, à me dire "ah mais ça me dit quelque chose" en tombant sur un pseudo sur le forum, à reparcourir la garde-robe, à remonter le fil des commentaires... La nostalgie joue de mauvais tours. 

Je viens de passer une heure à remonter mes commentaires et à passer par diverses émotions : sourire, la consternation, l'agacement, le dépit, l'émotion, mais surtout la sensation de me confronter à l'image que j'avais gardée des joueur.euse.s de ce jeu. 

J'avais oublié beaucoup de choses. 

Je profite de ce message pour présenter des excuses (même si cela peut paraître futile et inutile tant de temps après...) à celleux que j'ai pu heurté.e.s, ou pas, consciemment ou non ; en relisant des choses que j'ai écrites je me rends assez compte de mon immaturité et d'un mal-être que j'ai étalé parfois de façon impudique.

Outre cela, mon message se voulait plus positif. Je tenais à adresser des remerciements aux membres de cette communauté ; que nous ayons conversé pendant des pages et des pages ou juste échangé quelques mots, ce sont les conversations entretenues avec les joueur.euse.s qui m'ont incité à rester aussi longtemps sur ce jeu - et à y revenir ! - et ont formé mon expérience de SF. Merci donc d'avoir partagé quelques moments, ou même quelques heures, pour échanger des mots entre votre avatar et Maar_Motte. :)

A cette heure de spleen et d'ennui 
A cette heure dense, moi j'irai faire 
Parler, faire saigner la nuit 
Faire briller les gyrophares 

Il est près de minuit, une heure, bientôt fermera la boutique 
Et quelques désirs mineurs hantent mon crâne embouti 
A cette heure moite et dense, la nuit a revêtu 
Sa longue, longue robe altière, et ses fines ballerines 
"Voilà qu'elle tourne et qu'elle danse", pensais-je, mais rêves-tu? 
En langue, langue rimbaldienne à mon tour, je l'injurie 

PAS DE PUB TOUT CA TOUT CA