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- Présidente :
- sachimie
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- Date de création :
- le 16/04/2015 à 21:19
Présentation
Le papa de Simon
Mon fils Simon a grandit sans son père, qui m'avait promis le mariage, alors qu'il ne voulait que profiter de moi. Les femmes du villages se moquaient de moi et me nommait la Blanchotte à cause de mon teint pâle. Un soir, Simon rentra accompagné d'un grand homme musclé, brun et barbu. Il était forgeron et avait empêché mon fils de se noyer. Bien que je lui en fut reconaissante, le dialogue avec un homme depuis la naissance de Simon me parraîssait impossible. Cet homme, Philippe Rémy revenait pourtant chaque soir pour voir Simon et savoir si il allait bien. Etrangement, sa présence me troublait et je sentais mes joues s'empourprer dès qu'il s'approchait. Il vint un soir, très tard, je lui dis que ce n'était pas raisonnable et que je devais me faire oublier dans le village, Philippe Rémy me répondit que cela n'avait aucune importance si je voulais être sa femme. Mon coeur s'arrêta de battre lorsqu'il me demanda:
" Voulez- vous m'épousez?"
Je n'eus pas la force de répondre mais j'esquissais un sourire d'approbation et me laissais glisser dans ses bras en pensant qu'enfin, à mon tour j'allais me marier...
Mon rêve d'amour
Sous la lune que les nuages dissimulent,
derrière un arbre au feuillage orangé
une ombre glisse lentement,
Silouhette masculine dont le regard me pétrifia.
Le silence de la nuit fut interrompu par le croassement des corbeaux,
par le craquement des feuilles,
par le vent qui se levait...
Tandis que quelques rayons de lune traversaient la brume,
son visage fut éclairé,
mais resta pourtant noir.
Ce n'est qu'une ombre sans propriétaire fixe,
l'ombre de mon amour futur,
de l'homme que j'aimerai...
Je pus distinguer quelqu'un de drôle,taquin,
mais aimant et gentil,
et même si je ne le connais pas,
je crois que je l'aime déjà...
sensations et souvenirs
Je m'imagine toute petite,
Cela me fait sourire,
Et m'emplie d'euphorie, car je me dis,
Que ce fut mon premier fou rire.
Après tous ces sourires,
la tristesse m'envahit,
puisque j'ai compris,
que ce n'est qu'un souvenir.