1814, 6 juin.

        Gilbert Anderson avait préparé une petite fete à l'insu des vingts quatre ans de sa fille ainée, il l'aimait tant et voulait par conséquent consacrer son temps à celle-ci, enfin c'est ce que tout le monde pensait ! Non, Gilbert Anderson n'aimait que son argent et le pouvoir qu'il avait sur ses filles, il pouvait donc les marier. Gilbert avait organisé celle-ci pour pousser sa fille à se trouver un prétendant, elle était si tetu que la forcer à quelque chose et la marier de force ne menerait rien de bon à son commerce et puis elle était non seulement intelligente mais splendide, en conluait-il en regardant sa robe de soie émeraude qui lui moulait gracieusement sa poitrine, un ruban se voyait dans l'entre de celle-ci et des cousus en or se dessinaient sur le bas de ses jupons, accompagné de soulier noir. Oui, elle était magnifique et elle lui rapporterait un titre honorable en se mariant avec l'un de ses chers jeunes hommes.

        Du point de vue de Katrina, cette fete n'était autre qu'un calvaire, elle se doutait des idées saugrenues de son père mais aussi qu'il ne la forcerait pas à la marier, son commerce marchait grace à elle et si par malheur il la fachait, il se retrouverait dans les bas fonds de la société londonienne ! Elle s'était pourtant mise en valeur mais pas pour elle, sa jeune soeur Adrienne lui avait fait du chantage et puis quand elle avait su que ce libertin était venu, elle avait enfilé tout ce qu'elle avait sous la main et descendu les escaliers avec précipitaton avant de se loger tete contre torse sur Trey MacCarie. Malgrè son dégout pour lui, elle ne put s'empecher de le regarder, les femmes dans le salon ne faisaient qu'en parler et puis elle les entendaient toutes des escaliers tellement elles parlaient forts. Elle ressentit un besoin de reculer, c'était dangereux de se confronter à un homme qui pouvait mettre à nu les désirs qu'elle a, nul pour lui cependant mais pour le vicompte Arthur Wilson. Un jeune homme aux yeux bleu, des cheveux blonds, un corps sublime, intelligent, gentil et surtout doux alors que Trey..oui ce satané MacCarie est un joueur, malgrè son corps comme ceux des dieux grecques et ses yeux bleu nuit ainsi que ses cheveux d'un noir si sombre, il était séduisant mais taquin, moqueur, certes intelligent mais féroce disait-on et égoiste aussi ! Elle l'ignora de plein fouet, elle se dirigea dans le salon accompagnée de sa petite soeur qui baissait la tete en vue de cet homme. Trey MacCarie quand à lui, ne la quittait pas des yeux, ce jolie bout de femme l'avait interpellé, ses yeux d'un gris si envoutant et ses cheveux brun si long lui laissait une image angélique de cette femme cependant ce qu'il l'avait charmé n'était autre que son comportement vis-à-vis de lui, il avait vu un certain dégout et une rage folle qui lui était dédié pourtant il ne savait pas pourquoi et c'est de là qu'il s'interessa à la jeune femme, il voulait la réponse de sa haine contre lui.

- Katy chérie, adressa sa cher tante Hélène à sa nièce, viens par ici et emmène Adrienne avec toi elle semble perdue entre ses hommes !

    Cette pauvre Adrienne avait été interpeller par ses jeunes hommes, ils semblaient avoir le meme age qu'elle mais il n'avait que du désir à satisfaire et c'était dangereux, heureusement que sa tante était intervenu. Hélène Bredhween avait l'oeil à tout, elle était comme une mère pour ses deux jeunes femmes qui n'avait jamais été élevée par la leur et puis elle était leur meilleur amie. Elle ressemblait à aucune des deux mais avait son charme bien à elle et derrière son masque angélique Hélène cachait son caractère, c'est bien de là que tient le sien, à Katrina. Seule Adrienne était timide, réservée et gracieuse sous toutes les formes, meme quand elle semble furieuse en vérité ce n'est que pour deux secondes, elle pardonne et est pardonnée. Katrina est forte, courageuse, malicieuse, séduisante et est dotée d'une intelligence hors du commun, mais c'est bien pour cela que les Lords ne peuvent certainement pas l'épouser, elle veut sa liberté et eux lui donnera une prison. La jeune femme ne veut pas etre un oiseau en cage surtout que celle-ci est habituée à des activités hors du commun. Comme la chasse, les jeux, le commerce et toutes autres activités reliés à ceux des hommes, quand à celles des femmes tel que la couture  et les bonnes manières, elles les maitrisaient moins bien qu'eux. Lorsqu'elle s'assit près de ses femmes, sa conscience la pria de fuir, les potins et les langues de vipère n'étaient pas faits pour elle ! Adrienne prit aussitot un siège à ses cotés, lui tapotant gentiment l'épaule elle lui dit:

-Katy...Lord MacCarie te fixe, il serait temps que tu ailles le voir.

-Et que devrais-je lui dire ? Qu'il ne me plait pas ! Il devrait pourtant le savoir, je n'ai pas accouru pour lui dans le salon mais pour Arthur ! Mentit-elle, en baissant la tete, regardant ses souliers. Non, elle était venu voir qui était ce Trey MacCarie, qui était l'homme qui faisait tomber meme les femmes marier et les jeunes vierges dans son lit.

-Mon enfant, constate par toi-meme qu'il envisage de te mettre dans son lit, il ne te quitte plus des yeux ! Rétorqua Hélène sur le ton de l'amusement.

Tout ceci lui plaisait, sa Katrina était devenu une jeune femme très demandée, elle était devenu la coqueluche de Londres, aucun homme ne pouvait fuir son charme mais il pouvait fuir son caractère si...diffèrent des femmes dociles qu'ils ont pour l'habitude de séduire. Non, il la voulait pour ça, il la voulait pour son caractère et nul homme n'avait pas parié pour l'avoir ! Elle releva sa tete en souriant malicieusement à sa tante.

-Je vais dans le jardin, je ne peux supporter cette atmosphère déplaisante surtout en présence de cette renarde ! Chuchotait-elle, aux oreilles de celles-ci.

La renarde en question n'était autre que Jessica Andrew, une femme charmante, rusée, intelligente, elle cachait ses affreuses dents déformés devant son charme si déroutant pour une cervelle remplis. Cela faisait un certain temps qu'elle voulait avoir Trey dans son lit, celui-ci n'en avait cure, il l'avait déjà sans pour autant l'avoir, il ne pourrait jouir de ses charmes à lui, pour le faire, ce qui l'amusait. Elle se leva brusquement, laissant le monde à son quotidien entre les hommes qui bavardaient ensemble et essayaient de séduire les jeunes filles, puis les femmes qui lachaient des rumeurs grostesque. Adrienne,cette fois-ci ne lui priait pas de se rasseoir et de rester en bonne et due forme avec elles, elle savait que cette fete déplaisait à sa soeur ensuite elle voulait qu'elle se détende dans son entre, c'est-à-dire le jardin. Katrina releva ses jupons, fit une révérence aux jeunes femmes avant de s'éclipser dans son endroit préféré, aux parfums divers, aux roses colorés, à une fontaine qui créait une mélodie enchanteresse grace au cupidon et à son seau qui déversait l'eau dans le cercle de celle-ci, et à la balancelle blanche près des arbustes de roses rouges. Oui, ce jardin, son jardin était l'endroit le plus précieux pour elle, durant ses dix-huit années à venir ici, elle se rappelait des moments passés avec sa mère, si douce, elles avaient planté leurs premiers arbustes, elles avaient fait des croquis représentant l'endroit où serait la fontaine, et elles avaient joué toutes les trois, avec Adrienne, à cache-cache. C'était un moment où elle pouvait s'évader de cette société, où le monde féerique qu'elle aimait tant, du aux histoires avant de dormir de maman Serena, la laissait dans son monde à elle. Elle soupira longuement puis se balança sur la balancelle, elle regardait le coucher du soleil en silence quand soudainement une ombre vint lui gacher le spectacle, ses yeux ne quittèrent le paysage mais sa bouche s'ouvrit.

-Vous etes ?

-Trey MacCarie pour vous servir, ma Lady.

Sans une once d'hésitation, elle se leva et lui tourna le dos pour s'enfuir. Il la rattrapa par l'épaule.

-Vous ai-je fait peur ?

-Non, c'est plutot l'atroce odeur qui émane de vous qui me fait vous fuir !

Il éclata d'un rire franc, impressionnant se dit-il, une jeune Lady n'avait jamais osé parler ainsi de lui jusqu'à maintenant. Katrina fronçait des sourcils, en quoi cela pouvait etre drole et puis avait-il pris un coup sur la tete ? Il n'arretait pas de rigoler sous son nez, ce qui la fit rougir car elle venait de détailler les fins traits de son visage. Trey la scruptait et était ravie de lui faire effet, depuis sa rencontre devant les escaliers, il n'avait réussi à avoir son attention ce qui le faisait enrager c'est qu'elle jetait des rapides coup d'oeil au vicompte ! De quoi avait-il, que celui-ci n'avait pas ?

-Je vous prie de regagner la fete, cet endroit ne vous est autorisé surtout vous ! Déclara t-elle, furieuse qu'on se moque d'elle.

-Je suis désolé, mais voyant que la personalité la plus importante de celle-ci n'y était pas je pensais vous ramener avec moi.

-Non, vous vouliez plutot savoir mon dégout pour vous n'est-ce pas ? Répondit-elle du tac au tac. Il souriait malicieusement et s'approcha dangereusement d'elle.

-Je vois que vous n'etes pas si stupide que les autres femmes de ce monde.

-Vous m'insultez mon cher, comment osez-vous me comprarer à ses femmes vicieuses ? Plus elle reculait, plus il s'avançait.

-Je vois, intelligente, belle, forte et franche. Tout ce que les femmes ne doivent avoir, vous l'avez !

-Qu'est-ce que cela peut vous faire ?

-Je vous veux tout simplement !

Celle-ci en resta choquée, elle hoqueta et se retourna vivement forçant ses jambes à bouger plus vite qu'elle ne l'aurait pu par elle-meme. Il l'attrapa par les hanches et la retourna vers lui, poitrine ronde contre torse dur, son souffle se fit saccadé et celui de l'homme se fit plus vite.

-L..Lachez-moi ! Pria t-elle, les joues rouges, elle se sentait brulante, un sentiment fort s'était emparé d'elle au moment où il l'avait touché, à chaque fois qu'il la touchait c'était comme si on la brulait et elle n'en pouvait plus. Elle le regarda de ses yeux gris, et les écarquilla quand elle vut son visage souriant. Trey était ravie d'avoir eu un de ses effets à cette femme au caractère bien trempé, mais lui aussi, il avait vu son désir monter quand la poitrine ronde de cette jolie brune s'était rapprochée de son torse, sa bouche si fine, son nez droit et ses yeux gris l'avait envoutés, sa peau pale et qui semblait douce lui donnait envie de la manger..Mais ce qui l'excitait, c'était son parfum de rose, sucrée et épicé à la fois, un parfum tout à elle et non comme les autres femmes qui se mettaient une tonne de parfum pour paraitre plus appétissante. La jeune femme s'était arreté de se débattre contre lui, au moment où elle avait vu son visage s'exciter, elle essaya de le repousser mais en vain, elle baissa la tete, ses pieds étaient emmélés dans les siens, son entre-jambe se plaçait juste devant son ventre et cela la fit encore plus rougir, elle le repoussa violement manquant de tomber et se retourna vivement, une nouvelle fois pour le fuir. Lorsqu'elle couru le long du chemin pour se retrouver nez à nez devant un Arthur et une Serena qui se bécottaient, son coeur s'arreta net devant cette image, Arthur venait de repousser avec rudesse la jeune femme qui venait de l'embrasser fougueusement et s'approchait doucement de Katrina qui reculait à son approche.

-Katrina, ce..ce n'était pas ce que vous pensiez..je...enfin elle m'a..

La tete basse, elle lui répondit:

-Vous n'avez rien à me dire, elle releva sa tete laissant paraitre un visage froid et un sourire faux, je ne vais rien dire, ce n'est que le désir, non ?

Il ne répondit de rien, sa tete sur le coté legerement baissé, il serrait ses poings de regret, il venait de constater qu'il l'avait perdue à défaut de s'etre fait charmé par cette sorcière blonde. Trey regardait le spectacle, curieux de ce qui en allait ressortir, mais sa curiosité se transforma en colère malgrè lui et il n'en sut pas le pourquoi du comment, sauf quand il vut une larme perlait la joue de cette femme. Elle avait gardé la tete haute, les jupons relevés et regardait droit devant elle, Katrina se devait d'etre forte, elle ne voulait satisfaire l'homme qu'elle venait de repousser par son désir si dangereux et ni satsifaire cette peste qui la jalousait car elle était devenue la proie des hommes. Celle-ci ricanait derrière l'homme qui venait d'etre repousser non pas par le désir mais par le dégout. Katrina était écoeurée, les hommes qui tombaient dans le piège de cette sorcière n'avaient rien dans la tete et elle en conclut que lui aussi, elle n'osait pas regarder Lord MacCarie, elle aurait vu un visage souriant, au contraire celui-ci les regardait avec dégout aussi, il rattrapa la jeune femme. Cote à cote, il n'osait dire quelque chose, craignant de la voir fondre en larmes.

-Vous devez trouvé cela amusant...l'homme que j'aime et la femme qui me deteste se retrouve dans mon domaine pour faire ce genre de...Elle se tut, se demandant à quel point elle était une idiote pour dire ses paroles à  un homme qui...elle resta sur place, son corps se figea voyant l'expression de Trey, il était en colère et triste à la fois or pour elle.

-Je pense qu'il ne vous méritait pas, et que cette femme n'est autre qu'une nuisance dans votre vie si vous en tenez compte.

-Je n'ai pas besoin de votre pitié ! Répliqua t-elle, bizarrement il en rit, elle venait de se reprendre, non son caractère n'avait jamais changé, cette femme n'était pas fausse comme les autres mais bel et bien elle, dans toutes les circonstances possible.

-Soyez ma maitresse !

-Quoi ? Fit-elle, incrédule et pas sur de ce qu'elle venait d'entendre.

-Soyez la femme qui se dévouera corps et ame dans mon lit. Lui répondit-il, avec un sourire en coin. Vous me désirez et je vous désire.

-Libertin, rustre, débauché, comment osez-vous ! Grogna t-elle, le frapant avec ses poings sur son torse, ce qui parut l'amusé. Moi, votre maitresse ? Vous perdez la tete ! La seule personne que j'aimerais, je lui donnerais ma virginité et non à un débauché qui croit que toutes les femmes du monde sont à ses pieds en un claquement de doigt ! En rougissant.

-Alors aimez-moi...

-Vous aimez ? Quelle absurdité ! Je ne vous aimerais jamais, je vous deteste ! Il grogna, cela lui déplaisait fortement.

-Alors je vais transformer la haine que vous avez, en amour pour moi, cela suffira ?

-Impossible ! Non, jamais je ne vous aimerais et si j'en venais à le faire, je me marierais avec vous ! Cria t-elle, en colère.

-Je relève ce défi ! Je ferais de vous ma femme !

Elle balbutiait, sa colère venait de monter d'un cran, elle ne savait quoi répondre et ne savait comment sortir du pétrin qu'elle avait causé mais ce qui est sur et certain c'est qu'elle ne l'aimera point !

Dans le prochain chapitre: Katrina essayera de raisonner Trey par rapport au défi incongru qu'elle lui a lancé non-ouvertement, quand à Trey il se réjouira de sa présence pour l'appater.