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- Présidente :
- joulgoul
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- Date de création :
- le 08/04/2014 à 21:02
Présentation
Salut salut, alors ici, je posterai des textes et des phrases, comme l'indique d'ailleurs le titre, écrit soit par moi même, soit par une personne connue, ou même les votres, si vous le souhaitez, et bien entendu, je donnerai le nom de l'écrivain ;) (Les textes ou phrases sans noms sont les miens, PAS TOUCHE !)
~ Parce qu'on ne choisit pas de naître, et encore moins d'avoir mal. ~
~ Je souhaiterai juste vous voir heureuses, toutes, quel qu'en soit le prix, je veux juste votre sourire, votre joie, réels. Pas des faux rires, des tristesses cachées au fin fond de vous même comme cela arrive si souvent. Je voudrais que tout dans ce monde soit meilleur, c'est vrai, ça fait gâteau tout ça, mais avons nous le droit de rêver ? Dans ce monde sans espoir, avons nous tous notre chance ? Parfois, je me le demande, et je vois soudain que certaines personnes, elles, ont réussi, on fait de leur rêve une réalité, leur vie. Et je me demande "Mais comment ils font ? Comment est-ce qu'ils ont fait ?" Bien qu'ils soient sûrement eux aussi passés par des moments difficiles dans leur vie, ils ont réussi à tourner la page, changer, oublier, aussi ? Ou bien pensent-ils toujours à leur passé, le soir, ou à chaque fois qu'ils sont seuls ? Pleurent-elles, elles aussi, quand elles sentent que ça ne va plus ? J'imagine que oui. Après tout, ce sont des humains, eux aussi. Des humains qui ont rêvé, vécu, puis ont peut-être connu le bonheur ? Même un instant ? Les autres, ceux qui ne sont encore qu'au moment où ils rêvent, voir au moment où leurs rêves sont tous réduits à néant, ils ne savent plus quoi penser. Tout comme certains, je n'ai plus "Ni rêve, ni espoir" en ce qui concerne la vie future. Un jour, de ce passé, qui a réussi à tout chambouler, tout détruire, tout réduire en cendres, tout effacer de cet espoir qui avait encore le temps de se développer dans le coeur de la malheureuse victime, qui, avec encore toute sa vie devant elle, se voit privée d'une des choses les plus belles de ce monde, l'une des plus rares, aussi. Le droit de rêver. Mais existe-t-il encore ? ~
~ Être un homme, c'est accepter de verser des larmes. ~ Syrano - C'est toi
~ Un adulte, ce n'est qu'un enfant un peu moins naïf, que la peur consume chaque jour un peu plus. ~
~ Un jour, on m'a demandé : "Qu'est-ce que le bonheur pour toi ?" Ma première réaction fut de me replonger dans le passé, brièvement. Je me suis rappelée, tout d'abord, ma petite enfance, où je riais, je criais, j'étais heureuse, du moins, je le pensais, ne me posais pas la question, et surtout ne me rendais pas compte des problèmes du monde qui nous entoure. Ensuite, est venu en mon esprit la période qui a suivi, où j'étais toujours la personne qui prend tout, mais ne réagit pas, la personne à qui ont peu tout dire, qui ne bronche pas. C'est vrai, ça ne me plaisait pas, mais en même temps, ne me dérangeait sûrement pas tant que ça. Juste après, les souvenirs d'une de mes années de primaires les pires, où j'ai vécu un enfer psycologiquement, mais où je n'ai rien dit à personne, comme d'habitude, supportait tout. Année à oublier, qui restera toujours quelque part dans mon coeur, preuve de ma totale peur de la solitude que j'avais : je ne voulais me disputer avec personne, de peur de perdre tout le monde. Enfin, sont venus ces derniers mois, période de ma vie qui ne s'effacera jamais, qui reviendra toujours me hanter, jour après jour, nuit après nuit, inlassablement. Alors j'ai simplement répondu : Pour moi, le bonheur parfait n'existe pas. On peut éprouver une petite joie, en faisant une chose du quotidien que l'on apprécie, ça nous fait plaisir, mais au final, qu'est-ce que le bonheur ? Peut-être n'est-ce qu'une invention pure des humains, qui ont toujours voulu se donner un but impossible à atteindre ? L'homme est une chose insatisfaite, et même lorsqu'il a tout, il n'a pas assez. Alors demander le bonheur, n'est-ce pas trop ? N'est-ce pas un simple mot créé de toutes pièces ? A-t-il été déjà ressenti ? J'en doute. On a tous une définition différente du bonheur, et c'est pour cette raison que pour moi, le bonheur n'existe pas : rien n'est parfait, et même si nous sommes de bonne humeur, il y a toujours un quelconque petit détail qui vient gâcher cet instant. Toujours. Mais il s'agit d'ailleurs de cette pensée qui me noircit mon soleil jour après jour. C'est si dur d'être joyeux un minimum, sans faire semblant ? Toujours un décès, des maladies, des larmes, des cris, une noirceur épaisse qui revient s'étaler sur le beau temps qui revient enfin, après si longtemps d'absence. Alors on replonge, c'est de nouveau le noir. Mais on fait comme si, lorsque qu'on rit, on entend nous même que c'est faux, mais pas les autres. On crie, on sourit, on rit, on chante, on danse, on fait la fête. Mais dans nos coeurs, dans nos esprits, c'est pour beaucoup les ténèbres, les larmes. C'est si dur, d'en parler, de se soulager ? Oui, car le faire ne fait qu'ajouter des pensées sombres dans l'esprit d'un autre, alors on s'enferme, on crève, on oublie de vivre. Mais on joue notre rôle extérieurement. En vérité, nous sommes tous de très bons acteurs. Ou alors, ce n'est juste que les autres ne veulent pas se rendre compte de notre détresse. La vie est une immense pièce de théâtre dont nous sommes chacun un personnage, une immense partie d'échecs dont nous sommes chacun une pièce. ~
~ Besoin d'air pour vivre,
Besoin d'amis pour survivre,
Besoin d'aide pour faire le vide. ~
~ A la fin de mes messages, j'aimerai rajouter ces petits mots tous simples : Je t'aime. Mais je n'ose pas, je ne peux pas, car je connais la réponse, et j'ai peur de te décevoir par la suite... Excuse-moi. ♥~ Je m'en veux maintenant..
~ On a pas le droit de dire à quelqu'un de ne pas pleurer. Ce qu'il faut, c'est au contraire l'inviter à se lâcher, se confier, se vider, et se débarrasser de ce qui dérange. Quitte à l'emmener dans un endroit calme, et faire hurler cette personne pour se calmer, quitte à la faire frapper dans quelque chose, tous les moyens sont bons... Arrêtez de juger les gens simplement à leurs apparences, leurs réactions, et essayez de les comprendre, pour une fois. Songez que si vous, vous vous acharnez sur elle, c'est peut-être elle, qui s'acharne à se cacher pour que vous l'oubliez, un peu. Elle vous embête parfois ? Oui, c'est pour se faie remarquer, essaye de s'inclure dans le groupe. Mais qu'y pouvons-nous, si tous les humains de cette Terre sont idiots, hypocrites, et ne pensent qu'à eux même ? Si tous ces humains ne sont que des moutons qui ne suivent que leur groupe, parfois sympathiques lorsqu'ils sont seuls, mais de vrais imbéciles lorsque quelqu'un les regarde. Tous une bande d'hypocrites, idiots, lâches, et ne pensant qu'à leur image. Mais pas à celle de la personne qu'ils ont en face d'eux, qui pleure quand elle rentre chez elle, qui se laisse aller, qui n'en peut plus. Arrêtez, pour une fois, de ne penser qu'à votre nombril. Nous sommes tous aussi importants les uns que les autres, sur cette Terre. Alors bon sang, arrêtez. S'il vous plait. ~
~ Parce qu'on ne chois pas de naître, et encore moins d'avoir mal, foutez-nous la paix, si ce n'est que pour dire des insultes et autres paroles désobligeantes. Vous non plus vous n'aimeriez pas que cela vous arrive, à vous comme à vos amis. Alors quoi ? Vous faites aux autres ce que vous ne voulez pas qu'on vous fasse ? Bande d'égoïstes. ~
~ Je sais maintenant pourquoi est-ce que j'aime le sourire d'un enfant. C'est simplement parce que leur ignorance, leur inconcience, et leur insouciance du monde qui les entoure fait plaisir à voir. Enfin quelqu'un, qui ne voit pas tout du mauvais côté. Ils ne se rendent pas compte de la chance qu'ils ont, et leur seul rêve, par pur malheur, est de grandir... Si on vous disait, que dans quelques années vous souhaiteriez régresser... ~
~ Les gens qui partent le font généralement pour arrêter de faire soit disant "souffrir" leurs proches, mais la réalité est autre. Et c'est en quittant leurs proches qu'ils créent des dégâts irréparables, car nul être n'est inoubliable, nul être n'a personne qui l'aime. Une fois partie, la personne ne peut pas se rendre compte de ce qu'il se passe ensuite... ♥ ~
~ C'est tellement plus facile de sourire plutôt qu'être heureux. ~ Fauve - Blizzard
~ Il ne faut jamais prendre l'habitude de cacher ses larmes, sinon, on finit par ne plus jamais les laisser sortir, inconsciemment. Et ensuite, elles coulent seules quand on ne le veut pas... ~
~ On ne sait jamais ce que la vie nous prépare. La preuve, j'ai assisté à des choses que je ne pensais jamais voir, jamais entendre. La première, qui a peut-être engendré les deux suivantes : une maladie. Grave. Rare. Le genre de maladie qui n'a que 0.00004% de "chance" de tomber sur quelqu'un de notre entourage. Le genre de maladies qui, même une fois guérie, si la personne y a survécu, laisse des traces à vie dans le coeur de tout le monde. Des blessures profondes, qui ne s'effaceront jamais et feront toujours couler nos larmes un an après. Surtout quand on apprend ensuite qu'une autre personne a deux cancers, tous deux graves. Ensuite, vient la deuxième chose. Sûrement une conséquence de la première, presque sûr, même : on m'a demandé très sérieusement : "Dis-moi, je vois bien que ça va pas fort en ce moment, alors je voulais te demander, tu vas bien en ce moment ? Vraiment ? Non, parce qu'on a pas envie d'entendre lundi aux informations << Une jeune fille de 13 ans a été retrouvée pendue dans sa chambre samedi soir >>". Cette phrase, cette question, aussi, blesse, bien qu'elle fasse se rendre compte qu'il y a au moins des gens qui s'inquiètent pour ma pauvre personne. Même si il ne s'agit pas de personnes avec qui je suis toujours. Cela marque encore plus, au contraire. Enfin, la troisième : quand quelqu'un demande si je ne serais pas schizophrène. Ca fait se poser des questions. C'est vrai, que des fois je me demande si je suis vraiment seul dans ma tête. Mais je m'en fiche, après tout. Si les autres ne m'acceptent pas comme tel, qu'ils aillent voir ailleurs. Ces trois raisons, ces trois choses qui m'ont appris que la vie était un combat, une tragédie, une peur, parfois même une honte, et surtout quelque chose qui fait réfléchir : après ça, après toutes ces horreurs qu'on peut voir, vivre chaque jour, qu'est-ce qu'il y a ? Si il était mort, il y a un an, suite à sa maladie ? Si, comme on me l'a dit, je m'étais pendue, tant le désespoir était grand ? Si effectivement j'étais schizophrène, et que j'étais rejetée par tout le monde ensuite ? Si comme d'autres, je n'avais plus personne sur qui compter ? Alors je me suis déjà posées toutes ces questions, les unes après les autres. Pour la première, je ne veux pas y penser, je ne peux pas. Si j'y pense, je pleure, et je ne veux pas paraître lâche, faible. Même si je le suis, tout en essayant de faire croire l'inverse. Pour la deuxième : ma seule réponse est celle que j'ai donné ce jour là : "Pour se suicider, il faut avoir été déçu par la vie. Pour en avoir été déçu, il faut en avoir attendu quelque chose. Pour cette raison, je ne risque pas de me tuer". On a qu'une vie, rien ne sert ni de l'écourter, ni de la gâcher inutilement. "L'espoir fait vivre", et "Tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir", alors le désespoir n'a rien a faire ici, bien qu'il aime s'incruster dans chaque petite faille de notre coeur et de notre esprit dès qu'il en a la possibilité. Il faut se battre, et lutter pour le chasser, bien qu'il reviendra toujours, on peut toujours le faire partir à un moment ou à un autre. Un jour, il finira par se lasser de nous avoir fait trop souffrir... ~
Suite dans le 2ème club.
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