Informations
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- PastelDream
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- Date de création :
- le 01/12/2013 à 20:29
Présentation
04.12.2013 / 00:31
Ce soir, c'est du déjà vu. J'ai déjà ressentis cette sensation. Ce courage et cette motivation qui m'ennivrent et me bousculent, comme un ourragan d'air brûlant, me calcinant de l'intérieur. Cette sensation fait tellement de bien. Mais je me méfies d'elle, à présent. Ce n'est pas la première fois qu'elle prend place en moi. Et à chaque fois, je la laisse pénétrer en moi, m'habiter, m'envahir, me contrôler, jusqu'à ce qu'elle me quitte, sans un mot, sans un avertissement. Elle me quitte, comme ça, brutalement, douloureusement. Elle me laisse agoniser, allongée sur le sol, face contre terre, dans la nuit sombre qui voile mon esprit. Me rendant encore plus minable et pitoyable que je ne l'étais avant sa venue.
Alors je reste sur mes gardes. Elle n'aura pas raison de moi, cette fois. Je me battrais pour qu'elle reste, pour qu'elle ne m'abandonne pas à nouveau, pour qu'elle reste en moi. Car je l'aime comme un homme aime le corps somptueux d'une femme. Je n'accepterais pas qu'elle me quitte encore. Je vais lui prouver, dès ce soir, qu'elle n'a pas à me fuir. Qu'elle n'a plus à me fuir. Que je suis maintenant digne d'être son hôte. Que je suis capable de la chérire, de lui montrer tout le bonheur qu'elle m'apporte. Dès ce soir. Jusqu'à la fin des temps.
30.01.2014 / 18:55
Hier fut la journée la plus réconfortante que j'ai passée depuis longtemps, maintenant. Une journée faite de simples petits riens, mais qui une fois assemblés, donnent quelque chose de merveilleux. Et si j'ai passé un moment si agréable, c'était seulement grâce à Elle. C'est à Elle, que je dois cela. Mon Ange.
Le simple fait qu'Elle prenne de son précieux temps pour le passer avec moi .. cette simple pensée me procure une sensation chaleureuse. Arrivée en tout début d'après midi, nous nous sommes retrouvées en nous prenant longuement dans les bras l'une de l'autre. Sa chaleur, son odeur; quel bonheur. Des sourires, des regards échangés. Nous nous sommes dirigées vers un bar, en centre ville, tout en discutant des dernières nouvelles. Nous nous sommes instalées, au chaud, l'une à côté de l'autre. Nous avons commandé la même chose, et ce simple fait m'a fait sourire. Nous avons lentement dégusté notre boisson, tout en discutant longuement. Discutant de nos déchirures, de nos traumatismes, de nos peines les plus profondes. Discutant à coeur ouvert. Cette sensation de pouvoir discuter de ce qui vous tourmente le plus sans déranger votre interlocuteur, sans l'ennuyer .. ce regard qui vous dit que vous êtes soutenue et aimée, quoi qu'il vous soit arrivé jusqu'à ce jour .. une pure merveille.
Une fois notre soif tarie, nous avons décidé de nous rendre chez ma mère. Ce petit endroit protégé, ou personne n'est désiré, pas même moi, sa propre enfant. Ce petit enfer dans lequel je me trouve encore, à l'heure actuelle. Cet endroit où j'ai dû user de beaucoup trop de supplications pour qu'Elle puisse y accéder. Nous y sommes arrivées. Il se trouvait là. Nous nous sommes mutuellement ignorés. Ce fut un moment plutôt gênant. Nous nous sommes dirigées tout droit vers ma chambre. Le seul lieu de cet ignoble endroit où j'ai un minimum de droits. Nous nous sommes mises à l'aise, nous nous sommes installées et avons discuté de tout et de rien. Puis il s'en est allé. Nous étions finalement seules. Seules dans cet enfer qui n'en était alors plus un. Nous étions soulagées de pouvoir être nous-même librement dans ce petit endroit sans avoir à être jugées ou réprimendées.
Nous avons alors décidée de mettre en place un "atelier pâtisserie". Nous avons opté pour des choux au sucre. Et c'est à ce moment, que nous avons commencé à nous amuser réellement. Nous avons suivit la recette, en nous charriant et plaisantant à tout propos. Nous nous sommes goinffrées du reste de pâte autour duquel nous avons à nouveau échangé de nombreux regards complices. Nous ne cessions plus de nous regarder, de nous parler, de rire. Ensemble. Nous étions plutôt septiqes quant au résultat de notre atelier culinaire, mais avons tout de même enfourné notre petit chef d'oeuvre.
Pour patienter, nous nous sommes mise à regarder un drama. Pour être franche, Elle n'apprécie ni les dramas, ni les mangas, ni les animes, ni la musique nippone. Elle a donc fait cet effort pour moi. Et c'était absolument adorable. Cela nous a valu encore bien des rires. Des rires francs et emplis de chaleur. Lorsque nous avons sortit nos efforts du four, nous avons constaté que la pâtisserie, finalement, ce n'était pas notre truc. En revoilà nos rires, se perdants dans l'air.
Peu après vint l'heure pour elle de me quitter, afin de retourner dans son propre enfer. Nous nous sommes rendues à la gare, avons échangé quelques derniers gestes d'affection, puis je l'ai regardée partir. Je n'épprécies définitivement pas les quais de gare.