C'était triste. Très triste. Car Cheryl avait été une fan de musique classique, étant enfant. Maintenant ? Elle s'en lassait. Mais la politesse qu'avaient brûlé ses tuteurs en elle la forçait à respecter le travail de ses musiciens.
Des décors grandiloquents, exultant richesse et beauté, la brillance des instruments sur la scène, et l'angoisse à peine discernable des musiciens. A cela, elle y était habituée, et cela ne lui déplaisait pas plus que ça. Mais en ce qui concernait le reste ? Non. Jamais. Méprisante ? Certainement pas. Tout simplement parce qu'elle n'était pas disposée à fournir l'énergie nécessaire pour quelque chose d'aussi stupide. Mais comment pouvait-elle apprécier les êtres manquant tellement de grâce qui semblaient ignorer toutes les normes de politesse sociales ? S'ils voulaient assister à un concert de musique classique, grand bien leur fasse, mais qu'ils aient tout de même la décence de ne pas faire autant de bruits que diable.
Elle sortit de ses pensées quand son compagnon s'éclaircit la gorge, clairement embarrassé en se rendant compte qu'elle n'avait pas écouté un mot de ce qu'il avait dit. Elle cligna des yeux lentement, venant tout juste de se rendre compte de son existence. Il n'était pas le premier à l'accompagner à un de ces mineures événements, et certainement pas le dernier. On changeait beaucoup, dans ce milieu là. Cheryl lança un rapide coup d’œil à ses collègues, et dû retenir un sourire en voyant certaine bailler discrètement derrière leurs éventails, et d'autres afficher des sourires clairement faux. Une de ses amies les plus...rebelles, lui lança un regard ennuyé, et fit mine de se tirer une balle. Cheryl ne pouvait pas leur en vouloir. Avant chaque début de pièce ou de concerts ou quelconque événements, elles étaient obligées d'écouter ces stupides hommes ressasser encore et encore sur des sujets incroyablement ennuyants et des propositions indécentes mal déguisées. Mais encore une fois, c'était normal dans le milieux. Être noble, c'était dans son sang, et elle n'échangerait sa position que pour très peu de choses, si ce n'est aucune. Mais parfois, quand elle était obligée d'assister à un spectacle qu'elle ne connaissait que trop bien en compagnie peu excitante, elle se disait qu'elle se passerait bien de ses commodités mondaines là.
Lentement, son regard se reposa sur l'homme fidèlement à ses cotées depuis le début de la soirée, un comte comme il y en avait d'autres, peut être plus riche que la moyenne, et qui semblait déterminé à faire d'elle sa femme.
Pauvre fou.
Ses orbes violettes étaient sombres en l'observant, l'ennui mal déguisé et le visage semblable à une poupée de marbre. Il détourna rapidement le regard, et Cheryl reposa tranquillement son visage sur une main gantée.
Elle croisa les jambes délicatement, et s'installa un peu mieux dans son siège. Sa robe, de style sirène à dos nu longueur au sol d'une couleur écarlate, créait un joli contraste avec le siège.
Tout comme les personnes qui se trouvaient en dessous d'elle.
Un sourire narquois étira ses lèvres tandis que les lumières disparaissaient et que des applaudissement retentirent. Les bruits agaçants s'évanouirent finalement pour laisser place à un silence bienvenue. L'atmosphère changea également, il était impossible de le rater, et Cheryl se prépara à entendre les habituelles sonorités. Le spectacle allait commencer.
Cheryl souhaitait secrètement que quelque chose se passe. N'importe quoi.
Quand on parlait de concert de musique classique, la première chose qui lui venait à l'esprit était cette image, où des hommes et des femmes dans des tenues chics produisaient dans des mouvements délicats ou puissants une musique...Assommante.
C'était triste. Très triste. Car Cheryl avait été une fan de musique classique, étant enfant. Maintenant ? Elle s'en lassait. Mais la politesse qu'avaient brûlé ses tuteurs en elle la forçait à respecter le travail de ses musiciens. Des décors grandiloquents, exultant richesse et beauté, la brillance des instruments sur la scène, et l'angoisse à peine discernable des musiciens. A cela, elle y était habituée, et cela ne lui déplaisait pas plus que ça. Mais en ce qui concernait le reste ? Non. Jamais. Méprisante ? Certainement pas. Tout simplement parce qu'elle n'était pas disposée à fournir l'énergie nécessaire pour quelque chose d'aussi stupide. Mais comment pouvait-elle apprécier les êtres manquant tellement de grâce qui semblaient ignorer toutes les normes de politesse sociales ? S'ils voulaient assister à un concert de musique classique, grand bien leur fasse, mais qu'ils aient tout de même la décence de ne pas faire autant de bruits que diable.
Elle sortit de ses pensées quand son compagnon s'éclaircit la gorge, clairement embarrassé en se rendant compte qu'elle n'avait pas écouté un mot de ce qu'il avait dit. Elle cligna des yeux lentement, venant tout juste de se rendre compte de son existence. Il n'était pas le premier à l'accompagner à un de ces mineures événements, et certainement pas le dernier. On changeait beaucoup, dans ce milieu là. Cheryl lança un rapide coup d’œil à ses collègues, et dû retenir un sourire en voyant certaine bailler discrètement derrière leurs éventails, et d'autres afficher des sourires clairement faux. Une de ses amies les plus...rebelles, lui lança un regard ennuyé, et fit mine de se tirer une balle. Cheryl ne pouvait pas leur en vouloir. Avant chaque début de pièce ou de concerts ou quelconque événements, elles étaient obligées d'écouter ces stupides hommes ressasser encore et encore sur des sujets incroyablement ennuyants et des propositions indécentes mal déguisées. Mais encore une fois, c'était normal dans le milieux.
Être noble, c'était dans son sang, et elle n'échangerait sa position que pour très peu de choses, si ce n'est aucune. Mais parfois, quand elle était obligée d'assister à un spectacle qu'elle ne connaissait que trop bien en compagnie peu excitante, elle se disait qu'elle se passerait bien de ses commodités mondaines là.
Lentement, son regard se reposa sur l'homme fidèlement à ses cotées depuis le début de la soirée, un comte comme il y en avait d'autres, peut être plus riche que la moyenne, et qui semblait déterminé à faire d'elle sa femme.
Pauvre fou.
Ses orbes violettes étaient sombres en l'observant, l'ennui mal déguisé et le visage semblable à une poupée de marbre. Il détourna rapidement le regard, et Cheryl reposa tranquillement son visage sur une main gantée. Elle croisa les jambes délicatement, et s'installa un peu mieux dans son siège. Sa robe, de style sirène à dos nu longueur au sol d'une couleur écarlate, créait un joli contraste avec le siège.
Un sourire narquois étira ses lèvres tandis que les lumières disparaissaient et que des applaudissement retentirent. Les bruits agaçants s'évanouirent finalement pour laisser place à un silence bienvenue. L'atmosphère changea également, il était impossible de le rater, et Cheryl se prépara à entendre les habituelles sonorités. Le spectacle allait commencer.
Cheryl souhaitait secrètement que quelque chose se passe. N'importe quoi.
|