Informations
- Présidente :
- prim11
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- Date de création :
- le 23/11/2013 à 14:37
Présentation
J'ai vu quelques clubs d'écriture, avec certaines sailor qui postaient leurs histoires, ou leurs poèmes. Alors, pourquoi pas moi ? ( Bon d'accord, c'est aussi pour mon niveau, mais un peu quand même. :3 )
J'écris depuis longtemps, mais quand j'étais petite ça se limitait à des histoires que j'inventais dans ma tête. J'ai commencé à écrire des textes, puis des poèmes. :3
Et donc, j'aimerais des avis sur mes textes ou poèmes. Et si je vois qu'il y a un peu de monde, je posterais une histoire que j'écris en ce moment, ça vous dirait ?
Breeeeeeeeeeeeeeeeef, si vous écrivez aussi des textes, poèmes ou nouvelles, je serais contente que vous les partagiez ici, en commentaires !
Bonne lecture !
Texte 1 :
Et je me suis mise à attendre. Attendre indéfiniment. J'aurais pu m'enfuir, j'aurais pu courir, m'évader mais je suis resté seule dans la rue, et j'ai attendu. Quoi ? Qui ? Je ne savais même pas. J'étais déboussolée, sans repères, sans rien. Et j'attendais bêtement. Qu'il revienne ? Qu'il m’appelle ? Mais pourquoi ici ? Pourquoi à cet endroit précis? Je posais ma tête sur mes genoux, et je tournais la tête aux alentours. Je voyais sans voir, et j'écoutais sans entendre. J'attendais un signe, un basculement, un geste qui m'aurait arraché à ma lassitude. J'attends, j'attends, sans penser aux conséquences. Sans penser à mes pieds endoloris par le froid, mes mains crispées, mes lèvres gercées, et mon cœur qui tambourine d'un rythme irrégulier dans ma poitrine. J'attends les gens, j'attends personne, j'attends tout et rien. Je reste paralysée devant les obstacles que je n'arrive pas à traverser. Je ressasse les souvenirs, des larmes coulent, et puis je souris. Le temps filent, coulent entre mes doigts, et je le laisse glisser sur mon corps comme du sable fin. Je perds tout, mais plus rien n'a d'importance. J'aurais pu, j'aurais dû attendre ici, seule et ne croyant plus à la vie. Mais la lueur dans mes yeux s'est réveillée, et j'ai couru, couru vers la lune, couru vers le soleil, les étoiles et le ciel, et plus jamais je n'ai attendu que ma vie prennent un tournant différent, puisque j'étais seule à décider de ma destinée.
Texte 2 : Je suis, je ne suis pas. Quelque chose comme ça. Je crois que ça se passe aisi, n'est-ce pas ? Bonjour, Aurevoir ? Même pas. T'es parti, sans rien dire. Sans une lettre, sans un bruit, même un bout de papier griffonés m'aurait suffit. J'aurais pu pleurer, en relisant les syllabes, et puis un jour je l'aurais déchier et jeter à la poubelle pour t'oublier. Oublier, oublier... M'as tu oublié ? J'ai l'impression que je n'existes plus pour toi. Et ce silence, sans toi, ça m'opresse, me combats. Je suis seule sans toi. Aucune vie sociale, sans toi. Aucune vie sans toi.
C'est inimaginable. Comment peut-on partir comme ça ? Réponds-moi, je t'en prie. Me laisses pas dans mes gribouillis. T'as pas un peu de pitié ? Même pas ? Et puis quoi, je parle toute seule là, et alors ? T'avais pas qu'à m'abandonner à mon sort ! Tu me dégoûtes.
Je t'aime, moi non plus, tu m'aimes plus, tu me fuis, je restes seule dans mon lit, et toi, que-ce que tu fous ?
Adieu, Adieu, je le dis deux fois puisque tu ne me le diras jamais. Je ne t'aime plus. Mais mon coeur t'aimeras des siècles.
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Poème : L'être humain ? Que-ce que l'humain, qu'une fissure dans l'univers ?
Une minuscule poussière, ou plutôt sept milliards d'incongrus,
qui traversent les passages de la Terre, suivant le cours d'un éternel cycle,
une pirogue de renouvellement, ou les inconnus se croisent, ou les mots s'échappent tel des comètes,
pour s'évanouir dans l'espace, pour s'assoupir dans le noir, ces personnes aux visages livides, ces humains au goût d'acides,
suivant un destin tracé par le temps, par les secondes qui défilent,
Futiles vies qu'est l'humanité.
Poème 2 :
Temps orageux. Le vent souffle dans les grands arbres. Des pierres jonchent le marbre. La tempête s'élance dans les méandres de la nuit. Elle dévaste les maisons dans un grand bruit. Devant la silencieuse forêt. Recueille des animaux égarés. Elle hésite à coucher les anciens. Mais elle les écrase de ses mains. Son passage est catastrophique. Elle joue de petites mimiques. Elle contrôle les marionnettes de la pièce. Et pourtant, une certaine délicatesse. Les dégâts s'interposent contre les vents. Le calme se rétabli juste un instant. Mais dans nos cœurs abîmés par la foule. Elle reviendra semer le trouble.
Poème 3 : Je tends mes mains vers le ciel. C'est un jour au temps nuageux. Les oiseaux s'envolent vers le haut. Ils forment une ronde au rythme du vent. Un souffle de liberté qui m'emporte loin, très loin. Un ailleurs libre où les rêveurs se rejoignent. Où je n'ai plus peur de vivre.
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