Informations
- Présidente :
- Aiguille
- Activité :
- 0 connectée(s)
- 4 membres
- 30 messages postés
- Date de création :
- le 22/09/2013 à 20:42
Présentation
Je ne sais pas quoi dire d'autre pour présenter le club, le titre suffit, il parle de lui-même..
Je n'ai pas fais ce club parce que je pense savoir écrire, je n'ai pas cette prétention, je le fais pour me motiver à écrire, je suis déjà dans un club qui s'appelle "Écrire, une passion" et j'ai appris plein de choses là-bas rien qu'en lisant les textes des autres et des critiques reçus sur les miens
En cours...
La rentrée :
"Voie 3, voie 3, le train en direction de Paris Nord arrive, pour plus de sécurité veulliez vous éloingner de la bordure du quai" dit soudain le haut parleur de la gare.
Sur le banc sale et tagué, j'était assise. Attendant le train, les sentiments se chamboulaient dans ma tête. Peur, angoisse, stresse, joie, tout allais de travers. Un sourire sur mes lèvres avec des sueurs froides. Pourtant je savais que dans 5 heures tout serai fini, mais mes jambes et mains ne cessaient d'être moites. Un chignon sur ma tête fait à la va-vite de peur de rater le train, tee-shirt, gilet, jean, basket, la tenue basic qui passe partout. Les lunettes tombant, j'avais posé mon sac à côté de moi, pratiquement vide mais il m'inspiraît un minimum de confiance en moi, je ne sais pourquoi. Les écouteurs sur mes oreilles ne cessaient de crier dans mes oreilles :
" Weee aare the kiiiiiings aaaaand queeeeeeens ! "
Je n'arrêtai pas de toucher mes mains espérant vainement retirer cette douleur. Je me resonnais qu'il n'y avait pas de quoi avoir peur, qu'on était des milliers dans le même problème, qu'au bout d'une semaine tout ira mieux, qu'il n'y a que 5 heures à tenir aujourd'hui mais rien à faire, c'était comme si mon propre corps ne m'obéissait plus. Je me forçais à respirait lentement pour atténuer la boule que j'avais au ventre et dans la gorge.
" Le train voie 3 arrive " Finit par dire le haut parleur.
J'entrai dans le train. Mes jambes me guidaient toutes seules et ma conscience ne cessait d'angoisser de plus en plus.
" Par ici !! "
J'entendit une voix qui venait du train, une voix familière. Je tourna la tête pour aperçevoir une copine de mon ancienne école. J'alla m'installer à côté d'elle. Elle n'arrêtait pas de papoter, de parler de ces vacances, des nouvelles rencontres qu'elle avait faites, des sentiments réciproque qu'elle avait eu avec un garçon mais que pour finir ça n'avait pas pu marcher entre eux... Je fini par remettre de la musique dans une de mes oreilles en faisant semblant de l'écouter.
"It's a beautiful liiiiie, it's a perfect toooniiiight"
La musique crachotait dans mon oreille, il faut dire que mes écouteurs n'étaient plus très jeunes. Elle me posait des questions auquelles je répondait par oui. Je remis une mèche de cheveux derrière mes cheveux et remarquai qu'il n'y avait pratiquement personne dans le train. Que des gens à moitié endormi attendant leur arrêt. Moi non plus je n'étais pas en forme, je n'avais pas réussi à dormir correctement, me posant plein de question sur comment aller se passer ma journée aujourd'hui. Puis, le train arrivé à destination je sortis et mis fin à ma musique.
[pas finit]
N°618
-SILEEENCE ! JE NE VEUX PLUS RIEN ENTENDRE !
Il faisait froid dehors, le vent soufflait à en faire grincer les deux seules fenêtres et la porte qui servait de sortie de secours. L’extérieur était recouvert d'un long et épais manteau blanc qui annonçait le milieu de l'hiver. Peu de personne s'aventurait dans les rues à cause de se souffle glacial et continu. Cette nuit là précisément, personne ne sortit, même les plus courageuses.
N°618 n'arrivait pas à dormir, les grincement de la fenêtre se trouvant juste au dessus de son oreiller n'arrangeait pas la chose. Un petit souffle arrivait à se faufiler dans l’immense dortoir où dormait profondément 149 autres n°. La jeune fille était allongé sur un matelas qui commençait sérieusement à rendre l'âme. Les quatre bouts étaient effiloché depuis des années et des traces de sang vieilles comme le monde recouvraient le tiers du « lit ». Le restant de place avait été comme peint de gris par la poussière et il était très abimé par le temps. N°618, veillait sur le dos et sentait les ressorts tendus contre elle. Les paroles d'Erod résonnait encore dans la tête de la jeune fille, le caractère lunatique de l'homme obligeait la discipline, sinon la vie semblait plus difficile qu'elle n'était à présent. Elle remonta jusqu'à son nez le morceau de laine qui lui servait de couverture pour lutter contre le froid. Cette température que retenait si bien les pierres glacials qui enfermaient les 150 n°, les 150 jeunes filles. Sa couverture arrivait tout juste à ses pieds et faisait à peine le tour de son corps frêle. Plus jeune, cette couverture avait été trop grande. Mais aujourd'hui c'est tout le contraire, une peur de grandir s'est glissé aux côtés de n°618, prenant trop de place sous le morceau de laine. Même dans les habits, cette peur transparaissait. Chaque numéro, possède ou plutôt empreinte à cet établissement 2 robes. Une pour l'été, une pour l'hiver. Celle de l'hiver est toute verte, avec des rayures vertical d'un vert plus clair. Elle possède un col très serré, tellement que l'air ne passe pas, tellement qu'on a l'impression que toutes les filles étouffent en silence. Sa seul touche féminine réside dans la ceinture qui entoure la taille des résidentes de l'établissement. Malgré son apparence, cette robe n'est pas très chaude, mais peu importe, comme dit le maître, puisqu'elles ne sortent pas ou peu. Mais cette robe n'a rien à envier à celle de l'été puisque celle-ci à la place du col, c'est la poitrine qui est compressé. Selon le maître, c'est un moyen de ne pas attirer les hommes avec de mauvaises intentions. De couleur vieux rose, elle tombe jusqu'aux pieds comme l'autre robe. Le seul avantage de ses habits est qu'elles habillent les numéros.
N°618 s'était finalement endormie. Cette jeune enfant n'avait pas eu la vie facile. Abandonnée par sa mère à l'âge de 3 ans, elle avait été recueillis par son oncle mais elle avait finit par s'enfuir et comme tous ses enfants, elle s'était retrouvée ici, dans cet établissement pour jeunes filles sans familles. Mais chacune avait une histoire différente mais n'en parlait jamais pour 2 raisons : d'abord, parce que c'est quelque chose de très confidentiel et puis, se serait un acte d'ouverture vers l'autre ce qui est interdit, même si cela n'est pas écrit noir sur blanc dans les GRANDES RÈGLES À RESPECTER AVEC SÉRIEUX. Ce livre était donné à l'admission. C'est le seul livre que ces pensionnaires lisent dans l'établissement. Dedans, tout est dit, rien n'a été oublié de mentionner. Une légende raconterai même que le maître Erod l'aurait écrit en une seul nuit, une nuit de pleine lune où les fous se réveillent. Mais ce n'est qu'une légende qu'aiment raconter les numéros entre elles. Elle n'a pas été vérifié. Étrangement dans ce livre, une page manque.. la page 18. Plusieurs hypothèses fumeuses sont proposés mais aucune se rapproche vraiment de la réalité.
Les premiers rayons du jour n'étaient pas encore lever que déjà la cloche sonna de son cris strident habituel. Cinq minutes après, tous les numéros se rangeaient devant la porte en fil indienne, toutes vêtues d'un drap et portait une serviette dans leurs bras. La porte était grande, trop grande pour ces filles qui paraissaient écrasé par l’immensité des lieux. Elle était en bois, le vernis partait au fil du temps et était lourde. Elle rappelait la prison. Tout d'un coup, un long grincement, et la porte s'ouvrit sur un homme grand et élégant. Ses habits étaient formés d'un costumes trois pièce qui mettait en valeurs ses larges épaules d'hommes, il avait un chapeau haut de forme qui lui allait à ravir, comme si il avait été fait pour lui. Ses cheveux long et blond qui virait vers le châtain était naturellement mis en arrière sous son chapeau. Son sourire narquois examinait en long et en large le corps des jeunes filles qui se dirigeaient vers une salle de douches. Les numéros marchaient toutes au même rythmes, arrivaient dans les douches, posaient leur serviette sur un petit banc qui faisait tout le long de la pièce. Quelques chuchotements se faisaient sentir mais rien de très bruyant pour ne pas énerver le maître des lieux. Quand la porte se refermât, toutes les jeunes filles se mirent à parler doucement. Erod était dehors, assis sur une chaise derrière la porte. Les douches étaient composées de plusieurs jets d'eau à tel point que les trois quarts de la pièce était une gigantesque pluie. Les numéros se dévêtir de leur drap et se mirent sous l'eau comme d'habitude. Des savons étaient mis à leur disposition, ou plutôt des petits morceaux de savons. Une fois finis elles s'enveloppaient dans leurs serviettes et attendaient la fin du temps impartis pour leurs toilettes. Erod, ouvrit brusquement les portes pour faire sortir les filles. Elles se dirigèrent vers le dortoir pour s'habiller.
•
La plus petite fille demanda au maître : « Maître, pourquoi je n'ai pas de prénom, ni de nom comme tout les gens de la ville ? ». Par sa grande gentillesse l'homme lui répondit : « Eh bien, mon enfant, c'est parce que tu es une Arcannh. ». « Qu'est-ce que c'est; une Arcannh ? Maître », « Cela, mon enfant, tu le saura plus tard, quand tu sortiras d'ici » Lui répondit l'homme.
-Bien, dit sèchement Erod, quelqu'un d'autre veux lire ?
Personne ne leva la main.
-Bon, je désigne, alors … N°502 ? Prend la suite de la lecture !
Le livre était ennuyeux, le début se basait sur une petite fille toute innocente, N°001. Elle ne cessait de posait des questions à un maître inconnu, surement Erod mais aucun nom n'était marqué.
« Quand est-ce que je sortirais d'ici ? » demanda la petite fille. « Quand la première demi-lune de tes 16 ans sera montée dans le ciel. » répondit avec bienveillance l'homme. Puis la jeune enf...
N°502 s'effondra tout d'un coup. Il y eu un gros boum, puis quelques chuchotements inquiets. Erod se leva d'un bond, furieux. Il la prit dans ses bras et partis, laissa la classe de 149numéros seules. Les bavardages commencèrent à fuser de toute part. Seule n°618 se taisait, son visage trahissait son inquiétude pour son amie, qui était chère à son cœur.
Un peu plus tard dans la journée, quand la cloche du village voisin sonna midi, la jeune fille se mis en route vers l'infirmerie, là où se trouvait son amie. Le dallage faisait résonner les pas du numéro. Le couloir était éclairé par des fenêtres qui se situaient beaucoup trop haut pour que l'on puisse voir l’extérieur. L'angoisse montait à chaque pas. N°618 savait très bien pourquoi son amie s'était sentit mal, elle ne mangeait pas assez. Elle ne dormait pas assez. Elle ne vivait pas assez. 618 ne savait que faire pour contrer la dépression qui envahissait son amie de jour en jour. L'aspect monotone et stressant des jours était une cause. Mais les paroles blessante d'Erod la contrariait encore plus. Arrivée devant la porte, elle entendit la fin d'une discussion.
« Tu ne peux pas continuer comme ça ! Criait une voix d'homme.
-Je suis désolé..
-Cela ne sers plus à rien maintenant, idiote ! L'insulta-t-il. Bon, je ne vais pas te donner le pire châtiment, estime-toi heureuse, par contre tu seras tout autant punit ! »
L'homme sortit, bousculant 618. Elle entra à son tour. L'infirmerie était le seul endroit un minimum accueillant de l'établissement.Le sol était fait de parquet ciré, le bureau de l'infirmier se trouvait juste en face et était toujours jonché de matériel médical connu ou, inconnu. Deux rangées de lits se faisait face sur le côté et chacun était séparés par des rideaux blancs, blanc comme tout dans la pièce, les draps, les lits, le bureau, les fenêtres et tout ce qui avait un rapport avec les soins médicaux. Blanc, comme pour paraître parfait, sans aucune imperfections ce qui était paradoxal avec le pourquoi l'on se trouvait dans ces lieux. N°618 avançait doucement et cherchait là où se trouvait N°502. Elle la trouva debout en train de ranger furtivement quelque chose dans un sac qu'elle eu tout juste le temps de glisser sous son lit avant de voir son amie approcher.
« Oh, tu es là ?! Dit-elle nerveusement.
-Oui, je suis venue voir comment tu allais ?
-Eh bien tu vois que je me porte bien, repondit sèchement N°502, tu peut partir maintenant.
-Pourquoi tu me parles comme ça ? C'est l'homme qui est sortit qui te met dans cet état ?
-Non, répondit-elle simplement.
-Alors quoi ? Et puis de quoi parliez-vous, qu'est-ce que c'est cette histoire de punition ?
-Rien..
Tout en disant cela, son visage se décomposa et elle se mit à pleurer, N°618 s'assit à côté d'elle.
-J'en peux plus, j'en peux plus de cette prison, j'en peux plus de ces demandes exigeantes !
-Chuuuut, ça va aller...
618 la prit dans ses bras et sentit son épaule se mouiller au fur et à mesure des sanglots. Elle la berçait doucement dans ses bras.
-Tu ne veux pas me raconter ce qu'il ne va pas ? Je suis vraiment inquiète pour toi, j'ai peur de ce que tu es capable de te faire subir !
502 ne répondit pas, l'étreinte retirée, elle baissa automatiquement sa tête rongée par le chagrin. Sa frange qui menaçait de lui cacher les yeux assombrissait son visage. Sa peau cuivrée jurait à côté de la peau de porcelaine de 618, ses yeux vert n'ont plus d'étincelles, cette étincelle que tu as quand tu as envie de.. vivre.
-Écoute, je ne peux pas t'en parler ici, chuchota 502, rejoins moi dans mon lit cette nuit, je pense être revenue dans le dortoir.
••••
[pas finit]