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![]() Le Monde d'Aprilette
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Aprilette
Pas de souci, moi-même je suis morte...
à 21:34 le 26/11/2014
Oh, merci. Mais n'hésitez pas à me faire des critiques, ça m'aidera à progresser :)
Je vous poste la suite dès que j'ai un peu de temps.
Je vous poste la suite dès que j'ai un peu de temps.
à 18:26 le 11/01/2014
Coucou, je viens de finir de lire et c'est.... *o*
J'ai hâte de voir la suiiite ! :D
J'ai hâte de voir la suiiite ! :D
à 10:33 le 11/01/2014
Bonjour, voici le début de mon roman. Je le poste ici afin que des amies de SailorFuku puissent le lire =)
Un projectile s'écrasa tout près d'Alexia. Elle sursauta. Et dire qu'à seize ans déjà, elle se trouvait confrontée à la dure épreuve de la guerre. Les attaquants bombardaient le village et seuls quelques défenseurs pilonnaient en retour, mais ils n'étaient déjà plus très nombreux ; l'ennemi aurait bientôt le chemin libre. Alexia s'assit derrière une meule de foin et ferma les yeux. Elle avait peur. Pourtant, dans son village, tout le monde connaissait sa réputation ; une fille froide comme l'acier. Elle soupira. Elle revoyait ce jour où son père, l'armurier du village, l'avait tirée hors de la maison pour aller rejoindre l'abri alors que des boulets tombaient partout. Sa mère avait décroché un arc et des flèches pour son mari, ainsi que deux frondes. Elle lui en avait donnée une en sortant. L'abri se trouvait assez loin et une flèche enflammée avait suffi pour semer la pagaille et disperser tout le monde avant de l'atteindre.
Trois jours s'étaient écoulés depuis...
Alexia examina sa situation; elle avait une ridicule petite fronde face à des dizaines de catapultes et des arcs qui tiraient des flèches enflammées. Bon, elle avait aussi des yeux couleurs de métal qui faisaient peur à tout le monde, mais il ne fallait pas compter là-dessus pour repousser l'ennemi.
Dans son village, c'était la panique, les toits de chaume ne résistaient pas longtemps au feu et une grande partie des maisons avait déjà entièrement brûlé.
La seule chose qui pouvait intéresser les attaquants, c'était le château du roi qui les surplombait. Les villageois n'étant que de simples paysans et artisans, ils n'avaient aucun bien de valeur... Alors pourquoi s'acharner sur eux ? Les défenseurs les empêchaient d'entrer, mais les ennemis semblaient concentrer leurs efforts pour incendier le village plutôt que pour forcer le passage. Et la garnison du roi qui n'arrivait toujours pas... Difficile pourtant de ne pas entendre les bruits des catapultes et de leurs projectiles qui s'écrasaient partout. Elle était d'ailleurs certaine que d'autres villageois étaient montés en hâte prévenir le roi. Mais toujours rien ! Et, comme si ce n'était pas suffisant, elle avait faim, très faim.
Soudain, la meule s'embrasa ; encore une de ces stupides flèches. Elle courut en zigzaguant, il fallait trouver une autre cachette. De tous côtés, le sifflement des projectiles répondait aux bruissements des incendies. Il y avait de quoi devenir fou.
Mais où se trouvait donc ce fameux abri ? C'était le père de Séverine qui l'avait conçu, mais il n'avait pas eu le temps de leur en indiquer l'emplacement. Une explosion avait dispersé tout le monde, et on ne l'avait pas retrouvé depuis. Il devait lui être arrivé quelque chose, sinon il aurait lui-même cherché ses proches pour les amener en sécurité.
Personne d'autre ne savait où était cet abri ni même s'il existait vraiment. Le secret devait être gardé jusqu'au moment où cela servirait. Mais maintenant il était trop tard !
Elle cherchait un endroit où se cacher, et ne prit pas la peine de regarder devant elle. C'est alors qu'elle entra en collision avec quelqu'un. Une seconde, la panique s'empara d'elle. Elle crut que leurs attaquants avaient réussi à envahir le village et qu'il s'agissait d'un de ses maudits "Fera".
Personne ne savait d'où ils venaient. Leur prêtre les avait appelés ainsi d’emblée, mais nul n'en avait jamais entendu parler.
Puis elle vit une chevelure blonde et reconnut Séverine et ses jolis yeux bleus. Ils brillaient à la lueur de l'incendie. Ensuite, Alexia vit ses mains. Son amie tenait deux pommes !
Un projectile s'écrasa tout près d'Alexia. Elle sursauta. Et dire qu'à seize ans déjà, elle se trouvait confrontée à la dure épreuve de la guerre. Les attaquants bombardaient le village et seuls quelques défenseurs pilonnaient en retour, mais ils n'étaient déjà plus très nombreux ; l'ennemi aurait bientôt le chemin libre. Alexia s'assit derrière une meule de foin et ferma les yeux. Elle avait peur. Pourtant, dans son village, tout le monde connaissait sa réputation ; une fille froide comme l'acier. Elle soupira. Elle revoyait ce jour où son père, l'armurier du village, l'avait tirée hors de la maison pour aller rejoindre l'abri alors que des boulets tombaient partout. Sa mère avait décroché un arc et des flèches pour son mari, ainsi que deux frondes. Elle lui en avait donnée une en sortant. L'abri se trouvait assez loin et une flèche enflammée avait suffi pour semer la pagaille et disperser tout le monde avant de l'atteindre.
Trois jours s'étaient écoulés depuis...
Alexia examina sa situation; elle avait une ridicule petite fronde face à des dizaines de catapultes et des arcs qui tiraient des flèches enflammées. Bon, elle avait aussi des yeux couleurs de métal qui faisaient peur à tout le monde, mais il ne fallait pas compter là-dessus pour repousser l'ennemi.
Dans son village, c'était la panique, les toits de chaume ne résistaient pas longtemps au feu et une grande partie des maisons avait déjà entièrement brûlé.
La seule chose qui pouvait intéresser les attaquants, c'était le château du roi qui les surplombait. Les villageois n'étant que de simples paysans et artisans, ils n'avaient aucun bien de valeur... Alors pourquoi s'acharner sur eux ? Les défenseurs les empêchaient d'entrer, mais les ennemis semblaient concentrer leurs efforts pour incendier le village plutôt que pour forcer le passage. Et la garnison du roi qui n'arrivait toujours pas... Difficile pourtant de ne pas entendre les bruits des catapultes et de leurs projectiles qui s'écrasaient partout. Elle était d'ailleurs certaine que d'autres villageois étaient montés en hâte prévenir le roi. Mais toujours rien ! Et, comme si ce n'était pas suffisant, elle avait faim, très faim.
Soudain, la meule s'embrasa ; encore une de ces stupides flèches. Elle courut en zigzaguant, il fallait trouver une autre cachette. De tous côtés, le sifflement des projectiles répondait aux bruissements des incendies. Il y avait de quoi devenir fou.
Mais où se trouvait donc ce fameux abri ? C'était le père de Séverine qui l'avait conçu, mais il n'avait pas eu le temps de leur en indiquer l'emplacement. Une explosion avait dispersé tout le monde, et on ne l'avait pas retrouvé depuis. Il devait lui être arrivé quelque chose, sinon il aurait lui-même cherché ses proches pour les amener en sécurité.
Personne d'autre ne savait où était cet abri ni même s'il existait vraiment. Le secret devait être gardé jusqu'au moment où cela servirait. Mais maintenant il était trop tard !
Elle cherchait un endroit où se cacher, et ne prit pas la peine de regarder devant elle. C'est alors qu'elle entra en collision avec quelqu'un. Une seconde, la panique s'empara d'elle. Elle crut que leurs attaquants avaient réussi à envahir le village et qu'il s'agissait d'un de ses maudits "Fera".
Personne ne savait d'où ils venaient. Leur prêtre les avait appelés ainsi d’emblée, mais nul n'en avait jamais entendu parler.
Puis elle vit une chevelure blonde et reconnut Séverine et ses jolis yeux bleus. Ils brillaient à la lueur de l'incendie. Ensuite, Alexia vit ses mains. Son amie tenait deux pommes !
à 20:24 le 10/01/2014