SailorFuku est un jeu de mode où tu incarnes une jeune lycéenne, dans la ville de SailorCity, au Japon.
Rencontre d'autres joueuses, évolue dans ta carrière et drague les personnages de ton choix !

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    le 20/12/2012 à 15:26

    Présentation
    Modifié le 17/05/2013

    [ Pas besoin de rejoindre. Merci. ]

    No love Allowed.

    Prologue.

    Avril 2013.

     

    Vivre, ou mourir. J'ai maintenant le choix. Le choix entre la vie et la mort. J'ai juste un pas à faire en avant, et je mourrai. Un pas en arrière, et j'aurais fait le choix de vivre. Je regarde derrière moi. Personne. Je pourrais sauter, personne ne s'en rendrais compte. Ou descendre et continuer mon chemin. Je regarde en bas et me demande. Je me demande ce que je fais là. C'est vrai, après tout, j'ai la belle vie. J'ai une super famille, des amis, un bon résultat scolaire, j'ai jamais eu de problèmes. Enfin, ma mère est morte il y a 8 ans de ça et mon père est pas celui dont j'aurai rêvé, mais je fais avec. Le seul souci, c'est ce qu'il s'est passé. Il y a deux jours.

    On était en France. Lena était heureuse, parce qu'elle savait qu'elle pourrait revoir ses amis et sa famille. Ils devaient donner un concert le soir, à Bercy. Et comme d'habitude, Lena et moi restions dans les loges. Perrie n'était pas là, elle ne pouvait pas venir à cause de sa tournée à elle aussi. De sa tournée avec Leigh-Anne, Jessy et Jane. Sa tournée avec les Little Mix

     

    En y repensant aujourd'hui, je ne sais pas pourquoi j'ai fait ça. Pourquoi je suis partie, les laissant derrière moi. Peut être qu'après tout, c'est de ma faute. Tout ce qu'il s'est passé. Non, je ne peux pas sauter. Qui va s'occuper de mon père ? Qui va .. Non, stop. Mon père peut encore se débrouiller tout seul. Même si il est ivre mort à chaque fois que je le vois. Mais je ne peux quand même pas sauter. Qu'est ce qu'il va se passer ensuite ? J'en sais rien. 

    Je décide quand même de descendre et fait un pas en arrière, tout en me tenant toujours à une barre de fer à ma droite.

    -Louise ! Mais qu'est ce que tu fais sur un pont ?

    En entendant cette voix, je sursaute. Sa voix. Je perd alors l'équilibre et me lâche de la barre de fer. 

    La dernière chose que je vois, c'est une lumière blanche.

     

    Chapitre 1.

    Avril 2013

     

    -Si tu savais comme je me sens coupable, dit-il en sanglotant. Tout ça c'est ma faute, je suis désolé, tellement désolé.

    Il renifle. Je peux sentir sa main serrer la mienne.

    -Maintenant t'es plus là. A cause de moi, poursuit-il. Putain Louise, je t'aime. Reviens, reviens je t'en supplie.

    Intérieurement, je me débat. Extérieurement, il ne perçoit sûrement rien. Il ne se doute sûrement pas que je l'entend. Je ne comprend plus rien. J'étais sur un pont, et voilà que maintenant j'entend des "Bip bip" continus. Je suis peut être morte. C'est peut être ça, le Paradis après tout.

    J'entend maintenant d'autres voix. Des voix d'hommes. Elles s'approchent. Des personnes rentrent alors dans la salle.

    -Ca va mon pote ? dit une de ces voix.

    Personne ne répond. Ca veut sûrement dire non.

    -On doit y aller, Paul veut qu'on vienne le rejoindre, sort encore une autre voix.

    Je sens alors une main caresser mes cheveux. Si seulement je pouvais rouvrir les yeux. Si seulement je pouvais leur parler. Leur dire que je vais bien. Que tout va bien. Mais c'est peut être ça le problème. Peut être qu'en fait, tout va mal. Et que je vais mal avec. J'essaye de bouger, de faire quelque chose. Rien ne marche.

    Je sens alors sa mains lâcher la mienne. Ils partent.

    J'essaye de crier, de leur montrer que je suis là. Que je suis encore vivante. Que je peux les entendre. Aucun son ne sort de ma bouche. Aucun. 

    Maintenant, c'est trop tard.

     

    Mai 2013.

     

    Tout ce que je vois est flou. J'entend encore ses "Bip-bip" continus. Je vois alors quelqu'un se pencher sur moi. Une femme. Elle a les cheveux bruns, les yeux verts. Et elle porte une blouse blanche. Je ne sais pas où je suis. Peut être dans un asile. Ou dans un hôpital. Je préfère quand même la deuxième option.

    -.... tendez ?

    Je ne comprend rien. Je vois ses lèvres bouger, mais je n'entend pas ce qu'elle dit.

    -Q .. Quoi ? je dis.

    Petit à petit, je comprend mieux et je peux maintenant percevoir les mots qu'elle prononce.

    -Vous m'entendez ?

    -O .. Oui.

    -Bien, je vais vo...

    Peu à peu, ma vision s'obscrussit et je retombe dans un long sommeil.

     

    J'entend des voix. En me concentrant un peu plus, je peux en percevoir quatre. Ou cinq peut être. J'ouvre les yeux difficilement. Cinq silhouettes. Ils parlent entre eux, et ne remarquent même pas que j'ouvre les yeux. Que je peux enfin leur faire comprendre que je suis là. Avec eux.

    -Alors .. Je .. Vous ai manqué ? je commence difficilement.

    Ils se tournent tous vers moi, l'air ébahis. En les regardant comme ça, en regardant leur réaction, je me rend compte qu'ils n'attendaient plus rien. Qu'ils s'étaient fait à l'idée que je ne me réveillerais peut être jamais. 

    -L .. Louise.

    Il se précipite alors vers moi et s'assois à mes côtés. Il me prend alors la main. Lui, c'est Niall. Mon petit ami. Enfin, d'après ce qu'il s'est passé avant l'évènement du pont c'est plutôt mon ex petit ami. Il me regarde sans rien dire. Et je fais pareil. On est là, tout les deux -avec quatre mecs qui nous regardent derrière-, comme si on venait de se rencontrer. Comme si on avait tellement de choses à se dire qu'on ne savait pas par quoi commencer.

    Croyant sûrement qu'ils dérangent, Harry, Liam, Louis et Zayn viennent me laisse un baiser sur la joue et sortent de la chambre d'hôpital. Niall les regarde sortir et se tourne vers moi.

    -Ca va ? dit-il d'une voix douce.

    -Si on enlève le fait que je suis dans un hôpital et que je doit porter une espèce de blouse avec le cul à l'air, ça va.

    Il rit un instant puis reprend un air sérieux.

    -Tu sais, je t'aime toujours.

    Ne sachant que répondre, je lui souris mais ne dis rien.

    -Je regrette, poursuit-il. Tout. C'est àa cause de moi si tu es là aujourd'hui. Si on ne s'était pas disputés, si je t'avais retenue sur le pont on ne serait pas ici. Je suis venu te chercher Louise. Tu es tombée, et j'ai sauté. C'est moi qui aurait du être là, sur ce lit d'hôpital. Je suis vraiment qu'un con. Je me disais qu'en te rendant visite ça soulagerait ma conscience. Et je voulais être là au moment où tu allais te réveiller. Je suis venu te voir tout les jours et je te parlais.

    Il soupire un instant.

    -Tout les jours. Et j'ai même pas été foutu d'être là quand tu t'es réveillée. Putain Louise, je t'aime plus que tout. Je regrette, je regrette tellement. Pardonne moi.

    En prononçant ces derniers mots, il laisse échapper une larme que j'essuie tout de suite avec mon pouce. Je le regarde comme ça quelques instants avant de trouver quoi dire.

    -J'ai j ..

    Je n'ai pas le temps de finir ma phrase qu'une infirmière entre dans la chambre. Elle demande alors à Niall de quitter la chambre; ce qu'il s'empresse de faire après m'avoir lâché un grand sourire.

    C'est la même infirmière que tout à l'heure. Ou peut être qu'hier. Ou d'il y a quelques jours.

    -Vous êtes tombée dans les pommes tout à l'heure, je les ai appelés pour qu'ils soient là à votre réveil.

    Je lui souris un instant puis regarde ce qu'elle est en train de faire. Elle nettoie une seringue.

    -Il y a d'autres personnes à prévenir ? demande-t-elle la seringue à la main.

    A ce moment-là, je repense à mon père. Ce lâche de père. Je suis sûre qu'il n'est pas venu me voir une seule fois, qu'il ne s'est pas inquiété.

    -Non, je n'ai plus personne, je répond un léger sourire aux lèvres.

    -J'en suis navrée, dit-elle en s'avançant vers moi.

    Elle prend alors un tabouret et s'asseoit à côté du lit dans lequel je repose. 

    -Ca va peut être faire un peu mal.

    Elle passe un produit sur mon bras puis approche la seringue. Je tourne immédiatement la tête, la vue du sang m'a toujours rendu malade.

    Elle se relève d'un bond puis me sourit.

    -Voilà, c'est fini. Vous pourrez sortir dans deux jours, reposez-vous.

    Je ferme alors à peine les yeux que le sommeil m'emporte.

     

     

    -Où elle est ? Je veux la voir !

    J'entend des cris venus du couloir et croit reconnaitre cette voix. La voix de Lena. Lena, ma meilleure amie, et la petite amie de Louis. Je la trouve toujours bien habillée, bien coiffée et jolie. Mais depuis, ça a peut être changé.

     



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