ALL ABOUT ME

« ooh » lâchais-je en lisant le sms qu'Aliyah venait de m'envoyer. Installée en face de mon bureau, j'étais trop occupé à lire mon magazine plutôt qu'à travailler comme chaque président le devait. Sur le coup, son message m'a assez étonnée, mais bon, si elle compte fêter son anniversaire à l'extérieur, c'est qu'elle a réussi à nettoyer mon tableau de son visage.

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« mince ». Manqué plus que ça. Nan mais franchement comment je vais oser me tenir en face d'elle et faire comme-ci de rien n'était, sérieux ? J'ai passé ma nuit à la refaire une nouvelle face et là je reçois une invitation pour son birthday. Je l'aimais beaucoup Aliyah et sincèrement, je ne compte vraiment pas gâcher encore une fois une belle amitié. A propos de son visage, sait-elle que je suis l'auteur ? M'avait-elle reconnue ? 

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Des sacs ? J'en obtient des meilleurs que celle-là. Je suis persuadée que dans ma collection, il y en a plus de quinze des mieux que celle-ci. Alors pourquoi moi Princesse Bae Bo Yung, me prendrait la tête pour ça, sérieux ? Il y a deux minutes cette nunuche sans cervelle face à moi me supliait de ne pas acheter ce sac parce que sa pauvre vie en dépendait. J'parie que la vie du chien de Paris Hilton est plus pétillante que la tienne. La regardant prendre le sac qui était à présent à elle, je secouais ma tête de gauche à droite, du genre meuf tu m'fais grave d'la peine. « je croyais que tu étais une jeo meuf. je me suis trompé en faite. » Sur le coup, j'ai lâché un rire moqueur. Cette meuf était idiote finalement. Elle avait beau avoir une belle plastique, mais au fond, elle vallait rien du tout. Je suis une jeopardize et pas seulement ça, mais présidente des jeopardizes. Elle est qui pour juger les gens largement supérieur à elle. Non mais elle rigole où quoi ? Après l'avoir donné ce sac qui pour moi sera simplement un sac en plus dans ma garde robe, elle devrait plutôt s'incliner, fermer sa gueule et dégager de ma vue, non ? Lâchant un soupire, je la regardais se diriger vers la caisse en balançant des propos qui semblait être pour moi. Alors là, c'est la meilleure. Elle est vraiment pétée cette fille ! Elle souriait comme une débile. Entre elle et moi, c'était plutôt elle la pauvre fille. Elle se moquait vraiment de moi. Il était interdit qu'elle pensait de moi ce qu'elle disait. Marchant en me mettant face à elle, j'avais posé ma petite main sur son épaule en lui parlant d'un ton pas du tout courtois. « Alors écoute moi bien, pauvre idiote. Tu m'as vraiment pris pour une débile pour faire un scandale pour un sac ? » Le mot idiote était en trop, mais j'en avais que dalle à faire, ce insulte était déjà écrit sur son front. Retirant ma main de son épaule, j'ai croisé mes bras sur ma poitrine sans la lâcher du regard. « A cette heure-ci, tu devrais me remercier de t'avoir laissé ce sac non mais oh ! Sache que pour moi, ce sac ne serait qu'un sac en plus dans mon étagère à cinq étages, alors que toi, je supose que c'est le deuxième sac que tu achètes après avoir mis toutes tes économies dedans. Tss Tss » Elle me tapait vraiment sur le système. « Allez hop, disparaît vite avant que je ne change d'avis et ne t'avisses plus à faire la meuf qui est toujours à la pointe de la mode parce que pour une fois, tu portes une robe en te tenant dans un magasin où tu n'as pas ta place. » disais-je en claquant mes doigts devant  ses yeux.

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Pourquoi je me trouvais là ? Qu'est-ce-que je faisais déjà ? N'aurais je pas du prévenir avant ? C'était devenue une habitude pour moi de débarquer chez les gens à l'improviste. L'ambiance qui régnait dans cette chambre devenait de plus en plus insuportable, sérieux. Chaque minutes qui passait, je me rendais compte que ma visite était une erreur. Face à Ha Neul, je n'étais plus la petite garce qui balançait des phrases grossières pour un rien, mais j'étais plutôt comment dire, la cousine modèle ? La cousine attentive, protectrice et souriante. Dorénavant, je l'appelerais avant de venir chez elle. Peux-être quand la prévenant de mon arrivée, elle se prépara mentalement, essayant d'être un peu plus compréhensible avec moi et pourquoi pas ensuite briser cette barrière qu'il y a entre nous. « NON ENFIN OUI JE SUIS ALLE VOIR L'INFIRMIER DE L'ECOLE WU AN » Après qu'elle m'aie répondu, je n'ai pas pu m'empêcher de mordre légèrement ma lèvre inférieur. Je le connaissais très peu cette infirmier. D'ailleurs, je n'avais pas envie d'en apprendre plus au sujet de cette imposteur. Jalouse ? pas vraiment. Enfin, je n'sais pas si je devrais être jalouse où plutôt l'appréciait. Wu An n'était qu'un infirmier et entre  infirmier  et  médecin, il y a une grande différence. Mais je sais une chose, ce gars était comme un grand-frère pour Ha Neul. « Sky. Wu An n'est qu'un infirmier. Dans ton état, ce n'est pas d'un infirmier que ta besoin, mais plutôt d'un médecin. Tu n'penses pas ? ». Je m'attendais déjà à un non de sa part, mais fallait qu'elle sache que je disais ça pour son bien aussi. En tant que cousine, malgré qu'elle ne me considère plus comme telle depuis, mais bon ce  n'est pas non plus en restant clouée dans sa chambre avec les peu de médicament donné par l'infirmier qu'elle va guérir. « Je sais que tu as une totale confiance en Wu An, mais si ton état ne s'améliore pas, tu iras voir un médecin ? inh ? » disais-je en essayant d'être la plus convaicante possible. Restait plus qu'à voir, si j'ai réussi. « J'AI PAS LA CREVE TU VAS PAS MOURIR HEIN » Et c'est repartie pour un tour. Encore une moquerie de plus pour essayer de me déstabiliser. J'ai lâché un soupire en jettant un oeil par la fenêtre pour ensuite les poser sur elle. Dans mon regard, on aurait pu lire : Sky t'en a encore combien des commes ça, sérieux ? Déjà que c'est un exploit pour moi d'être ici, alors s'il te plaît ne me fait pas regretter, inh ? « Arrête encore une fois. Je t'ai déjà dit que ce n'était pas comme-ci tu étais atteint d'une maladie grave qui était contagieuse. » Au fond c'était ce que j'éspérais le plus. Que sa maladie n'était pas grave et ni contagieuse. Je me devais d'être en parfaite santé et irréprochable en apparence. En réalité, j'étais là pour prendre de ses nouvelles, mais je suis plus précisément venue pour renouer nos liens. Si je lui disais que j'étais venue ici pour prendre de ses nouvelles cela sonnerait faux à ses oreilles, c'est claire. Il y avait une part de vérité dans cette phrase, mais il n'y avait que moi qui le savait, pas elle malheureusement. « vasy parle je t'écoute ». Sur le coup, je n'ai pas essayé de tourner autour du pot. Fallait que je sois directe. « Encore aujourd'hui, tu m'en veux toujours ? » Je n'ai pas donné plus de précision parce qu'elle savait très bien de quoi je parlais.

GALLERY ICONS

RELATIONSHIPS

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