SailorFuku est un jeu de mode où tu incarnes une jeune lycéenne, dans la ville de SailorCity, au Japon.
Rencontre d'autres joueuses, évolue dans ta carrière et drague les personnages de ton choix !

    Informations

    Présidente :
    Nephtyys
    Activité :
    0 connectée(s)
    33 membres
    117 messages postés
    Date de création :
    le 15/03/2012 à 14:11

    Présentation
    Modifié le 15/03/2012

    Voici un conte issu de la mythologie grec, pour commencer, concernant Zeus

    zeus

     

     Zeus est le plus grand des dieux immortels de l'Olympe. Il est le fils de Cronos et Rhéa. Pour échapper à son cruel destin , il fut élevé en Crète, dans une grotte  du Mont  Ida,  où il fut déposé  par  sa mère Rhéa   et   survécut  grâce aux soins des Nymphes locales qui veillèrent  à  sa protection,   en le dissimulant des regards  de son père.  Zeus correspond  à  Jupiter,  auquel il est  bien  assimilé  chez  les Romains.

    Ainsi donc,Zeus,fils de Cronos, est le dernier né d'une famille de six frères et soeurs, parmi lesquels on compte les premiers dieux olympiens : Poséidon (l'aîné), Hadès, Hestia, Déméter, Héra et enfin Zeus.

    Ses attributs principaux étaient le tonnerre et le foudre. Et il est souvent représenté avec un aigle, celui-là même qui persécuta Prométhée, le dieu Titan  protecteur des Humains, sévèrement enchaîné  sur le Mont Caucase ; celui -ci ayant été  puni par Zeus pour avoir transmis aux humains le privilège de la Flamme  sacrée du Foyer des dieux de l'Olympe sans la bonne approbation de ces derniers, par exemple. La Lumière céleste est également attribuée  à  Zeus, le Roi des dieux, tout comme celle des étoiles (voir dans l'Agora).

    Il est le Souverain suprême du Ciel, le Roi des dieux olympiens. Nouveau né, il fut sauvé par sa mère la déesse Rhéa alors qu’il allait être avalé par Cronos son père. En effet, suite à un triste oracle qui annonçait à Cronos sa fin prochaine s'il engendrait des enfants, ce dernier dévora chacun des six nouveaux-nés mis au monde par Rhéa, à l'exception du dernier qu'elle substitua à une pierre enveloppée dans un linge. Cronos ne vit pas le subterfuge et Zeus le futur Roi des dieux  put être sauvé à temps.  Il fut caché sur une île discrète, soustraite à la surveillance de Cronos, où Rhéa le confia aux nymphes locales qui l'élevèrent dans une grotte secrète. Il fut nourrit par une chèvre sacrée qui le protégea du froid et de la faim, sa gardienne que l'on nomma la chèvre Amalthée. Un jour Zeus cassa par mégarde l'une de ses deux cornes, et pour se le faire pardonner auprès de sa chèvre nourricière qui l'avait tant veillé,  Zeus créa avec la corne brisée, la célèbre corne d'abondance productrice de toutes les richesses et de toutes les nourritures souhaitées. Zeus grandit, et fut bientôt en âge d'affronter son père Cronos tel que l'annonçait la précédente prophétie. Ses frères et soeurs n'étant pas morts, bien que dévorés par leur père à leur naissance, Zeus parvint à les délivrer de l'estomac de Cronos, en le faisant les vomir les uns après les autres, puis tous livrèrent bataille contre leur père qui les avait emprisonnés et contre le clan des dieux Titans. Cronos fut vaincu et s'assagit. Il trouva le refuge de son repos en terre d'Italie (selon une version), chez un autre dieu, Janus, qui du temps des romains était très respecté. Ensemble, ils instaurèrent la paix des dieux connue sous le nom de l'Âge d'Or.

    Pour en revenir à Zeus, il remplaça son père dans le Ciel et hérita de son grand-père, le dieu Ouranos, le don de créer les étoiles. En souvenir de sa chèvre, il créa par exemple la constellation d'Amalthée connue sous le nom de la constellation du Capricorne.

    De caractère, Zeus représentait la Justice divine du Ciel et l'Autorité, que les hommes ne pouvaient défier et siégeait dans le Ciel  où il régnait en maître absolu. Nul n'était supposé  pouvoir rivaliser avec Zeus le souverain des dieux.

    Il était l'un des trois plus puissants souverains divins aux côtés de Poséidon et aux côtés d'Hadès. Poséidon et Hadès obéissaient à  Zeus le dieu des Jugements. Tous trois faisaient régner l'Équilibre sur Terre.

    celui-ci est une histoire concernant un bateau fantôme!

     

     



    LES VAISSEAUX FANTÔMES 

    ET BATEAUX HANTÉS

     


    bateau fantôme

     

     

    De nombreuses histoires, retenues aux fils des âges, reportent des apparitions mystérieuses de navires, suivies de leurs disparitions tout aussi mystérieuses. Les récits de marins ne manquent pas à ce sujet. Quelques fois, les bateaux pourraient aussi être hantés, le texte qui suit en rapporte d'ailleurs plusieurs cas étranges. D'incroyables histoires qui méritent d'être découvertes !

    Tout le monde connaît les histoires de vaisseaux fantômes qui errent sur les mers du globe. Le plus célèbre reste sans nul doute le Hollandais Volant (appelé aussi le Voltigeur hollandais), à tel point que Wagner en fit même un opéra, Le Vaisseau Fantôme. Le Hollandais Volant est devenu l’archétype du vaisseau fantôme. Ce navire fantôme aurait été vu par de nombreux marins et, parmi ces témoins, le duc d’York, futur roi Georges V d’Angleterre. Le jeune duc, alors âgé de seize ans, était enseigne à bord de la Bacchante, lorsque, dans la nuit du 11 juillet 1881, alors que le navire se trouvait au large de l’Australie, quelque chose apparut dans l’obscurité. Une lumière venue de nulle part et qui s’approchait. Lorsqu’elle fut à environ 300 mètres, une forme se distingua nettement, celle d’un brick entouré d’un halo vaporeux.

    Le journal de bord de la Bacchante mentionne cette rencontre, qui eut une douzaine de témoins. « A quatre heures du matin, un brick passa sur notre avant, à environ trois cents mètres, le cap vers nous. Une étrange lumière rouge éclairait le mât, le pont et les voiles. L’homme de bossoir le signala sur l’avant, ainsi que le lieutenant de quart. Un élève officier fut envoyé dans la vigie. Mais il ne vit cette fois aucune trace, aucun signe d’un navire réel. Treize personnes ont été témoins de l’apparition. Selon eux, la nuit était claire et la mer calme. Le Tourmaline et le Cléopatre qui naviguaient par tribord avant leur demandèrent par signaux si ils avaient vu l’étrange lumière rouge. 

    Toutes les traditions côtières connaissent des légendes relatives à des vaisseaux fantômes, ou à des navires de morts. On en trouve trace dans la mythologie germano-scandinave, avec le vaisseau Naglafar, construit avec les ongles des morts, et barré par le géant Hrym. Le thème s’est cependant surtout exprimé chez les Celtes. Au VIe siècle, l’historien Procope écrivait (La Guerre des Goths, 1, IV, c. 20) :

    « Les pêcheurs et les autres habitants de la Gaule qui sont en face de l’île de Bretagne sont chargés d’y passer les âmes, et pour cela exempts de tributs. Au milieu de la nuit, ils entendent frapper à leur porte ; ils se lèvent et trouvent sur le rivage des barques étrangères où ils ne voient personne, et qui pourtant semblent si chargées qu’elles paraissent sur le point de sombrer et s’élèvent d’un pouce à peine au-dessus des eaux ; une heure suffit pour ce trajet, quoique, avec leurs propres bateaux, ils puissent difficilement le faire dans l’espace d’une nuit. »

    Cette croyance, qui est très certainement antérieure à la guerre des Gaules, a survécu au moins jusqu’au début du XXe siècle. On croyait ainsi, dans le pays de Tréguier, qu’il existe une barque qui transporte les âmes des défunts, et surtout celles des noyés, vers des îles inconnues.

    « Les soirs d’été, quand le vent se tait et que la mer est calme, on entend gémir les rames et l’on voit des ombres blanches voltiger autour des bateaux noirs. Si quelqu’un tente de suivre en mer les barques qui portent les âmes des morts, il est obligé de les accompagner jusqu’à la consommation des siècles. » (Paul Sébillot, Le Folklore de France).

    Sur les côtes du Finistère, Lestr an Anaon, la Barque des Morts, vogue, de nuit chargée d’âmes. A Audierne, c’est le Bag-Noz, Bateau de Nuit, qui transporte les âmes. Il est commandé par le premier mort de l’année (par contre, à l’île de Sein, c’est le dernier noyé de l’année).

    Une croyance bretonne tenace voulait que certains navires ayant sombré revenaient avec leurs équipages de trépassés, mais qu’ils étaient plus grands à chaque apparition. Félix Franck, dans son livre La Danse des Fous (Paris, 1885) rapportait les propos d’un vieux marin qui avait fait partie de l’équipage d’un brick coulé sur la chaussée de l’île de Sein, et qui était le seul survivant.

    « Il disait que, depuis, il avait plusieurs fois rencontré son brick dans ses voyages lointains, mais qu’à chaque fois, il l’avait trouvé plus grand. Quand je le reverrai, ajoutait-il, ce sera un vaisseau à trois ponts, et au lieu de mourir dans mon lit, je naviguerai pendant l’éternité. »

    Le 11 juillet 1861, l’Inconstant, navire de la Royal Navy, voguait dans le Pacifique lorsque, à quatre heures du matin, un étrange vaisseau coupa sa route. Enveloppé d’une lueur phosphorescente, il s’agissait d’un voilier à deux mâts. L’officier de quart, présent, fut le premier à l’apercevoir lorsqu’il passait à environ deux cents mètres à bâbord. Un jeune aspirant le vit aussi, alors qu’il était sur la plage arrière. Il courut vers le gaillard pour mieux le voir, mais le brick fantôme et sa lumière spectrale disparurent subitement, laissant la mer aussi calme qu’auparavant.

    En 1887, un navire, parti de San Francisco et se rendant en Chine, croisa la route d’un vaisseau fantôme. Les hommes d’équipage virent soudainement un ancien trois-mâts, enveloppé d’une étrange lumière blanche. Il se rapprocha, puis disparut subitement. Les marins notèrent que, malgré un vent très fort, le navire avait toutes ses voiles dehors.

    En juillet 1934, à bord du yacht Mary Ann, le capitaine Hampson voguait en pleine mer, lorsqu’il pénétra dans une épaisse nappe de brume. Soudain, un navire surgit par tribord avant : c’était un vieux voilier. Hampson mit aussitôt la voile à gauche, mais trop tard. La Mary Ann éperonna le voilier. Pourtant, il n’y eut aucun fracas de bois brisé, le yacht effectua seulement une très large abattée, l’autre navire restant accroché à lui. Le capitaine examina le navire et son sang se glaça. Nul être humain n’était visible sur le pont. Les voiles déchirées et délavées se gonflaient de brise, mais dans le silence le plus total : pas un bruit de sillage, pas un battement de poulie, aucun craquement de cordage… rien qu’un silence terrifiant. Le navire disparut avant que Hampson eût pu lire son nom. Il était si troublé par son insolite rencontre qu’il ne songea pas à reprendre son ancienne route. Peu de temps après, la brume disparut et le soleil reparut. Hampson distingua alors, à l’horizon, un remorqueur qui tirait un train de bois.

    « Alors, rapporta-t-il, j’éprouvai un nouveau choc. Une partie de ce train de bois s’était détaché et se trouvait à fleur d’eau, juste en travers de la route que j’aurais tracée et que j’aurais suivie si je n’en avais été écarté par l’intervention opportune du navire fantôme. »

    Le 5 janvier 1937, vers 17 heures, le Khosron voguait prudemment sous une pluie battante, actionnant sa sirène toutes les deux minutes. Soudain, le son d’une autre sirène se fit entendre. Le capitaine fit aussitôt stopper les machines. Brusquement, la forme imprécise d’un navire surgit à bâbord et passa à moins de deux cents mètres. L’équipage put distinctement lire son nom : Tricoleur. Quelques minutes plus tard, la pluie cessa et la vue porta à sept milles. Etant donné leurs vitesses relatives, les deux navires ne pouvaient être éloignés de plus de trois milles. Pourtant, le Tricoleur avait disparu. Robinson, qui venait de faire le point, emmena alors le capitaine dans la chambre des cartes. A l’endroit où les navires s’étaient croisés, la carte indiquait : « M.S. Tricoleur, a explosé et coulé en ce point le 5 janvier 1931, à 17 heures. »

    En 1939, une centaine de personnes, sur une plage d’Afrique du Sud, au sud-ouest du Cap, observe un navire, toutes voiles dehors, qui traverse la mer rapidement, alors qu’il n’y a pas un souffle de vent. L’étrange vaisseau disparaît subitement.

    En 1942, le destroyer Kennison, de l’U.S. Navy, patrouillait à l’entrée de la baie de San Francisco, à la recherche d’éventuels sous-marins japonais. A cause du brouillard, la visibilité réduite obligeait à naviguer au radar. Tout était calme, lorsque, soudain, deux des marins de quart virent surgir de la brume une forme indétectable au radar : un vieux deux-mâts d’autrefois. Le navire, toutes voiles dehors, passa juste devant le destroyer. Les deux hommes sautèrent sur l’interphone, mais le voilier fantôme avait déjà disparu.

    Au printemps suivant, le Kennison eut l’occasion de croiser la route d’un autre vaisseau fantôme. Il patrouillait toujours devant les côtes californiennes, mais au large de San Diego, cette fois. La nuit était calme et étoilée. Sur la passerelle volante, deux marins de guet aperçurent soudain dans leurs jumelles un cargo qui se dirigeait vers eux. Ils donnèrent l’alerte, mais l’officier radar ne détectait rien d’anormal sur son écran. Pourtant, le navire était maintenant visible à l’oeil nu. Il se trouvait à environ 10 km et venait droit sur le destroyer. Puis, tout à coup, il disparut sans laisser de trace.

    Autre cas, en 1942, à Mouille Point, aux abords du Cap, où un navire fantôme apparut, s’approchant de la baie de la Table, avant de disparaître subitement.

    Si l’on en croit la tradition du village de Merigomish, en Nouvelle-Ecosse (USA), tous les ans, à l’équinoxe d’automne, se produirait toujours la même scène. Un trois-mâts carré arrive du nord-est et se rapproche de la côte. Les lumières des lanternes, sur le pont et dans les gréements, sont parfaitement visibles. Puis, tout à coup, le navire fait une embardée, comme s’il avait heurté un récif ou un banc. L’instant d’après, des flammes jaillissent tandis que des formes sautent à la mer. L’incendie gagne rapidement tout le pont, puis part à l’assaut des agrès et des mâts, dévore bientôt les voiles. Les mâts s’abattent, et, enfin, le vaisseau fantôme disparaît dans les flots.

    En 1944, un sous-marin américain croisant au sud de Formose observa un convoi qu’il supposa être japonais. Aucun convoi n’avait pourtant été signalé dans les parages. Le sous-marin le prit en chasse, mais, subitement, les navires disparurent. Des vérifications montrèrent que le convoi le plus proche se trouvait alors à cent milles.

    En 1959, deux navires de la marine britannique allèrent au secours d’une embarcation en détresse. Ils eurent la surprise, en s’approchant, de découvrir qu’il s’agissait d’une barge de déparquement de la Seconde Guerre mondiale, arborant le pavillon à croix de Lorraine de la France Libre. Le bateau disparut subitement.

    Plus près de nous, en janvier et février 1960, au large de l’Argentine, dans le golfe Nuevo, des sous-marins furent repérés, au sonar, par des destroyers de la marine nationale. Aussitôt, les navires de guerre fermèrent le golfe, et, n’ayant obtenu aucune réponse aux sommations d’usage, décidèrent de couler les sous-marins… en vain. Quelques heures plus tard, les échos sonar disparurent subitement. La situation se reproduit plusieurs fois au cours des semaines suivantes. Un cas similaire de sous-marins fantômes a été répertorié au Danemark.

     

     

     

    Voici cette fois un mythe Egyptien, qui j'éspère, vous apprendrons certaines choses.

     

     

     

    osiris

     

     

    Le mythe d'Osiris est au coeur de la religion pharaonique. Ce récit forgé dans les temps les plus anciens nous a été rapporté par un écrivain grec, Plutarque.

    L’histoire de l’Egypte commence avec Atoum, le soleil. Il s’était créé lui-même en sortant du grand océan primordial, le Noun. Atoum créa Shou, divinité de l’air et Tefnout, divinité de l'humidité et des nuages. Shou et Tefnout forma le premier couple divin. Sur ordre de Rê jaloux, Shou sépara Geb et Nout (la terre et le ciel) pour mettre fin à leur étreinte.

    Nout et Geb eurent deux fils, Osiris et Seth, et deux filles, Isis et Nephtys. Osiris fut le premier pharaon et régna avec son épouse Isis dans la paix et la sagesse. Osiris, le dieu-roi et homme était d'une sagesse et d'une bonté sans limite. Il réunit les tribus nomades, leur enseigna l'irrigation pour repousser les limites du désert, la culture du blé pour en faire de la farine et du pain, de la vigne pour en faire du vin, de l'orge pour en faire de la bière, l'extraction des métaux et leur travail.

    Avec l'aide de Thot, il leur enseigna l'art de l'écriture et du dessin. Sa mission accomplie, il laissa sur le trône sa compagne Isis et partit pour l'Orient (Mésopotamie) pour continuer son instruction par delà les frontières. A son retour, Seth jaloux de la gloire de son frère mis au point un piège. Lors d'un banquet divin, il promit d'offrir un merveilleux sarcophage à la divinité la plus à l'aise à l'intérieur. Les dieux l'essayèrent. Naturellement, fabriqué aux dimensions du dieu vert (Osiris), celui-ci s'y senti particulièrement bien. Seth en profita pour l'enfermer dans le sarcophage et le jetta au fleuve. Osiris se noia, Seth put alors assoir sa domination sur le double pays. En apprenant qu'Isis recherchait le corps de son époux, il entra dans une rage folle, découpa le défunt en quatorze morceaux et le dispersa à travers toute l'Égypte. Isis, boulversée de douleur, partit à la recherche de son époux bien-aimé. Aidée par une inspiration divine, elle réussit à retrouver tous les morceaux exceptés le phallus avalé par un poisson indélicat. Abattue Isis pleura, par miracle (et avec l'aide d'Anubis) elle lui rendit le souffle de la vie et ses moyens sexuels.

    Osiris monta alors au ciel mais laissa un fils Horus. Devenu adulte, et après une longue lutte incertaine, Horus réussit à renverser définitivement Seth, Horus se vit reconnaître le trône d’Egypte et reprit l’œuvre de son père. Ainsi, Osiris se retira à jamais dans les ténèbres et devint le souverain du royaume des morts, Seth se vit attribuer la part sombre du monde et Horus le trône d’Egypte. Horus devint ainsi le premier pharaon d'Egypte. Ses descendants, les pharaons, font précéder leur nom par un nom appelé nom d'Horus d'or marquant ainsi cette lignée divine.

     

     

    Voici encore un autre conte, mais cette fois-ci breton, intitulé "Le Dolmen de Roche-Grise" 

     

    dolmen

     

    La Roche-Grise se trouve presque à la limite de Saint-Clément. Elle est en face de Balandon, qui forme le versant nord du promontoire au pied duquel sont groupées les premières habitations de la ville de Mortain. Les restes d’un dolmen celtique lui ont fait une certaine réputation dans le pays, et surtout avant que la grande route de Caen à Rennes eût été abandonnée pour celle du Neufbourg, il était le but de promenades journalières. Dans les courses à Roche-Grise, l'on a bien des fois entendu répéter sa légende...

    Un jour, raconte-t-on, deux personnages durent se rencontrer, comme par hasard, à peu de distance du dolmen. L’un était de haute taille, vêtu correctement de noir, avec une barbe en pointe, et d’une tenue assez sévère : il semblait déjà d’un certain âge. L’autre était un jeune écuyer d’une vingtaine d’années, au costume élégant, à la toque surmontée d’une aile blanche de colombe. 
    — Me connais-tu ? demanda le premier au jeune homme. 
    — Non, seigneur, dit celui-ci. 
    — Tu as cependant entendu parler de moi, j’en suis certain ... Tes compagnons, je n’en doute nullement, ont dû t’entretenir souvent de quelques petits services que je leur ai parfois rendus !... Je suis Satan et je suis tout près à t’offrir mes bons offices, si cela te convient. 
    Tout autre que notre jouvenceau se fût effrayé à ces mots. Beaucoup se seraient même enfuis ; mais il ne bougea pas de place et fixa fort attentivement son interlocuteur. 
    — Tu es Satan ! répondit-il, tant mieux si je puis compter sur ton aide. 
    — Je le savais : c’est pourquoi je suis venu, car je te cherchais ... Écoute! j’ai deviné que tu aimes éperdument la femme de ton seigneur et maître, dont la beauté extraordinaire a enflammé déjà les cœurs de plusieurs de tes camarades. Mais jusqu’ici aucun d’eux n’as su la toucher !... Elle n’a pas voulu en écouter un seul et ses vertus ont irrité ma colère !... Eh bien !... je veux te seconder dans tes projets. Je ferai tout le possible pour les faire réussir !... Seulement, je n’y vais pas par des voies détournées, je veux ton âme en retour. 
    — Qu’importe, si je réussis à être aimé !!... Que dois-je faire? 
    — M’accompagner à la Roche-Grise et y signer, sur la pierre, l’engagement que je te présenterai et que tu me remettras. 
    — Allons-y de suite, répartit vivement l’adolescent.

    Le dolmen se trouvait alors en pleine forêt, au centre d’un vaste plateau. Il se composait de deux immenses bornes, fichées en terre, sur lesquelles s’appuyaient deux des angles d’une large pierre en forme de table, dont les deux autres angles reposaient sur le sol. Tout à l’entour, des chênes gigantesques et séculaires projetaient leur ombrage sur le monument. 
    Une fois arrivés à la roche, Satan introduisit son compagnon dans une sorte de chambre ou caveau pratiqué sous la table de pierre. Puis, s’asseyant, il se mit à écrire l’engagement arrêté entre eux et présentant au jeune homme un calame, il l’engagea à signer, ce qui fut aussitôt fait pour lui. 
    — Bien !... très bien ! dit le démon ... Maintenant, prends cette pièce de monnaie. Il te suffira de faire toucher par elle la serrure de l’appartement où tu sauras trouver la jeune femme que tu désires ... Seulement, n’oublie pas de rapporter ici, dès demain matin, cette pièce de monnaie. 
    ... en outre, j’ai une dernière recommandation à te faire : tu ne dois t’en servir qu’à la nuit venue ... Maintenant, va-t-en tranquille !... Ton seigneur et maître est en voyage et tu n’as rien à craindre, mon fils !... 
    Après avoir entendu toutes ces recommandations le misérable rentra au plus vite au château, qui n’était autre que la manoir seigneurial de Saint-Barthélemy, nommé La Sablonnière, alors entouré de fortifications. 
    Une fois la nuit venue, il présenta la pièce qu’il avait reçue aux diverses portes qui se trouvèrent sur son passage ; elles s’ouvrirent devant lui aussitôt. Mais la noble châtelaine était dans son oratoire, à genoux sur son prie-Dieu, et tenant enserré dans ses bras un crucifix d’ivoire, en une invocation toute angélique, que rien ne put troubler. 
    Le lâche séducteur dut alors de retirer à reculons, à pas lents. 
    Dès l’apparition des premiers rayons du soleil, il se rendit en toute hâte à Roche-Grise. Satan l’y attendait appuyé sur la dolmen. 
    — Bien dit le démon, tu es exact ! Remets la pièce à sa place ; tu la reprendras ce soir. 
    L’écuyer pénétra aussitôt dans le caveau. 
    Mais à peine y était-il, que Satan donna un fort coup de pied à l’un des supports du monument. L’énorme table de pierre s’affaissa brutalement aussitôt, écrasant sous elle le malheureux. 
    Satan disparut en faisant entendre un ricanement sinistre.

    Vers l’année 1820, des cultivateurs, en soulevant ce mystérieux bloc de granit gris, trouvèrent sous la pierre druidique quelques fragments d’os humains calcinés et une pièce de monnaie gauloise en or, qui fut remise et offerte au sous-préfet d’alors. L’un de ses fils, le colonel de l’E..., me l’a montrée dans la riche collection de son père. Je me souviens qu’en examinant avec attention ce statère d’or d’une magnifique conservation, nous l’appelions la pièce du diable.

    (PS : D'autres contes et légendes sont prochainement ajoutés.)

    Discussions