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- le 15/03/2012 à 14:11
Présentation
Voici un conte issu de la mythologie grec, pour commencer, concernant Zeus
Zeus est le plus grand des dieux immortels de l'Olympe. Il est le fils de Cronos et Rhéa. Pour échapper à son cruel destin , il fut élevé en Crète, dans une grotte du Mont Ida, où il fut déposé par sa mère Rhéa et survécut grâce aux soins des Nymphes locales qui veillèrent à sa protection, en le dissimulant des regards de son père. Zeus correspond à Jupiter, auquel il est bien assimilé chez les Romains.
Ainsi donc,Zeus,fils de Cronos, est le dernier né d'une famille de six frères et soeurs, parmi lesquels on compte les premiers dieux olympiens : Poséidon (l'aîné), Hadès, Hestia, Déméter, Héra et enfin Zeus.
Ses attributs principaux étaient le tonnerre et le foudre. Et il est souvent représenté avec un aigle, celui-là même qui persécuta Prométhée, le dieu Titan protecteur des Humains, sévèrement enchaîné sur le Mont Caucase ; celui -ci ayant été puni par Zeus pour avoir transmis aux humains le privilège de la Flamme sacrée du Foyer des dieux de l'Olympe sans la bonne approbation de ces derniers, par exemple. La Lumière céleste est également attribuée à Zeus, le Roi des dieux, tout comme celle des étoiles (voir dans l'Agora).
Il est le Souverain suprême du Ciel, le Roi des dieux olympiens. Nouveau né, il fut sauvé par sa mère la déesse Rhéa alors qu’il allait être avalé par Cronos son père. En effet, suite à un triste oracle qui annonçait à Cronos sa fin prochaine s'il engendrait des enfants, ce dernier dévora chacun des six nouveaux-nés mis au monde par Rhéa, à l'exception du dernier qu'elle substitua à une pierre enveloppée dans un linge. Cronos ne vit pas le subterfuge et Zeus le futur Roi des dieux put être sauvé à temps. Il fut caché sur une île discrète, soustraite à la surveillance de Cronos, où Rhéa le confia aux nymphes locales qui l'élevèrent dans une grotte secrète. Il fut nourrit par une chèvre sacrée qui le protégea du froid et de la faim, sa gardienne que l'on nomma la chèvre Amalthée. Un jour Zeus cassa par mégarde l'une de ses deux cornes, et pour se le faire pardonner auprès de sa chèvre nourricière qui l'avait tant veillé, Zeus créa avec la corne brisée, la célèbre corne d'abondance productrice de toutes les richesses et de toutes les nourritures souhaitées. Zeus grandit, et fut bientôt en âge d'affronter son père Cronos tel que l'annonçait la précédente prophétie. Ses frères et soeurs n'étant pas morts, bien que dévorés par leur père à leur naissance, Zeus parvint à les délivrer de l'estomac de Cronos, en le faisant les vomir les uns après les autres, puis tous livrèrent bataille contre leur père qui les avait emprisonnés et contre le clan des dieux Titans. Cronos fut vaincu et s'assagit. Il trouva le refuge de son repos en terre d'Italie (selon une version), chez un autre dieu, Janus, qui du temps des romains était très respecté. Ensemble, ils instaurèrent la paix des dieux connue sous le nom de l'Âge d'Or.
Pour en revenir à Zeus, il remplaça son père dans le Ciel et hérita de son grand-père, le dieu Ouranos, le don de créer les étoiles. En souvenir de sa chèvre, il créa par exemple la constellation d'Amalthée connue sous le nom de la constellation du Capricorne.
De caractère, Zeus représentait la Justice divine du Ciel et l'Autorité, que les hommes ne pouvaient défier et siégeait dans le Ciel où il régnait en maître absolu. Nul n'était supposé pouvoir rivaliser avec Zeus le souverain des dieux.
Il était l'un des trois plus puissants souverains divins aux côtés de Poséidon et aux côtés d'Hadès. Poséidon et Hadès obéissaient à Zeus le dieu des Jugements. Tous trois faisaient régner l'Équilibre sur Terre.
celui-ci est une histoire concernant un bateau fantôme!
ET BATEAUX HANTÉS
De nombreuses histoires, retenues aux fils des âges, reportent des apparitions mystérieuses de navires, suivies de leurs disparitions tout aussi mystérieuses. Les récits de marins ne manquent pas à ce sujet. Quelques fois, les bateaux pourraient aussi être hantés, le texte qui suit en rapporte d'ailleurs plusieurs cas étranges. D'incroyables histoires qui méritent d'être découvertes ! |
Voici cette fois un mythe Egyptien, qui j'éspère, vous apprendrons certaines choses.
Le mythe d'Osiris est au coeur de la religion pharaonique. Ce récit forgé dans les temps les plus anciens nous a été rapporté par un écrivain grec, Plutarque.
L’histoire de l’Egypte commence avec Atoum, le soleil. Il s’était créé lui-même en sortant du grand océan primordial, le Noun. Atoum créa Shou, divinité de l’air et Tefnout, divinité de l'humidité et des nuages. Shou et Tefnout forma le premier couple divin. Sur ordre de Rê jaloux, Shou sépara Geb et Nout (la terre et le ciel) pour mettre fin à leur étreinte.
Nout et Geb eurent deux fils, Osiris et Seth, et deux filles, Isis et Nephtys. Osiris fut le premier pharaon et régna avec son épouse Isis dans la paix et la sagesse. Osiris, le dieu-roi et homme était d'une sagesse et d'une bonté sans limite. Il réunit les tribus nomades, leur enseigna l'irrigation pour repousser les limites du désert, la culture du blé pour en faire de la farine et du pain, de la vigne pour en faire du vin, de l'orge pour en faire de la bière, l'extraction des métaux et leur travail.
Avec l'aide de Thot, il leur enseigna l'art de l'écriture et du dessin. Sa mission accomplie, il laissa sur le trône sa compagne Isis et partit pour l'Orient (Mésopotamie) pour continuer son instruction par delà les frontières. A son retour, Seth jaloux de la gloire de son frère mis au point un piège. Lors d'un banquet divin, il promit d'offrir un merveilleux sarcophage à la divinité la plus à l'aise à l'intérieur. Les dieux l'essayèrent. Naturellement, fabriqué aux dimensions du dieu vert (Osiris), celui-ci s'y senti particulièrement bien. Seth en profita pour l'enfermer dans le sarcophage et le jetta au fleuve. Osiris se noia, Seth put alors assoir sa domination sur le double pays. En apprenant qu'Isis recherchait le corps de son époux, il entra dans une rage folle, découpa le défunt en quatorze morceaux et le dispersa à travers toute l'Égypte. Isis, boulversée de douleur, partit à la recherche de son époux bien-aimé. Aidée par une inspiration divine, elle réussit à retrouver tous les morceaux exceptés le phallus avalé par un poisson indélicat. Abattue Isis pleura, par miracle (et avec l'aide d'Anubis) elle lui rendit le souffle de la vie et ses moyens sexuels.
Osiris monta alors au ciel mais laissa un fils Horus. Devenu adulte, et après une longue lutte incertaine, Horus réussit à renverser définitivement Seth, Horus se vit reconnaître le trône d’Egypte et reprit l’œuvre de son père. Ainsi, Osiris se retira à jamais dans les ténèbres et devint le souverain du royaume des morts, Seth se vit attribuer la part sombre du monde et Horus le trône d’Egypte. Horus devint ainsi le premier pharaon d'Egypte. Ses descendants, les pharaons, font précéder leur nom par un nom appelé nom d'Horus d'or marquant ainsi cette lignée divine.
Voici encore un autre conte, mais cette fois-ci breton, intitulé "Le Dolmen de Roche-Grise"
La Roche-Grise se trouve presque à la limite de Saint-Clément. Elle est en face de Balandon, qui forme le versant nord du promontoire au pied duquel sont groupées les premières habitations de la ville de Mortain. Les restes d’un dolmen celtique lui ont fait une certaine réputation dans le pays, et surtout avant que la grande route de Caen à Rennes eût été abandonnée pour celle du Neufbourg, il était le but de promenades journalières. Dans les courses à Roche-Grise, l'on a bien des fois entendu répéter sa légende...
Un jour, raconte-t-on, deux personnages durent se rencontrer, comme par hasard, à peu de distance du dolmen. L’un était de haute taille, vêtu correctement de noir, avec une barbe en pointe, et d’une tenue assez sévère : il semblait déjà d’un certain âge. L’autre était un jeune écuyer d’une vingtaine d’années, au costume élégant, à la toque surmontée d’une aile blanche de colombe.
— Me connais-tu ? demanda le premier au jeune homme.
— Non, seigneur, dit celui-ci.
— Tu as cependant entendu parler de moi, j’en suis certain ... Tes compagnons, je n’en doute nullement, ont dû t’entretenir souvent de quelques petits services que je leur ai parfois rendus !... Je suis Satan et je suis tout près à t’offrir mes bons offices, si cela te convient.
Tout autre que notre jouvenceau se fût effrayé à ces mots. Beaucoup se seraient même enfuis ; mais il ne bougea pas de place et fixa fort attentivement son interlocuteur.
— Tu es Satan ! répondit-il, tant mieux si je puis compter sur ton aide.
— Je le savais : c’est pourquoi je suis venu, car je te cherchais ... Écoute! j’ai deviné que tu aimes éperdument la femme de ton seigneur et maître, dont la beauté extraordinaire a enflammé déjà les cœurs de plusieurs de tes camarades. Mais jusqu’ici aucun d’eux n’as su la toucher !... Elle n’a pas voulu en écouter un seul et ses vertus ont irrité ma colère !... Eh bien !... je veux te seconder dans tes projets. Je ferai tout le possible pour les faire réussir !... Seulement, je n’y vais pas par des voies détournées, je veux ton âme en retour.
— Qu’importe, si je réussis à être aimé !!... Que dois-je faire?
— M’accompagner à la Roche-Grise et y signer, sur la pierre, l’engagement que je te présenterai et que tu me remettras.
— Allons-y de suite, répartit vivement l’adolescent.
Le dolmen se trouvait alors en pleine forêt, au centre d’un vaste plateau. Il se composait de deux immenses bornes, fichées en terre, sur lesquelles s’appuyaient deux des angles d’une large pierre en forme de table, dont les deux autres angles reposaient sur le sol. Tout à l’entour, des chênes gigantesques et séculaires projetaient leur ombrage sur le monument.
Une fois arrivés à la roche, Satan introduisit son compagnon dans une sorte de chambre ou caveau pratiqué sous la table de pierre. Puis, s’asseyant, il se mit à écrire l’engagement arrêté entre eux et présentant au jeune homme un calame, il l’engagea à signer, ce qui fut aussitôt fait pour lui.
— Bien !... très bien ! dit le démon ... Maintenant, prends cette pièce de monnaie. Il te suffira de faire toucher par elle la serrure de l’appartement où tu sauras trouver la jeune femme que tu désires ... Seulement, n’oublie pas de rapporter ici, dès demain matin, cette pièce de monnaie.
... en outre, j’ai une dernière recommandation à te faire : tu ne dois t’en servir qu’à la nuit venue ... Maintenant, va-t-en tranquille !... Ton seigneur et maître est en voyage et tu n’as rien à craindre, mon fils !...
Après avoir entendu toutes ces recommandations le misérable rentra au plus vite au château, qui n’était autre que la manoir seigneurial de Saint-Barthélemy, nommé La Sablonnière, alors entouré de fortifications.
Une fois la nuit venue, il présenta la pièce qu’il avait reçue aux diverses portes qui se trouvèrent sur son passage ; elles s’ouvrirent devant lui aussitôt. Mais la noble châtelaine était dans son oratoire, à genoux sur son prie-Dieu, et tenant enserré dans ses bras un crucifix d’ivoire, en une invocation toute angélique, que rien ne put troubler.
Le lâche séducteur dut alors de retirer à reculons, à pas lents.
Dès l’apparition des premiers rayons du soleil, il se rendit en toute hâte à Roche-Grise. Satan l’y attendait appuyé sur la dolmen.
— Bien dit le démon, tu es exact ! Remets la pièce à sa place ; tu la reprendras ce soir.
L’écuyer pénétra aussitôt dans le caveau.
Mais à peine y était-il, que Satan donna un fort coup de pied à l’un des supports du monument. L’énorme table de pierre s’affaissa brutalement aussitôt, écrasant sous elle le malheureux.
Satan disparut en faisant entendre un ricanement sinistre.
Vers l’année 1820, des cultivateurs, en soulevant ce mystérieux bloc de granit gris, trouvèrent sous la pierre druidique quelques fragments d’os humains calcinés et une pièce de monnaie gauloise en or, qui fut remise et offerte au sous-préfet d’alors. L’un de ses fils, le colonel de l’E..., me l’a montrée dans la riche collection de son père. Je me souviens qu’en examinant avec attention ce statère d’or d’une magnifique conservation, nous l’appelions la pièce du diable.
(PS : D'autres contes et légendes sont prochainement ajoutés.)