[En tout cas ta faute de frappe ma fais rire en voyant sauter au lieu de santer XD alors malheureusement sa concerne les deux . Je vivais chez mes parents et mon père a décider de taper ma mère en nous avertissant fortement de prendre la porte donc sous ordre des gendarmes bas on a pas eu le choix de prendre la porte . Puis pour ne pas aider le lendemain ou surlendemain de l'évènement j'ai eu un accident de voiture avec ma sœur aines a cause de cette maudite pluie qu'on attendait depuis des semaines. Mais bon rien de grave en soit mise a part c'est point là !
Merci pour le courage car clairement j'ai l'impression d'avoir un peu de karma tout les jours dans la gueule alors que je ne fais rien de bien méchants ^^' ]
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- le 16/03/2025 à 12:28
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Discussions
à 16:11 le 25/08/2025
[Hello,
Il n'y a pas t'excuser, je comprends tout à faire. J'espère que ça va aller de ton côté, que ce soit un problème de sauter ou autre :/ Courage. Pense d'abord à toi <3 ]
Il n'y a pas t'excuser, je comprends tout à faire. J'espère que ça va aller de ton côté, que ce soit un problème de sauter ou autre :/ Courage. Pense d'abord à toi <3 ]
à 14:21 le 24/08/2025
[désolée je ne peux pas répondre au rp comme je te l'avais dis , mais de mon cote il se passe quelques chose d'assez grave qui m'empêche de venir et surtout d'avoir du temps pour moi . Je passe juste en coups de vent pour m'excuser des que tout va mieux je te réponds !]
à 12:07 le 23/08/2025
[ oki j'essaie si je ne suis pas fondu de faire une réponse dans tout le week-end pour te la poster
non justement c'est parfait, j'espérais que cela soit elle ! ]
non justement c'est parfait, j'espérais que cela soit elle ! ]
à 12:08 le 09/08/2025
[Pas de soucis, moi je suis toujours là ;)
Oui c'était ton personnage, mais si tu préfères qu'il ne l'interpelle pas maintenant, et qu'il n'ait pas toute de suite des infos sur elle, je peux recommencer ]
Oui c'était ton personnage, mais si tu préfères qu'il ne l'interpelle pas maintenant, et qu'il n'ait pas toute de suite des infos sur elle, je peux recommencer ]
à 22:37 le 06/08/2025
{Hola ! Désolée je reviens comme une fleur mais je ne pensais pas te laisser en plan a la base quand j’avais proposer le rp <( _ _ )>.
Tu es toujours intéressé pour le commencer ? (oui je suis une grosse fleur qui reviens ^^’’)
j’ai vu ton commencement et je voulais te demander pour ton persos masculin il a arrêté une totale inconnue ou ma persos ? je suis juste perdue pour commencer de ce côté là }
Tu es toujours intéressé pour le commencer ? (oui je suis une grosse fleur qui reviens ^^’’)
j’ai vu ton commencement et je voulais te demander pour ton persos masculin il a arrêté une totale inconnue ou ma persos ? je suis juste perdue pour commencer de ce côté là }
à 15:52 le 06/08/2025
6h58. Quand Andréa était arrivé ce matin là, pourtant de bonne heure, tous les bureaux de la DGSI étaient pourtant occupés. Les employés semblaient s'activer vivement, comme jamais ils ne l’avaient fait auparavant. En même temps, il y avait de quoi, et pourtant, Andréa semblait être le seul à garder un air impassible, comme s’il n’était au courant de rien, comme s’il n’y avait rien d’urgence. Pourtant, l’urgence, il la connaissait. Tout le monde au bureau avait été informé hier soir à 23H57 de la disparition de la fille du premier ministre.
- Profil… Sexe : féminin. Âge: 19 ans. Taille : 1m66. Cheveux : Blond. Poids : 54 kg…
Andréa continuait de marmonner les informations sur le profils de la jeune femme disparut, ses yeux rivé sur la fiche, harpantant les couloir du grand batiment qu’il connaissait par coeur, sans avoir besoin de lever les yeux de sa feuille.
Arrivé à son bureau, il haussa simplement les épaules et déposa la feuille sur le côté, puis ne s’en préoccupa plus. Il avait du travail, il était sur une affaire, et la nouvelle disparition n’était clairement pas dans sa to do list.
Alors que l’écran de son ordinateur venait de s’allumer, une jeune femme en tailleur et talons hauts entra dans le bureau après avoir frappé. Il s’agissait de Janis, sa secrétaire, qui lui apportait le même café serré et bien noir, chaque matin.
- Bonjour Monsieur.
- Bonjour Janis… Je te remercie. Tu as put contacter le centre de gestion comme je te l’avais demandé ?
- Oui, toutes les informations que vous aviez demandées se trouvent dans cette pochette.
Elle pointa une pochette déjà posée sur le bureau à son arrivée.
- Monsieur Johnson souhaite vous voir dans son bureau.
Andréa arqua un sourcil en regardant sa secrétaire, à la recherche de la raison qui ferait qu’il soit convoqué, mais la jeune femme ne sembla pas en savoir plus.
- Il ne m’a rien dit de plus, mais…
Elle se pencha un peu plus vers l’enquêteur pour ne pas attirer les oreilles indiscrètes.
- Je crois qu’il veut vous mettre sur la nouvelle affaire.
- La disparition de la fille ?
Janis se permit un petit clin d'œil et un sourire en coin en se redressant. Elle était bien la seule qui osait prendre autant d’aise avec l’enquêteur que tout le monde redoutait. Sa façon d’être aussi à l’aise avec Andréa avait toujours surpris tout le monde. Lui qui avait fait fuire tant de secrétaires, semblait à l’aise avec Janis, et cette dernière ne semblait pas détester travailler auprès d’Andréa.
Il la remercia et la congédia avant de se rendre au dernier étage avec l'ascenseur.
7h10. Effectivement, comme le lui avait transmis sa secrétaire, le directeur semblait l’attendre dans son bureau. Andréa avait du travail, il n’aimait pas perdre son temps, et Monsieur Johnson le savait. C’est pourquoi ce dernier alla droit au but. Même le directeur se pliait parfois au caractère de son meilleur enquêteur. Il avoua donc rapidement la raison de cette entrevue. Andréa fut alors affecté à la disparition de la fille du premier ministre. Il était déjà sur une affaire en cours, mais il était clair que l’urgence était à prendre très au sérieux. Johnson connaissait les compétences de son salariés, et il était clair que Andréa était le meilleur élément pour ce genre d'affaires.
7h14. Il s’était remis à son bureau, et sans perdre une minute, il mena déjà des recherches, demandant à Janis de lui transmettre le rapport de toutes les informations que l’on connaissait déjà. Dernier lieu fréquenté à la disparue, relation avec ses parents, amis, ennemies, établissement d’études, … Il voulait tout savoir. Il n’avait pas beaucoup de temps, à l’heure qu’il était, la victime était peut-être déjà morte. Le premier ministre n’avait reçu aucune demande de rançon, et c’était probablement le plus inquiétant.
7h57. Il rencontrait le père de la jeune disparue pour un entretien. L’homme semblait bouleversé, il y avait de quoi. Sa fille unique venait de disparaître. Pourtant, Andréa ne fit preuve d'aucune empathie. Il n’avait pas le temps pour ça. Il attaque rapidement avec des questions cruciales pour l’enquête. Son manque de tact et de douceur firent craquer la femme du premier ministre qui du quitté la pièce. L’homme, plus fort émotionnellement, savait qu’il n’avait pas le choix, pour le bien de l’enquête. Le temps était compté.
8h28. Cela ne faisait qu’une heure et demie qu’il était arrivé, et pourtant, il avait déjà l’impression d’être là depuis 3h. Il en était déjà à son troisième café, et ses yeux étaient rivés sur son écran, à lire une centaine de lignes. Il sortit de son travail de lecture lorsqu’un collègue, enquêteur lui aussi, second sur l’enquête, déposa une pochette sur son bureau. Basil et lui étaient arrivés à peu près en même temps à la DGSI. Ils avaient suivit un bon nombre de formations ensemble, et du fait évident que Basil était l’une des seules personnes que Andréa semblait supporté, ils étaient souvent amenés à travailler ensemble.
- J’ai été placé sur une enquête il y a peu de temps concernant un trafic d'humains, expliqua Basil. C’est un gros trafic, enfin, dans ce qu’on pense. Difficile à démanteler, car ses membres sont difficiles à trouver. Malgré l’importance du réseau, on pense qu’ils sont peu nombreux derrière ces trafics. D’après le dossier que j’ai repris et mes recherches, la personne à la tête de se réseau serait une femme.
Andréa resta de marbre, pourtant, il fallut bien admettre qu’il était assez surpris par ce qu’il entendait. Il était rare qu’une femme soit à la tête d’un réseau, quel qu’il soit. De toute évidence, il était clair que Basil et Andréa étaient sur la même longueur d’ondes. Ils pensaient tous les deux qu’il était fort probable que Anaïs Durand ait été enlevé pour être victime d’un trafic et de prostitution forcée. Les enfants des personnalités puissantes, et surtout du monde politique, étaient convoités par les acheteurs. Les trafiquants pouvaient en tirer des montants exorbitants. Il était fort possible que Anaïs en soit victime.
- Qui est cette femme ?
- C’est ça le problème… Le fait qu’elle soit une femme n’est déjà qu’une rumeur. A chaque fois qu’on la retrouve, il est déjà trop tard. Elle change constamment d’identité, et très rapidement. Elle doit travailler avec de très bonnes connaissances qui lui permettent de facilement échapper aux autorités. Néanmoins, depuis que j’ai repris le dossier, j’ai pu au moins retrouver quelques unes de anciennes identité, et un portrait robots que j’ai pu faire selon des témoignages.
Andréa ouvrit la pochette sur son bureau et prit connaissance du contenu. Il passa en revue les différentes photocopies de fausses pièces d’identité, toutes avec un visage différent mais qui se ressemblaient d’une certaine manière, et observa plus attentivement le portrait robot. Rapidement, et dans un calme absolu, il posa les différentes photocopies de pièces d’identité sur son bureau, puis sur le sol lorsqu’il n'eut plus assez de place. Basil le regarda, intrigué, mais le laissa faire sans protester. Basil avait entièrement confiance en les capacités de son collègue. Ils se connaissaient maintenant depuis longtemps.
- Si on s’en fie au différentes dates de délivrance sur les cartes, on peut supposer que c’est l’ordre dans lequel elle les a fait faire. Même si ce sont des fausses, elle ne peut pas mettre des informations trop aléatoires. En cas de contrôle, on se douterait tout de suite de quelque chose.
- C’est vrai…
- Chaque fois, le pays d’origine change sur les cartes d’identité, mais semble suivre un schéma bien spécifique… Regarde… Allemagne, Belgique… Puis en 2019… Pays-bas… Ensuite Danemark, Norvège, Suede… Finlande… Et donc…
Basil releva un regard attentif vers son collègue qui semblait déjà tenir une piste. Des années que ce réseau devait être démantelé. Il n’y a même dix ans, il n’existait pas. Il était plus petit que certain, et pourtant, impossible à démanteler.
- Elle semble suivre un schéma bien particulier… Regarde.
Andréa se rassit sur son siège de bureau et ouvrit une carte du monde. Basil suivit du regard chaque pays énoncé dans l’ordre par l’enquêteur, et compris enfin. C’était évident.
- La Finlande… Elle va sûrement utiliser la Finlande sur sa prochaine carte, compris Basil.
- C’est exact. Le portrait robot est un bon mélange de toutes les photos sur les cartes d’identité, qui se ressemblent d’ailleurs. Elle doit avoir un physique qui s’en rapproche. Met en place une équipe et dit leur de chercher une femme d’une vingtaine d’année, voire début trentaine, qui ressemblerait à ça, et qui serait originaire de Finlande.
- Ça marche, tu peux compter sur moi.
Basil rapidement constitué une équipe en charge des recherches sur cette femme. Il y avait peu de chance que ce soit comme par hasard elle qui soit derrière la disparition de Anaïs Durand, Basil et Andréa en avaient conscience, mais peut-être aurait-elle des informations. Après tout, même si d’après les recherces, cette femme semblait être spécialisé dans les bordels, elle devait probablement avoir des connaissances dans le métier, et peut-être aurait-elles des informations sur cette disparition reçente.
Deux jours plus tard, deux long jours, et surtout deux jours de trop, ils avaient enfin une piste. Ils avaient trouvé une femme, à Paris, qui semblait conrrespondre au profil recherché. L’un des hommes affilié à l’enquête avait réussit à infiltrer une bordel clandestin, et l’avait repéré ainsi.
Andréa et Basil s'étaient rapidement retrouvés pour mettre en lien leurs recherches. Plusieurs bordel avait été infiltré, mais il était claire que les photos prises au dernier semblaient montrer que la femme qui se trouvait dessus était bien celle recherchée. Elle avait été suivie par l’un des meilleurs agents après une contrôle banale. Ils avaient effectivement multiplier les contrôle un peu partout dans la capitale et au alentour pour trouver une femme originaire de Finlande. Alors ce soir, ils n’hésiteraient pas à lui rendre une petite visite. Maintenant qu’ils avaient son vraie visage, il ne fallut pas longtemps aux deux meilleurs enquêteur de la DGSI pour mettre la mains sur quelques informations privées et personnelles de la jeune femme.
Alors le soir venu, les deux enquêteurs, vêtus de chemise chic, aux allures de riches hommes d'affaires, étaient venus comme deux clients dans ce bordel. Pour ne pas attirer l’attention, et le temps de repérer leur proie, ils avaient payé des danseuses pour danser pour eux et boire avec eux. Basil avait même pris une chambre avec l’une d’elle, mais Andréa avait quant à lui préféré rester à regarder les femmes danser pour lui. Il ne semblait pourtant pas intéressé. Certaines essayaient d’êtres plus proches, de le toucher, c’était leur travail, mais rien n’y faisait, Andréa ne semblait pas le moins du monde intéressée par ces femmes. Il les regardait danser, sans expression particulière sur le visage. Il leur donnait quelques gros billet de temps à autres, et c’est lorsqu’il tourna le regard pour voir Basil sortir de la chambre, qu’un visage l’interpella en même temps. Ce visage… Il semblait correspondre au portrait robot que Basil lui avait montré. C’était elle. Cette femme, c’était la patronne du bordel, mais aussi d’une réseau de trafic plus grand, avec probablement d’autres bordel. Adréa se leva alors calmement, comme si le temps n’était pas compté, et demanda aux femmes de rester ici, sauf une. Il traina sans ménagement l’une des jeunes femmes avec lui. Cette dernière qui devait s’attendre à se retrouver seul à seul dans une chambre avec l’homme, sentit un frisson de terreur la parcourir lorsque le canon froid d’une arme se posa sur son bassin, alors que Andréa se tenait derrière elle.
- Suite cette femme, montre moi où elle va.
Discrètement, il fit signe à Basil de les suivre, pressant le pas, pour passer la porte que venait de passer la femme recherché juste avant qu’elle ne la referme. Basil referma rapidement la porte et s’occupa de la danseuses, tandis que Andréa présenta une insigne à la jeune femme. Le regard de Andréa était froid, et ses yeux sondaient ceux de la jeune femme.
- Vous êtes en état d’arrestation. Tout ce que vous pourriez dire pourrait être retenu contre vous. Nous avons mandat. Veuillez nous suivre… Mademoiselle.
Elle était jeune… En la regardant, en l’observant, il était clair qu’elle était tellement jeune, qu’il était difficile à croire qu’elle soit à la tête d’un ou plusieurs bordel.
Grâce à l’enquête que Basil avait repris sur elle, il était plus évident d’avoir obtenu un mandat d’arrestation. Ils allaient pouvoir l'interroger au poste comme bon leur semble maintenant.
***
Elle n’était pas une grosse dormeuse. Il était déjà 3h du matin, et pourtant, elle avait des choses à faire tôt le lendemain dans la matinée. Elle travaillait sur un rapport d’informations concernant un homme dans le trafic de stupéfiants. Ce rapport contenait de nombreuses informations qu’elle avait récolté avec des recherches approfondies. Traîtres, liens, victimes, collaborateurs… Rory savait comment continuer à alimenter sa base de données même après des années. Il n’était pas étonnant que le nom de la jeune femme ait fait le tour depuis le temps, et que certain cherchent à la faire tomber pour ne pas être pris en grippe par les fuites d’informations dont elle était responsable. Mais il était difficile d’attraper une personne dont on ne connaissait même pas ne serait-ce que le prénom. Aucun des anciens membres de la cellule ne l’avait balancé, ni elle, ni Isaac. Ils étaient les seuls à s’en être sortis, et heureusement pour eux, malgré le monde dans lequel ils vivaient, ils avaient au moins pu avoir confiance en la loyauté des ex-membres maintenant emprisonnés. Rory était appelé “La fouineuse”. C’était le surnom qu’on lui avait donné dans le réseau, et qui était restée. C’était tout ce que l’on savait d’elle.
Elle n’avait dormi que quelques heures, le temps d’une bonne sieste, avant de se lever et de se préparer. Il était rare que Rory se déplace en personne, mais cette fois-ci, elle connaissait bien le client qui avait fait appel à elle. C’était un proche de Isaac, et elle n’avait donc rien à craindre. Néanmoins, Rory n’accordait jamais une confiance aveugle en qui que ce soit. Cet homme l’avait déjà vu plusieurs fois, mais toujours de la même façon. Rory avait mis la même perruque que d’habitude. Elle avait maintenant des cheveux noirs coupés au carré, qui cachaient ses cheveux blonds presque blancs. Elle mit ses lentilles pour cacher la véritable couleur de ses iris, devenus bleus grâce à ce masque.
Aux alentours de 8h du matin, elle s’était rendue dans un bar, géré par Edwin, l’homme qu’elle devait retrouver. C’était un lieu sûr.
- Tu resteras bien boire un verre, avant de repartir, lui proposa l’homme après qu’elle lui ait transmis le rapport en main propre.
Rory préférait généralement donner les informations sous format papier à ses clients. Elle était très vigilante et il avait moins de risques qu’avec l’informatique.
- Très peu pour moi, j’ai des choses à faire.
- Tu es toujours aussi débordée. Aurais-je un jour la chance de pouvoir t’inviter ?
- Je ne pense pas. Tu devrais abandonner.
Mais le sourire de l’homme montrait sa motivation. Il n’abandonnerait pas aussi facilement. Il savait que le physique qu’elle lui montrait n’était pas réellement le sien, et pourtant, il la trouvait déjà si belle. Sa curiosité pour découvrir sa véritable beauté le poussait à essayer davantage de la convaincre de passer du temps avec lui. Néanmoins, il ne la forçait jamais, et ne l’avait jamais obligé à révéler son véritable physique pour assouvir sa curiosité.
- Appel moi si tu as besoin de quoi que ce soit en plus. Mais ce qui se trouve dans ces feuilles devrait largement suffir.
- Profil… Sexe : féminin. Âge: 19 ans. Taille : 1m66. Cheveux : Blond. Poids : 54 kg…
Andréa continuait de marmonner les informations sur le profils de la jeune femme disparut, ses yeux rivé sur la fiche, harpantant les couloir du grand batiment qu’il connaissait par coeur, sans avoir besoin de lever les yeux de sa feuille.
Arrivé à son bureau, il haussa simplement les épaules et déposa la feuille sur le côté, puis ne s’en préoccupa plus. Il avait du travail, il était sur une affaire, et la nouvelle disparition n’était clairement pas dans sa to do list.
Alors que l’écran de son ordinateur venait de s’allumer, une jeune femme en tailleur et talons hauts entra dans le bureau après avoir frappé. Il s’agissait de Janis, sa secrétaire, qui lui apportait le même café serré et bien noir, chaque matin.
- Bonjour Monsieur.
- Bonjour Janis… Je te remercie. Tu as put contacter le centre de gestion comme je te l’avais demandé ?
- Oui, toutes les informations que vous aviez demandées se trouvent dans cette pochette.
Elle pointa une pochette déjà posée sur le bureau à son arrivée.
- Monsieur Johnson souhaite vous voir dans son bureau.
Andréa arqua un sourcil en regardant sa secrétaire, à la recherche de la raison qui ferait qu’il soit convoqué, mais la jeune femme ne sembla pas en savoir plus.
- Il ne m’a rien dit de plus, mais…
Elle se pencha un peu plus vers l’enquêteur pour ne pas attirer les oreilles indiscrètes.
- Je crois qu’il veut vous mettre sur la nouvelle affaire.
- La disparition de la fille ?
Janis se permit un petit clin d'œil et un sourire en coin en se redressant. Elle était bien la seule qui osait prendre autant d’aise avec l’enquêteur que tout le monde redoutait. Sa façon d’être aussi à l’aise avec Andréa avait toujours surpris tout le monde. Lui qui avait fait fuire tant de secrétaires, semblait à l’aise avec Janis, et cette dernière ne semblait pas détester travailler auprès d’Andréa.
Il la remercia et la congédia avant de se rendre au dernier étage avec l'ascenseur.
7h10. Effectivement, comme le lui avait transmis sa secrétaire, le directeur semblait l’attendre dans son bureau. Andréa avait du travail, il n’aimait pas perdre son temps, et Monsieur Johnson le savait. C’est pourquoi ce dernier alla droit au but. Même le directeur se pliait parfois au caractère de son meilleur enquêteur. Il avoua donc rapidement la raison de cette entrevue. Andréa fut alors affecté à la disparition de la fille du premier ministre. Il était déjà sur une affaire en cours, mais il était clair que l’urgence était à prendre très au sérieux. Johnson connaissait les compétences de son salariés, et il était clair que Andréa était le meilleur élément pour ce genre d'affaires.
7h14. Il s’était remis à son bureau, et sans perdre une minute, il mena déjà des recherches, demandant à Janis de lui transmettre le rapport de toutes les informations que l’on connaissait déjà. Dernier lieu fréquenté à la disparue, relation avec ses parents, amis, ennemies, établissement d’études, … Il voulait tout savoir. Il n’avait pas beaucoup de temps, à l’heure qu’il était, la victime était peut-être déjà morte. Le premier ministre n’avait reçu aucune demande de rançon, et c’était probablement le plus inquiétant.
7h57. Il rencontrait le père de la jeune disparue pour un entretien. L’homme semblait bouleversé, il y avait de quoi. Sa fille unique venait de disparaître. Pourtant, Andréa ne fit preuve d'aucune empathie. Il n’avait pas le temps pour ça. Il attaque rapidement avec des questions cruciales pour l’enquête. Son manque de tact et de douceur firent craquer la femme du premier ministre qui du quitté la pièce. L’homme, plus fort émotionnellement, savait qu’il n’avait pas le choix, pour le bien de l’enquête. Le temps était compté.
8h28. Cela ne faisait qu’une heure et demie qu’il était arrivé, et pourtant, il avait déjà l’impression d’être là depuis 3h. Il en était déjà à son troisième café, et ses yeux étaient rivés sur son écran, à lire une centaine de lignes. Il sortit de son travail de lecture lorsqu’un collègue, enquêteur lui aussi, second sur l’enquête, déposa une pochette sur son bureau. Basil et lui étaient arrivés à peu près en même temps à la DGSI. Ils avaient suivit un bon nombre de formations ensemble, et du fait évident que Basil était l’une des seules personnes que Andréa semblait supporté, ils étaient souvent amenés à travailler ensemble.
- J’ai été placé sur une enquête il y a peu de temps concernant un trafic d'humains, expliqua Basil. C’est un gros trafic, enfin, dans ce qu’on pense. Difficile à démanteler, car ses membres sont difficiles à trouver. Malgré l’importance du réseau, on pense qu’ils sont peu nombreux derrière ces trafics. D’après le dossier que j’ai repris et mes recherches, la personne à la tête de se réseau serait une femme.
Andréa resta de marbre, pourtant, il fallut bien admettre qu’il était assez surpris par ce qu’il entendait. Il était rare qu’une femme soit à la tête d’un réseau, quel qu’il soit. De toute évidence, il était clair que Basil et Andréa étaient sur la même longueur d’ondes. Ils pensaient tous les deux qu’il était fort probable que Anaïs Durand ait été enlevé pour être victime d’un trafic et de prostitution forcée. Les enfants des personnalités puissantes, et surtout du monde politique, étaient convoités par les acheteurs. Les trafiquants pouvaient en tirer des montants exorbitants. Il était fort possible que Anaïs en soit victime.
- Qui est cette femme ?
- C’est ça le problème… Le fait qu’elle soit une femme n’est déjà qu’une rumeur. A chaque fois qu’on la retrouve, il est déjà trop tard. Elle change constamment d’identité, et très rapidement. Elle doit travailler avec de très bonnes connaissances qui lui permettent de facilement échapper aux autorités. Néanmoins, depuis que j’ai repris le dossier, j’ai pu au moins retrouver quelques unes de anciennes identité, et un portrait robots que j’ai pu faire selon des témoignages.
Andréa ouvrit la pochette sur son bureau et prit connaissance du contenu. Il passa en revue les différentes photocopies de fausses pièces d’identité, toutes avec un visage différent mais qui se ressemblaient d’une certaine manière, et observa plus attentivement le portrait robot. Rapidement, et dans un calme absolu, il posa les différentes photocopies de pièces d’identité sur son bureau, puis sur le sol lorsqu’il n'eut plus assez de place. Basil le regarda, intrigué, mais le laissa faire sans protester. Basil avait entièrement confiance en les capacités de son collègue. Ils se connaissaient maintenant depuis longtemps.
- Si on s’en fie au différentes dates de délivrance sur les cartes, on peut supposer que c’est l’ordre dans lequel elle les a fait faire. Même si ce sont des fausses, elle ne peut pas mettre des informations trop aléatoires. En cas de contrôle, on se douterait tout de suite de quelque chose.
- C’est vrai…
- Chaque fois, le pays d’origine change sur les cartes d’identité, mais semble suivre un schéma bien spécifique… Regarde… Allemagne, Belgique… Puis en 2019… Pays-bas… Ensuite Danemark, Norvège, Suede… Finlande… Et donc…
Basil releva un regard attentif vers son collègue qui semblait déjà tenir une piste. Des années que ce réseau devait être démantelé. Il n’y a même dix ans, il n’existait pas. Il était plus petit que certain, et pourtant, impossible à démanteler.
- Elle semble suivre un schéma bien particulier… Regarde.
Andréa se rassit sur son siège de bureau et ouvrit une carte du monde. Basil suivit du regard chaque pays énoncé dans l’ordre par l’enquêteur, et compris enfin. C’était évident.
- La Finlande… Elle va sûrement utiliser la Finlande sur sa prochaine carte, compris Basil.
- C’est exact. Le portrait robot est un bon mélange de toutes les photos sur les cartes d’identité, qui se ressemblent d’ailleurs. Elle doit avoir un physique qui s’en rapproche. Met en place une équipe et dit leur de chercher une femme d’une vingtaine d’année, voire début trentaine, qui ressemblerait à ça, et qui serait originaire de Finlande.
- Ça marche, tu peux compter sur moi.
Basil rapidement constitué une équipe en charge des recherches sur cette femme. Il y avait peu de chance que ce soit comme par hasard elle qui soit derrière la disparition de Anaïs Durand, Basil et Andréa en avaient conscience, mais peut-être aurait-elle des informations. Après tout, même si d’après les recherces, cette femme semblait être spécialisé dans les bordels, elle devait probablement avoir des connaissances dans le métier, et peut-être aurait-elles des informations sur cette disparition reçente.
Deux jours plus tard, deux long jours, et surtout deux jours de trop, ils avaient enfin une piste. Ils avaient trouvé une femme, à Paris, qui semblait conrrespondre au profil recherché. L’un des hommes affilié à l’enquête avait réussit à infiltrer une bordel clandestin, et l’avait repéré ainsi.
Andréa et Basil s'étaient rapidement retrouvés pour mettre en lien leurs recherches. Plusieurs bordel avait été infiltré, mais il était claire que les photos prises au dernier semblaient montrer que la femme qui se trouvait dessus était bien celle recherchée. Elle avait été suivie par l’un des meilleurs agents après une contrôle banale. Ils avaient effectivement multiplier les contrôle un peu partout dans la capitale et au alentour pour trouver une femme originaire de Finlande. Alors ce soir, ils n’hésiteraient pas à lui rendre une petite visite. Maintenant qu’ils avaient son vraie visage, il ne fallut pas longtemps aux deux meilleurs enquêteur de la DGSI pour mettre la mains sur quelques informations privées et personnelles de la jeune femme.
Alors le soir venu, les deux enquêteurs, vêtus de chemise chic, aux allures de riches hommes d'affaires, étaient venus comme deux clients dans ce bordel. Pour ne pas attirer l’attention, et le temps de repérer leur proie, ils avaient payé des danseuses pour danser pour eux et boire avec eux. Basil avait même pris une chambre avec l’une d’elle, mais Andréa avait quant à lui préféré rester à regarder les femmes danser pour lui. Il ne semblait pourtant pas intéressé. Certaines essayaient d’êtres plus proches, de le toucher, c’était leur travail, mais rien n’y faisait, Andréa ne semblait pas le moins du monde intéressée par ces femmes. Il les regardait danser, sans expression particulière sur le visage. Il leur donnait quelques gros billet de temps à autres, et c’est lorsqu’il tourna le regard pour voir Basil sortir de la chambre, qu’un visage l’interpella en même temps. Ce visage… Il semblait correspondre au portrait robot que Basil lui avait montré. C’était elle. Cette femme, c’était la patronne du bordel, mais aussi d’une réseau de trafic plus grand, avec probablement d’autres bordel. Adréa se leva alors calmement, comme si le temps n’était pas compté, et demanda aux femmes de rester ici, sauf une. Il traina sans ménagement l’une des jeunes femmes avec lui. Cette dernière qui devait s’attendre à se retrouver seul à seul dans une chambre avec l’homme, sentit un frisson de terreur la parcourir lorsque le canon froid d’une arme se posa sur son bassin, alors que Andréa se tenait derrière elle.
- Suite cette femme, montre moi où elle va.
Discrètement, il fit signe à Basil de les suivre, pressant le pas, pour passer la porte que venait de passer la femme recherché juste avant qu’elle ne la referme. Basil referma rapidement la porte et s’occupa de la danseuses, tandis que Andréa présenta une insigne à la jeune femme. Le regard de Andréa était froid, et ses yeux sondaient ceux de la jeune femme.
- Vous êtes en état d’arrestation. Tout ce que vous pourriez dire pourrait être retenu contre vous. Nous avons mandat. Veuillez nous suivre… Mademoiselle.
Elle était jeune… En la regardant, en l’observant, il était clair qu’elle était tellement jeune, qu’il était difficile à croire qu’elle soit à la tête d’un ou plusieurs bordel.
Grâce à l’enquête que Basil avait repris sur elle, il était plus évident d’avoir obtenu un mandat d’arrestation. Ils allaient pouvoir l'interroger au poste comme bon leur semble maintenant.
***
Elle n’était pas une grosse dormeuse. Il était déjà 3h du matin, et pourtant, elle avait des choses à faire tôt le lendemain dans la matinée. Elle travaillait sur un rapport d’informations concernant un homme dans le trafic de stupéfiants. Ce rapport contenait de nombreuses informations qu’elle avait récolté avec des recherches approfondies. Traîtres, liens, victimes, collaborateurs… Rory savait comment continuer à alimenter sa base de données même après des années. Il n’était pas étonnant que le nom de la jeune femme ait fait le tour depuis le temps, et que certain cherchent à la faire tomber pour ne pas être pris en grippe par les fuites d’informations dont elle était responsable. Mais il était difficile d’attraper une personne dont on ne connaissait même pas ne serait-ce que le prénom. Aucun des anciens membres de la cellule ne l’avait balancé, ni elle, ni Isaac. Ils étaient les seuls à s’en être sortis, et heureusement pour eux, malgré le monde dans lequel ils vivaient, ils avaient au moins pu avoir confiance en la loyauté des ex-membres maintenant emprisonnés. Rory était appelé “La fouineuse”. C’était le surnom qu’on lui avait donné dans le réseau, et qui était restée. C’était tout ce que l’on savait d’elle.
Elle n’avait dormi que quelques heures, le temps d’une bonne sieste, avant de se lever et de se préparer. Il était rare que Rory se déplace en personne, mais cette fois-ci, elle connaissait bien le client qui avait fait appel à elle. C’était un proche de Isaac, et elle n’avait donc rien à craindre. Néanmoins, Rory n’accordait jamais une confiance aveugle en qui que ce soit. Cet homme l’avait déjà vu plusieurs fois, mais toujours de la même façon. Rory avait mis la même perruque que d’habitude. Elle avait maintenant des cheveux noirs coupés au carré, qui cachaient ses cheveux blonds presque blancs. Elle mit ses lentilles pour cacher la véritable couleur de ses iris, devenus bleus grâce à ce masque.
Aux alentours de 8h du matin, elle s’était rendue dans un bar, géré par Edwin, l’homme qu’elle devait retrouver. C’était un lieu sûr.
- Tu resteras bien boire un verre, avant de repartir, lui proposa l’homme après qu’elle lui ait transmis le rapport en main propre.
Rory préférait généralement donner les informations sous format papier à ses clients. Elle était très vigilante et il avait moins de risques qu’avec l’informatique.
- Très peu pour moi, j’ai des choses à faire.
- Tu es toujours aussi débordée. Aurais-je un jour la chance de pouvoir t’inviter ?
- Je ne pense pas. Tu devrais abandonner.
Mais le sourire de l’homme montrait sa motivation. Il n’abandonnerait pas aussi facilement. Il savait que le physique qu’elle lui montrait n’était pas réellement le sien, et pourtant, il la trouvait déjà si belle. Sa curiosité pour découvrir sa véritable beauté le poussait à essayer davantage de la convaincre de passer du temps avec lui. Néanmoins, il ne la forçait jamais, et ne l’avait jamais obligé à révéler son véritable physique pour assouvir sa curiosité.
- Appel moi si tu as besoin de quoi que ce soit en plus. Mais ce qui se trouve dans ces feuilles devrait largement suffir.
à 18:54 le 27/04/2025
[Hello, j'ai écrit la partie de Andréa mais de Rory encore. J'ai plus trop le temps, donc je vais essayer de le faire un peu plus tard dans la journée, je suis désolée :/ Je suis un peu débordé en ce moment car j'ai mon mémoire à écrire. Le weekend prochain je ne suis pas là d'ailleurs. Vraiment désolée car je sais que ça met du temps à démarrer par ma faute ]
à 15:02 le 27/04/2025
Ah oue mais c'est chaud.. Ça c'est déjà produit avant, le fait qu'il lève la main sur ta mère ?
Omg Ça a dû vous choquer l'accident ! Tant mieux si vous allez bien toutes les deux. J'espère qu'il n'y a pas trop dégâts sur la voiture non plus]