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- le 04/04/2024 à 05:30
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[ Merkiii ! Pas de soucis omg bon courage pour ton stagee !!!!! :) ]
à 10:54 le 07/11/2024
[OMGGGG J'adore ton passage <333 Et ne t'en fais pas, je suis en plein stage en ce moment donc j'essayerais au plus vite de répondre :D]
à 02:16 le 07/11/2024
[ Enfin je réponds !!!! Sorry c'est sportif de mon côté en ce moment xD ]
Les apparences sont parfois trompeuses. Elle s'est déguisée en bienfaitrice la tyrannie douteuse. Les hommes ont fini par apprendre à marchander autrement. Les commerces ont évolué. Les denrées vendues dans ces contrés n'ont rien à voir avec ce qui avait pu jadis exister. La viande avait été remplacé par des bouts de carcasses peu alléchantes, elles trônaient aux côtés d'insectes découpés. Bon appétit, messieurs dames, le repas est servi.
Cette même tyrannie brillait dans le fond de ses yeux verdâtres. Le jeune homme venait d'être dévisagé par une passante et sans trop savoir pour quelle raison étrange, il s'était assuré de lui sourire. Ici le maître mot était de survivre. Mais lui, il savait que grâce au régime en place et son poste, il survivrait. Après tout, grâce à ce titre qui était élogieusement mise en avant grâce à un insigne, il avait la possibilité de gouverner. Dans ces rues, c'était lui qui avait le pouvoir de condamner.
Son uniforme en cuir noir marqué le fait qu'il appartenait à l'armée des nouveaux dirigeants, des nouveaux gouvernants.
D'ailleurs, sans ces nouveaux dirigeants et cette nouvelle gouvernance, dans quel état aurait été la Terre ? Ces hommes qui traînaient dans ces bas fonds n'étaient dotés d'aucun savoir faire. Ils auraient tous péris, au fond.
Néanmoins, malgré cette sécurité, il existait toujours à risque pour que les hommes du régime se fassent attaquer. Triste mélodie qui résonne, la haine chantonne.
Tous les symptômes d'une société malade trônaient dans ces rues. Des enfants pillaient des marchands qui eux-mêmes étaient affamés. Des armes étaient vendues et n'importe qui pouvait les acheter. La dangerosité rimait avec le décor imaginé. Ici aucune beauté ne se reflétaient sur ces visages tiraillés par l'anxiété. Seuls quelques hommes, les soldats de l'armée, dégageaient des auras que n'importe quel individu aurait envié. Et cette jalousie était dangereuse. Ces hommes bien habillés, qui ne connaissaient pas la faim étaient considérés par certains comme des ennemis. Absurde étaient ces avis. C'était grâce à cette soldat qu'aucune guerre n'avait encore éclaté. C'était grâce à eux qu'aucun terroriste n'avait fait exploser ses bombes au milieu du marché.
Soudainement, le téléphone portable du soldat l'alerta. Ce dernier glissa sa main dans le fond de sa poche et c'est l'appareil rare qu'il récolta. Un message vocal que l'on écoute et une voix masculine qui s'élève obligeant le propriétaire de l'appareil à changer de route. Il devait retrouver son frère coûte que coûte. Ce dernier traquait une femme qui avait tous les aspects pour être accusée.
*-*-*-*-*-*-*-*-*-*
La souris fuit quand elle voit le chat.
Mais la nature est mal faite, il restera là.
Tant que le chat ne l'aura pas mangé, il continuera de la chasser.
– Vous allez où mademoiselle ?
Face à Freya, un homme aux cheveux couleurs ébènes venait d'apparaître devant elle. Ce dernier porte l'uniforme des soldats du régime un pantalon cargo noir, une veste en cuir et un insigne aux couleurs pastelles.
Le chasseur se rapproche pour essayer de bloquer sa proie. Cette femme a effectué un achat qui pourrait s'avérer dangereux, n'est-ce pas ? Seuls les révolutionnaires se munissaient d'armes ? Les autres n'avaient pas à craindre pour leur âme. C'était ce qu'ils apprenaient à l'école, c'était ce que leur avait dit leur professeur. Quelle erreur.
Et la souris se retrouva piégeait lorsque le chat appela un allié. Freya ne pouvait plus s'échapper. Un fin rictus s'était alors glissé sur les lèvres du garçon lorsque son partenaire fit son apparition. Discrètement, ce dernier s'était glissé entre les lignes d'une horrible chanson.
– Qu'est-ce que vous avez dans votre poche ?
Le premier protagoniste que nous avons suivi au début de la narration venait de rejoindre son frère. Il se trouvait désormais derrière la jeune femme égarée. C'était définitif, elle était piégée.
Qu'allaient-ils faire ? Il valait mieux prier pour ne pas ouvrir les portes d'un nouvel Enfer.
Les apparences sont parfois trompeuses. Elle s'est déguisée en bienfaitrice la tyrannie douteuse. Les hommes ont fini par apprendre à marchander autrement. Les commerces ont évolué. Les denrées vendues dans ces contrés n'ont rien à voir avec ce qui avait pu jadis exister. La viande avait été remplacé par des bouts de carcasses peu alléchantes, elles trônaient aux côtés d'insectes découpés. Bon appétit, messieurs dames, le repas est servi.
Cette même tyrannie brillait dans le fond de ses yeux verdâtres. Le jeune homme venait d'être dévisagé par une passante et sans trop savoir pour quelle raison étrange, il s'était assuré de lui sourire. Ici le maître mot était de survivre. Mais lui, il savait que grâce au régime en place et son poste, il survivrait. Après tout, grâce à ce titre qui était élogieusement mise en avant grâce à un insigne, il avait la possibilité de gouverner. Dans ces rues, c'était lui qui avait le pouvoir de condamner.
Son uniforme en cuir noir marqué le fait qu'il appartenait à l'armée des nouveaux dirigeants, des nouveaux gouvernants.
D'ailleurs, sans ces nouveaux dirigeants et cette nouvelle gouvernance, dans quel état aurait été la Terre ? Ces hommes qui traînaient dans ces bas fonds n'étaient dotés d'aucun savoir faire. Ils auraient tous péris, au fond.
Néanmoins, malgré cette sécurité, il existait toujours à risque pour que les hommes du régime se fassent attaquer. Triste mélodie qui résonne, la haine chantonne.
Tous les symptômes d'une société malade trônaient dans ces rues. Des enfants pillaient des marchands qui eux-mêmes étaient affamés. Des armes étaient vendues et n'importe qui pouvait les acheter. La dangerosité rimait avec le décor imaginé. Ici aucune beauté ne se reflétaient sur ces visages tiraillés par l'anxiété. Seuls quelques hommes, les soldats de l'armée, dégageaient des auras que n'importe quel individu aurait envié. Et cette jalousie était dangereuse. Ces hommes bien habillés, qui ne connaissaient pas la faim étaient considérés par certains comme des ennemis. Absurde étaient ces avis. C'était grâce à cette soldat qu'aucune guerre n'avait encore éclaté. C'était grâce à eux qu'aucun terroriste n'avait fait exploser ses bombes au milieu du marché.
Soudainement, le téléphone portable du soldat l'alerta. Ce dernier glissa sa main dans le fond de sa poche et c'est l'appareil rare qu'il récolta. Un message vocal que l'on écoute et une voix masculine qui s'élève obligeant le propriétaire de l'appareil à changer de route. Il devait retrouver son frère coûte que coûte. Ce dernier traquait une femme qui avait tous les aspects pour être accusée.
*-*-*-*-*-*-*-*-*-*
La souris fuit quand elle voit le chat.
Mais la nature est mal faite, il restera là.
Tant que le chat ne l'aura pas mangé, il continuera de la chasser.
– Vous allez où mademoiselle ?
Face à Freya, un homme aux cheveux couleurs ébènes venait d'apparaître devant elle. Ce dernier porte l'uniforme des soldats du régime un pantalon cargo noir, une veste en cuir et un insigne aux couleurs pastelles.
Le chasseur se rapproche pour essayer de bloquer sa proie. Cette femme a effectué un achat qui pourrait s'avérer dangereux, n'est-ce pas ? Seuls les révolutionnaires se munissaient d'armes ? Les autres n'avaient pas à craindre pour leur âme. C'était ce qu'ils apprenaient à l'école, c'était ce que leur avait dit leur professeur. Quelle erreur.
Et la souris se retrouva piégeait lorsque le chat appela un allié. Freya ne pouvait plus s'échapper. Un fin rictus s'était alors glissé sur les lèvres du garçon lorsque son partenaire fit son apparition. Discrètement, ce dernier s'était glissé entre les lignes d'une horrible chanson.
– Qu'est-ce que vous avez dans votre poche ?
Le premier protagoniste que nous avons suivi au début de la narration venait de rejoindre son frère. Il se trouvait désormais derrière la jeune femme égarée. C'était définitif, elle était piégée.
Qu'allaient-ils faire ? Il valait mieux prier pour ne pas ouvrir les portes d'un nouvel Enfer.
à 11:00 le 04/11/2024
[ OMGGGGGGG J'ADORE TA PLUME !!!!!!!!!!!!!!!
OOOOOOH QUE OUI IL ME PLAÎT DE FOU JE SUIS CAPTIVÉE ET ÇA M'A DONNE DE L'INSPIRATION *0000*
J'ai plus qu'à répondre xD ]
OOOOOOH QUE OUI IL ME PLAÎT DE FOU JE SUIS CAPTIVÉE ET ÇA M'A DONNE DE L'INSPIRATION *0000*
J'ai plus qu'à répondre xD ]
à 05:59 le 18/10/2024
[Omgggg voilà mon passage <3333 J'ai vraiment beaucoup écrit, je l'avoue, mais c'est souvent comme ça avec mes premiers passages mdrrrr donc j'espère qu'il te plaie et te donne de l'inspi teheeee]
Le marché souterrain est un labyrinthe d’étals branlants, de toiles suspendues et de lumières clignotantes. L’endroit, taillé à même une ancienne station de métro, semble aussi usé et fatigué que les survivants qui le peuplent. La lumière artificielle, tremblotante et d’un jaune maladif, donne aux visages un air fantomatique. Les murs dégoulinent de l’humidité et la crasse, et, par endroits, le béton s’est effrité, révélant la carcasse métallique du souterrain, comme une cicatrice ouverte dans le ventre d’un monde en ruine.
Freya se fraye un chemin à travers la foule dense. Elle déteste cet endroit. Pas seulement pour la puanteur qui y règne ou pour les regards perçants qui évaluent chaque personne comme une possible proie, mais parce qu’ici, dans ce marché souterrain, elle ressent le régime autoritaire qui domine. Les soldats ne sont jamais loin, patrouillant parfois dans ces couloirs en se faisant passer pour de simples acheteurs. Ils se glissent dans la foule à la recherche de dissidents, de rebelles qui osent s’exprimer trop fort contre l’autorité en place.
Freya a appris à garder la tête basse. Sa haine pour le régime bouillonne en elle, mais elle ne peut pas se permettre de la laisser transparaître. Pas ici, pas maintenant. Depuis la chute des gouvernements et la montée de cette dictature, les choses n’ont fait qu’empirer. Le régime prétendait rétablir l’ordre et assurer la sécurité des survivants. Toutefois, il n’a fait que semer la peur. Les militaires exercent un contrôle brutal, écrasant toute résistance par la terreur et la répression. Freya a été témoin de l’exécution de personnes qui ne faisaient que répandre des rumeurs sur la résistance, de familles brisées, de villages anéantis pour avoir refusé d’obéir au couvre-feu.
Elle n’a jamais cru à leurs promesses de sécurité. Comment le pourrait-elle ? Ces mêmes hommes qui ont ordonné l’évacuation de la zone où vivaient ses parents avant le tsunami ne se sont même pas donné la peine de les secourir. Pour Freya, le régime n’est qu’un autre visage de la tyrannie, un pouvoir qui se nourrit du désespoir des faibles. Pourtant, elle sait qu’elle n’est pas seule à penser ainsi. Dans chaque recoin sombre de ce marché, des murmures circulent. Des rumeurs de rébellion circulent, selon lesquelles des groupes de résistants s'organisent en vue de restaurer la liberté.
Mais ces murmures sont risqués. Chaque mot que l’on prononce à haute voix peut devenir une condamnation à mort. C’est pourquoi elle reste silencieuse, gardant ses pensées bien enfouies.
Elle s’arrête devant un étal où sont alignés des objets en tout genre : des outils rouillés, des pièces de technologie, des armes de fortune. Derrière le comptoir, un homme robuste, manifestant une certaine nervosité, engage une conversation à voix basse avec un client. L’homme fixe Freya avec un regard méfiant. Ici, personne ne fait confiance à personne. C’est la première règle du marché souterrain : la confiance est une faiblesse.
Freya parcourt du regard le comptoir. Son regard s’arrête sur un lot de munitions. Les balles sont rares depuis que les usines sont à l’arrêt, et chaque balle compte, surtout pour son assurer sa propre sécurité. Elle sent le poids de la veste en cuir renforcé qu’elle vient d’acquérir, qui lui procure une sensation de sécurité sur ses épaules, mais une protection ne suffit pas. Dans ce monde, c’est tuer ou être tué.
« Combien pour les munitions ? » demande-t-elle d’un ton sec, comme si parler trop longtemps à cet homme pouvait attirer les regards indésirables.
L’homme jette un œil aux munitions, puis à Freya. Il hésite. Peut-être qu’il a remarqué la façon dont elle marche, ou cette lueur froide dans ses yeux, celle des anciens soldats. Les militaires du régime ne sont pas les seuls à être dangereux. Beaucoup ici savent qu’elle fait partie de ceux qui ont servi, qu’elle a vu des choses que la plupart des gens n’oseraient même pas imaginer. Il finit par lâcher un prix, trop élevé, bien sûr. Ici, tout se vend cher, puisque chacun sait qu’il n’y en aura peut-être plus demain.
Freya fronce les sourcils. Elle ne montre aucune émotion, mais elle connaît le jeu. Ici, tout se négocie. « Trois rations, pas plus, » réplique-t-elle sans lever le ton. C’est une question de survie, mais aussi de fierté. Elle ne peut pas se permettre de paraître faible, même dans une négociation. Dans ce monde, chaque interaction est une épreuve de force. L’homme la fixe, jaugeant si elle est prête à aller plus loin ou à rompre l’échange.
Finalement, il cède. « D’accord, trois rations. Mais tu me devras une faveur. » Il sourit, mais ce n’est pas un sourire bienveillant. Dans ce marché, une faveur peut vous coûter bien plus que des rations.
Freya serre les dents. Les "faveurs" dans ce genre d’endroits signifient souvent des missions dangereuses ou des informations compromettantes. Mais elle n’a pas le choix. La loi de ce monde est simple : tout a un prix, et parfois, il faut accepter de le payer.
En échangeant les rations contre les munitions, Freya sent à nouveau ce frisson lui parcourir la colonne vertébrale. Quelqu’un la suit. Elle le sait. Ici, tout le monde a des yeux partout, et les soldats du régime adorent traquer ceux qui semblent différents. Ils cherchent des gens comme elle, qui pourraient être une menace. Freya redresse légèrement son sac et quitte le rayon, marchant avec assurance, mais restant vigilante. Sa main effleure de nouveau le manche de son couteau, caché sous sa veste, prête à tout.
Le marché souterrain est un labyrinthe d’étals branlants, de toiles suspendues et de lumières clignotantes. L’endroit, taillé à même une ancienne station de métro, semble aussi usé et fatigué que les survivants qui le peuplent. La lumière artificielle, tremblotante et d’un jaune maladif, donne aux visages un air fantomatique. Les murs dégoulinent de l’humidité et la crasse, et, par endroits, le béton s’est effrité, révélant la carcasse métallique du souterrain, comme une cicatrice ouverte dans le ventre d’un monde en ruine.
Freya se fraye un chemin à travers la foule dense. Elle déteste cet endroit. Pas seulement pour la puanteur qui y règne ou pour les regards perçants qui évaluent chaque personne comme une possible proie, mais parce qu’ici, dans ce marché souterrain, elle ressent le régime autoritaire qui domine. Les soldats ne sont jamais loin, patrouillant parfois dans ces couloirs en se faisant passer pour de simples acheteurs. Ils se glissent dans la foule à la recherche de dissidents, de rebelles qui osent s’exprimer trop fort contre l’autorité en place.
Freya a appris à garder la tête basse. Sa haine pour le régime bouillonne en elle, mais elle ne peut pas se permettre de la laisser transparaître. Pas ici, pas maintenant. Depuis la chute des gouvernements et la montée de cette dictature, les choses n’ont fait qu’empirer. Le régime prétendait rétablir l’ordre et assurer la sécurité des survivants. Toutefois, il n’a fait que semer la peur. Les militaires exercent un contrôle brutal, écrasant toute résistance par la terreur et la répression. Freya a été témoin de l’exécution de personnes qui ne faisaient que répandre des rumeurs sur la résistance, de familles brisées, de villages anéantis pour avoir refusé d’obéir au couvre-feu.
Elle n’a jamais cru à leurs promesses de sécurité. Comment le pourrait-elle ? Ces mêmes hommes qui ont ordonné l’évacuation de la zone où vivaient ses parents avant le tsunami ne se sont même pas donné la peine de les secourir. Pour Freya, le régime n’est qu’un autre visage de la tyrannie, un pouvoir qui se nourrit du désespoir des faibles. Pourtant, elle sait qu’elle n’est pas seule à penser ainsi. Dans chaque recoin sombre de ce marché, des murmures circulent. Des rumeurs de rébellion circulent, selon lesquelles des groupes de résistants s'organisent en vue de restaurer la liberté.
Mais ces murmures sont risqués. Chaque mot que l’on prononce à haute voix peut devenir une condamnation à mort. C’est pourquoi elle reste silencieuse, gardant ses pensées bien enfouies.
Elle s’arrête devant un étal où sont alignés des objets en tout genre : des outils rouillés, des pièces de technologie, des armes de fortune. Derrière le comptoir, un homme robuste, manifestant une certaine nervosité, engage une conversation à voix basse avec un client. L’homme fixe Freya avec un regard méfiant. Ici, personne ne fait confiance à personne. C’est la première règle du marché souterrain : la confiance est une faiblesse.
Freya parcourt du regard le comptoir. Son regard s’arrête sur un lot de munitions. Les balles sont rares depuis que les usines sont à l’arrêt, et chaque balle compte, surtout pour son assurer sa propre sécurité. Elle sent le poids de la veste en cuir renforcé qu’elle vient d’acquérir, qui lui procure une sensation de sécurité sur ses épaules, mais une protection ne suffit pas. Dans ce monde, c’est tuer ou être tué.
« Combien pour les munitions ? » demande-t-elle d’un ton sec, comme si parler trop longtemps à cet homme pouvait attirer les regards indésirables.
L’homme jette un œil aux munitions, puis à Freya. Il hésite. Peut-être qu’il a remarqué la façon dont elle marche, ou cette lueur froide dans ses yeux, celle des anciens soldats. Les militaires du régime ne sont pas les seuls à être dangereux. Beaucoup ici savent qu’elle fait partie de ceux qui ont servi, qu’elle a vu des choses que la plupart des gens n’oseraient même pas imaginer. Il finit par lâcher un prix, trop élevé, bien sûr. Ici, tout se vend cher, puisque chacun sait qu’il n’y en aura peut-être plus demain.
Freya fronce les sourcils. Elle ne montre aucune émotion, mais elle connaît le jeu. Ici, tout se négocie. « Trois rations, pas plus, » réplique-t-elle sans lever le ton. C’est une question de survie, mais aussi de fierté. Elle ne peut pas se permettre de paraître faible, même dans une négociation. Dans ce monde, chaque interaction est une épreuve de force. L’homme la fixe, jaugeant si elle est prête à aller plus loin ou à rompre l’échange.
Finalement, il cède. « D’accord, trois rations. Mais tu me devras une faveur. » Il sourit, mais ce n’est pas un sourire bienveillant. Dans ce marché, une faveur peut vous coûter bien plus que des rations.
Freya serre les dents. Les "faveurs" dans ce genre d’endroits signifient souvent des missions dangereuses ou des informations compromettantes. Mais elle n’a pas le choix. La loi de ce monde est simple : tout a un prix, et parfois, il faut accepter de le payer.
En échangeant les rations contre les munitions, Freya sent à nouveau ce frisson lui parcourir la colonne vertébrale. Quelqu’un la suit. Elle le sait. Ici, tout le monde a des yeux partout, et les soldats du régime adorent traquer ceux qui semblent différents. Ils cherchent des gens comme elle, qui pourraient être une menace. Freya redresse légèrement son sac et quitte le rayon, marchant avec assurance, mais restant vigilante. Sa main effleure de nouveau le manche de son couteau, caché sous sa veste, prête à tout.
à 02:07 le 18/10/2024
Oui oui ça va xD le rythme est perturbée ad vitam aeternam xD
Pas de soucis je te souhaite bon courage !!!!!
God tu m'étonnes >< faudrait inverser les vacances et les cours/taf
Pas de soucis je te souhaite bon courage !!!!!
God tu m'étonnes >< faudrait inverser les vacances et les cours/taf
à 22:43 le 15/10/2024
Ah minceee, j'espère que ça va mieux au moins :)
En soit ça m'arrive tout le temps d'être persuadée d'avoir rep alors qu'au final non mdr en soit, peut-être le message n'a juste jamais été envoyer :o
Ça me dérange pas :3 Je vais essayer de penser à mon/mes passages quand j'aurais terminé mon travail de fin de session :') J'ai déjà hâte aux vacances >.>
En soit ça m'arrive tout le temps d'être persuadée d'avoir rep alors qu'au final non mdr en soit, peut-être le message n'a juste jamais été envoyer :o
Ça me dérange pas :3 Je vais essayer de penser à mon/mes passages quand j'aurais terminé mon travail de fin de session :') J'ai déjà hâte aux vacances >.>
à 22:23 le 15/10/2024
T'inquiètes je comprends aussi xD
Désolée moi j'ai eu des gros bouleversements dans ma vie sur septembre donc xD mais je croyais avoir rep oO
Comme tu le sens ! :D tu peux débuter si tu veux ?
Désolée moi j'ai eu des gros bouleversements dans ma vie sur septembre donc xD mais je croyais avoir rep oO
Comme tu le sens ! :D tu peux débuter si tu veux ?
à 22:18 le 15/10/2024
J'espère que tu vas bien et que tu as passée de bonnes vacances hihiii et voilà m on passage <33]
Freya se fige un instant, sentant les regards des deux soldats peser sur elle comme des poids invisibles. Le frisson de danger est soudain, mais elle ne montre aucun signe de panique. Elle connaît ces moments, ces situations où chaque geste compte. Ses doigts effleurent discrètement le manche de son couteau, caché sous sa veste, mais elle reste calme, presque trop calme. La menace qu’elle ressent n’est pas nouvelle, et elle a appris à ne pas se laisser submerger.
Le soldat en face d’elle semble confiant, presque arrogant, ce qui l’agaçait. Il était comme le symbole du régime qu’elle détestait, et le voir devant elle ne fit que lui démontrer les vrais raisons de ses sentiments. Il s'approche, son uniforme brillant d'autorité, mais Freya ne cède pas. Ses yeux verts, durs comme l’acier, croisent les siens sans détourner le regard. Elle attend, prête à réagir. Les soldats du régime sont là pour écraser ceux qui osent se dresser contre eux, mais elle a survécu à bien pire. Qu’ils ne prennent pas la grosse tête à penser qu’ils sont les premiers à essayer de la mettre au bas.
La question du soldat pendait dans sa tête. « Qu'est-ce que vous avez dans votre poche ? », comme s’il venait de percer un secret qu’elle ne voulait pas dévoiler.
Freya ne cille pas. Dans son esprit, tout se passe à la vitesse de l’éclair. Les munitions, elles doivent rester là, invisibles. Elle déteste cette sensation d’être prise en faute, mais elle ne laissera pas ces idiots avoir la moindre prise sur elle. Pas maintenant. Elle lève les yeux et lui offre un sourire qui dégage la froideur d’une militante aguerrie.
Elle reste silencieuse, son regard maintenant un peu plus intense, plus calculateur. Elle sait que chaque mot, chaque mouvement, peut faire basculer la situation. Elle ne peut pas laisser le soldat avoir le moindre doute. Son sourire se fait plus large, presque désinvolte.
- Vous êtes un peu trop curieux, dit-elle d’un ton amusé, comme si la question elle-même était absurde.
Elle laisse ses mots flotter dans l’air un instant, les laissant se frayer un chemin dans son esprit. Il cherche définitivement à la déstabiliser, à obtenir une confession, mais Freya est bien plus rusée.
Sans un mot, elle posa lentement sa main sur la poche de son pantalon, dans un geste à peine perceptible, mais suffisamment visible pour capter l'attention. Ses doigts effleurent le porte-monnaie, un paquet de cigarettes, un briquet. Des objets banals, anodins, que le soldat ne pourra qu’interpréter comme le reflet de sa normalité. Elle laisse son regard glisser vers ses mains, et l’espace d’un instant, elle permet à son expression de se relâcher. Elle ne montre aucune inquiétude. Tout semble naturel, dénué de toute intention secrète. Un geste inutile pour cacher l’évidence. Un piège mental.
Puis, d'un mouvement fluide, elle se penche légèrement en avant, comme si elle allait lui confier un secret. Ses lèvres s'entrouvrent, mais au lieu de parler, elle baisse brièvement les yeux vers son sac posé à ses pieds, avant de revenir sur lui. Le sac est un détail. Il y a une part de vérité dans cette distraction. Peut-être qu'il cherche là. Peut-être qu'il oubliera la poche.