SailorFuku est un jeu de mode où tu incarnes une jeune lycéenne, dans la ville de SailorCity, au Japon.
Rencontre d'autres joueuses, évolue dans ta carrière et drague les personnages de ton choix !

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    Andestria
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    le 17/10/2020 à 22:21

    Présentation
    Modifié le 02/11/2020

    Vous êtes une jeune femme provenant d'un orphelinat, abandonné dès votre naissance par des parents inconnus et n'ayant du compter jusqu'à présent que sur vous même. 
    Désormais majeur, l'orphelinat vous chasse sans hésitation en vous laissant dehors en plein hiver, sans autre vêtement que cette loque infâme que vous gardez depuis toujours. 

     

    Affamée et en haillon, vos pas vous mène vers les lieux les moins accueillants, vous vous endettez auprès de personnes peu recommandées simplement pour survivre. 
    Pour une raison ou pour une autre, vos pas vous mène vers le Manoir d'Orion, les passants affirmant que la Comtesse de la bâtisse aurait un fils malade, incapable de sortir de chez lui, mais que toutes les servantes ayant franchis le pas de la maison aurait finalement fuis en courant. Curieuse, misérable, vous vous rendez là bas en tant que nouvelle servante. La Comtesse, deséspérée de ne plus voir personne à sa porte, vous prendra à son service malgré votre mine affligeante et votre manque cruel d'éducation et de professionnalisme. Et tandis que vous trouverez vos marques, "il" fera tout pour vous chasser. 

     

    Le fils de la Comtesse aurait pu tout avoir pour réussir, mais sa maladie le cloue la plupart du temps au lit. Une maladie infectieuse, son corps portant les plaies de cette infâmie et le rendant plus dangereux encore : sa propre vision l’écœure, le fait que vous soyez là l'importune, lui qui voudrait seulement dépérir seul. Mauvais et diabolique, il fera tout pour vous faire partir, comme toutes les autres. 
    Chaque approche de votre part ne fera que le faire reculer d'autant plus. Le contact humain le dégoûte, le simple fait d'ouvrir la bouche le dégoûte. Il voudrait être mort. 

     

     

     

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    PERSONNAGES 

     

     

     

    Harmonie, 18 ans - 

     

    La vie d’Harmonie est semblable à celle de n’importe quel enfant abandonné, déposé aux pieds des portes d’un orphelinat aussi sombre et angoissant qu’il puisse être, par des parents incapable de prendre soin de l’enfant qu’ils avaient mis au monde. C’est dans un de ces orphelinats, aux murs froids et aux ombres chancelantes, qu’Harmonie avait passé sa vie. 


    Jusqu’à sa dix-huitième année, jour précis où on l’a chassa, la destinant à sillonner les routes jusqu’au village le plus proche, puis la ville la plus proche, où elle tenterait de trouver un travail et où elle finirait certainement par devoir y vendre son corps ou son âme. Après tout, Harmonie était d'une beauté atypique, avec sa peau laiteuse et ses cheveux blonds, un aspect qui plairait à beaucoup d'hommes. C’était en tout cas ce que Dame Maud lui avait murmuré, alors qu’elle subissait une nouvelle punition. 

     

    N’allez pas croire qu’Harmonie soit une jeune femme susceptible de se battre ou d’enfreindre les règles. Au contraire. D’un naturel franc et honnête, elle ne mentait jamais et respectait les règles qu'on lui imposait. Simplement, Harmonie ne supportait pas l’injustice. Pire, elle ne supportait pas de voir les autres souffrir autour d’elle. Il lui arrivait donc bien souvent de prendre la punition à la place d’une personne lorsqu’elle jugeait que cette dernière se trouverait en grande souffrance, soit parce qu’elle l’avait défendu, soit parce qu’elle avait choisi de prendre la responsabilité. 

     

    Syndrome du héros ? Harmonie serait-elle dotée d’une âme pure et miséricordieuse ? Au fond d’elle, elle savait, que toutes les attentions qu’elle portait aux autres n’étaient avant tout destiné qu’à combler ses propres besoins, de reconnaissance, d’amour. Ses propres parents l’avaient abandonné. Elle avait besoin de se sentir utile, d’être nécessaire, celle sur laquelle les autres soient susceptibles de se reposer. 


    Un but, c’est ce qu’elle recherchait. Et pour cela, elle était prête à tous les sacrifices. A subir les coups, les humiliations, les sanctions, les privations de nourriture à répétition. Tout cela sans jamais sourciller. Elle était “maman” pour les plus jeunes, “soeur” pour les autres. Elle contait des histoires, pansait les plaies et cajolait face aux cauchemars. 

     

    La peine qu’elle ressentit en les quittant ne fût pas entièrement dirigée vers les autres, ceux qui pleuraient à travers les fenêtres et qu’elle ne reverrait sans doute plus jamais, mais vers elle-même. Qu’allait-elle devenir, maintenant qu’elle était seule ? Dehors, elle ne connaissait personne et personne ne la connaissait. 

     

    Lorsqu’on lui parla de la possibilité d’être la Gouvernante d’un petit tyran, elle n’hésita pas, muni de l’unique chose qu’on avait accordé de lui laisser : sa vieille tunique. Si beaucoup avait tenté de l’arrêter, Harmonie ne s’était pas détourné... Elle avait un nouvel objectif, une nouvelle utilité…

     

    Vous ais-je dis qu’Harmonie n’avait jamais menti ? Ce n’est pas entièrement vrai. Une seule fois, Harmonie vola. Une seule fois, elle s’enveloppa de mensonge. Un petit collier, qu’elle avait trouvé, sous une latte de bois rongée par le temps et les rats. Un petit collier portant une inscription “Un jour. Ensemble”. La promesse de retrouvailles. 

     

    Cet objet ne lui appartenait pas, sa famille ne reviendrait jamais la voir. Mais elle avait gardé le bijoux contre elle, rendant jaloux certains enfants, rendant les autres rêveurs, à l’idée qu’une famille puisse un jour les adopter et prendre soin d’eux. Harmonie n’avait pas à être triste que personne ne l’ait adopté, n’est-ce pas ? Sa famille et elle serait, un jour, réunies. 



    Personage d'Orion (ICI).


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    Discussions

    [Coucouuu... Je sais que ça fait un petit moment, mais à cause de petits problèmes, je n'ai pas réussis à vraiment écrire/ J'ai soupçonné le corona, du coup, la fatigue était telle que j'étais si longue à faire ne serait-ce que deux phrases! Si jamais tu veux continuer, je serais toujours ok! Dans tous les cas, je poste mon petit truc au cas où! D'ailleurs, j'ai pas voulu faire trop long, j'espère que ça conviendra à peu près!]

    Les lueurs rosées mêlées à l’orange d’un soleil nouveau s’étaient invitées dans la pièce, noyant alors les draps de cette douceur certaine. C’était beau, et le jeune garçon, qui n’avait pas voulu louper cette beauté que la nature déversait dans ses bras, avait dégagé les linges blancs qui le recouvrait pour se précipiter à cette fenêtre qui lui offrait cette somptuosité naturelle. C’était cet agréable éclat, que les rideaux non tirés avaient laissé passé, qui l’avait extirpé de ses songes. Un réveil aux aurores qu’il avait désiré, pour pleinement profiter de cette nouvelle journée. Cela faisait quelques jours qu’il ne tirait les rideaux d’aucune fenêtre de sa chambre. Quelques jours que le jeune homme avait décidé que le temps des longues nuits passées à se mouvoir de désespoir dans les seuls bras de sa literie était révolu. Il voulait plus. Les étoiles avaient le ciel, et lui avait la terre. Tant à découvrir, et pourtant, pendant toutes ces années, il n’avait daigné connaître que les pliures des draps, et les détails de ces quatre murs. Un calme chimérique qu’il fallait cesser. Ça n’était pas ça, la sérénité. Se satisfaire d’une vie qui n’avait qu’un sens littéral, en prohibant tout ce qui, brutalement, aurait pu la faire cesser. Une vie fragile, qui ne tenait qu’à un fils. Aussi instable que la santé d’un fou. Mais le fou peut-être, vivait déjà plus que lui, Orion. Et pour le jeune homme, tout ça n’était plus possible. Qui avait le plus peur, de cette mort qui suivait sa vie pourtant faiblement maintenue? Lui, ou sa mère? Sûrement plus lui. Comment pouvait-il avoir peur de mourir s’il ne connaissait même pas la vie? C’était illogique. Et il vivre. Pour lui, et plus pour celle qui n’avait de cesse de le protéger. De l’étouffer, pendant que lui, acceptait les chaînes que sans cesse, on lui donnait.

    Les couleurs du ciel s’étaient un peu effacées, et le jeune homme s’était à nouveau dirigé vers son lit. Les draps étaient blancs. Rien pour troubler ce linge immaculé, pas même une tache pourprée qui s’y serait maladroitement déversée. Et ça l’avait presque étonné. Elle semblait bien commencer cette journée. Aucun saignement de nez que la nuit pourtant, adorait provoquer. Peut-être une ecchymose qui se cachait quelque part? Mais à la vérification, rien de nouveau n’était apparu. Seuls quelques hématomes vieillissant tachaient à quelques endroits son corps. Celui qui ornait son genou semblait d’ailleurs s’estomper relativement bien. Tant mieux, parce qu’il était un peu douloureux, même lorsqu’il n’appuyait pas dessus. Alors, il avait dû se retenir de marcher. Mais c’était épuisant, de ne rien faire. D’ailleurs, même en ne faisant rien, elles apparaissaient, ces affreuses taches. Alors si par malheur un choc venait frapper cette peau si fragile… Mais bon. Cette nuit, le malheur ne s’était abattu ni dans ces draps, ni sur sa peau. Et pour le jeune homme, c’était bien tout ce qui comptait.

    Qu’il était tôt. Une bonne heure pour commencer cette nouvelle journée. Qu’allait-il faire? Alors que le soleil faisait son ascension dans un ciel évanoui des étoiles qu’Orion avait longuement observé la veille… Les étoiles. Le jeune garçon s’était souvenu de quelques dessins de cette voûte assaillie de toutes ces petites billes qu’il avait dessiné hier. Une de plus pour s’ajouter à la collection grandissante des dessins qu’il traçait. Lui qui ne s’était jamais vraiment intéressé à tout cela… Voilà qu’il dessinait désormais tout ce que son regard avait jusque-là ignoré. Sa curiosité grandissait, et ces pages noircies par la mine d’un crayon étaient peut-être les premières preuves de cet intérêt nouveau qu’il portait au monde. À son monde. À sa vie, même. Et il voulait les mettre en évidence, ces preuves. Comme le souvenir d’un heureux évènement que l’on gardait précieusement pour qu’il ne tombe jamais dans l’oubli.
    Une carte du ciel, un dessin centré sur une constellation en particulier… Ces tracés avaient un certain charme dans leur simplicité. Ça n’était pas du grand art, mais ça importait peu, parce que c’étaient les siens. Des dessins qu’une certaine passion avait envoûté. Et il avait observé sa chambre. Qu’elle était fade. Elle ne lui ressemblait pas. Enfin, plus. Cette pièce sans vie, il voulait que comme lui, elle découvre ce que c’était, d’appartenir à ce monde. Peut-être que s’ils modifiait l’agencement… Cela irait un peu mieux?

    Aussitôt pensées, les idées devinrent déjà des gestes. Une ambition peut-être un peu grande, car certains des meubles se révélaient être impossibles à déplacer. Du moins, impossible s’il voulait se faire discret. Parce qu’il était hors de question de réveiller ce petit monde qui dormait dans la maison. Pour qu’ils viennent le voir et lui hurler de cesser ses opérations par peur irraisonnée qu’un malheur se produire? Non merci. D’ailleurs, le jeune homme venait de placer devant la porte, un coffre relativement lourd où différents livres étaient rangés. Si cela ne bloquait pas entièrement l’entrée aux personnes non désirées, il faudrait au moins forcer pour pouvoir complètement entrer. C’était déjà mieux que rien. Et puis, au moins, personne ne pouvait se sentir bienvenu. Peut-être qu’un jour, il faudrait qu’il s’empare de cette clef que sa mère persistait à garder?

    Les heures défilaient lentement, et le jeune homme pourtant, semblait plus occupé que jamais. Il s’amusait à encadrer ses dessins, disposer ses oeuvres sur les étagères après les avoir vidés des différentes babioles qui ne l’avait jamais intéressé… Il s’occupait, comme il ne s’était jamais autorisé de le faire. Et si pour beaucoup ça n’était rien, pour lui, c’était tout. Et il était persuadé que tout ça ne faisait que commencer. Il était libre, désormais. Enfin, presque. Parce qu’il y aurait toujours cette maladie pour l’empêcher de faire pleinement ce qu’il voulait. Et il en était conscient. S’il commençait à goûter aux joies de vivre, il savait qu’il finirait par ne plus vouloir s’en défaire. Mais il voulait au moins les connaître, peu importe le temps que cela devait durer…

    Oui, il pouvait vivre avec cette maladie. De toute façon, il n’en avait pas le choix. Mais avec ceux qui tentaient vainement de le prévenir de ses dangers… Non. Ça, c’était fini. Il ne l’avait jamais accepté, mais maintenant, c’était définitif. Plus personne ne se mettrait entre lui, et sa vie. Si personne n’empêchait ces étoiles de bouger, même si c’était infime, alors Orion non plus, on ne l’empêcherait pas de se mouvoir comme bon lui semblait. Et sa mère pouvait toujours se morfondre, il n’en avait plus rien à faire. Mais enfin, après toutes ces années, elle l’avait sûrement compris, non? Lui qui n’avait jamais voulu être aidé, il avait toujours repoussé ces futiles aides qu’elle lui envoyait. Il avait voulu mourir seul. Mais maintenant, c’était différent. Parce que cette fois, c’était vivre, qu’il voulait faire seul.
    à 21:50 le 22/11/2020
    Le Manoir d'Orion était connu dans toute la ville pour être le plus grand domaine de tout ce petit bourgs. Ici, les secrets étaient vite dévoilés et les rumeurs volaient aussi vite que le vent déployé par une tempête. Mais depuis longtemps, plus personne n'osait s'approcher de ses portes immenses qui gardaient le Manoir d'Orion en sécurité.
    Les portes de métal étaient rouillées et ternis par le temps, maintenu par des chaînes qui empêchait quiconque d'entrer...et de sortir.
    Semblant abandonné, les murs du Manoir semblait sur le point de s'écrouler, l'herbe verte et broussailleuse ayant laissé place à une paillasse d'herbe jaunis, presque comparable à du foin si les mauvaises herbes ne venaient pas ajouter quelques touches de couleurs à ce triste paysage. Pourtant, le Manoir d'Orion n'était pas hanté, contrairement à toutes les rumeurs qui s'étaient répandus aux environs.
    Le Manoir se situait en dehors la Ville, proche de la forêt mais suffisamment éloigné des autres habitations pour pouvoir faire pesentir de lourds secrets.
    Le Manoir n'était ni hanté, ni abandonné, car la Comtesse Orion s'y trouvait toujours, ainsi que son jeune fils tout juste âgé de seize années.
    La sage femme avait été formelle, le jour de sa naissance : Cet enfant ne vivrait pas jusqu'à ses quatre ans. Sa maladie, l'hémophilie, ne pouvait être traité et le mal finirait par l'emporter. Pourtant, contre toute attente, Orion (on avait choisi de ne pas le nommer, de peur qu'il ne tienne même pas les premières semaines, depuis il conservait son nom de famille comme unique prénom, refusant toute autre possibilité).
    Pourtant, contre toute attente, il était en vie. En sursit, cependant, à tel point que sa mère, la Comtesse Orion, avait choisi de se protéger et le protéger derrière les Murs du Manoir. La nuit, les lumières des bougies se reflétaient à l'intérieur de la Bâtisse, laissant voir des ombres se mouvoir dans les différentes pièces du Manoir.
    Des serviteurs étaient également présents afin de s'occuper de la Cuisine et de tenir en état la propriété. Un vieux couples étaient ainsi présents et s'occupaient de faire les courses pour les amener au Manoir. Ils déjà présents du temps ou le maître des lieux, le Comte d'Orion, était encore de ce monde.
    A cette époque, lui et la Comtesse s'était installé dans cette Demeure familiale avec l'intention de faire revivre la vieille ville. L'entreprise de Monsieur Orion, dans le textile, avait permis à de nombreuses personnes du village de trouver un travail et la ville avait prospéré en même temps qu'elle. Avec la mort du Comte d'Orion, le Manoir et la Ville s'était refermé en eux même. On avait plus entendu parler du Comte, son entreprise ayant fait faillite en même que temps que l'on apprenait sa mort.
    Fort heureusement pour la Comtesse et son fils, le Comte d'Orion avait placé de nombreux avoirs à la banque et ces derniers pouvaient continuer de vivre dans le Manoir et pouvoir se nourrir et vivre confortablement.
    Pourtant, la Comtesse Orion était inquiète. Elle s'était levée aux aurores, pour faire face à la dure réalité : Son fils était intenable et sa santé fragile, mais elle n'était plus capable de se charger de son éducation ou de ses soins. Elle était exténué, par le comportement de son fils, et avait atrocement besoin d'aide. Qui plus est, les deux gouvernants étaient bien trop vieux pour s'occuper de lui, même s'ils avaient assisté du mieux qu'il pouvait, jusqu'à aujourd'hui, la Comtesse.
    Désormais âgé de seize années, Orion était plus instable que jamais.
    Lui qui avait toujours eu peur de l'inconnu se refusait aujourd'hui à rester enfermer dans ce Manoir toute sa vie, alors même que sa maladie impliquait qu'il se déplace le moins possible : La moindre blessure pouvait créer une hémorragie (externe ou, pire, interne) qui le vidrait de son sang en quelques instant.
    Pourtant, à chaque fois qu'elle trouvait une personne susceptible de pouvoir s'occuper de son fils, ce dernier faisait tout pour la faire fuir. Les servantes s'étaient ainsi déplacées de tous les horizons, l'offre proposé étant suffisamment alléchante pour être tentée (vivre dans cette demeure, être nourrie et loger, s'occuper d'un jeune homme qui ne tiendrais sans doute pas deux années de plus et à la poche de l'argent comme il n'était pas permis d'en avoir, qui permettrait d'offrir une retraite confortable). Elles étaient toutes reparties, les unes après les autres.
    Les rumeurs avaient eu raison des dernières curieuses, et bientôt plus personne n'avait traversé les lourdes portes du Domaine d'Orion.
    Pourtant, alors que la Comtesse déambulait comme un fantôme dans la Demeure, affublée d'une chemise de nuit en soie, les cheveux pourtant parfaitement coiffée (elle avait gardé un semblant de coquetterie, même si sa vie se résumait à lire et pleurer), la porte avait émis un son métallique, alors que quelqu'un faisait claquer l'anneau de métal suspendu à la porte.

    Lorsqu'elle avait ouvert la porte, laissant entrevoir un visage émacié et blafard, ses joues creusés laissant pourtant entrevoir la femme magnifique qu'elle avait été autrefois, ses cheveux blanchâtre - mais soyeux - faisant parfois place à quelques cheveux d'un blonds lumineux, elle avait soudainement laissé une vague de surprise traversé son visage. Qui était cette jeune fille, qui se tenait devant sa porte ?
    Elle semblait passablement mince, comme si elle n'avait pas suffisamment été nourrie. Les haillons qui couvraient son corps, ainsi que ses chausses entrouvertes sur le côté et pleine de terre, portait à croire qu'il s'agissait là d'une petite souillon.
    Hors, si Madame la Comtesse éprouvait un amour saint pour son fils malade, et que sa Demeure ne laissait plus entrevoir toute la richesse qu'elle avait possédé et qu'elle possédait toujours, elle se refusait à accueillir quelconques manants qui viendraient passer les portes de fer. Dans un regard plein de mépris, ses yeux sombres jaugeant la jeune femme avec un dédain non dissimulé, elle s'apprêta à refermer la porte, jusqu'à ce que la jeune femme ne prenne la parole. Gouvernante, elle voulait devenir la gouvernante d'Orion ?
    à 22:24 le 17/10/2020
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