Informations
- Présidente :
- Andestria
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- 2 messages postés
- Date de création :
- le 17/10/2020 à 22:21
Présentation
Vous êtes une jeune femme provenant d'un orphelinat, abandonné dès votre naissance par des parents inconnus et n'ayant du compter jusqu'à présent que sur vous même.
Désormais majeur, l'orphelinat vous chasse sans hésitation en vous laissant dehors en plein hiver, sans autre vêtement que cette loque infâme que vous gardez depuis toujours.
Affamée et en haillon, vos pas vous mène vers les lieux les moins accueillants, vous vous endettez auprès de personnes peu recommandées simplement pour survivre.
Pour une raison ou pour une autre, vos pas vous mène vers le Manoir d'Orion, les passants affirmant que la Comtesse de la bâtisse aurait un fils malade, incapable de sortir de chez lui, mais que toutes les servantes ayant franchis le pas de la maison aurait finalement fuis en courant. Curieuse, misérable, vous vous rendez là bas en tant que nouvelle servante. La Comtesse, deséspérée de ne plus voir personne à sa porte, vous prendra à son service malgré votre mine affligeante et votre manque cruel d'éducation et de professionnalisme. Et tandis que vous trouverez vos marques, "il" fera tout pour vous chasser.
Le fils de la Comtesse aurait pu tout avoir pour réussir, mais sa maladie le cloue la plupart du temps au lit. Une maladie infectieuse, son corps portant les plaies de cette infâmie et le rendant plus dangereux encore : sa propre vision l’écœure, le fait que vous soyez là l'importune, lui qui voudrait seulement dépérir seul. Mauvais et diabolique, il fera tout pour vous faire partir, comme toutes les autres.
Chaque approche de votre part ne fera que le faire reculer d'autant plus. Le contact humain le dégoûte, le simple fait d'ouvrir la bouche le dégoûte. Il voudrait être mort.
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PERSONNAGES
Harmonie, 18 ans -
La vie d’Harmonie est semblable à celle de n’importe quel enfant abandonné, déposé aux pieds des portes d’un orphelinat aussi sombre et angoissant qu’il puisse être, par des parents incapable de prendre soin de l’enfant qu’ils avaient mis au monde. C’est dans un de ces orphelinats, aux murs froids et aux ombres chancelantes, qu’Harmonie avait passé sa vie.
Jusqu’à sa dix-huitième année, jour précis où on l’a chassa, la destinant à sillonner les routes jusqu’au village le plus proche, puis la ville la plus proche, où elle tenterait de trouver un travail et où elle finirait certainement par devoir y vendre son corps ou son âme. Après tout, Harmonie était d'une beauté atypique, avec sa peau laiteuse et ses cheveux blonds, un aspect qui plairait à beaucoup d'hommes. C’était en tout cas ce que Dame Maud lui avait murmuré, alors qu’elle subissait une nouvelle punition.
N’allez pas croire qu’Harmonie soit une jeune femme susceptible de se battre ou d’enfreindre les règles. Au contraire. D’un naturel franc et honnête, elle ne mentait jamais et respectait les règles qu'on lui imposait. Simplement, Harmonie ne supportait pas l’injustice. Pire, elle ne supportait pas de voir les autres souffrir autour d’elle. Il lui arrivait donc bien souvent de prendre la punition à la place d’une personne lorsqu’elle jugeait que cette dernière se trouverait en grande souffrance, soit parce qu’elle l’avait défendu, soit parce qu’elle avait choisi de prendre la responsabilité.
Syndrome du héros ? Harmonie serait-elle dotée d’une âme pure et miséricordieuse ? Au fond d’elle, elle savait, que toutes les attentions qu’elle portait aux autres n’étaient avant tout destiné qu’à combler ses propres besoins, de reconnaissance, d’amour. Ses propres parents l’avaient abandonné. Elle avait besoin de se sentir utile, d’être nécessaire, celle sur laquelle les autres soient susceptibles de se reposer.
Un but, c’est ce qu’elle recherchait. Et pour cela, elle était prête à tous les sacrifices. A subir les coups, les humiliations, les sanctions, les privations de nourriture à répétition. Tout cela sans jamais sourciller. Elle était “maman” pour les plus jeunes, “soeur” pour les autres. Elle contait des histoires, pansait les plaies et cajolait face aux cauchemars.
La peine qu’elle ressentit en les quittant ne fût pas entièrement dirigée vers les autres, ceux qui pleuraient à travers les fenêtres et qu’elle ne reverrait sans doute plus jamais, mais vers elle-même. Qu’allait-elle devenir, maintenant qu’elle était seule ? Dehors, elle ne connaissait personne et personne ne la connaissait.
Lorsqu’on lui parla de la possibilité d’être la Gouvernante d’un petit tyran, elle n’hésita pas, muni de l’unique chose qu’on avait accordé de lui laisser : sa vieille tunique. Si beaucoup avait tenté de l’arrêter, Harmonie ne s’était pas détourné... Elle avait un nouvel objectif, une nouvelle utilité…
Vous ais-je dis qu’Harmonie n’avait jamais menti ? Ce n’est pas entièrement vrai. Une seule fois, Harmonie vola. Une seule fois, elle s’enveloppa de mensonge. Un petit collier, qu’elle avait trouvé, sous une latte de bois rongée par le temps et les rats. Un petit collier portant une inscription “Un jour. Ensemble”. La promesse de retrouvailles.
Cet objet ne lui appartenait pas, sa famille ne reviendrait jamais la voir. Mais elle avait gardé le bijoux contre elle, rendant jaloux certains enfants, rendant les autres rêveurs, à l’idée qu’une famille puisse un jour les adopter et prendre soin d’eux. Harmonie n’avait pas à être triste que personne ne l’ait adopté, n’est-ce pas ? Sa famille et elle serait, un jour, réunies.
Personage d'Orion (ICI).