SailorFuku est un jeu de mode où tu incarnes une jeune lycéenne, dans la ville de SailorCity, au Japon.
Rencontre d'autres joueuses, évolue dans ta carrière et drague les personnages de ton choix !

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    Andestria
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    le 17/10/2020 à 21:33

    Présentation
    Modifié le 02/11/2020

    POUR LE MEILLEUR ET SURTOUT... POUR LE PIRE

     

    Vous vous détestez depuis de nombreuses années.... Combien de temps, déjà ? Vous étiez encore des enfants, vous ne vous êtes jamais quitté. Chaque jour était un nouveau défi. Désormais adultes, vos jeux ont pris des tournures plus dangereuses, plus scandaleuses.  

    Vos parents dirigent deux grandes sociétés puissantes et compétitrices. Après une énième dispute entre vous, qui tourne mal, ces derniers vous donnent un ultimatum : Vous devrez vous marier sous peine de tout perdre de ce que vous connaissez. Vous serez déshéritez. 

    Incapable de faire face à l'absence de votre confort de vie, vous vous soumettez. Mais cela ne veux pas dire que vous devez vous aimer. Ni même vous apprécier. 


    Vous pourrez continuer de vous détester, tant que vos parents et le monde autour de vous ne le verront pas. Ils sont tous là, à attendre le moindre faux pas, à voir vos ailes grandes déployées brûlés sous le soleil duquel vous vous êtes trop approchés. Vous, les enfants d'or, à qui le destin semble sourire à chaque instant. 

    Dans l'intimité pourrait naître quelque chose d'autres que la haine et la colère... Quelque chose qu'aucun de vous n'attendaient ni ne redoutaient. Quelque chose susceptible de panser les plaies... 




    -------------------



    PERSONNAGES 


    Lyra STROSS, 24 ans - 


    Des cheveux bruns ondulés et plongeant le long d’un dos cambré, des sourcils foncés, rarement froncés, des cils épais et sombres, des yeux d’un bleu cendré, dans lequel beaucoup rêverait de se plonger, un nez légèrement retroussé et des lèvres pulpeuses et rosées comme un bouton de rose. Un corps svelte, finement dessiné. Pour parfaire le tout, sa voix est douce, suave, languissante. 


    A tous les égards, Lyra semble aussi douce que son prénom pourrait inciter à penser. Elle possède encore des traits juvéniles, comme si le temps n’avait pas d’emprise sur elle. Ce n’est pas un hasard si les personnes qui la connaisse la surnomme “Sirène”...Derrière ses mots doux et ses yeux de biche, se cache une créature redoutable et ô combien méprisable. Il ne faut surtout pas la croire, c’est une menteuse, une manipulatrice. 


    Lyra ne supporte pas de ne pas obtenir ce qu’elle souhaite, et elle sait, depuis longtemps déjà, que le plus simple est encore de correspondre à l’image que l’on veut d’elle : une jeune femme pleine de charme, candide et naïve, qu’il serait capable de contrôler et manipuler à souhait. Qui pourrait deviner que derrière ce petit minois ce cache une jeune femme à l’intelligence perçante et à la témérité démesurée ?

    Elle est son pire ennemie, comme sa meilleure amie, en réalité. Ils se connaissent depuis l’enfance, et ont appris à se détester tout autant qu’à s’apprécier. C’est dans leur défi quotidien qu’elle révèle le plus sa véritable nature, celle d’une jeune femme que rien ne semble pouvoir arrêter, que la peur ne semble pas même pouvoir frôler. 


    Mais une fois sous le feu des projecteurs, une fois quitté le petit cocon qu’ils se sont forgés, Lyra redevient la jeune fleur délicate, aux épines repliées. Mais tous les défauts ne peuvent pas être caché. Lyra a un besoin dévoreur d’être couvée, désirée, appréciée. Elle ne supporte pas la solitude, ni de se faire rejeter. D’une jalousie maladive, même lorsqu’il s’agit d’amitié, elle cherche quelque chose pour combler le vide qui, toujours, lui a pesé. 


    La perte de sa mère, lorsqu’elle était encore jeune enfant, a sans doute eu beaucoup à jouer dans son caractère et dans le masque qu’elle s’est forgée. Suicidée. C’est elle qui a vu ses jambes pendre. Elle savait que son père la trompait régulièrement, qu’elle en était dévastée. C’est l’amour, la confiance et la loyauté qui sont les conséquences de son choix égaré.  Avide, désormais, Lyra dévore tout ce que les autres possèdent, pour qu’il n’en reste rien. Qu’ils puissent ressentir, cette solitude qui lui est propre, ce trou abyssal qui semble tout aspiré. Qui ne laisse qu’un silence glaçant, des mots d’épouvantes, des cauchemars sans fin. Peur d’être seule, méprisée. Contrairement à sa mère, elle ne sera pas assez sotte pour croire qu’elle se trouve dans un conte de fée.

     

     

     

     


    Fiche de Gabriele Del Selaio (ICI).

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    Discussions

    bon je quitte le club pour cause de trie
    à 18:00 le 18/09/2021
    bonjour je suis nouvelle
    à 22:49 le 17/09/2021
    [Heyyyyyyy ! T'inquiète pas c'est parfait, et c'est loin d'être "court" olalala :')
    Je te réponds dès que je peux, comme aujourd'hui je suis assez occupée :)
    Mais c'est super, t'en fais pas, et j'espère que tu t'es bien reposée !]
    à 16:59 le 23/11/2020
    [Hellooo/ Je sais pas ce que tu liras en premier, mais pareil pour que pour Orion, j'ai fait un peu court, parce qu'avec tout le temps que j'ai pris, j'ai préféré vite donner ma réponse. J'ai pas avancé grand chose, j'avoue avoir eu une faible inspiration au moment où j'ai écrit... Pareil, que pour Orion, si jamais tu veux continuer, pas de soucis! Et mes excuses pour le temps que j'ai pris! ]

    Quelle vie. Ce frisson qui traversa sa nuque raviva des souvenirs que la brume du matin qui avait envahi son esprit encore un peu endormi avait fait oublier. Enfin, oublier était un bien grand mot. Parce qu’elle était toujours là pour lui rappeler que tout ça, ça n’était pas qu’un mauvais rêve. Ils étaient liés, par la force de quelques mots, et des gravures qu’un simple papier portait sur sa blancheur. Quelle plaie. Et quelle idée, surtout, de devoir finir ses jours aux côtés de quelqu’un qu’il n’avait jamais aimé. Qu’il détestait jusqu’au plus profond de ses entrailles, et que pourtant, il n’avait jamais vraiment quitté. D’aussi loin qu’il pouvait remonter, la plupart de ses souvenirs semblaient témoigner de sa présence. Dans le passé, c’était la haine les avaient réunis mais désormais… C’était différent. Car ce qui les réunissaient depuis plus d’un mois maintenant, c’était l’amour. Un amour factice, monté de toutes pièces pour les garder ensemble, dans cette demeure au luxe démesuré. Une passion qui ne valait que pour les beaux yeux du monde, ignorant des enjeux d’une telle union. Qui l’avait désirée, cette impensable alliance? Personne. Sauf peut-être des parents trop soucieux du bon déroulement de leurs affaires… Enfin. Évidemment, Gabriele n’avait pas eu son mot à dire. Il aurait pu. Mais le choix qu’on lui avait proposé n’en avait jamais été un. Perdre tout ce qu’il connaissait, au point de se perdre lui-même? C’était impensable. Alors plutôt cotôyer mort. Et avec elle, c’était un peu ça.

    “Tu as une mine affreuse…” Mots agréables qui venaient bercer une matinée toute aussi belle… Quelle plaisanterie. Vivre avec elle, c’était vivre avec le chaos. À peine levée, et la rudesse de ses paroles venait déjà frapper. Gabriele aurait pu l’ignorer. Mais ça n’était pas son genre. Pourquoi en étaient-ils tous les deux-là, d’ailleurs? Parce qu’ils n’avaient pas su s’arrêter à tant. Ça avait toujours été son problème, au jeune homme. Il haïssait de ne pas avoir le dernier mot. Et pourtant, son attitude éternellement détachée aurait pu laisser prédire le contraire. Mais non. Il était si détaché qu’il plongeait les yeux fermés dans des débats, des querelles sans réelle importance, se lançait à bras ouverts dans des défis tout aussi puérils les uns que les autres… Il poussait tout à l’extrême car, après tout, qu’elles en seraient les conséquences?

    - Mmh. Au moins, je ne tente pas vainement de la cacher, cette “mine affreuse”.

    Il aurait pu l’ignorer. Mais non, ça n’était pas son genre. D’ailleurs, il savait son apparence plutôt radieuse. Des cheveux d’un jais parfait, des yeux d’une noirceur tout aussi profonde… Et puis, cette glace qui lui avait projeté une parfaite copie de lui-même ne mentait jamais. Pas comme elle, d’ailleurs. Cela dit, ce beau visage avait failli porter la marque d’un malheureux événement. Des flammes impitoyables qui auraient pu dévorer ces traits pourtant si gracieux… Fort heureusement, c’était son bras droit qui arborait quelques traces du passé qui l’avait mené jusqu’ici. Ça ajoutait bien un certain charme à ce corps si parfait. C’était bien le seul point positif de tout ce cirque. Enfin, peut-être pas le seul. S’il y avait un large défaut à tout cela, dire que tout n’était qu’un affreux cauchemar serait sûrement mentir. Regardez ce petit paradis dans lequel il prospérait. Ça avait au moins eu l’avantage de le chasser du foyer familial, et de lui offrir ce luxe dont plus d’un rêverait. Oui, mais il n’était pas immaculé, ce paradis. Il y avait une petite tâche. Et elle se nommait Lyra. Tâche qui l’avait toujours accompagné. Dans ses souvenirs, elle était souvent là. C’était comme un problème de vision que l’on n’arrivait pas à corriger. En même temps, qu’avait-il fait pour s’en débarrasser? Pas grand chose. D’ailleurs, il ne connaissait que très peu de choses à son sujet, seulement ce qu’elle laissait voir.

    - Imagine si, comme certaines, j’avais dû utiliser des produits pour tenter de réparer l’irréparable?

    Il lui était impossible de se contenter d’un vague acquiescement et d’ignorer les attaques. La meilleure défense, c’était l’attaque, n’est-ce pas?
    Détaché, et pourtant impliqué dans les futilités. Amoureux de la démesure, et pourtant si las devant elle. Désireux d’une attention complète, et pourtant si désintéressé d’elle. Pour certains, il était un mystère que l’on peinait à comprendre. Pour beaucoup, il respirait simplement la richesse et la gloire, un homme que l’on ne voulait pas comprendre, seulement admirer s’en entourer, voire même, posséder. Et pour cette poignée dont faisait partie sa détestée conjointe,... il n’était rien de tout ça.

    - Comme ce doit être frustrant d’utiliser maints et maints produits pour atteindre une beauté qui n’arrive même pas à la hauteur de quelqu’un qui ne fait rien...

    Et l’orgueilleux en rajoutait, tout en se lançant des fleurs. Et pour accompagner ses mots, un ton railleur se glissait dans ses paroles qui se voulaient emplies d’honnêteté mesquine. Gabriele avait d’ailleurs à peine regardé la jeune femme, trop intéressé sûrement par ce que le petit écran qu’il tenait dans sa main gauche avait à lui offrir. Mais en vérité, ça n’était pas bien passionnant. Des mails. Encore des mails. D’ailleurs, un vague soupir d’agacement s’extirpa de ses lèvres. Le jeune homme n’en pouvait plus de sa messagerie autant assaillie. Il s’était entendu avec son père pour ne s’occuper que de dossiers qui mettaient en jeu des hommes importants, bien souvent des italiens d’ailleurs, et pourtant certains s’amusaient à lui faire suivre des échanges dont il se fichait royalement. Pire encore, il arrivait qu’on lui assigne d’office certaines affaires qu’il n’aurait pourtant jamais dû traiter. Et comme il n’avait aucune envie de travailler… Ça ne faisait que l’agacer. Même s’il savait qu’il ne s’en occuperait pas, constater qu’il devait faire quelques manipulations de plus à cause d’idiots qui n’avaient pas compris l’irritait.

    Le jeune homme avait attrapé la hanse de sa tasse pour finir d’une traite le reste de café qu’il y avait. Le téléphone toujours en main, il s’était levé en laissant en plan ce mug qu’il ne comptait certainement pas laver. Alors qu’il s’apprêtait à plonger dans l’immense canapé du salon, tout aussi impressionnant que la taille de ce dernier, son attention se concentra quelques instants sur le piano qui décorait la somptueuse pièce. Et il ne put alors se retenir de jouer ses plus mauvaises notes. Le pire peut-être, c’est qu’il avait choisi les pires combinaisons, pour que la mélodie qui s’échappe des touches soit aussi infernale que possible. Quelle belle dissonance que même le plus terrible des réveils n’aurait su jouer. Gabriele avait au moins espéré que la destinataire de son quart de sonate ait sursauté à l’entente de ces notes chaotiques. D’ailleurs, il se demandait ce qu’elle avait prévu de faire. Sûrement pour savoir s’il aurait la chance d’être seul ou non…

    Le jeune homme s’était finalement avachi dans le canapé, les yeux rivés sur tous ces mails dont il ne croyait pas en voir la fin. Et lui, d’ailleurs, qu’avait-il prévu? Il devait régler quelques dossiers d’abord, mais trop non plus… Et ensuite? De là où il était, Lyra apparaissait parfaitement dans son champ de vision. À quoi pensait-elle? Qu’allait-elle faire? Bah, il s’en fichait. Ça l’intéressait autant que ces dossiers qui l’attendaient. Pourtant… Gabriele avait attrapé un petit chocolat dans la coupelle posée sur la table basse, et avait tenté de viser ce chignon maladroit qu’elle venait de faire. Mais la distance était un peu grande, et le chocolat à la place, ne put qu’atterrir seulement sur son épaule. Au moins, il l’avait touché. Quel enfant.
    Il se fichait d’elle, et pourtant, il ne faisait pas en sorte non plus qu’elle le laisse tranquille. Mais après tout, c’était elle qui avait commencé, en cette tardive matinée. Est-ce qu’un jour seulement, ces enfantillages pourraient cesser? Gabriele se l’était parfois demandé. Et si un jour, l’un ou l’autre finirait par ne plus riposter? C’était étrange, parce que, même s’il l’avait toujours souhaité de vive voix, jamais il ne l’avait vraiment imaginée, cette possibilité qu’un jour, tout cela ne soit plus que de l’histoire ancienne…

    - Tu sors aujourd’hui, j’espère?

    Le jeune homme ne l’avait même pas regardée. Les iris de nouveau plongés dans les lueurs du petit écran qu’il tenait dans ses mains, il lisait péniblement les mails qui inondaient sa boîte mail. S’il devait travailler un minimum, c’était évident qu’aujourd’hui, et même pour les jours d’après, il ne s’en tiendrait qu’au strict minimum…
    à 21:50 le 22/11/2020
    POUR LE MEILLEUR ET SURTOUT LE PIRE :

    Lyra se tenait sur le bord de la voiture de l’ambulance, une serviette autour du corps. Elle était trempée, la tête basse. Gabriele, lui, se tenait tout près, tandis que son père cherchait des explications. Les deux hommes, deux grands chefs d’entreprise, avaient regardé leurs enfants avec autorité. Autour d’eux, ambulanciers et policiers s’activaient. Il n’y avait pas eu de blessés ni de morts, mais le Yacht du jeune homme était en feu, celui de la jeune femme avait tout simplement coulé. Plus loin, leurs amis respectifs se consolaient auprès de leurs familles. A leurs yeux, ce ne serait qu’un malencontreux accident. Mais ceux qui les connaissaient suffisamment savaient qu’il y en avait eu bien trop. Des accidents.

    Les deux jeunes adultes ne s’étaient jamais apprécié, sans cesse cherchant à se quereller. Même enfants, ils ne s’étaient jamais appréciés. Pourtant, ils n’étaient pas si différents. Ils étaient nés dans l’opulence, et profitaient de la largesse de leurs parents sans pouvoir trouver de réelles utilités à leur vie. C’était peut être parce qu’ils étaient le reflet l’un de l’autre qu’ils étaient incapables de se regarder. Leurs batailles leur permettaient de tromper l’ennui ? Les deux hommes d’affaires s’étaient dit qu’avec l’âge ils finiraient par devenir plus matures et en termineraient avec leurs jeux agressifs et leurs défis sans cesse plus dangereux les uns que les autres.

    Les deux accidentés affirmaient que tout était la faute de l’autre. Comme toujours, incapable de se responsabiliser suffisamment pour accepter leurs erreurs. Alors que le jeune homme s’époumonait, son père l’avait coupé d’un geste de la main. La jeune femme était encore un peu sonné mais ne se gêna pas pour prononcer un mot vulgaire à l’encontre de Gabriele. Tout était allé très vite en réalité. Une dispute qui avait plus mal tourné que d’habitude. Certes, ils s’étaient déjà mis en danger. Le jeune homme avait même une cicatrice sur l’omoplate après un énième défis, mais jamais ils n’avaient échapper à la mort d’aussi près.

    La jeune femme referma la serviette contre elle, tentant de se réchauffer. Elle avait failli se noyer, et la sensation avait été horrible. C’était la première fois qu’elle cotoyait la mort d’aussi près. Mais pas suffisamment pour remettre en question son mode de vie délétaire. Le jeune homme, lui, observait ses bandages avec anxiété : le feu avait rapidement pris dans l’habitacle après que leurs yachts se soient percutés. Son bras avait protégé son visage mais avait été brûlé au 3ème degré, il en garderait des cicatrices. Par la suite, il avait sauté à l’eau et avait aidé la jeune femme à ne pas couler. Ils s’étaient accrochés à une bouée et avaient été secouru rapidement, après que leurs balises de détresse se soient activées suite à l’accident.

    Les deux hommes en colère observèrent les deux jeunes adultes : cette fois-ci ils n’allaient pas laisser passer ça. Depuis une année, ils se concertaient pour savoir comment leurs entreprises pouvaient se pérenniser. Avec l’arrivée des nouvelles technologies, le lobbying incessant des grandes entreprises mondiales, ils devaient lutter ensemble pour devenir plus fort et rivaliser. L’évidence s’était installée : ils devaient unir leurs familles.

    Cette fois-ci, nous n’en resterons pas là.

    Cette menace n’avait bien entendu pas été prise au sérieux. Bientôt, ils retourneraient à leur quotidien d’opulence et de masques.

    Un mois plus tard, le garçon et la fille se retrouvaient pourtant devant l’hôtel. Le mariage s’était fait en petit comité, même si quelques journalistes étaient parvenus à y avoir accès. Ils s’agissaient des deux descendants des deux plus grosses entreprises du pays. Autant dire des Géants. Les paparazzis n’avaient rien laissé passer pendant toutes ces années et tout le monde était au courant de la rivalité qui les avait longtemps déchirer.

    Pourtant, depuis un mois, les deux individus se montraient particulièrement proches...On les avait même vu se tenir par la main. Et aujourd’hui, ils se mariaient ? Un merveilleux bon pour les deux entreprises car, réunies, elles n’en deviendraient que plus fortes.

    Lorsque le jeune homme embrassa la mariée, c’était une passion commune qui semblait les habiter. Ils avaient l’air d’aller si bien ensemble… Un merveilleux couples de jeunes milliardaires à qui la vie offrait tous les plaisirs.

    Des plaisirs qu’ils ne laisseraient échapper pour rien au monde. Lorsqu’ils furent seuls, ils n’hésitèrent pas à s’essuyer la bouche avec mépris. Ils se détestaient. La nuit de noce serait bien entendu une soirée où ils resteraient enfermés dans la chambre pour ne pas attirer les soupçons, tout en se maudissant l’un l’autre dans un silence glacial. Ils devaient conserver leur secret s’ils voulaient que leurs petits conforts de vie soit sauvegardé. Même si cela signifiait vivre jusqu’à la mort de leurs parents avec celui que l’on détestait le plus au monde. Désormais, Lyra portait un nom qu'elle ne parvenait même pas à prononcer et qu'elle ne supportait pas même d'entendre. La bague de mariée pesait lourd sur son doigt.

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    Un mois plus tard.

    Lyra se tenait près de son “conjoint”. Il n’avait pas fallu longtemps pour que les médias se détachent d’eux. Une fois que leur mariage avait fait la une, ils avaient pu cesser de jouer les amoureux transits, y compris dans leur domicile, devant les fenêtres. Mais même si Lyra refusait que les choses changent, leur mariage avait bouleversé leur quotidien, qu’elle devait désormais partager avec son pire ennemi. Oh, ils n’avaient pas totalement perdus au change, puisqu’ils vivaient désormais dans une Villa exceptionnelle, profitant d’un confort de vie encore plus spacieux qu’à l’accoutumée. Il y avait suffisamment de chambres pour ne pas se croiser pendant un temps. En échange, cependant, ils devaient montrer patte blanche. Faire bonne figure. Lyra n’avait aucune nécessité de travailler, ni aucune envie, mais elle devait désormais suivre son père lors de certains déplacements, suivre des cours du soir et également dîner avec des clients particulièrement important pour l’entreprise. Dans tout ce travail, cela impliquait bien souvent la présence de Gabriele, son cher époux…

    Ce dernier la détestait toujours autant, de même qu’il en était pour elle. Mais là aussi, les choses avaient changé. L’intérêt de leurs petits défis se trouvaient dans le fait qu’ils avaient la possibilité, à terme, de se séparer pour panser leurs plaies. A présent, ils n’avaient plus possibilité de s’enfuir et cela effrayait Lyra. Une partie d’elle craignait qu’il ne finisse par se lasser de leurs petits jeux, qu’il ne s’assagisse et finisse par ne plus lutter. Elle ne voulait pas finir comme ses parents, sa mère n'avait vécu que dans l’ombre de son paternel, et même de son ombre il ne lui avait laissé qu’une petite place, infime. Suffisamment pour survivre, mais certainement pas pour vivre. C’était la raison pour laquelle, alors que Lyra n’était encore qu’une jeune enfant, elle avait choisit de mettre un terme à ses jours. Mais Gabriele pourrait tout aussi bien finir par ne plus supporter de vivre avec elle et parte loin d’ici, en l’abandonnant à une solitude qu’elle ne pourrait supporter. Elle se savait chipie, peste. Elle ne savait jamais quand mettre un terme à ses mauvaises actions, elle poussait jusqu’aux derniers retranchements, simplement pour voir la personne éclater de colère ou fondre en larmes. Mais qu’en était-il de Gabriele ? Du plus loin qu’elle se souvienne, il s’était toujours trouvé à ses côtés. Comment auraient-ils pu prévoir qu’ils finiraient mariés ? Ce n’est pas comme s’ils comptaient respecter leur vie de fidélité ou de loyauté… Au contraire, le but était avant tout de blesser, d’humilier. Aussi, depuis qu’ils s’étaient fiancés, puis mariés, elle n’avait jamais cessé de partager la couche d’autres hommes. Il fallait seulement être discret. Sauf lorsqu’il s’agissait de montrer ses victoires à Gabriele.

    Lyra se glissa derrière le jeune homme, celui qu’elle avait toujours adoré détesté, avant de souffler sur son cou pour lui arracher quelques frissons. L’instant d’après, elle s’emparait d’un bol et du reste du lait, du moins c’est ce qu’elle pensait. Le vil être qui logeait avec lui avait semblait avoir tout emporté. A moins que ce ne soit elle la veille... Mais il était toujours plus facile de lui mettre tout sur le dos. Il était plutôt tard, mais ils avaient tous les deux passé une rude soirée. Lyra grogna, jurant de cracher dans son bol s’il se détournait un instant. Elle se contenta donc d’un verre de jus d’orange, reniflant avant d’en boire une rasade.

    - ...Tu as une mine affreuse… Observa-t-elle. Ce n’était pas entièrement vrai, l’italien avait toujours ce charisme pesant autour de lui, mais elle ne l'avouerait jamais. Sa beauté à elle était factice, étudiée, millimétrée. Lui avait seulement besoin de respirer pour resplendir.

    Et bien, qu’avait-il prévu pour la journée ? Ils n’avaient pas forcément besoin d’être ensemble. Ils avaient chacun leurs propres “amis”, tout comme ils possédaient des amis communs. De toute manière, ils finiraient forcément par se retrouver le soir venu, afin de garder l’image du couple parfait, autant pour leurs parents que pour le reste du monde. Personne ne devait connaître leur petit secret. Leur vœux de ne jamais se jurer fidélité. Quoiqu’il arrive, ils n’étaient pas destinés à s’aimer, s'apprécier. Comment le pourraient-ils ? Ils étaient trop semblables. Trop détestables, dans leur frivolité et leur fièvre de tout posséder. Lyra, elle, n’avait pas véritablement d’amis. Seulement des personnes qui appréciaient d’être près d’elle pour tout ce qu’elle avait à offrir : argent, gloire, succès, plaisir, désir... Tout était superficiel autour d’elle, et elle l’était tout autant. Il devait certainement en être de même pour Gabriele mais, même s’ils se connaissaient depuis longtemps, elle ne savait pratiquement rien de lui. Chercher à en savoir plus sur lui, c’était commencé à s’intéresser à lui, et elle se refusait à cette idée.

    D'une main, elle replaça sa chevelure brûnatre en un chignon indisciplinée. Sa crème de nuit avait fait bon effet et sa peau était suffisamment hydratée pour ne pas montrer excessivement le passage de la fatigue sur son visage. Lyra mettait un point d'honneur a être parfaitement lisse physiquement, même si l'intérieur était bien moins reluisant. Hier encore, elle avait fait fondre en larme une autre de ses "amies". Le pire, c'est que cela ne lui procurait même plus de plaisir. C'était seulement devenue une habitude. Cette cruche reviendrait de toute manière bien assez tôt.
    à 10:59 le 02/11/2020
    [ Oh parfait! Oui oui bien sûr, je préfère jouer le personnage masculin ahah
    J'aime beaucoup ce personnage! Lyra est parfaite, avec un background et tout... C'est nickel! Je vais m'y mettre aussi du coup! ]
    à 20:05 le 19/10/2020
    [Voilà un prototype de personnage que j'avais fait à l'avance. A la condition bien sur que tu préfères toujours jouer le personnage masculin ! ]
    à 22:30 le 17/10/2020
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