L'ange était tombé sur le sol froid après que le diable ait enfin décidé de la lâcher. L'aveugle avait enfin daigné retrouver la vue ?! Aveuglé par sa colère et sa propre tempête intérieure il ne s'était réellement pas rendu compte jusqu'où il était allé ?
L'ancien muet s'était inquiété de l'état de sa dulcinée. Il s'était agenouillé aux côtés de celle qui reprenait difficilement sa respiration. Arya n'avait pas hurlé, elle n'avait pas insulté Sébastian comme elle aurait pu le faire à l'époque. À la place, elle s'était contentée d'encaisser et de se resaisir, seule.
« Très bien, si tu n’es pas capable de me tenir tête sans perdre ton sang-froid, je vais te montrer ce qu’une femme est capable de faire »
Arya avait ramassé le bâton de combat pour l'envoyer sans prévenir vers Elise.
« Mais t’es complètement cinglée. Tiens ta meuf en laisse, sérieusement, Diego ! »
Las de ce jeu, le concerné avait roulé lentement les yeux vers le ciel. Il ne tiendrait personne en laisse. Tout simplement parce que ce n'était pas son rôle et ce n'était pas non plus des animaux.
- Tu es allé trop loin, toi aussi.
La réponse sèche de cet ancien frère avait peut-être chamboulée le destinataire. Mais Sébastian avait oublié qui Arya était et grâce à qui ils étaient réunis.
Ella soupirait pour la troisième fois. Le comportement des uns et des autres commençait sérieusement à l'irriter. Ils avaient tous été victimes d'amnésie ?! La jeune femme n'eut pas le temps de les maudire intérieurement ; elle rattrapa de justesse le bâton qu'Arya venait de lui envoyer.
« En garde. A moins que tu craignes ne plus être assez forte pour me battre ou devrais-je dire… Seras-tu aujourd’hui capable de nous protéger ? Je me serai jetée d’une falaise il y a quelques années, si tu m’aurais dit que je ne craignais rien… Mais aujourd’hui, serais-tu ne serait-ce capable de sauver l’un d’entre nous et auquel cas, faire les bons choix pour sauver les bonnes personnes ? »
Ella ne pu s'empêcher de hausser les sourcils à l'entente de cette provocation. Il y a quelques années, elles auraient tout fait l'une pour l'autre. Avant l'arrivée de Diego et de Sébastian dans leurs vies, elles auraient tout sacrifier l'une pour l'autre. Et aujourd'hui ? Aujourd'hui, était-ce toujours le cas ? Où ces deux éléments perturbateurs avaient-ils changé les règles du jeu ?
- Je te rappelle que même à l'époque j'étais nulle en corps à corps et que sauver les autres n'a jamais été mon fort.
L'ancien soldat qui dormait avait toujours eu des difficultés pour les combats rapprochés. Ce qui animait Ella à l'époque, c'était les armes à feu, la distance. Elle ne parvenait pas à affronter la mort, et pourtant, des vies, elle en avait arraché.
Mais la jeune femme décida tout de même de se prendre à ce jeu grotesque. Arya voulait la -ou plutôt- les conduire quelque part, elle en avait la conviction. Toutefois, les temps changent les gens et peut-être qu'Arya avait changé. Peut-être que la mère de famille voulait se battre uniquement pour protéger son fils, que le reste du monde n'avait réellement plus d'importance à ses yeux.
Ella s'amusa à tourner le bâton entre ses doigts pour juger le poids de l'arme.
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à 15:40 le 06/04/2024
[Naaaan, mais whaaaaaat ! Tu me donnes trop envie de pas travailler pour tout relire et te répondre à la place, vilaine tentatrice ! Je vais tellement faire en sorte de travailler rapidement pour pouvoir répondre xD]
à 13:56 le 03/04/2024
[ MDRRRR AH BAH ça tombe bien j'ai presque fait la même xD
Mais naaaaaaan t'es pas cinglée !
Par contre moi j'ai disparu beaucoup trop longtemps :x ]
Une simple pomme avait causé la malédiction des Hommes.
Les femmes enfanteraient dans la douleur,
La terre des hommes ne donnerait plus abondance à tout heure.
Une simple pomme croquée par Eve et le monde avait sombré dans une mélancolique noirceur.
Alors, oui, une simple pomme pouvait constituer un fléau.
Une simple pomme pouvait devenir le pire des fardeaux.
Ella assista avec effroi à la découverte de la vérité. Sébastian n'était plus l'homme qu'il avait jadis été. Ce dernier peinait à garder le rythme, il ne parvenait pas à changer la tournure du combat. Et ses paroles effroyables ne parviendraient pas à rassembler le groupe qui se battait encore jusque-là.
" Mais oui voyons, tout roule, on galère à attraper une putain de pomme et on va être envoyé à l'abbatoir car nous sommes des hommes, mais à part ça, RAS. "
Sébastian avait-il changé à ce point ? Où était passé l'homme qui rassemblait et motivait ses troupes ? Où était passé ce guerrier sanguinaire qui était prêt à tout pour protéger les siens ? Où était passé celui qui était prêt à tout pour relever les autres ? Pourquoi était-ce lui qui se trouvait à l'heure actuelle un genou à terre ? N'avait-il plus assez de force pour se relever ? Il avait retrouvé son frère. Il avait retrouvé les siens. Et malgré ça, il préférait rester ce vaurien ? Un homme dépravé que l'on ramassait parfois dans la rue ? Un homme qui n'était plus que l'ombre de ce qu'il fut ?
Le temps l'avait-il brisé au point où il s'était totalement oublié ? Ce n'était pas lui qui se battait. Ce n'était d'ailleurs pas lui qui venait ainsi de parler.
Ce ton agressif et mal dosé, ces paroles dures à avalées, est-ce qu'il les avait vraiment prononcé ?
Ella avait subitement été ramené vers le jeune homme.
Son front s'était posé sur l'épaule de celui qui allait subir la pire des fatalités.
Il allait misérablement voir sa vie et son estime lui être arrachés pour une simple pomme ?
" Désolé, les événements des derniers jours me mettent un peu à cran. "
Les événements des derniers jours n'avaient pas été les plus joyeux de leurs existences. Et toutes les pilules que chacun avait dû avaler...
Chacun avait été obligé de faire face à ses anciens démons. Chacun avait dû faire face à cette amère vérité : ils avaient changé et pas en bien.
Déjà qu'à l'époque, certains d'entre eux se détestaient, cette haine semblait s'être intensifiée. Elle avait d'ailleurs fini par nécroser les peu d'onces de bonheur.
Ella avait écouté attentivement les paroles d'Élise. Cette dernière jouait et essayait surtout de les aider. Il ne fallait pas se leurrer.
" Seriez-vous capable de tuer un être cher s'il se trouve devant vous. Capable de faire la différence entre illusion et réalité ? Si ce n'est pas le cas, vous allez devoir apprendre à devenir plus intelligent, plus vifs que vos adversaires, pour leur imposer une défaite écrasante, sans les tuer. Si votre esprit n'est pas assez fort, c'est votre ingéniosité qui doit tout surpasser. "
Ils devaient dépasser les apriori qu'ils avaient les uns pour les autres. Ils devaient croire en eux. Ils devaient croire en ce groupe et croire individuellement qu'ils pouvaient réussir à faire la différence. Leurs adversaires continuaient d'être nombreux. Chacun avait accumulé des nouveaux ennemis. Chacun avait donné de quoi faire grandir certains démons. Sébastian était sûrement le plus impacté par cette réalité. De tous, ce fut sûrement celui qui avait le plus sombré dans les ténèbres. Il avait vécu en Enfer durant ces années d'absences.
" Sauf qu'on arrivera à rien. Pas avec nos sentiments actuels. Ella et Diego, vous vous prenez mutuellement. Toi et moi. "
Arya avait une idée en tête. Mais cette idée n'était pas réellement accueillie avec joie par les deux personnes désignaient. Ella avait glissé son regard vers Diego qui semblait simplement la dévisager. Ce dernier avait essayé de la blesser tout à l'heure ? Des anciennes rancoeurs devaient encore exister entre eux. Mais Ella avait fini par accepter l'idée que son amie avait construit sa vie. Arya et elle n'étaient plus celles qu'elles étaient adolescentes. Leur complicité s'était évaporée à la seconde même où Diego était rentré dans leurs vies. Sans lui, elles auraient continué d'être fusionnelles. Sans ces garçons, ces jeunes femmes n'auraient jamais rien connu d'autres...
Arya ne sera jamais devenue une mère. Elle n'aurait jamais su affronter correctement ses problèmes. Ella était aveuglée à l'époque par ce tableau magnifique. En bon soldat, elle s'était bercée d'illusion sur l'idée qu'Arya était heureuse. Arya avait pourtant subi des atrocités à l'abris des regards. Arya avait toujours porté tous les fardeaux à elle seule. Et encore aujourd'hui, elle continuait de vouloir tout porter. Diego était le seul à avoir essayé d'alléger la jeune femme. Mais avec sa supposée mort, Arya s'était davantage endurcie. Elle avait élevé ce trésor, seule. Elle avait fait de Léo sa priorité. Et Ella prenait conscience, au fur et à mesure que les paroles destinées à Sébastian heurtées ce dernier, qu'elle avait été la plus égoïste.
" Car sinon, je l'aurai tué, espèce d'abruti. Mais, ouai, la notion de l'amour, comment tu pourrais connaitre alors que tes propres parents ont essayé de te tuer ? "
Les dernières paroles sont tranchantes. La volonté de tout détruire se ressent. L'atmosphère s'est alourdie et la violence des mots vient s'ajouter à la furie de voir apparaître les pires maux. Arya avait finalement perdu l'avantage. Jusqu'au moment où Sébastian vint saisir la gorge de la jeune femme.
" Je... t'ai... Jamais aimé... Mais... J'ai toujours... respecté... l'homme qui se battait... "
- Ça suffit, Sébastian !
Celui qui était resté silencieux jusque-là avait enfin daigné faire entendre de nouveau le doux son de sa voix. Le muet de naissance avait finalement décidé d'intervenir dans ce combat. Malgré la demande d'Arya, il ne s'était pas battu avec Ella. Il n'en voyait pas l'intérêt, pour le moment. Et il ne voyait aucun intérêt pour Sébastian de mettre fin aux jours d'Arya.
Son frère tenait pourtant fermement la gorge de sa bien aimée. Et dans les yeux de la fureur, on pouvait déceler la danse lugubre de cette perversité. Sébastian, il luttait pour ne pas la tuer. Sébastian, il hésitait à se laisser tenter.
- L'homme qu'Arya respectait, il est toujours là ! Alors lâche là ! Ça te mène à quoi de te venger physiquement sur elle ?!
Diego n'était pas né de la dernière pluie. Il avait eu le même regard que Joseph sur le corps de la jeune mère. Arya cachait encore des choses, il en était certain. Elle dissimulait des blessures bien plus profondes que ce qu'il s'imaginait.
- Sébastian, elle a déjà assez mal comme ça !
Diego se tenait prêt à intervenir pour les séparer. Mais sa patience n'était pas celle d'Ella.
La jeune femme impulsive avait posé sa main sur le poigné de Sébastian.
- Lâche la, bon sang ! L'objectif c'est de récupérer la pomme pas de jouer à s'égorger !
[ OH NON J'ADORE AVEC UN AN DE RETARD POUR LE DIRE XD ]
Mais naaaaaaan t'es pas cinglée !
Par contre moi j'ai disparu beaucoup trop longtemps :x ]
Une simple pomme avait causé la malédiction des Hommes.
Les femmes enfanteraient dans la douleur,
La terre des hommes ne donnerait plus abondance à tout heure.
Une simple pomme croquée par Eve et le monde avait sombré dans une mélancolique noirceur.
Alors, oui, une simple pomme pouvait constituer un fléau.
Une simple pomme pouvait devenir le pire des fardeaux.
Ella assista avec effroi à la découverte de la vérité. Sébastian n'était plus l'homme qu'il avait jadis été. Ce dernier peinait à garder le rythme, il ne parvenait pas à changer la tournure du combat. Et ses paroles effroyables ne parviendraient pas à rassembler le groupe qui se battait encore jusque-là.
" Mais oui voyons, tout roule, on galère à attraper une putain de pomme et on va être envoyé à l'abbatoir car nous sommes des hommes, mais à part ça, RAS. "
Sébastian avait-il changé à ce point ? Où était passé l'homme qui rassemblait et motivait ses troupes ? Où était passé ce guerrier sanguinaire qui était prêt à tout pour protéger les siens ? Où était passé celui qui était prêt à tout pour relever les autres ? Pourquoi était-ce lui qui se trouvait à l'heure actuelle un genou à terre ? N'avait-il plus assez de force pour se relever ? Il avait retrouvé son frère. Il avait retrouvé les siens. Et malgré ça, il préférait rester ce vaurien ? Un homme dépravé que l'on ramassait parfois dans la rue ? Un homme qui n'était plus que l'ombre de ce qu'il fut ?
Le temps l'avait-il brisé au point où il s'était totalement oublié ? Ce n'était pas lui qui se battait. Ce n'était d'ailleurs pas lui qui venait ainsi de parler.
Ce ton agressif et mal dosé, ces paroles dures à avalées, est-ce qu'il les avait vraiment prononcé ?
Ella avait subitement été ramené vers le jeune homme.
Son front s'était posé sur l'épaule de celui qui allait subir la pire des fatalités.
Il allait misérablement voir sa vie et son estime lui être arrachés pour une simple pomme ?
" Désolé, les événements des derniers jours me mettent un peu à cran. "
Les événements des derniers jours n'avaient pas été les plus joyeux de leurs existences. Et toutes les pilules que chacun avait dû avaler...
Chacun avait été obligé de faire face à ses anciens démons. Chacun avait dû faire face à cette amère vérité : ils avaient changé et pas en bien.
Déjà qu'à l'époque, certains d'entre eux se détestaient, cette haine semblait s'être intensifiée. Elle avait d'ailleurs fini par nécroser les peu d'onces de bonheur.
Ella avait écouté attentivement les paroles d'Élise. Cette dernière jouait et essayait surtout de les aider. Il ne fallait pas se leurrer.
" Seriez-vous capable de tuer un être cher s'il se trouve devant vous. Capable de faire la différence entre illusion et réalité ? Si ce n'est pas le cas, vous allez devoir apprendre à devenir plus intelligent, plus vifs que vos adversaires, pour leur imposer une défaite écrasante, sans les tuer. Si votre esprit n'est pas assez fort, c'est votre ingéniosité qui doit tout surpasser. "
Ils devaient dépasser les apriori qu'ils avaient les uns pour les autres. Ils devaient croire en eux. Ils devaient croire en ce groupe et croire individuellement qu'ils pouvaient réussir à faire la différence. Leurs adversaires continuaient d'être nombreux. Chacun avait accumulé des nouveaux ennemis. Chacun avait donné de quoi faire grandir certains démons. Sébastian était sûrement le plus impacté par cette réalité. De tous, ce fut sûrement celui qui avait le plus sombré dans les ténèbres. Il avait vécu en Enfer durant ces années d'absences.
" Sauf qu'on arrivera à rien. Pas avec nos sentiments actuels. Ella et Diego, vous vous prenez mutuellement. Toi et moi. "
Arya avait une idée en tête. Mais cette idée n'était pas réellement accueillie avec joie par les deux personnes désignaient. Ella avait glissé son regard vers Diego qui semblait simplement la dévisager. Ce dernier avait essayé de la blesser tout à l'heure ? Des anciennes rancoeurs devaient encore exister entre eux. Mais Ella avait fini par accepter l'idée que son amie avait construit sa vie. Arya et elle n'étaient plus celles qu'elles étaient adolescentes. Leur complicité s'était évaporée à la seconde même où Diego était rentré dans leurs vies. Sans lui, elles auraient continué d'être fusionnelles. Sans ces garçons, ces jeunes femmes n'auraient jamais rien connu d'autres...
Arya ne sera jamais devenue une mère. Elle n'aurait jamais su affronter correctement ses problèmes. Ella était aveuglée à l'époque par ce tableau magnifique. En bon soldat, elle s'était bercée d'illusion sur l'idée qu'Arya était heureuse. Arya avait pourtant subi des atrocités à l'abris des regards. Arya avait toujours porté tous les fardeaux à elle seule. Et encore aujourd'hui, elle continuait de vouloir tout porter. Diego était le seul à avoir essayé d'alléger la jeune femme. Mais avec sa supposée mort, Arya s'était davantage endurcie. Elle avait élevé ce trésor, seule. Elle avait fait de Léo sa priorité. Et Ella prenait conscience, au fur et à mesure que les paroles destinées à Sébastian heurtées ce dernier, qu'elle avait été la plus égoïste.
" Car sinon, je l'aurai tué, espèce d'abruti. Mais, ouai, la notion de l'amour, comment tu pourrais connaitre alors que tes propres parents ont essayé de te tuer ? "
Les dernières paroles sont tranchantes. La volonté de tout détruire se ressent. L'atmosphère s'est alourdie et la violence des mots vient s'ajouter à la furie de voir apparaître les pires maux. Arya avait finalement perdu l'avantage. Jusqu'au moment où Sébastian vint saisir la gorge de la jeune femme.
" Je... t'ai... Jamais aimé... Mais... J'ai toujours... respecté... l'homme qui se battait... "
- Ça suffit, Sébastian !
Celui qui était resté silencieux jusque-là avait enfin daigné faire entendre de nouveau le doux son de sa voix. Le muet de naissance avait finalement décidé d'intervenir dans ce combat. Malgré la demande d'Arya, il ne s'était pas battu avec Ella. Il n'en voyait pas l'intérêt, pour le moment. Et il ne voyait aucun intérêt pour Sébastian de mettre fin aux jours d'Arya.
Son frère tenait pourtant fermement la gorge de sa bien aimée. Et dans les yeux de la fureur, on pouvait déceler la danse lugubre de cette perversité. Sébastian, il luttait pour ne pas la tuer. Sébastian, il hésitait à se laisser tenter.
- L'homme qu'Arya respectait, il est toujours là ! Alors lâche là ! Ça te mène à quoi de te venger physiquement sur elle ?!
Diego n'était pas né de la dernière pluie. Il avait eu le même regard que Joseph sur le corps de la jeune mère. Arya cachait encore des choses, il en était certain. Elle dissimulait des blessures bien plus profondes que ce qu'il s'imaginait.
- Sébastian, elle a déjà assez mal comme ça !
Diego se tenait prêt à intervenir pour les séparer. Mais sa patience n'était pas celle d'Ella.
La jeune femme impulsive avait posé sa main sur le poigné de Sébastian.
- Lâche la, bon sang ! L'objectif c'est de récupérer la pomme pas de jouer à s'égorger !
[ OH NON J'ADORE AVEC UN AN DE RETARD POUR LE DIRE XD ]
à 11:25 le 23/03/2024
[ Alooooors, en fait... J'ai eu envie de relire un peu... A partir du retour de Diego... Le passage oublie de souvenirs, retour des souvenirs, Organisation Maria, l'attaque chez Maurice et Hector... Leur envoie dans cet univers d'Amazone qui veut tuer les hommes... Et ça m'a donné envie de répondre mdr. ]
Les erreurs et les échecs ne font pas d'eux de mauvaises personnes, mais lorsque le temps est compté, cela stresse les esprits et envahit l'âme. Ils doivent retrouver leur jeunesse et leur cohésion d'antan -qu'ils ne maîtrisaient que maladroitement à l'époque- pour réussir à survoler les obstacles qui se dresseront inévitablement sur leur chemin. Les erreurs et les échecs de leur passé les ont fait grandir devenir plus fort, mais aussi affaibli. Les ombres des morts sont à leur trousse et les vivants sombrent dans cette noirceur infinie. Il n'est plus l'heure des bavardages ni des remords.
Elise est une guerrière aguerrie, personne ne s'aviserait de remettre en question ses capacités, mais est-ce que cela fait d'elle une personne parfaite ? Qui aura-t-elle écrasé sur son chemin pour atteindre ce niveau de maitrise ? Dans ce groupe d'éclopés, personne ne pourrait se désigner comme parfait, pas même les enfants qui ont grandi en observant les maladresses que tentaient les adultes de leur cacher. Un triste tableau qui se dépeint devant leurs yeux. Une mère enfant, incapable de faire le deuil des morts derrière elle, deux amants qui veulent le bien de le bien de leur emproche et se bercent d'une illusion imparfaite, une femme détruite par des actes passées qui essaye tant bien que mal de recoller les pots cassés, un homme qui n'est plus que l'ombre de lui-même et un veuf qui a oublié de s'aimer. Seul le père Joseph pourrait paraître sain, mais l'est-il réellement ?
Arya n'a assisté qu'à la fin, mais le constat qu'elle vit en face d'elle, elle se le prit comme une baffe en pleine figure. Elle s'arrêta un instant pour observer la scène. Des personnes essoufflées, des tirs au flans, des inquiétudes qui refaisaient surface. D'un murmure, elle prit la peine de prévenir le plus mûr qui se trouvait près d'elle dans son absence. Elle-même, dans son propre état, elle ne pourrait tenir bien longtemps face à Elise et elle serait encore moins capable de les aider, si elle devait faire appel à des méthodes qu'elle n'acceptait pas, qu'elle aurait toujours refuser par le passé pour les sauver, elle le ferait. Elle en vendrait même son âme au diable pour sauver ce groupe déconstruit et au vu du lieu dans lequel elle se trouvait, c'est à Lilith qu'elle devrait se donner.
Elle savait que son temps était compté, qu'une épée de Damoclès resterait au-dessus d'elle tant qu'elle n'aurait pas résolu le problème "Marco". Est-ce qu'elle devait en informer Diego ? Et les autres ? Son fils, ellle ne souhaitait pas le tourmenter, mais les autres ? Valait-il mieux qu'elle en parle maintenant, où qu'elle n'attende de ne plus avoir le choix ? Tel était la réflexion qu'elle se faisait alors qu'elle descendait les marches pour se rendre au la hutte des guérisseuses.
---
A bout de souffle. Il peinait à reprendre de l'air, il n'était plus l'homme que tous avait connu. Cet homme charismatique, capable de faire bouger des troupes entières juste en parlant, se mettant devant son peuple, pour le protéger. Maintenant, il était en manque et même avec la totalité de son sang dans son organisme, l'air lui manquait. Il cherchait à se cacher, mais une simple chasse à la pomme aurait suffit pour le mettre KO. Une POMME. Et il s'en voulait, il n'y aavit plus que 'ladrénalien qui pouvait le faire tenir, mais à quel prix, en s'oubliant. Il devait changer, mais en avait-il seulement la volonté. Il avait retrouvé son frère, peut être même la femme qu'il aimait - sur ce point, il n'en mettrait pas sa main à couper -, mais cela ne le motvier pourtant pas assez pour avancer.
Il se redressa néanmoins en entendant le ton légèrement inquiet de Ella.
- Mais oui voyons, tout roule, on galère à attraper une putain de pomme et on va être envoyé à l'abbatoir car nous sommes des hommes, mais à part ça, RAS.
Cacher son état par du répondant mal placé, pourtant, tout ce qu'il disait était vrai. Les hommes n'avaient pas leur place ici et Arya avait choisi une mort différente. La était la seule différence. Pourtant, il avait envie d'attraper cette lueur d'espoir, mais y avait-il droit ? En avait-il tout bonnement le pouvoir ? Non. Il connaissait la réponse. Il était pour le moment trop faible pour ces bêtises et pas seulement lui, eux tous.
Ces paroles étaient sans doute trop dur et il venait de s'en rendre compte car il venait de ramener et Ella vers lui pour poser son front contre son épaule.
- Désolé, les événements des derniers jours me mettent un peu à cran.
---
Elise, la féline, Elise, la redoutable. Ces surnoms étaient nombreux, mais perdante ne l'était pas.
-Seriez-vous capable de tuer un être cher s'il se trouve devant vous. Capable de faire la différence entre illusion et réalité ? Si ce n'est pas le cas, vous allez devoir apprendre à devenir plus intelligent, plus vifs que vos adversaires, pour leur imposer une défaite écrasante, sans les tuer. Si votre esprit n'est pas assez fort, c'est votre ingéniosité qui doit tout surpasser.
Des paroles qu'elle n'aurait pu avoir avec son propre clan, mais ici, elle le pouvait. Ici, les faiblesses n'en étaient pas, mais au contraire, s'avéraient même parfois être des forces.
---
Prendre et oublier. D'autres démons s'accumulaient le long de son dos, sa cape qui traînaient les erreurs de son passé s'allourdissaient alors qu'elle arrivait juste à temps pour le discours d'Elise, qui avait sans doute pour but de remonter le moral des troupes. Elle se sentait mieux, elle allait mieux et bien que Joseph voyait quelque chose d'anormal, il n'en pipa mot. Bien qu'elle s'était estompée, les animosités étaient toujours là, elle le savait. Elle récupéra un bâton qu'elle fit tourner entre ses mains. Cela n'était pas son armes de prédilection, mais ce n'était pas grave. Elle s'avança lentement et tonna.
-Sauf qu'on arrivera à rien. Pas avec nos sentiments actuels. Ella et Diego, vous vous prenez mutuellement. Toi et moi.
Elle venait de désigner Sebastian qui soupira presque aussitôt.
- Je veux pas me battre contre toi la naine..
Mais elle commençait déjà.
- Oui, abandonner, ça te connait. Et être abandonné aussi. Qui a été là pour le pauvre Sebastian...
Elle cherchait à le pousser à bout, à tous les pousser à bout. Et lui, il se fermait.
- Ne joue pas sur ce terrain là.
Il commença à faire un pas en arrière alors que son visage se crispait de plus en plus. Mais elle continuait.
- Un simple coup de couteau l'aura empêché de revenir. Si j'avais voulu te tuer ce jour-là, c'est le cœur que j'aurais visé, pas la hanche. Mais ça a été mon erreur.. J'aurai pas dû te louper. Tu nous sers à quoi à part éponge émotionnelle pour Ella. Ah oui, j'oubliais, tu adores essayer de t'en prendre à mon fils quand t'es bourré et vu que tu l'es h24...
- Arya, arrête... Pour le bien de tous, arrête.
Il serrait de plus en plus les poings pour se contenir. Ce genre de méthodes pouvaient détruire. Ou permettre de se reconstruire. Elle le pensait assez fort pour se relever. Certaines de ses paroles étaient vraies, mais d'autres beaucoup trop exagérés et elle espérait que les personnes autour d'elle s'en rendraient compte.
- Tu es celui qui est toujours choisi en dernier, même celui que tu considérais comme ton frère à choisi une femme qu'il connaissait que de quelques semaines plutôt que toi. Ca fait quoi d'être relayer au second plan ? Après tout, je connais pas, explique moi.
Cela avait sans doute dû être la goutte de trop car il venait de foncer sur elle dans un élan de fureur.
-Ta gueule, salo...
Il venait de se ramasser au sol, elle s'était servie du baton pour le faire tomber au sol.
- T'étais bon qu'à te battre et peut être au sexe. Mais pour ce qui est de se battre, t'es devenu un bon à rien. Tu vas protéger qui, dans ton état ?
Elle était froide et le regarder de haut alors qu'il se relevait de haut pour contre-attaquer.
- Parce que toi appart le laisser se sacrifier pour toi, t'as fait quoi ? Combien sont morts à cause toi ? Cool, t'as un gosse, mais t'a tué combien de gens pour l'obtenir.
Elle prenait les remarques avec froideur.
- Pas autant que ton nombre de conquêtes.
Ils en venaient aux mains, ils se battaient, à coup réel. Arya avait ordonné que personnes n'interviennent lorsqu'elle les avait vu prêt à les séparer.
- Si on s'était pas rencontré, on aurait jamais eu toutes ces merdes ! Pourquoi il a fallu que tu l'aimes lui !
- Car sinon, je l'aurai tué, espèce d'abruti. Mais, ouai, la notion de l'amour, comment tu pourrais connaitre alors que tes propres parents ont essayé de te tuer ?
Que ça soit dans leur parole, où leur geste, ils devenaient de plus en plus véhément. Et là où Arya avait totalement le dessus au départ, il reprenait peu à peu de la marge. Elise s'était mise contre un mur pour observer. Quoiqu'il arriverait, elle n'interviendra pas, ce n'était pas ses histoires, elle se contentait, comme bon professeur, de voir les évolutions. La jeune femme qui avait lancé les premiers piques venaient d'être soulevée de terre, une main autour de sa gorge. Elle avait perdu l'avantage. Ses mains tentaient d'enlever l'emprise de Sebastian, en vain.
- Je... t'ai... Jamais aimé... Mais... J'ai toujours... respecté... l'homme qui se battait...
[ Je suis cingléeeee. Bonjour. ]
Les erreurs et les échecs ne font pas d'eux de mauvaises personnes, mais lorsque le temps est compté, cela stresse les esprits et envahit l'âme. Ils doivent retrouver leur jeunesse et leur cohésion d'antan -qu'ils ne maîtrisaient que maladroitement à l'époque- pour réussir à survoler les obstacles qui se dresseront inévitablement sur leur chemin. Les erreurs et les échecs de leur passé les ont fait grandir devenir plus fort, mais aussi affaibli. Les ombres des morts sont à leur trousse et les vivants sombrent dans cette noirceur infinie. Il n'est plus l'heure des bavardages ni des remords.
Elise est une guerrière aguerrie, personne ne s'aviserait de remettre en question ses capacités, mais est-ce que cela fait d'elle une personne parfaite ? Qui aura-t-elle écrasé sur son chemin pour atteindre ce niveau de maitrise ? Dans ce groupe d'éclopés, personne ne pourrait se désigner comme parfait, pas même les enfants qui ont grandi en observant les maladresses que tentaient les adultes de leur cacher. Un triste tableau qui se dépeint devant leurs yeux. Une mère enfant, incapable de faire le deuil des morts derrière elle, deux amants qui veulent le bien de le bien de leur emproche et se bercent d'une illusion imparfaite, une femme détruite par des actes passées qui essaye tant bien que mal de recoller les pots cassés, un homme qui n'est plus que l'ombre de lui-même et un veuf qui a oublié de s'aimer. Seul le père Joseph pourrait paraître sain, mais l'est-il réellement ?
Arya n'a assisté qu'à la fin, mais le constat qu'elle vit en face d'elle, elle se le prit comme une baffe en pleine figure. Elle s'arrêta un instant pour observer la scène. Des personnes essoufflées, des tirs au flans, des inquiétudes qui refaisaient surface. D'un murmure, elle prit la peine de prévenir le plus mûr qui se trouvait près d'elle dans son absence. Elle-même, dans son propre état, elle ne pourrait tenir bien longtemps face à Elise et elle serait encore moins capable de les aider, si elle devait faire appel à des méthodes qu'elle n'acceptait pas, qu'elle aurait toujours refuser par le passé pour les sauver, elle le ferait. Elle en vendrait même son âme au diable pour sauver ce groupe déconstruit et au vu du lieu dans lequel elle se trouvait, c'est à Lilith qu'elle devrait se donner.
Elle savait que son temps était compté, qu'une épée de Damoclès resterait au-dessus d'elle tant qu'elle n'aurait pas résolu le problème "Marco". Est-ce qu'elle devait en informer Diego ? Et les autres ? Son fils, ellle ne souhaitait pas le tourmenter, mais les autres ? Valait-il mieux qu'elle en parle maintenant, où qu'elle n'attende de ne plus avoir le choix ? Tel était la réflexion qu'elle se faisait alors qu'elle descendait les marches pour se rendre au la hutte des guérisseuses.
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A bout de souffle. Il peinait à reprendre de l'air, il n'était plus l'homme que tous avait connu. Cet homme charismatique, capable de faire bouger des troupes entières juste en parlant, se mettant devant son peuple, pour le protéger. Maintenant, il était en manque et même avec la totalité de son sang dans son organisme, l'air lui manquait. Il cherchait à se cacher, mais une simple chasse à la pomme aurait suffit pour le mettre KO. Une POMME. Et il s'en voulait, il n'y aavit plus que 'ladrénalien qui pouvait le faire tenir, mais à quel prix, en s'oubliant. Il devait changer, mais en avait-il seulement la volonté. Il avait retrouvé son frère, peut être même la femme qu'il aimait - sur ce point, il n'en mettrait pas sa main à couper -, mais cela ne le motvier pourtant pas assez pour avancer.
Il se redressa néanmoins en entendant le ton légèrement inquiet de Ella.
- Mais oui voyons, tout roule, on galère à attraper une putain de pomme et on va être envoyé à l'abbatoir car nous sommes des hommes, mais à part ça, RAS.
Cacher son état par du répondant mal placé, pourtant, tout ce qu'il disait était vrai. Les hommes n'avaient pas leur place ici et Arya avait choisi une mort différente. La était la seule différence. Pourtant, il avait envie d'attraper cette lueur d'espoir, mais y avait-il droit ? En avait-il tout bonnement le pouvoir ? Non. Il connaissait la réponse. Il était pour le moment trop faible pour ces bêtises et pas seulement lui, eux tous.
Ces paroles étaient sans doute trop dur et il venait de s'en rendre compte car il venait de ramener et Ella vers lui pour poser son front contre son épaule.
- Désolé, les événements des derniers jours me mettent un peu à cran.
---
Elise, la féline, Elise, la redoutable. Ces surnoms étaient nombreux, mais perdante ne l'était pas.
-Seriez-vous capable de tuer un être cher s'il se trouve devant vous. Capable de faire la différence entre illusion et réalité ? Si ce n'est pas le cas, vous allez devoir apprendre à devenir plus intelligent, plus vifs que vos adversaires, pour leur imposer une défaite écrasante, sans les tuer. Si votre esprit n'est pas assez fort, c'est votre ingéniosité qui doit tout surpasser.
Des paroles qu'elle n'aurait pu avoir avec son propre clan, mais ici, elle le pouvait. Ici, les faiblesses n'en étaient pas, mais au contraire, s'avéraient même parfois être des forces.
---
Prendre et oublier. D'autres démons s'accumulaient le long de son dos, sa cape qui traînaient les erreurs de son passé s'allourdissaient alors qu'elle arrivait juste à temps pour le discours d'Elise, qui avait sans doute pour but de remonter le moral des troupes. Elle se sentait mieux, elle allait mieux et bien que Joseph voyait quelque chose d'anormal, il n'en pipa mot. Bien qu'elle s'était estompée, les animosités étaient toujours là, elle le savait. Elle récupéra un bâton qu'elle fit tourner entre ses mains. Cela n'était pas son armes de prédilection, mais ce n'était pas grave. Elle s'avança lentement et tonna.
-Sauf qu'on arrivera à rien. Pas avec nos sentiments actuels. Ella et Diego, vous vous prenez mutuellement. Toi et moi.
Elle venait de désigner Sebastian qui soupira presque aussitôt.
- Je veux pas me battre contre toi la naine..
Mais elle commençait déjà.
- Oui, abandonner, ça te connait. Et être abandonné aussi. Qui a été là pour le pauvre Sebastian...
Elle cherchait à le pousser à bout, à tous les pousser à bout. Et lui, il se fermait.
- Ne joue pas sur ce terrain là.
Il commença à faire un pas en arrière alors que son visage se crispait de plus en plus. Mais elle continuait.
- Un simple coup de couteau l'aura empêché de revenir. Si j'avais voulu te tuer ce jour-là, c'est le cœur que j'aurais visé, pas la hanche. Mais ça a été mon erreur.. J'aurai pas dû te louper. Tu nous sers à quoi à part éponge émotionnelle pour Ella. Ah oui, j'oubliais, tu adores essayer de t'en prendre à mon fils quand t'es bourré et vu que tu l'es h24...
- Arya, arrête... Pour le bien de tous, arrête.
Il serrait de plus en plus les poings pour se contenir. Ce genre de méthodes pouvaient détruire. Ou permettre de se reconstruire. Elle le pensait assez fort pour se relever. Certaines de ses paroles étaient vraies, mais d'autres beaucoup trop exagérés et elle espérait que les personnes autour d'elle s'en rendraient compte.
- Tu es celui qui est toujours choisi en dernier, même celui que tu considérais comme ton frère à choisi une femme qu'il connaissait que de quelques semaines plutôt que toi. Ca fait quoi d'être relayer au second plan ? Après tout, je connais pas, explique moi.
Cela avait sans doute dû être la goutte de trop car il venait de foncer sur elle dans un élan de fureur.
-Ta gueule, salo...
Il venait de se ramasser au sol, elle s'était servie du baton pour le faire tomber au sol.
- T'étais bon qu'à te battre et peut être au sexe. Mais pour ce qui est de se battre, t'es devenu un bon à rien. Tu vas protéger qui, dans ton état ?
Elle était froide et le regarder de haut alors qu'il se relevait de haut pour contre-attaquer.
- Parce que toi appart le laisser se sacrifier pour toi, t'as fait quoi ? Combien sont morts à cause toi ? Cool, t'as un gosse, mais t'a tué combien de gens pour l'obtenir.
Elle prenait les remarques avec froideur.
- Pas autant que ton nombre de conquêtes.
Ils en venaient aux mains, ils se battaient, à coup réel. Arya avait ordonné que personnes n'interviennent lorsqu'elle les avait vu prêt à les séparer.
- Si on s'était pas rencontré, on aurait jamais eu toutes ces merdes ! Pourquoi il a fallu que tu l'aimes lui !
- Car sinon, je l'aurai tué, espèce d'abruti. Mais, ouai, la notion de l'amour, comment tu pourrais connaitre alors que tes propres parents ont essayé de te tuer ?
Que ça soit dans leur parole, où leur geste, ils devenaient de plus en plus véhément. Et là où Arya avait totalement le dessus au départ, il reprenait peu à peu de la marge. Elise s'était mise contre un mur pour observer. Quoiqu'il arriverait, elle n'interviendra pas, ce n'était pas ses histoires, elle se contentait, comme bon professeur, de voir les évolutions. La jeune femme qui avait lancé les premiers piques venaient d'être soulevée de terre, une main autour de sa gorge. Elle avait perdu l'avantage. Ses mains tentaient d'enlever l'emprise de Sebastian, en vain.
- Je... t'ai... Jamais aimé... Mais... J'ai toujours... respecté... l'homme qui se battait...
[ Je suis cingléeeee. Bonjour. ]
à 16:18 le 26/01/2023
[ Heeeey ! Je suis désolée :'O j'arrivais pas à me remettre dans le truc x) ]
Potable mais pas suffisant. Ils le savaient tous, ces amis que le temps avait fini par séparer. Cette conscience collective de voir la mort les accueillir était d'ailleurs beaucoup trop présente pour les laisser calmement continuer cet entraînement.
Une pause. Cinq minutes pour élaborer des stratégies afin d'être au mieux préparer à reprendre des enchaînements. Est-ce qu'ils avaient seulement une chance de s'en sortir ? Ils en doutaient. Mais ils feraient tout pour ne pas ployer avant que les dés ne soient définitivement jetés.
Si cette danseuse avait décidé de mettre fin à leur chorégraphie, elle aurait pu aisément le faire. Et c'était sûrement ça qui était le plus alarmant. Ils étaient encore en vie, en un morceau et aucun d'entre eux n'avait été blessé. Et pourtant, ils avaient tous galérer à récupérer cette simple pomme.
Un jeu d'enfant... qui pourtant avait fait galérer ces jeunes adultes. Un jeu d'enfant auquel Mathys aurait préféré ne jamais jouer. Il avait apprit à devenir père. Lui qui autrefois était une arme, avait perdu en souplesse, en réflexe. Elle était une guerrière redoutable. Et si ce combat avait eu lieu, quinze ans auparavant, le dénouement aurait peut-être était différent. Les années se sont écoulées, son rôle de protecteur acharné, lui a ironiquement fait perdre son côté tueur éffrené. Jamais il n'aurait gagné aussi lamentablement. Déjà, parce qu'il était rare de le voir au sein d'une équipe. Mais aussi parce que son objectif premier n'aurait pas été de récupérer la pomme mais de la tuer. Cette danseuse, amie d'Arya, qui aujourd'hui, est intouchable. Cette danseuse, pour qui il a, une sympathie... agréable.
Ella est essouflée. Le changement qui s'est opéré est omniprésent. Dans ses mouvements, dans ses gestes, dans son comportement. Elle n'est plus une meurtrière acharnée. Elle tente d'utiliser son esprit plus qu'elle ne l'aurait fait avant. Mais est-ce que c'est suffisant ? Non.
Et si il n'y avait que ça. Ses relations ont évolué. En bien, en mal. Se battre aux côtés de Diego, elle l'a déjà fait. Et si elle s'était battue contre lui, le résultat aurait été finalement le même. Mais aujourd'hui, tout est différent. Ils se sont battus ensemble. Le muet a changé et son approche avec lui aussi. Finalement, il n'est pas déméritant. Son jugement était faussé par sa jalousie. Et ses regrets seront éternellement ses amis.
Ne pas user de son don fut la tâche la plus dure pour lui. Etre focalisé sur le fait de ne pas être vif comme l'éclair, être focalisé sur le fait de ne pas laisser la colère prendre le dessus sur lui... a été un handicap qu'il ne peut nier. Si la danseuse n'avait pas fait mention d'Arya, il aurait été plus vigilent et moins impulsif. Arya. Il l'aime et c'est incontestablement la seule chose que rien ni personne ne pourra changer. La mère de son fils est tout. Et ce sacrifice qu'il avait fait, il serait capable de le refaire, juste pour être sûr et certain qu'ils sont en sécurité. Lorsqu'il regarde ce groupe, il comprend que son endoctrinement lui a fait perdre toute notion de ce qu'ils représentaient. Une famille.
Une famille qui visiblement se gonfle de jours en jours de personnes honorables. Cette danseuse est comme une cousine que le temps aurait éloigné et dont l'arrivée remémore des souvenirs enterrés. Cette cousine qui tente de toutes ses forces de les aider à reprendre le contrôle de leurs vies et à leur faire prendre conscience qu'ensemble ils étaient beaucoup. Mais que l'individualisme est également ce qui fait leur force. Individuellement, ils doivent être des guerriers. Ensemble, ils doivent être une armée.
- Ça va ?
Ella s'inquiétait de voir que Sébastian ne parvenait apparemment pas à reprendre son souffle. Et il n'était pas le seul. Mais les autres parvenaient un peu mieux à respirer que ne le faisait Sébastian. A moins qu'elle n'était pleinement concentrée que sur lui. C'était sûrement un mélange des deux.
Potable mais pas suffisant. Ils le savaient tous, ces amis que le temps avait fini par séparer. Cette conscience collective de voir la mort les accueillir était d'ailleurs beaucoup trop présente pour les laisser calmement continuer cet entraînement.
Une pause. Cinq minutes pour élaborer des stratégies afin d'être au mieux préparer à reprendre des enchaînements. Est-ce qu'ils avaient seulement une chance de s'en sortir ? Ils en doutaient. Mais ils feraient tout pour ne pas ployer avant que les dés ne soient définitivement jetés.
Si cette danseuse avait décidé de mettre fin à leur chorégraphie, elle aurait pu aisément le faire. Et c'était sûrement ça qui était le plus alarmant. Ils étaient encore en vie, en un morceau et aucun d'entre eux n'avait été blessé. Et pourtant, ils avaient tous galérer à récupérer cette simple pomme.
Un jeu d'enfant... qui pourtant avait fait galérer ces jeunes adultes. Un jeu d'enfant auquel Mathys aurait préféré ne jamais jouer. Il avait apprit à devenir père. Lui qui autrefois était une arme, avait perdu en souplesse, en réflexe. Elle était une guerrière redoutable. Et si ce combat avait eu lieu, quinze ans auparavant, le dénouement aurait peut-être était différent. Les années se sont écoulées, son rôle de protecteur acharné, lui a ironiquement fait perdre son côté tueur éffrené. Jamais il n'aurait gagné aussi lamentablement. Déjà, parce qu'il était rare de le voir au sein d'une équipe. Mais aussi parce que son objectif premier n'aurait pas été de récupérer la pomme mais de la tuer. Cette danseuse, amie d'Arya, qui aujourd'hui, est intouchable. Cette danseuse, pour qui il a, une sympathie... agréable.
Ella est essouflée. Le changement qui s'est opéré est omniprésent. Dans ses mouvements, dans ses gestes, dans son comportement. Elle n'est plus une meurtrière acharnée. Elle tente d'utiliser son esprit plus qu'elle ne l'aurait fait avant. Mais est-ce que c'est suffisant ? Non.
Et si il n'y avait que ça. Ses relations ont évolué. En bien, en mal. Se battre aux côtés de Diego, elle l'a déjà fait. Et si elle s'était battue contre lui, le résultat aurait été finalement le même. Mais aujourd'hui, tout est différent. Ils se sont battus ensemble. Le muet a changé et son approche avec lui aussi. Finalement, il n'est pas déméritant. Son jugement était faussé par sa jalousie. Et ses regrets seront éternellement ses amis.
Ne pas user de son don fut la tâche la plus dure pour lui. Etre focalisé sur le fait de ne pas être vif comme l'éclair, être focalisé sur le fait de ne pas laisser la colère prendre le dessus sur lui... a été un handicap qu'il ne peut nier. Si la danseuse n'avait pas fait mention d'Arya, il aurait été plus vigilent et moins impulsif. Arya. Il l'aime et c'est incontestablement la seule chose que rien ni personne ne pourra changer. La mère de son fils est tout. Et ce sacrifice qu'il avait fait, il serait capable de le refaire, juste pour être sûr et certain qu'ils sont en sécurité. Lorsqu'il regarde ce groupe, il comprend que son endoctrinement lui a fait perdre toute notion de ce qu'ils représentaient. Une famille.
Une famille qui visiblement se gonfle de jours en jours de personnes honorables. Cette danseuse est comme une cousine que le temps aurait éloigné et dont l'arrivée remémore des souvenirs enterrés. Cette cousine qui tente de toutes ses forces de les aider à reprendre le contrôle de leurs vies et à leur faire prendre conscience qu'ensemble ils étaient beaucoup. Mais que l'individualisme est également ce qui fait leur force. Individuellement, ils doivent être des guerriers. Ensemble, ils doivent être une armée.
- Ça va ?
Ella s'inquiétait de voir que Sébastian ne parvenait apparemment pas à reprendre son souffle. Et il n'était pas le seul. Mais les autres parvenaient un peu mieux à respirer que ne le faisait Sébastian. A moins qu'elle n'était pleinement concentrée que sur lui. C'était sûrement un mélange des deux.
à 10:40 le 09/01/2022
Une jeune femme au coeur d'enfant qui marche dans cette ville, digne d'un conte de fée, d'un pas lent est régulier. Elle est malade, elle le sait et mais n'a pas conscience du temps qu'il lui reste avant que la vérité n'éclate au grand jour. Tant que Marco vivra, son état se dégradera et elle ne connait de solution pour briser cette malédiction qu'elle s'est elle-même posée. Arya se retrouve dans un cercle qui lui empêche de dire la vérité à qui que ce soit, mais elle a toujours été bonne pour mentir et elle se complait dans ce mensonge si doux.
Cela fait bien longtemps que l'envie de vivre l'a quitté. Depuis son départ qui n'était pas censé avoir de retour, ce désir d'avancer, de découvrir un monde nouveau a totalement disparu. Seul ce petit être qu'elle ne pouvait laisser seul, sans sa maman, lui a permis de tenir bon avec cette promesse de lui laisser un monde meilleur. Mais aujourd'hui, même s'il s'avère qu'elle vint à disparaitre, elle sait, elle sait qu'il y aura des personnes présentes pour le protéger et surtout lui montrer le bon chemin à prendre. Elle n'a plus à avoir peur, il est en sécurité. Un larme roule sur sa joue pale au même moment où une main protectrice vint à se poser sur son épaule. Elle ne le connait que depuis peu, pourtant, déjà, elle comprend pourquoi Diego porte cet homme aussi haut dans son coeur. Il est bienveillant et aucun malice n'existe en lui.
- Tu es malade, ma fille, n'est ce pas ? Souffle-t-il, d'une voix qui ne porte pas le moindre des reproches, mais la plus sincère des inquiétudes.
Un triste sourire apparait sur son visage, d'une réalité dont elle ne veut encore accepté, mais d'une vie contrainte qui ne lui laisse guère le choix de sa finalité.
- Ne leur dites rien mon père, je vous en conjure. Il en va de leur sécurité.
Encore une fois, elle s'oublie. Elle s'oublie pour les autres et c'est avec stupeur qu'elle se retrouve dans les bras de cet homme qui comprend son désespoir.
- Es-tu la réincarnation de l'archange Gabriel ? Il n'y a pas plus triste destiné que de la personne qui protège. Tu es forte et la plus belles des anges que je n'ai jamais été amené à rencontrer.
Elle n'a jamais cru en quoique ce soit et encore moins à dieu, pourtant, ces simples paroles sont pour elle le plus beau des cadeaux et sans qu'elle ne puisse rien contrôler, des larmes, signe de son fardeau, vinrent à s'échapper de son regard si doux, de ses yeux qu'elle a toujours tant détester. Un ange ? Il s'agit sans doute de là du plus beau compliment qu'on ne lui ait jamais confié. Elle reste dans les bras de cette figure paternel le temps que son tourment ne diminue pour renifler de manière bruyante avant de relever ses yeux vers lui.
- Tout le monde était inquiet de ne pas vous trouver mon père, on ferait mieux des les rejoindre avant qu'il ne se fasse plus de souci. Vous n'auriez pas vu Ana par hasard.
Un hochement de tête, puis un signe du doigt pour désigner la jeune femme qui les regarder déjà de plus loin. Un simple signe aura suffit pour qu'elle ne comprenne qu'elle doit les suivre pour retourner au lieu où ils se trouvent tous.
Lorsqu'ils arrivent, ils s'entrainent et c'est dans un moment qu'elle part s'installer dans un coin pour les observer. Ils semblent tellement concentré qu'elle n'ose les déranger.
Cela fait bien longtemps que l'envie de vivre l'a quitté. Depuis son départ qui n'était pas censé avoir de retour, ce désir d'avancer, de découvrir un monde nouveau a totalement disparu. Seul ce petit être qu'elle ne pouvait laisser seul, sans sa maman, lui a permis de tenir bon avec cette promesse de lui laisser un monde meilleur. Mais aujourd'hui, même s'il s'avère qu'elle vint à disparaitre, elle sait, elle sait qu'il y aura des personnes présentes pour le protéger et surtout lui montrer le bon chemin à prendre. Elle n'a plus à avoir peur, il est en sécurité. Un larme roule sur sa joue pale au même moment où une main protectrice vint à se poser sur son épaule. Elle ne le connait que depuis peu, pourtant, déjà, elle comprend pourquoi Diego porte cet homme aussi haut dans son coeur. Il est bienveillant et aucun malice n'existe en lui.
- Tu es malade, ma fille, n'est ce pas ? Souffle-t-il, d'une voix qui ne porte pas le moindre des reproches, mais la plus sincère des inquiétudes.
Un triste sourire apparait sur son visage, d'une réalité dont elle ne veut encore accepté, mais d'une vie contrainte qui ne lui laisse guère le choix de sa finalité.
- Ne leur dites rien mon père, je vous en conjure. Il en va de leur sécurité.
Encore une fois, elle s'oublie. Elle s'oublie pour les autres et c'est avec stupeur qu'elle se retrouve dans les bras de cet homme qui comprend son désespoir.
- Es-tu la réincarnation de l'archange Gabriel ? Il n'y a pas plus triste destiné que de la personne qui protège. Tu es forte et la plus belles des anges que je n'ai jamais été amené à rencontrer.
Elle n'a jamais cru en quoique ce soit et encore moins à dieu, pourtant, ces simples paroles sont pour elle le plus beau des cadeaux et sans qu'elle ne puisse rien contrôler, des larmes, signe de son fardeau, vinrent à s'échapper de son regard si doux, de ses yeux qu'elle a toujours tant détester. Un ange ? Il s'agit sans doute de là du plus beau compliment qu'on ne lui ait jamais confié. Elle reste dans les bras de cette figure paternel le temps que son tourment ne diminue pour renifler de manière bruyante avant de relever ses yeux vers lui.
- Tout le monde était inquiet de ne pas vous trouver mon père, on ferait mieux des les rejoindre avant qu'il ne se fasse plus de souci. Vous n'auriez pas vu Ana par hasard.
Un hochement de tête, puis un signe du doigt pour désigner la jeune femme qui les regarder déjà de plus loin. Un simple signe aura suffit pour qu'elle ne comprenne qu'elle doit les suivre pour retourner au lieu où ils se trouvent tous.
Lorsqu'ils arrivent, ils s'entrainent et c'est dans un moment qu'elle part s'installer dans un coin pour les observer. Ils semblent tellement concentré qu'elle n'ose les déranger.
à 13:03 le 01/12/2021
La douce brise d'automne vint faire voler quelques feuilles qui se meurent sur le carrelage froid, irrégulier et par certains endroits fissurés, du sol sur lequel leurs pas agressifs viennent marteler. De sa posture, on peut savoir ce qu'elle pense, de ses muscles fins mais à la fois formés, on peut voir toutes les heures durant lesquels Elise a du s'entrainer. Etre plus fort, ne pas faiblir, dédaigner les autres. C'est ainsi qu'elle s'est faite une place. Un combat reste un combat et on peut voir son attitude changer, évoluer, pour ne devenir qu'une machine avec un seul objectif, protéger une simple pomme et leur mener la vie dure.
Elle n'est pas de ce genre de femme méchante et dédaigneuse, mais on ne peut dire qu'elle ait vécu dans un cadre de vie qui lui laisse la possibilité d'accorder de la pitié. Pourtant, elle aime la vie, aime aider les autres et comme tout le monde, fait des erreurs. Les hommes, elle ne les connait pas trop. On les lui a toujours dépeint comme des créatures faibles et sans importance qui ne servent qu'à se reproduire, mais elle, elle aime plutôt bien. Elle trouve chez eux un charme qu'elle ne voit pas chez les femmes. Sa tribu a pourtant été souvent comparé par le passé à des mantes-religieuses ou encore des veuves noires, mais elle est différentes, elle le déviant du groupe ou du moins, celle qui ose l'assumer. Il n'est pas aisé de montrer sa réelle nature au risque de se faire rejeter de tous, mais qu'importe ce sentiment, elle est elle, et cela lui va plutôt bien.
Elle attaque et si ce n'est par des gestes, c'est alors ses paroles qui ont pour effet de vrais coups de poignard. Ils l'agacent, elle les trouve faible et leur portrait qu'à pu lui dépeindre Arya est bien trop éloignée de la réalité qui se trouve juste en face d'elle. Elle s'était imaginée des personnes fortes, qui feraient tout pour l'aider, mais à la place, elle voit un groupe de jeunes gens détruits et totalement déconstruit. Où est cette amitié forte qu'elle rêvait de voir de ses yeux ? Cette famille créé par les liens du coeur ? Elle ne voit rien de cela et se demande si elle ne lui a tout bonnement pas menti sur ce monde qu'elle rêvait tant de découvrir suite à son départ.
Elle les voit se disputer et dans le plus grands des silences, un simple soupir s'échappe d'entre ses lèvres. Elle ne pourra rien faire d'eux, seule la femme s'en sortira, c'est la triste pensée qui vint à s'immiscer dans son esprit. A quoi bon les aider, peut être même s'attacher à eux si c'est pour voir leur âme se faire dévorer. Mais elle s'était trompé. Leur mécontentement, qui semblait pourtant si réel, si vrai, lui fait baisser sa garde, le temps d'un instant, certes court, pourtant suffisant pour qu'une dague vint à se loger dans la pomme, qu'elle tenait en équilibre sur le haut de son crane, pour qu'elle ne tombe et vint à rouler sur le sol, à quelques pas d'elle. Un mince sourire apparait sur ses lèvres en chair, peut être finalement, ne sont-ils pas réellement des cas si désespérés qu'elle ne se les était imaginée.
Ils comprennent rapidement que s'ils veulent réussir, ils vont devoir travailler ensemble et même si, ils se retrouveront sans doute seuls pour les épreuves, cela s'avère un début prometteur. Le premier à se jeter corps et âme sur la pomme qui roule au sol n'est autre que Mathys, suivit de peu par son acolyte aux cheveux similaires à la couleur du sang, Sebastian. Des coups larges et assez intimidant fendent l'air, les obligeant à reculer. Elle n'est pas là pour faire dans la dentelle et ils doivent être conscient qu'elle n'hésitera pas à les blesser pour leur montrer sa supériorité. Elle n'a pas le temps de reculer que tout juste après avoir assailli un coup violent sur la main de l'un des hommes qu'Ella et Diego sont en route pour se jeter sur elle. Elle pousse un cri puissant, digne d'une guerrière qui, le temps d'un instant, elle en est sûre, les intimide, avant de donner un coup violent au bâton sur son propre genoux pour le briser en deux et en faire deux armes distinctes. Elle n'est pas faible, elle est plein de ressources, elle est Elise la guerrière, surnommée la rose aux milles épines.
Elle les attends de pieds fermes, chacun de ses mouvements ressemblent à une danse dont on aurait oublié la musique, une danse interdite mais pourtant si belle. Elle se bat avec souplesse, avec une douceur dure et sans doute s'il avait eu pour but de les tuer, leur corps sans vie giserait déjà sur le sol froid et terne, mais là n'est pas son but. Elle ne cherche ni à leur faire perdre connaissance, ni à leur ôter la vie et c'est cette unique raison qui l'a fait être submerger. Avoir un adversaire est une chose, deux en est un autre, mais quatre, une autre paire de manche. Elle ne peut pas se permettre de les blesser, pas alors qu'ils auront leur vrai bataille d'ici quelques jours, alors, l'un d'eux finit par ramasser ce fruit rouge, ce fruit interdit depuis la nuit des temps. Peut être pourront-ils s'en sortir, c'est ce qu'elle souhaite au plus profond d'elle même, pour elle, pour Arya, cette lumière qui lui a permis de se relever lorsque la noirceur l'entourait.
- C'est...potable, finit-elle par dire en les regardant être essoufflé. Mais vous serez seul le grand jour et la magie pourra être utilisée.
Il ne faut pas qu'ils ne se reposent sur leur lauriers, aucun d'eux, quoiqu'il en coûte. Arya lui a confié une mission et elle compte bien la mener à la réussite.
- 5 min de pause, arque-t-elle en s'essuyant le front à l'aide de son poignet. On reprendra l'entrainement ensuite.
Elle ne les lâchera pas. Elle jette un oeil au deux qui ont décidé de ne pas se mêler à la danse et sont restés en retrait. Maurice et Hector. Pourquoi ? Elle ne le sait pas. Même celui qui semblait le plus mal luné à fait l'effort de se joindre à eux mais ces deux là, ont clairement leur refus. Elle les attaque alors de front, sans aucune, sans cacher un seul instant ses intentions et c'est avec stupeur qu'elle se retrouve le bras bloqué par l'un, une lame sous sa gorge de l'autre. Elle les avait sous-estimé, elle s'était trompée. Un hochement qui signifie qu'elle accepte leur force leur sagesse, puis quelques pas en arrière pour se reculer. Elle attend que les autres aient pris le temps de se ressourcer pour reprendre ce qu'ils viennent tout juste de commencer.
Elle n'est pas de ce genre de femme méchante et dédaigneuse, mais on ne peut dire qu'elle ait vécu dans un cadre de vie qui lui laisse la possibilité d'accorder de la pitié. Pourtant, elle aime la vie, aime aider les autres et comme tout le monde, fait des erreurs. Les hommes, elle ne les connait pas trop. On les lui a toujours dépeint comme des créatures faibles et sans importance qui ne servent qu'à se reproduire, mais elle, elle aime plutôt bien. Elle trouve chez eux un charme qu'elle ne voit pas chez les femmes. Sa tribu a pourtant été souvent comparé par le passé à des mantes-religieuses ou encore des veuves noires, mais elle est différentes, elle le déviant du groupe ou du moins, celle qui ose l'assumer. Il n'est pas aisé de montrer sa réelle nature au risque de se faire rejeter de tous, mais qu'importe ce sentiment, elle est elle, et cela lui va plutôt bien.
Elle attaque et si ce n'est par des gestes, c'est alors ses paroles qui ont pour effet de vrais coups de poignard. Ils l'agacent, elle les trouve faible et leur portrait qu'à pu lui dépeindre Arya est bien trop éloignée de la réalité qui se trouve juste en face d'elle. Elle s'était imaginée des personnes fortes, qui feraient tout pour l'aider, mais à la place, elle voit un groupe de jeunes gens détruits et totalement déconstruit. Où est cette amitié forte qu'elle rêvait de voir de ses yeux ? Cette famille créé par les liens du coeur ? Elle ne voit rien de cela et se demande si elle ne lui a tout bonnement pas menti sur ce monde qu'elle rêvait tant de découvrir suite à son départ.
Elle les voit se disputer et dans le plus grands des silences, un simple soupir s'échappe d'entre ses lèvres. Elle ne pourra rien faire d'eux, seule la femme s'en sortira, c'est la triste pensée qui vint à s'immiscer dans son esprit. A quoi bon les aider, peut être même s'attacher à eux si c'est pour voir leur âme se faire dévorer. Mais elle s'était trompé. Leur mécontentement, qui semblait pourtant si réel, si vrai, lui fait baisser sa garde, le temps d'un instant, certes court, pourtant suffisant pour qu'une dague vint à se loger dans la pomme, qu'elle tenait en équilibre sur le haut de son crane, pour qu'elle ne tombe et vint à rouler sur le sol, à quelques pas d'elle. Un mince sourire apparait sur ses lèvres en chair, peut être finalement, ne sont-ils pas réellement des cas si désespérés qu'elle ne se les était imaginée.
Ils comprennent rapidement que s'ils veulent réussir, ils vont devoir travailler ensemble et même si, ils se retrouveront sans doute seuls pour les épreuves, cela s'avère un début prometteur. Le premier à se jeter corps et âme sur la pomme qui roule au sol n'est autre que Mathys, suivit de peu par son acolyte aux cheveux similaires à la couleur du sang, Sebastian. Des coups larges et assez intimidant fendent l'air, les obligeant à reculer. Elle n'est pas là pour faire dans la dentelle et ils doivent être conscient qu'elle n'hésitera pas à les blesser pour leur montrer sa supériorité. Elle n'a pas le temps de reculer que tout juste après avoir assailli un coup violent sur la main de l'un des hommes qu'Ella et Diego sont en route pour se jeter sur elle. Elle pousse un cri puissant, digne d'une guerrière qui, le temps d'un instant, elle en est sûre, les intimide, avant de donner un coup violent au bâton sur son propre genoux pour le briser en deux et en faire deux armes distinctes. Elle n'est pas faible, elle est plein de ressources, elle est Elise la guerrière, surnommée la rose aux milles épines.
Elle les attends de pieds fermes, chacun de ses mouvements ressemblent à une danse dont on aurait oublié la musique, une danse interdite mais pourtant si belle. Elle se bat avec souplesse, avec une douceur dure et sans doute s'il avait eu pour but de les tuer, leur corps sans vie giserait déjà sur le sol froid et terne, mais là n'est pas son but. Elle ne cherche ni à leur faire perdre connaissance, ni à leur ôter la vie et c'est cette unique raison qui l'a fait être submerger. Avoir un adversaire est une chose, deux en est un autre, mais quatre, une autre paire de manche. Elle ne peut pas se permettre de les blesser, pas alors qu'ils auront leur vrai bataille d'ici quelques jours, alors, l'un d'eux finit par ramasser ce fruit rouge, ce fruit interdit depuis la nuit des temps. Peut être pourront-ils s'en sortir, c'est ce qu'elle souhaite au plus profond d'elle même, pour elle, pour Arya, cette lumière qui lui a permis de se relever lorsque la noirceur l'entourait.
- C'est...potable, finit-elle par dire en les regardant être essoufflé. Mais vous serez seul le grand jour et la magie pourra être utilisée.
Il ne faut pas qu'ils ne se reposent sur leur lauriers, aucun d'eux, quoiqu'il en coûte. Arya lui a confié une mission et elle compte bien la mener à la réussite.
- 5 min de pause, arque-t-elle en s'essuyant le front à l'aide de son poignet. On reprendra l'entrainement ensuite.
Elle ne les lâchera pas. Elle jette un oeil au deux qui ont décidé de ne pas se mêler à la danse et sont restés en retrait. Maurice et Hector. Pourquoi ? Elle ne le sait pas. Même celui qui semblait le plus mal luné à fait l'effort de se joindre à eux mais ces deux là, ont clairement leur refus. Elle les attaque alors de front, sans aucune, sans cacher un seul instant ses intentions et c'est avec stupeur qu'elle se retrouve le bras bloqué par l'un, une lame sous sa gorge de l'autre. Elle les avait sous-estimé, elle s'était trompée. Un hochement qui signifie qu'elle accepte leur force leur sagesse, puis quelques pas en arrière pour se reculer. Elle attend que les autres aient pris le temps de se ressourcer pour reprendre ce qu'ils viennent tout juste de commencer.
à 12:44 le 01/12/2021
Des mains sur sa gorge dans le but de la faire taire, mais un regard suffit pour se rappeler des paroles, pour se rappeler du passé, pour se noyer encore et encore alors même que l’on cherche par tous les moyens à nous faire remonter des profondeurs de l’eau qui nous entoure sans que personne ne soit capable de voir notre tourmente. Une histoire d’une vie qui se détruit, une histoire que Sebastian ne pourra sans doute jamais reconstruite, c’est ce qu’il pense, c’est ce qu’il se persuade, c’est ce qu’il voit dans les yeux de cette imprudente qu’il cherche à rendre muette quitte à la tuer, car à l’instant présent, il s’en moque totalement. C’est tout juste s’il entend les voit autour de lui, lui priant, lui disant qu’il va trop loin mais c’est en parti car il est allé trop loin dans le passé qu’il a réussir à survivre, au dépend de l’avis et des sentiments des autres, par cet instinct primaire qui ne l’a jamais réellement quitté.
- L'homme qu'Arya respectait, il est toujours là ! Alors lâche là ! Ça te mène à quoi de te venger physiquement sur elle ?! beugla la femme qu’il espérait un jour pouvoir la garder dans ses bras.
Il perdait le fil du temps, depuis combien de temps serrait-il ? Et surtout, pourquoi ne se débattait-elle pas ? Elle ne cherchait pas à le taper, ni même à retenir ses mains qui maintenaient une étreinte forte autour de son cou. Elle ne faisait rien, seul son regard témoignait d’un sentiment qu’il ne parvenait pas à comprendre, ni même à attraper ? Etait-elle réellement toujours la gamine impétueuse qui était tombée amoureuse de son ami ? De son frère de sang ? Car, elle, à l’instant présent, elle ne semblait être plus qu’une coquille vide, bonne à trouver la moindre excuse pour se débiner.
- Sébastian, elle a déjà assez mal comme ça ! continua Ella, sur le même ton.
Il l’entendait mais pourtant, ne l’écoutait pas, elle n’était qu’une voix lointaine, qui n’avait aucune importance pour le moment. Qu’est-ce qui avait encore de l’importance à ses yeux ? La vie ? Ella..? Lui…? Il ne le savait plus, il ne savait plus qui il était, qui il avait le droit d’être. Puis une main, qui se posa sur son épaule, sembla le ramener à la raison.
- Lâche-la, bon sang ! L'objectif c'est de récupérer la pomme, pas de jouer à s'égorger !
Peu à peu, il desserra son étreinte, pour totalement la lâcher et qu’Arya ne retombe au sol, en se massant rapidement le cou, sans dire un seul mot. Elle avala sa bile, pour atténuer la douleur de ses bronches engourdies. Elle aurait pu l’engueuler, elle aurait pu s’énerver, mais elle ne fit rien de tout cela car elle ne voyait que la mort au bout du chemin pour eux, une mort pour l’instant irrémédiable.
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Elise souffla, elle avait regardé cette scène sans intervenir, ce n’était ni sa place, ni même son combat, mais elle ne pouvait juger que par le comportement qu’ils étaient plus lamentables les uns que les autres.
- Vraiment aucune pour relever le niveau, soufflait-elle pour elle-même.
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- Très bien, si tu n’es pas capable de me tenir tête sans perdre ton sang-froid, je vais te montrer ce qu’une femme est capable de faire, tonna Arya en rammassant un bâton de combat qu’elle envoya de telle sorte qu’il ne passe entre Sebastian et Ella avant d’être réceptionné par Elise.
- Mais t’es complètement cinglée, beugla-t-il, énervé. Tiens ta meuf en laisse, sérieusement, Diego !
Il avait l’impression qu’elle allait trop loin, qu’elle oubliait qui ils étaient, avant, pour elle, et qui elle était pour eux, par le passé et le seul soutien qu’il pouvait chercher à obtenir ne pouvait venir que de son frère d’arme, si encore, il le considérait aujourd’hui ainsi. Mais elle n’avait pas besoin d’homme pour lui dicter quoi faire et quand bien même, il chercherait à le faire, elle ne lui autoriserait pas. Elle récupéra deux bâtons et en envoya un à Ella.
- En garde. A moins que tu craignes ne plus être assez forte pour me battre ou devrais-je dire… Seras-tu aujourd’hui capable de nous protéger ? Je me serai jetée d’une falaise il y a quelques années, si tu m’aurais dit que je ne craignais rien… Mais aujourd’hui, serais-tu ne serait-ce capable de sauver l’un d’entre nous et auquel cas, faire les bons choix pour sauver les bonnes personnes ? dit la mère, d’un ton provocateur en se mettant en position.
Si elle devait les détruire pour les rendre plus fort, elle jouera bien volontier le rôle de la méchante.