Informations
- Présidente :
- Angelcalix
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- Date de création :
- le 12/08/2020 à 11:50
Présentation
Synopsis
"Depuis une semaine il semblerait qu'il se passe des événements mystérieux dans la ville de Kolkatar. D'après de récents témoignages, les gens disparaîtraient subitement. Une jeune fille de dix ans vieillirait en quelques jours à peine atteignant les mêmes capacités et le physique d'une personne en ayant soixante-dix ! Ces phénomènes étranges semblent prendre ampleur de jour... Des gens pourraient mourir sans aucun problème de santé laissant dans les rues de la ville des corps inanimés à perte de vue..."
Telles sont les nouvelles quotidiennes que l'on peut entendre depuis les radios de la ville de Lancaster. Ville non loin de Kolkatar. Ces événements vous troublent. D'autant plus quand ces phénomènes étranges surviennent dans votre ville, et toutes les villes avoisinantes ! Une personne dans le café à quelques pas de votre maison, celui que vous fréquentez chaque semaine, vient de fêter ses cent-trente-deux ans ?! Votre grand père défunt fait son retour ?
Tout les gens le savent, le monde va mal. Et pourtant, personne n'agit, tous font l'aveugle, le sourd. Plus un n'ose mettre un pied dehors. Vous en venez presque à craindre de respirer, de vivre, sachant qu'une chose sans nom peut vous ôter cette vie à tout va.
"Le monde appartient au commun des mortels. La naissance telle que la mort font partie du cycle de la vie, et ce depuis le berceau de l'humanité." En rien ce système naturel ne doit être perturbé et vous en êtes convaincu.
Étudiant, boulanger, infirmière, maitre de chantier, retraité.. Certains d'entre vous tenteront d'y comprendre quelque chose et de réparer cette faille entre les mondes du commun des mortels et de la mort. Mais vous rester perplexe...
L'humanité est elle... prête à mourir ?
Club fiche de présentation et personnages : https://www.sailorfuku.com/club-131580-rpg-get-ready-to-die-club-perso
Discussions
Que la vie est drôle, finalement !
Et bien étrange, bien incertaine. Ce n’est sûrement pas Magda qui l’aurait prévu.
Elle faillit s’en ronger les ongles, mais il ne fallait pas. Avoir des mains abîmées ne ferait que la stresser davantage.
Elle avait nettoyé la maison de fond en comble, renforcé la sécurité de celle-ci, et avait commencé à élever les murets qui entouraient le jardin. L’autre jour, une voisine lui a demandé si elle comptait << bâtir un château fort >>, en voyant les travaux débuter. Magda ne lui a accordé qu’un regard accompagné d’un sourire, moins chaleureux que d’habitude. Mais qui pourrait voir la différence ?
Magda s’accordait enfin une pause. Elle n’avait presque plus aucune énergie. Elle se dirigea dans la cuisine, ouvrit le frigo. Il était, pour une fois, trop rempli. Evidemment, puisqu’elle était désormais seule. Il allait falloir refaire la liste des courses également.
Pour les funérailles, Magda était mitigée. L’étiquette voudrait qu’elle en fasse des dignes de ce nom, mais d’un autre côté, Magda aurait voulu les enterrer dans son jardin, entre minuit et trois heures du matin, et y enterrer son cœur avec.
Mais c’est trop malsain, trop criminel. Elle ne peut pas. Son cœur se serre un peu en y pensant parfois, mais elle préfère vite oublier.
Si elle ne peut pas enterrer ses proches comme elle le souhaite, elle peut au moins faire ce qu’elle veut de son cœur, après tout.
En se regardant dans le miroir, elle vit une femme un peu fatiguée. << Une tasse de thé arrangera bien ça >> finit-elle par se dire, à voix haute.
Elle traversa les couloirs et les pièces pour aller dans la cuisine. Couloirs et pièces aux murs plus vides qu’avant, puisqu’elle avait rangé les photos.
Et si elle finissait par être touchée par ces évènements étranges, elle aussi ? Et si, et si, et si...
Décidément, elle n’avait vraiment rien vu venir. Il fallait qu’elle prenne l’air. Elle sortit un service à thé, prit une tasse. Chinois, céramique, émaillé, bleu : son service préféré.
On le lui avait offert le jour de son mariage avec Guy. Et maintenant, son mari est... un bébé. Un bébé étrangement silencieux. Magda se dirigea dans sa chambre. Guy fixait le plafond, sans bouger. Magda s’approcha et embrassa son front.
<< Oh, Guy... Je me demande si ton esprit a rajeuni avec ton corps. Mais peu importe. >>
Elle mit son châle, prit Guy délicatement dans ses bras et le déposa dans la poussette.
Kolkatar n’était plus aussi animée qu’avant.
A vrai dire, Magda avait même déjà croisé un ou deux cadavres une fois - sûrement des SDF touchés par la maladie, si l’on peut parler d’une maladie, quoique, des voisins avaient disparus et une maladie n’enlève pas les gens. -
Mais l’air faisait du bien à Magda. Elle passa devant le salon de thé où elle avait l’habitude d’aller avec Guy, puis avec son fils. Le propriétaire, Waël, est subitement décédé récemment. Sa femme s’est suicidée et leur fille aînée déménagea avant même que ses parents soient enterrés. Par conséquent, le salon fermait boutique. Juste après le salon de thé, quelques magasins de vêtements où elle achetait ses tailleurs et sa lingerie, puis la pharmacie et à la fin de la rue, la supérette. Il semblait qu’il y avait du monde dans. Lorsqu’elle passa la supérette, Guy se mit à pleurer.
<< Tu es si calme d’habitude, et tu pleures quand je suis dehors ? >>
Magda poussa un soupir. Mais maintenant qu’elle y pensait, elle n’avait rien pour les bébés. Autant en profiter pour acheter des couches et de quoi nourrir Guy. Alors, Magda pénétra dans la supérette, sans se soucier des cris et des larmes de Guy.
Léo se releva à son tour. La jeune femme en face d'elle avait l'air si mal à l'aise qu'elle n'eût pas le cœur de la brusquer. Elle semblait assez jeune, ce qui titilla la curiosité de la caissière. 18 ? 19 ans ?
- Je crois que j'avais saisi. Je suppose que c'est une bonne nouvelle, vous devez être contente. répondit-elle en un petit signe de tête.
Elle épousseta sa jupe et se retourna vers sa caisse quand oh ! Diantre ! Un individu se régalait de son repas de fortune, bien installé sur la caisse. Léo examina la scène en plissant les yeux. Elle ne savait pas si elle devait être excédée par ce manque d'impolitesse ou admirative par cette audace. Elle choisit de répondre :
- Monsieur, pouvez-vous descendre de là s'il vous plaît ? Et évitez de mettre dans les interstices du tapis roulant ?
Puis un sourire malicieux s'étira sur ses lèvres.
- Et dommage pour vous, la machine à refusée votre carte bancaire, fit-elle en désignant ladite machine. Vous savez ce qu'il vous reste à faire...
Ash était déjà en train de sourire légèrement en pensent a l'encas qu'il allait se préparer mais au moment ou il commença a taper le code de sa carte bancaire il vit un inconnue s'incrusté et être assez dérangeant . Le blondinet ne manquant pas de le regarder de travers en voyant le sens gêne de celui ci en finissant sa transaction . Il allait ouvrir ses lèvres pour dire quelques choses en voyant le regard de la pauvre caissière mais quelqu'un c'était déjà interposé pour mettre fin a tout ceci , bah tant mieux d'un coter il économiserait sa salive sur ce coup ci .
En voyant la tournure que prenait les choses , Ash viens prendre appuie sur le bord de la caisse pour s'asseoir sur celle ci après avoir décalé ses courses . Sans attendre il sortie un couteau de poche pour couper un morceau de sa baguette et le tartiner de beurre avant d'ajouter une tranche de saumon . Un vrai délice de manger ceci en regardant la jeune empoté ramasser ses affaires a priori paniqué , mais au moins elle n'avait pas froid au yeux de s'occuper de son papy qui avait fait un détoure par la fontaine de jouvence par les temps qui cours .
Restant la , sans dire le moindre mots , mangeant son petit repas improvisé , le jeune homme se contenter d'observer avec un léger sourire amusé . Une empoté maladroite et une jeune femme a priori un peu coincé avec un peu trop de sérieux , deux personnes totalement différente qui serait intéressent de mettre dans une scène théâtrale dramatique pour avoir l'occasion de voir une autre facette de celle ci . Néanmoins la n'étais qu'une légère rêverie qui venait d'effleuré son esprit , rien de concret ni de vraiment passionnant en sois mais il n'avait que ça a faire en attendent , hormis le fait d'observer a droite a gauche voir si quelqu'un d'autre , ou même autre chose tout court allé pop de nouveau comme ces 2 la .





































"Je vous prie à nouveau de m'excuser pour le dérangement...
Elle ne savait pas s'il était très prudent d'en parler. Kira faisait partie de ses personnes à qu' il arrive des choses surnaturelles. Après tout elle ne connaissait pas la jeune femme a qui elle s'adressait et on pouvait le prendre de n'importe quelle façon. Mais pour autant, c'était sans doute la seule personne avec qui elle pouvait s'adresser ouvertement sur ce qui lui arrivait.
- Le jeune homme... Enfin... Celui qui en a l'air d'être un, et qui a tenté de vous séduire. Il s'agit de mon grand père. Il est décédé à l'heure actuelle... Mais... Il est revenu, le teint un peu plus frais."
Elle se redressa après avoir refermé son sac et ne dit un mot de plus face à la gêne dans laquelle elle était.
La jeune femme avait été interrompue par un homme dans la moyenne d'âge, manifestement très pressé de discuter avec elle tandis qu'elle était encore avec un client. Léo connaissait ce genre de situation: on venait lui parler et, discrètement, loucher sur une partie de son corps. Celui-là ne semblait pas particulièrement malveillant, seulement un peu embarrassant.
La jeune femme jetait quelques coups d'œil à son premier client, comme lorsqu'on tente de s'enfuir d'une conversation qui traîne en longueur.
Quand tout à coup, une jeune femme qui lui rappelait vaguement quelqu'un surgit d'entre les rayons. Quand était-elle entrée ? Quelle discrétion !
Celle-ci s'occupa de sortir son "grand-père" encore bien conservé pour un papi. Puis elle se frappa mentalement le front.
La maladie. Bien sûr.
Léo reprit rapidement son attitude professionnelle, en répondant avec le traditionnel sourire commercial : "Pas de problème, ne vous en faites pas". Elle ne put s'empêcher d'imaginer ce qu'elle aurait fait si son père s'était mit à reluquer une gamine de son âge.
Beurk.
Elle observa du coin de l'œil la pauvre petite chose rouge pivoine qui venait de faire tomber plusieurs affaires de son sac à dos. Bon sang ça y est !
Léo se souvenait de l'avoir déjà vu vagabonder entre les rayons et faire ses achats. C'était donc simplement une cliente, et pas une connaissance dont on ne replaçait plus le visage. Tant mieux.
Mais avant de l'encaisser, elle voulut l'aider. Elle fit signe d'attendre à son premier client et passa derrière le tapis roulant. Puis elle s'accroupit, lissa sa jupe derrière ses jambes et ramassa les affaires.
Elle ne m'y pas longtemps à avoir tout ce dont elle a besoin car elle connaissait bien l'endroit maintenant.
En revenant vers la caisse, elle surprit son grand-père en pleine discussion avec la jeune caissière. Bien qu'elle le voyait de dos, absolument tout lui affirmait qu'il louchait un peu trop vers sa jupe et ses jambes. Elle tousse exagérément.
"Grand-p-... Je t'avais demandé de m'attendre dehors ! Dehors vois-tu, c'est de l'autre côté de ses vitres, dans la rue."
Elle dû presque le mettre dehors et regarda les deux personnes, notamment la jeune femme et s'excusa mille fois. Elle sortit sa carte et fit tomber plusieurs affaires de son sac à dos. Il faut dire qu'elle était assez perturbée, voire totalement. Kira se sentit fortement gênée et paya ses achats sans décoller un mot de plus, pas même le moindre son.