Loan x Maël
Le plus fou pour Maël dans cet sorte d'univers parallèle et complètement magique, c'est qu'il n'avait aucune notion du temps. Il ne savait plus quelle heure de la journée il était, car le ciel était toujours d'un bleu flamboyant dans le ciel, et il n'avait aucune idée de combien de temps il était resté ici. Même s'il émettait des approximations, c'était toujours très flou dans sa tête. Tout ce dont il se souvient, c'est d'être atterri un peu par hasard, sans comprendre ce qu'il se passait, et de s'être extasié devant le ciel sans se poser de questions puis de voir un individu inconnu entrer dans son champ de vision et depuis, la situation était très bizarre.
Maël n'osait pas lever les yeux vers cet homme, principalement parce qu'il se rappelait que ce n'était qu'un rêve, et que souvent ses rêves à lui étaient très menaçants. Actuellement, il priait très fort pour que son joli rêve ne se métamorphose pas vite en cauchemar. Qui sait ce que cet homme était capable de faire? Allait-il se transformer en méduse géante, ou une araignée à quatre pattes avant de le dévorer tout cru? Le jeune homme allait-il ensuite se réveiller en panique, tout en sueur contre le bois ardu de sa table de classe, le visage de la professeur au-dessus du sien, et l'ensemble de la classe en fou rire bruyant?
Les angoisses de Maël se manifestèrent très vite sous la forme de petites lumières brillantes, des faisceaux d'électricité qui jaillissaient de ses doigts. Elles chauffaient les mains du jeune brun, lui procuraient une sensation de picotement tout à fait désagréable. Il jeta un coup d'oeil à celle ci et vit une forte lumière former un halo jaune autour de celles-ci. Paniqué, découvrant pour la première fois ses pouvoirs agir si visiblement, il s'empressa de glisser ses mains dans son dos. Debout et raide comme un pic, ses jambes toutes tendues et ses pieds collés, il n'avait vraiment pas l'air naturel.
Il se détendit cependant en entendant les propos du jeune inconnu. Bon.... Au moins, il avait un nom. Il se décida à lever les yeux vers lui. En fait, il avait l'air plutôt normal. Pas de méduse ou d'araignée géante à quatre pattes en vue... Tout allait bien. Le jeune homme se permit de respirer quelques secondes. Il était bien trop anxieux et méfiant au quotidien, et cela devait se faire ressentir.
Il comprit cependant très vite que le jeune homme n'avait jamais croisé personne dans cet îlot paradisiaque. C'était sûrement son petit endroit intime, son petit paradis à lui, où il pouvait se déplacer et agir comme il voulait. Cela devait sûrement être extraordinaire. Maël se sentit en quelque sorte en trop, se demandant si cela gênait le jeune homme. Cependant il ne pensa pas une seule minute à se réveiller, en fait il avait oublié, depuis qu'il était ici, que ce n'était pas la réalité. Il avait oublié que ce n'était qu'un rêve, un monde parallèle. Il se détendit quelques secondes, et parut moins tendu, et usa une de ses mains pour replacer une mèche derrière son oreille, avant de répondre au garçon.
- C'est un peu une sorte de... monde secret alors.
Maël fit défiler son regard autour du paysage encore une fois. C'était très silencieux. On entendait que le bruit de l'eau qui coulait inlassablement contre les chemins boueux et les longues collines de pierre. Pourtant, on ne s'y sentait pas seul ; en fait, on trouvait une certaine paix dans le calme et la solitude.
- Je suis désolé, je ne sais pas comment je suis atterri ici. D'habitude, je... Je fais beaucoup de cauchemars, assez flippants, avec pleins d'insectes et d'endroits sombres....
Il se gratta le derrière de l'oreille. Est-ce que ce qu'il était en train de dire était vraiment intéressant, ou il parlait trop? Il ne voulait pas donner une mauvaise impression de lui. Il ne sait même plus s'il parlait au jeune inconnu ou à lui-même. Un peu des deux, probablement. En tout cas, sa dernière pensée fut qu'il était content d'être dans un monde merveilleux pour une fois, et non un endroit démoniaque. Le genre de lieux qui torturait ses pensées et lui gâchait ses nuits, en lui provoquant de nombreuses insomnies.
___________
Kara x Gaïa
Suite à la petite altercation qui surgit entre les deux filles, Gaïa continua son chemin, et lui fit vite dos en secouant sa tête vivement pour chasser ses pensées. Les émotions qu'elle ressentit la quitta très vite. Elle ne se posait pas énormément de questions, mais cependant, la rencontre de cette fille souleva pleins de doutes. Elle n'avait pas l'air très heureuse, probablement un peu triste, mais pas malheureuse non plus. Ce qui était sûr, c'est qu'elle devait avoir un lourd passé.
Gaïa continua ainsi son chemin dans le couloir, avant de rejoindre de nouveau sa classe de musique. Elle y retrouva les élèves qu'elle connaissait et son professeur, qui avait enfin fini son monologue depuis, certainement quelques minutes. Les élèves commencèrent déjà à ranger leurs instruments et à se diriger vers la sortie, ce qui se rendit en quelque sorte Gaïa un peu triste et elle regretta quelque peu. En effet, si elle était venu un peu avant, elle aurait assisté à la fin du cours.
Elle rangea dans son étui son violon fétiche, faisant glisser l'archet le long de ses doigts, puis enserra l'anse de l'objet à son bras et le fit basculer dans son dos. Elle sifflota encore une mélodie qui lui passait à la tête, rangea sa chaise et son bureau et se dirigea vers la sortie. Quelque peu distraite, elle ne fit pas attention aux personnes qui restaient, et se mêla dans la foule qui marchaient tous d'un pas commun et monotone jusqu'à la porte en bois.
Une main toucha lentement son épaule. Le contact tactile étant toujours difficile et quelque peu gênant pour la jeune fille, elle se mit à frissonner avant de tourner vivement la tête en arrière et de lancer un regard effrayé à la personne responsable de ce geste.
- Heu, Gaïa, je voulais juste savoir si tu voulais qu'on reste ensemble ce midi ?
La jeune fille fut rassurée en croisant le regard d'une connaissance, celui d'une femme de son âge aux cheveux bruns châtain et à la taille moyenne. Elle hocha doucement la tête avant d'adapter son pas au sien. Elles descendirent calmement ensemble les escaliers, puis traversèrent les couloirs de l'établissement jusqu'au fameux foyer où tous les élèves se rejoignaient dès la matinée, le lundi.
Gaïa aimait beaucoup cette fameuse ambiance, où tous les élèves se réunissaient afin de parler de sujets divers : le sujet de l'interrogation de mathématiques de ce midi, le voyage de l'un en Thaïlande les dernières vacances, le séjour de l'autre en Vendée durant le weekend.... C'était toujours intéressant pour celle qui aimait toujours tout analyser, entre détailler les regards de chacun, capter les émotions des individus, écouter les discussions des autres.... La jeune blonde était particulièrement curieuse, et juste très attentive. Elle faisait plus attention à ce genre de détails qu'elle ne suivait les cours. Mais c'était surtout à cause de son pouvoir qui était directement relié à sa personnalité.
Les deux jeunes filles se rendirent donc jusqu'au foyer, se mêlèrent à la foule, trouvèrent une table à deux et s'y assirent. Elles sortirent calmement leurs affaires, leurs cahiers de classe et leur stylo, tout en discutant de choses et d'autres.
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Synopsis :
Personnages :
De Euthymie
De Lola206
Discussions
à 22:27 le 23/04/2019
Loan ~ Maël
Autour d'eux, tout était si beau, si harmonieux que ça pouvait en devenir effrayant. Ce monde parfait pouvait devenir très vite un monde chaotique si Loan souhaitait en changer les propriétés. Il pouvait jouer à sa guise avec ce lieu qui était son œuvre, tiré de son imaginaire et de son rêve le plus fou du moment. Actuellement, le monde rose qu'il avait façonné, possédait une maison tout en bonbons qui n'était pas tenue par une horrible mangeuse de petits enfants. Des animaux pouvaient communiquer dans un français soutenu et dans un anglais parfait. Les êtres surnaturelles existaient, les fées, les dragons et les gobelins étaient présents à l'appel. C'était sa porte pour entrer dans un monde fantastique comme l'avait fait Alice avec ce terrier enchanté. Aujourd'hui, il découvrait un intrus dans son jardin féérique, ce n'était pas lui qui l'avait imaginé, c'était ce fameux Maël qui avait réussi à entrer en dépassant les limites de l'imagination. Comment avait-il réussi à pénétrer dans son antre ?
Un frisson le traversa en pensant que d'autres personnes pouvaient être ici ou venir d'un instant à l'autre. Il jeta rapidement un regard autour de lui mais ils étaient seuls, terriblement seuls. Il reposa ses prunelles sur cet homme qu'il pourrait nommer par son prénom, plusieurs questions fleurissaient dans son esprit. D'où venait-il ? Était-il lui aussi entrain de dormir en ce moment ? Pourquoi avait-il l'impression que lui aussi possédé un don ? Il chassa ses questionnements futiles et rhétoriques puis se racla la gorge pour se redonner contenance et courage. Puis d'une certaine manière, il se sentait aussi troublé que son interlocuteur qui n'avait pas osé lever ses yeux sur sa personne. Était-il aussi intimidant pour que cet inconnu ne puisse le regarder ? Ce n'était certainement pas ça, il le mettait juste mal à l'aise et il commençait lui aussi à l'être de plus en plus, embarrassé de mettre une personne dans cet état. Il se gratta l'arrière de la tête puis se décida enfin à briser le silence et répondre à l'étranger.
- Je m'appelle Loan. Je suis surpris...Habituellement, il n'y a personne à part moi.
Avait il presque murmuré en regardant le paysage au loin avant de s'installer sur le sol de la petite colline fleurie. Il appréciait rester un long moment à observer la faune et la flore évoluer silencieusement. Parfois, il rédigeait quelques lignes sur ses observations plus poussées et sur ses heures de songes mouvementées. Ce qu'il avait dit à cet inconnu était véridique, il n'y avait jamais eu personne ici ce qui était très troublant et étrange pour lui de constater qu'un intrus était dans les parages, sur sa plaine entrain d'admirer son monde. Il s'était habitué à cette solitude et honnêtement, ça lui avait toujours convenu. Il se sentait libre de ses mouvements, ici il n'était pas constamment surveillé par deux pairs de yeux.
Le jeune illusionniste était tellement confus de cette venue inopinée qu'il en était devenu silencieux. Étant pourtant doté d'une curiosité presque maladive, il ne disait rien et regarder d'un air perdu son monde qui lui semblait tout d'un coup étranger à cause de cette nouvelle présence dans son dos. Peut-être était il trop impacté mais il avait l'impression que c'était lui qui était berné par sa propre illusion parfaite. Dans un élan de lucidité, il avait tenté de se pincer mais c'était un geste inutile et stupide puisqu'il était conscient qu'il était tranquillement endormi sur sa table en bois. Alors, il abandonna son idée puis reposa ses yeux couleur émeraude sur Maël qui était intriguant.
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Kara ~ Gaïa
Ses yeux étaient ancrés dans ceux de cette inconnue avant qu'elle ne fût malheureusement contrainte à bouger pour éviter de ne créer un bouchon à la sortie de sa classe puis Laure l'avait tiré avec entrain par le bras qu'elle ne pouvait rester indéfiniment prostrée devant cette jeune femme qui s'était elle aussi excusée. La situation aurait été sûrement gênante si elle serait restée sans bouger devant cette personne. Elle lui avait offert un simple sourire l'air de dire que ce n'était rien puis elle avait suivi d'une humeur grincheuse son amie jusqu'aux casiers qui étaient installés dans le hall du lycée.
Étrangement, Kara avait l'impression qu'elles se recroiseraient dans un futur proche. Pourtant, avant cette petite altercation, elle ne l'avait jamais vu dans les parages. Néanmoins, cette jeune femme ne devait pas passer inaperçue avec ses cheveux d'un blond très pâle, de ses yeux vairons envoûtants et de sa taille élancée. Elle chassa l'image du visage souriant de l'inconnue pour suivre son amie loin de l'agitation des élèves surexcités de prendre une pause nicotine.
La jeune femme aux cheveux blancs interchangea des livres entre eux avant de claquer la porte verdâtre et métallique de son petit range-tout. Elle regarda son emploi du temps avant de constater qu'elles n'avaient pas d'heure d'étude cette semaine. Cela signifiait que c'était la première pause de la matinée ce qui eut l'effet de lui redonner le sourire rapidement quant elle se dirigea d'un pas léger vers le foyer pour pouvoir profiter de cette petite demi-heure de pause bien méritait en ce lundi bien assommant. Elle détestait cette journée surchargée et ces professeurs trop fastidieux qui ne faisaient que de répéter la trois-quarts du temps qu'il fallait être très attentif et suivre avec sérieux leurs cours qui étaient redondants. Malgré qu'elle était une élève un peu studieuse, elle s'ennuyait très rapidement dans les cours magistraux laissant dériver ses pensées sur des sujets insignifiants comme par exemple, ce qu'elle pourrait manger ce soir ou à la pause de midi. C'était sur que ses questionnements ne la feraient pas progresser dans les matières où elle rencontrait plus de difficultés, comme dans les mathématiques, cette matière était sa hantise.
Le foyer était toujours bondé même pendant les heures qui devaient être considérées comme studieuses. Certains élèves étaient ici dès huit heures à cause de leurs transports ou certains restaient ici pour sécher et battre leurs records d'absentéisme de l'année précédente. Elle se laissa glisser sur un fauteuil individuel, sortit ses écouteurs, son portable et elle se plongea dans son monde musical en détaillant les habitués de ce lieu. Elle regarda sa petite bande qui les avait rejoint n'ayant pas cours ce matin à cause d'un professeur absent. Elle resta à l'écoute de ses amis malgré qu'elle sentait petit à petit que son esprit était une nouvelle fois distrait par des sujets plus mélancoliques.
Instinctivement, quand ses pensées étaient plus noires, plus sombres, dehors, un vent un peu plus fort souffla avant que le calme ne revint comme ci de rien n'était. Kara n'avait pas conscience qu'elle était le centre de ces petits changements presque invisibles sur la météorologie. Elle avait vécu une épreuve difficile qui l'avait ancré définitivement dans la dure réalité de la vie. À cause de cet obstacle qu'elle avait su surmonter, elle s'interdisait presque de rêver à une vie plus confortable. Elle disait très souvent, que cela ne servait à rien de s'imaginer être riche si c'était pour finalement se réveiller une nouvelle fois dans la pauvreté. L'espoir était un monstre indescriptible et destructeur. Comme le rêve était son synonyme, elle préférait fermer les yeux et de regarder la vie comme elle était, ni blanche, ni noire, juste grise.
Autour d'eux, tout était si beau, si harmonieux que ça pouvait en devenir effrayant. Ce monde parfait pouvait devenir très vite un monde chaotique si Loan souhaitait en changer les propriétés. Il pouvait jouer à sa guise avec ce lieu qui était son œuvre, tiré de son imaginaire et de son rêve le plus fou du moment. Actuellement, le monde rose qu'il avait façonné, possédait une maison tout en bonbons qui n'était pas tenue par une horrible mangeuse de petits enfants. Des animaux pouvaient communiquer dans un français soutenu et dans un anglais parfait. Les êtres surnaturelles existaient, les fées, les dragons et les gobelins étaient présents à l'appel. C'était sa porte pour entrer dans un monde fantastique comme l'avait fait Alice avec ce terrier enchanté. Aujourd'hui, il découvrait un intrus dans son jardin féérique, ce n'était pas lui qui l'avait imaginé, c'était ce fameux Maël qui avait réussi à entrer en dépassant les limites de l'imagination. Comment avait-il réussi à pénétrer dans son antre ?
Un frisson le traversa en pensant que d'autres personnes pouvaient être ici ou venir d'un instant à l'autre. Il jeta rapidement un regard autour de lui mais ils étaient seuls, terriblement seuls. Il reposa ses prunelles sur cet homme qu'il pourrait nommer par son prénom, plusieurs questions fleurissaient dans son esprit. D'où venait-il ? Était-il lui aussi entrain de dormir en ce moment ? Pourquoi avait-il l'impression que lui aussi possédé un don ? Il chassa ses questionnements futiles et rhétoriques puis se racla la gorge pour se redonner contenance et courage. Puis d'une certaine manière, il se sentait aussi troublé que son interlocuteur qui n'avait pas osé lever ses yeux sur sa personne. Était-il aussi intimidant pour que cet inconnu ne puisse le regarder ? Ce n'était certainement pas ça, il le mettait juste mal à l'aise et il commençait lui aussi à l'être de plus en plus, embarrassé de mettre une personne dans cet état. Il se gratta l'arrière de la tête puis se décida enfin à briser le silence et répondre à l'étranger.
- Je m'appelle Loan. Je suis surpris...Habituellement, il n'y a personne à part moi.
Avait il presque murmuré en regardant le paysage au loin avant de s'installer sur le sol de la petite colline fleurie. Il appréciait rester un long moment à observer la faune et la flore évoluer silencieusement. Parfois, il rédigeait quelques lignes sur ses observations plus poussées et sur ses heures de songes mouvementées. Ce qu'il avait dit à cet inconnu était véridique, il n'y avait jamais eu personne ici ce qui était très troublant et étrange pour lui de constater qu'un intrus était dans les parages, sur sa plaine entrain d'admirer son monde. Il s'était habitué à cette solitude et honnêtement, ça lui avait toujours convenu. Il se sentait libre de ses mouvements, ici il n'était pas constamment surveillé par deux pairs de yeux.
Le jeune illusionniste était tellement confus de cette venue inopinée qu'il en était devenu silencieux. Étant pourtant doté d'une curiosité presque maladive, il ne disait rien et regarder d'un air perdu son monde qui lui semblait tout d'un coup étranger à cause de cette nouvelle présence dans son dos. Peut-être était il trop impacté mais il avait l'impression que c'était lui qui était berné par sa propre illusion parfaite. Dans un élan de lucidité, il avait tenté de se pincer mais c'était un geste inutile et stupide puisqu'il était conscient qu'il était tranquillement endormi sur sa table en bois. Alors, il abandonna son idée puis reposa ses yeux couleur émeraude sur Maël qui était intriguant.
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Kara ~ Gaïa
Ses yeux étaient ancrés dans ceux de cette inconnue avant qu'elle ne fût malheureusement contrainte à bouger pour éviter de ne créer un bouchon à la sortie de sa classe puis Laure l'avait tiré avec entrain par le bras qu'elle ne pouvait rester indéfiniment prostrée devant cette jeune femme qui s'était elle aussi excusée. La situation aurait été sûrement gênante si elle serait restée sans bouger devant cette personne. Elle lui avait offert un simple sourire l'air de dire que ce n'était rien puis elle avait suivi d'une humeur grincheuse son amie jusqu'aux casiers qui étaient installés dans le hall du lycée.
Étrangement, Kara avait l'impression qu'elles se recroiseraient dans un futur proche. Pourtant, avant cette petite altercation, elle ne l'avait jamais vu dans les parages. Néanmoins, cette jeune femme ne devait pas passer inaperçue avec ses cheveux d'un blond très pâle, de ses yeux vairons envoûtants et de sa taille élancée. Elle chassa l'image du visage souriant de l'inconnue pour suivre son amie loin de l'agitation des élèves surexcités de prendre une pause nicotine.
La jeune femme aux cheveux blancs interchangea des livres entre eux avant de claquer la porte verdâtre et métallique de son petit range-tout. Elle regarda son emploi du temps avant de constater qu'elles n'avaient pas d'heure d'étude cette semaine. Cela signifiait que c'était la première pause de la matinée ce qui eut l'effet de lui redonner le sourire rapidement quant elle se dirigea d'un pas léger vers le foyer pour pouvoir profiter de cette petite demi-heure de pause bien méritait en ce lundi bien assommant. Elle détestait cette journée surchargée et ces professeurs trop fastidieux qui ne faisaient que de répéter la trois-quarts du temps qu'il fallait être très attentif et suivre avec sérieux leurs cours qui étaient redondants. Malgré qu'elle était une élève un peu studieuse, elle s'ennuyait très rapidement dans les cours magistraux laissant dériver ses pensées sur des sujets insignifiants comme par exemple, ce qu'elle pourrait manger ce soir ou à la pause de midi. C'était sur que ses questionnements ne la feraient pas progresser dans les matières où elle rencontrait plus de difficultés, comme dans les mathématiques, cette matière était sa hantise.
Le foyer était toujours bondé même pendant les heures qui devaient être considérées comme studieuses. Certains élèves étaient ici dès huit heures à cause de leurs transports ou certains restaient ici pour sécher et battre leurs records d'absentéisme de l'année précédente. Elle se laissa glisser sur un fauteuil individuel, sortit ses écouteurs, son portable et elle se plongea dans son monde musical en détaillant les habitués de ce lieu. Elle regarda sa petite bande qui les avait rejoint n'ayant pas cours ce matin à cause d'un professeur absent. Elle resta à l'écoute de ses amis malgré qu'elle sentait petit à petit que son esprit était une nouvelle fois distrait par des sujets plus mélancoliques.
Instinctivement, quand ses pensées étaient plus noires, plus sombres, dehors, un vent un peu plus fort souffla avant que le calme ne revint comme ci de rien n'était. Kara n'avait pas conscience qu'elle était le centre de ces petits changements presque invisibles sur la météorologie. Elle avait vécu une épreuve difficile qui l'avait ancré définitivement dans la dure réalité de la vie. À cause de cet obstacle qu'elle avait su surmonter, elle s'interdisait presque de rêver à une vie plus confortable. Elle disait très souvent, que cela ne servait à rien de s'imaginer être riche si c'était pour finalement se réveiller une nouvelle fois dans la pauvreté. L'espoir était un monstre indescriptible et destructeur. Comme le rêve était son synonyme, elle préférait fermer les yeux et de regarder la vie comme elle était, ni blanche, ni noire, juste grise.
à 21:08 le 23/04/2019
Loan x Maël
Autour de Maël, dans la réalité, devait sûrement se dérouler un cours tout à fait palpitant qu'il était censé suivre afin d'améliorer sa moyenne. Cependant Maël était trop bien là où il était, il n'entendait aucune voix, aucun son, tout était si calme et si réel, il se demanda quelques secondes lequel des deux mondes était le vrai. Celui qui était présent sur Terre. Et celui que son esprit avait créé. Maël se sentait en harmonie avec cet univers, complètement en paix, et pour une fois il était complètement apaisé. Il avait l'impression que rien ne viendrait plus jamais le déranger, lui et son petit monde. Sachant combien Maël était rêveur, il avait tendance à se laisser distraire par un peu tout... Alors là, dans ce nouvel univers, il était comblé.
Maël se leva quelques secondes, puis marcha. Il ne se rappelait pas avoir déjà pris conscience dans un de ses rêves. D'habitude, c'était des mondes effroyables avec des robots, des ombres et de la lumière, des cauchemars sur lesquels il n'avait aucune prise. Souvent il se réveillait en sueur en pleine nuit, en se demandant laquelle de ses angoisses avait cette fois influencé son sommeil, et quelle machinerie avait effectué son subconscient. Maël était tout plein de peurs et de stress causé par des raisons diverses, au quotidien. Très prompt aux crises d'angoisse, et à ces deux "personnalités' qu'il entretenait, il est vrai que ses pouvoirs avaient un gros impact sur ses actions, ses humeurs et ses sentiments.
Un bruit de feuille craquée le fit sursauter derrière lui, et l'invita aussitôt à se retourner. Maël se demanda s'il était véritablement seul dans cet univers ou si quelqu'un était également ici. Son rêve virerait-il rapidement au cauchemar, comme d'habitude? Est-ce vrai qu'aucun rêve n'est idéal, est-ce vrai qu'aucune réalité n'est parfaite? L'angoisse monta directement à la tête de Maël, seulement il ne voyait rien autour de lui, à part l'eau turquoise et l'herbe si verte. Après le bruit de pas qui craquait une feuille, le silence avait repris le dessus, avec le gazouillement des oiseaux et le léger son du vent dans l'air.
Finalement, il entendit une voix s'élever à sa droite et vit une silhouette masculine s'élever. Il ne le connaissait de nulle part et cette seule pensée le mit encore plus dans le doute et l'embarras. Cet homme était-il présent depuis longtemps? L'avait-il vu s'éblouir devant le paysage? Maël était très gêné, et ses cheveux noirs retombèrent rapidement sur son visage, cachant ses yeux d'un gris métal.
- Je m'appelle Maël... Et toi ?
Il garda ses distances avec l'inconnu, complètement replié sur lui-même. Il voulait partir à la découverte de ce monde et surtout profiter de ce fabuleux rêve durant les vingt minutes de cours qui lui restait avant la sonnerie vrombissante de la fin de classe.
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Kara x Gaïa
La jeune Gaïa était toujours assise sur son tabouret, ses mains caressant légèrement le bout de son violon, tenant dans ses doigts son archet, lorsque le professeur continuait de dicter son cours. Elle attendit patiemment que celui-ci annonce le début de la pratique afin de se lever et de pousser un petit soupir d'extase. La salle était grande, et coincée entre plusieurs autres salles de cours où l'on entendait à quelques moments les voix des professeurs, ou celles des élèves qui faisaient des exposés.
Dès qu'elle en eut l'opportunité, elle suivit les douces mélodies des autres instruments, avant d'ajouter le son du sien. Elle dessinait un son plutôt aigu qui se mélangeait à merveille avec le violoncelle de sa voisine, qui lui effectua un petit sourire d'encouragement. La jeune blonde le lui rendit également. Au sein de tous ces instruments et de cette mélodie flottant dans l'air, elle se sentait en sécurité, comme apaisée. Comme si elle était dans son univers. C'était la seule chose qu'elle aimait dans son lycée, au final, le reste des cours étaient trop barbants.
Elle s'assit finalement afin d'écouter les élèves jouant des cordes passer un à un, l'un à la guitare électrique, l'autre au ukulele. Parfois certains émettaient de fausses notes, d'autres dressaient des tableaux parfaitement symétriques et mélodieux, mais dans tous les cas tout le monde applaudissait en souriant sans émettre de jugement. C'était une atmosphère particulièrement chaleureuse et familière où tout le monde avait quelque chose en commun. Gaïa ressentait de bonnes ondes dans l'air, des ondes chaudes et rassurantes.
Finalement, chacun se rassied et le professeur se releva afin de clôturer le cours sur quelques définitions et dates importantes. Simplement, celui-ci commença à s'emporter dans un discours enflammé qui ennuyait profondément la jeune élève. Le visage de Gaïa bascula contre sa main, épuisée et déjà ennuyée. Elle consulta sa montre ; il restait encore beaucoup de temps, elle soupira avant de demander calmement si elle pouvait aller aux toilettes. Celui-ci accepta, et elle se leva précipitamment avant de quitter la classe, et de se rendre au bout du couloir.
En sortant, elle sifflotait calmement, croyant être seule dans le couloir. Elle avança très vite et ne regarda pas autour d'elle, laissant ses cheveux blonds navigant au vent, lorsque son épaule rentra en altercation avec un individu. En se tournant, elle croisant le regard d'une jeune fille aux cheveux blancs et aux yeux très sombres. Elle s'excusa aussitôt, très spontanément d'une voix fluette.
- Oh désolée, je ne t'avais pas vu!
Elle fut comme électrisée par les émotions qu'elle ressentit lorsqu'elle toucha cette jeune fille : un mélange flamboyant de lassitude, d'ennui, de fatigue, de sérénité, de douceur, avec un peu de peine, de douleur, et de profonde maturité. C'était un mélange très harmonieux mais à la fois très triste qui émut la jeune fille. Elle croisait rarement des personnes avec autant d'émotions enfouis en eux.
Autour de Maël, dans la réalité, devait sûrement se dérouler un cours tout à fait palpitant qu'il était censé suivre afin d'améliorer sa moyenne. Cependant Maël était trop bien là où il était, il n'entendait aucune voix, aucun son, tout était si calme et si réel, il se demanda quelques secondes lequel des deux mondes était le vrai. Celui qui était présent sur Terre. Et celui que son esprit avait créé. Maël se sentait en harmonie avec cet univers, complètement en paix, et pour une fois il était complètement apaisé. Il avait l'impression que rien ne viendrait plus jamais le déranger, lui et son petit monde. Sachant combien Maël était rêveur, il avait tendance à se laisser distraire par un peu tout... Alors là, dans ce nouvel univers, il était comblé.
Maël se leva quelques secondes, puis marcha. Il ne se rappelait pas avoir déjà pris conscience dans un de ses rêves. D'habitude, c'était des mondes effroyables avec des robots, des ombres et de la lumière, des cauchemars sur lesquels il n'avait aucune prise. Souvent il se réveillait en sueur en pleine nuit, en se demandant laquelle de ses angoisses avait cette fois influencé son sommeil, et quelle machinerie avait effectué son subconscient. Maël était tout plein de peurs et de stress causé par des raisons diverses, au quotidien. Très prompt aux crises d'angoisse, et à ces deux "personnalités' qu'il entretenait, il est vrai que ses pouvoirs avaient un gros impact sur ses actions, ses humeurs et ses sentiments.
Un bruit de feuille craquée le fit sursauter derrière lui, et l'invita aussitôt à se retourner. Maël se demanda s'il était véritablement seul dans cet univers ou si quelqu'un était également ici. Son rêve virerait-il rapidement au cauchemar, comme d'habitude? Est-ce vrai qu'aucun rêve n'est idéal, est-ce vrai qu'aucune réalité n'est parfaite? L'angoisse monta directement à la tête de Maël, seulement il ne voyait rien autour de lui, à part l'eau turquoise et l'herbe si verte. Après le bruit de pas qui craquait une feuille, le silence avait repris le dessus, avec le gazouillement des oiseaux et le léger son du vent dans l'air.
Finalement, il entendit une voix s'élever à sa droite et vit une silhouette masculine s'élever. Il ne le connaissait de nulle part et cette seule pensée le mit encore plus dans le doute et l'embarras. Cet homme était-il présent depuis longtemps? L'avait-il vu s'éblouir devant le paysage? Maël était très gêné, et ses cheveux noirs retombèrent rapidement sur son visage, cachant ses yeux d'un gris métal.
- Je m'appelle Maël... Et toi ?
Il garda ses distances avec l'inconnu, complètement replié sur lui-même. Il voulait partir à la découverte de ce monde et surtout profiter de ce fabuleux rêve durant les vingt minutes de cours qui lui restait avant la sonnerie vrombissante de la fin de classe.
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Kara x Gaïa
La jeune Gaïa était toujours assise sur son tabouret, ses mains caressant légèrement le bout de son violon, tenant dans ses doigts son archet, lorsque le professeur continuait de dicter son cours. Elle attendit patiemment que celui-ci annonce le début de la pratique afin de se lever et de pousser un petit soupir d'extase. La salle était grande, et coincée entre plusieurs autres salles de cours où l'on entendait à quelques moments les voix des professeurs, ou celles des élèves qui faisaient des exposés.
Dès qu'elle en eut l'opportunité, elle suivit les douces mélodies des autres instruments, avant d'ajouter le son du sien. Elle dessinait un son plutôt aigu qui se mélangeait à merveille avec le violoncelle de sa voisine, qui lui effectua un petit sourire d'encouragement. La jeune blonde le lui rendit également. Au sein de tous ces instruments et de cette mélodie flottant dans l'air, elle se sentait en sécurité, comme apaisée. Comme si elle était dans son univers. C'était la seule chose qu'elle aimait dans son lycée, au final, le reste des cours étaient trop barbants.
Elle s'assit finalement afin d'écouter les élèves jouant des cordes passer un à un, l'un à la guitare électrique, l'autre au ukulele. Parfois certains émettaient de fausses notes, d'autres dressaient des tableaux parfaitement symétriques et mélodieux, mais dans tous les cas tout le monde applaudissait en souriant sans émettre de jugement. C'était une atmosphère particulièrement chaleureuse et familière où tout le monde avait quelque chose en commun. Gaïa ressentait de bonnes ondes dans l'air, des ondes chaudes et rassurantes.
Finalement, chacun se rassied et le professeur se releva afin de clôturer le cours sur quelques définitions et dates importantes. Simplement, celui-ci commença à s'emporter dans un discours enflammé qui ennuyait profondément la jeune élève. Le visage de Gaïa bascula contre sa main, épuisée et déjà ennuyée. Elle consulta sa montre ; il restait encore beaucoup de temps, elle soupira avant de demander calmement si elle pouvait aller aux toilettes. Celui-ci accepta, et elle se leva précipitamment avant de quitter la classe, et de se rendre au bout du couloir.
En sortant, elle sifflotait calmement, croyant être seule dans le couloir. Elle avança très vite et ne regarda pas autour d'elle, laissant ses cheveux blonds navigant au vent, lorsque son épaule rentra en altercation avec un individu. En se tournant, elle croisant le regard d'une jeune fille aux cheveux blancs et aux yeux très sombres. Elle s'excusa aussitôt, très spontanément d'une voix fluette.
- Oh désolée, je ne t'avais pas vu!
Elle fut comme électrisée par les émotions qu'elle ressentit lorsqu'elle toucha cette jeune fille : un mélange flamboyant de lassitude, d'ennui, de fatigue, de sérénité, de douceur, avec un peu de peine, de douleur, et de profonde maturité. C'était un mélange très harmonieux mais à la fois très triste qui émut la jeune fille. Elle croisait rarement des personnes avec autant d'émotions enfouis en eux.
à 23:23 le 20/04/2019
Loan ~ Maël
Ses yeux se rouvrirent pour lui montrer son monde qu'il avait pu créer. Un sourire magnifique et angélique se dessina sur ses lèvres charnues en découvrant une nouvelle fois un monde totalement différent, un monde qui ne pouvait être réel. Il regarda ce ciel azur, il écouta en fermant les yeux la douce mélodie des oiseaux et de la cascade aux mille couleurs non loin. Loan huma les odeurs fruités et irrésistibles des fleurs gigantesques. Peut-être que les films de science-fiction le conditionnait trop mais il ne pouvait s'empêcher d'imaginer un monde beaucoup trop rose et beau. Il était en total décalage avec la réalité, avec sa réalité trop morne.
Ayant l'habitude de se retrouver dans ces lieux atypiques, il prit rapidement ses marques en se relevant avec aisance. Il marcha sur l'herbe fraîche en oubliant totalement qu'il devrait être entrain de suivre avec assiduité le cours de français qui était très important cette année mais il n'en avait rien à faire. Il copirait le cours sur son voisin qui lui laisserait ses notes puis leur enseignante était bien trop myope pour voir qu'il était entrain de pioncer tranquillement, la tête dans ses bras. Il revint dans son songe en continuant de marcher vers cette cascade magnifique et gigantesque. Néanmoins, il s'arrêta quant il sentit une présence, personne n'était censé être ici. Il était généralement seul dans ses rêves et ça lui allait très bien. Mais un mauvais pressentiment lui saisit la gorge quant il aperçut une silhouette masculine. Qui était ce ? Qui osait intervenir dans son jardin secret ?
Sans broncher, il se dirigea à pas de loup vers cet inconnu qui semblait hébété par le paysage. Encore heureux qu'il était autant admiratif vis à vis de son travail et de son imagination débordante. Il s'arrêta en sentant quelque chose d'anormale, ce jeune homme ne devait pas être normal, enfin qu'était-ce la normalité ? Il frissonna savant pertinemment qu'il l'avait aussi remarqué, il se racla la gorge pour se donner un minimum de courage. Ce qu'il ne possédait que très rarement.
- Qui es-tu ?
Dit il d'une voix assez forte pour que le garçon puisse l'entendre. Il ne lui disait rien, il le détailla un moment avant de reposer ses yeux sur le visage de cet homme. Un parfait inconnu était dans son songe.
~~~~~~
Kara ~ Gaïa
La sonnerie avait annoncé que c'était l'heure de la torture. Kara soupira un moment faisant que les feuilles sur la cours tournoyaient légèrement entre elles. La jeune femme attendit que le professeur ouvrit la classe avant de s'engouffrer à l'intérieur et de prendre sa place fétiche, celle du fond. Elle sortit ses affaires puis laissa la place d'à côté de libre pour que son amie puisse s'installer. La jeune femme était heureuse d'être dans le fond puisque comme chaque lundi matin, elle pouvait aisément entendre les répétitions de musique qui se faisait dans la classe voisine. Pendant l'heure, elle ne suivait guère le cours d'espagnol préférant écouter les sons mélodieux des futurs prodiges de la seconde classe.
La jeune femme ferma un moment les yeux avant d'entendre que le cours derrière était enfin commencé, que les élèves avaient pu faire glisser leurs mains sur leurs instruments de musique. Son amie lui donna un coup de coude avant de se faire interroger. Elle répondit avec ses mots et son niveau avant de soupirer étant sortit des griffes du professeur de langue vivante. Elle laissa quelques instants son regard sur la cours en étant soulagée de savoir que bientôt, elle quitterait peut-être le lycée. Enfin, elle espérait qu'elle quitterait le lycée avec son bac en poche.
Dans l'ensemble, l'heure se passa bien, elle écouta toujours avec concentration parfois les fausses notes tout en écrivant comme une automate le cours que dicta le professeur. Elle laissa parfois son crayon à papier dessiner quelques formes et illustrations sur la marge de son cahier. Elle se leva puis sortit en quelques minutes, un peu trop précipitée, de la classe en venant bousculer une jeune femme avec les cheveux légèrement plus sombres que les siens.
- Je suis désolée...
S'excusa t'elle avant de sentir le bras de son amie sur ses épaules pour la faire bouger. Elle regarda dans les yeux vairons cette jeune inconnue avant de se détourner pour partir avec Laure.
Ses yeux se rouvrirent pour lui montrer son monde qu'il avait pu créer. Un sourire magnifique et angélique se dessina sur ses lèvres charnues en découvrant une nouvelle fois un monde totalement différent, un monde qui ne pouvait être réel. Il regarda ce ciel azur, il écouta en fermant les yeux la douce mélodie des oiseaux et de la cascade aux mille couleurs non loin. Loan huma les odeurs fruités et irrésistibles des fleurs gigantesques. Peut-être que les films de science-fiction le conditionnait trop mais il ne pouvait s'empêcher d'imaginer un monde beaucoup trop rose et beau. Il était en total décalage avec la réalité, avec sa réalité trop morne.
Ayant l'habitude de se retrouver dans ces lieux atypiques, il prit rapidement ses marques en se relevant avec aisance. Il marcha sur l'herbe fraîche en oubliant totalement qu'il devrait être entrain de suivre avec assiduité le cours de français qui était très important cette année mais il n'en avait rien à faire. Il copirait le cours sur son voisin qui lui laisserait ses notes puis leur enseignante était bien trop myope pour voir qu'il était entrain de pioncer tranquillement, la tête dans ses bras. Il revint dans son songe en continuant de marcher vers cette cascade magnifique et gigantesque. Néanmoins, il s'arrêta quant il sentit une présence, personne n'était censé être ici. Il était généralement seul dans ses rêves et ça lui allait très bien. Mais un mauvais pressentiment lui saisit la gorge quant il aperçut une silhouette masculine. Qui était ce ? Qui osait intervenir dans son jardin secret ?
Sans broncher, il se dirigea à pas de loup vers cet inconnu qui semblait hébété par le paysage. Encore heureux qu'il était autant admiratif vis à vis de son travail et de son imagination débordante. Il s'arrêta en sentant quelque chose d'anormale, ce jeune homme ne devait pas être normal, enfin qu'était-ce la normalité ? Il frissonna savant pertinemment qu'il l'avait aussi remarqué, il se racla la gorge pour se donner un minimum de courage. Ce qu'il ne possédait que très rarement.
- Qui es-tu ?
Dit il d'une voix assez forte pour que le garçon puisse l'entendre. Il ne lui disait rien, il le détailla un moment avant de reposer ses yeux sur le visage de cet homme. Un parfait inconnu était dans son songe.
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Kara ~ Gaïa
La sonnerie avait annoncé que c'était l'heure de la torture. Kara soupira un moment faisant que les feuilles sur la cours tournoyaient légèrement entre elles. La jeune femme attendit que le professeur ouvrit la classe avant de s'engouffrer à l'intérieur et de prendre sa place fétiche, celle du fond. Elle sortit ses affaires puis laissa la place d'à côté de libre pour que son amie puisse s'installer. La jeune femme était heureuse d'être dans le fond puisque comme chaque lundi matin, elle pouvait aisément entendre les répétitions de musique qui se faisait dans la classe voisine. Pendant l'heure, elle ne suivait guère le cours d'espagnol préférant écouter les sons mélodieux des futurs prodiges de la seconde classe.
La jeune femme ferma un moment les yeux avant d'entendre que le cours derrière était enfin commencé, que les élèves avaient pu faire glisser leurs mains sur leurs instruments de musique. Son amie lui donna un coup de coude avant de se faire interroger. Elle répondit avec ses mots et son niveau avant de soupirer étant sortit des griffes du professeur de langue vivante. Elle laissa quelques instants son regard sur la cours en étant soulagée de savoir que bientôt, elle quitterait peut-être le lycée. Enfin, elle espérait qu'elle quitterait le lycée avec son bac en poche.
Dans l'ensemble, l'heure se passa bien, elle écouta toujours avec concentration parfois les fausses notes tout en écrivant comme une automate le cours que dicta le professeur. Elle laissa parfois son crayon à papier dessiner quelques formes et illustrations sur la marge de son cahier. Elle se leva puis sortit en quelques minutes, un peu trop précipitée, de la classe en venant bousculer une jeune femme avec les cheveux légèrement plus sombres que les siens.
- Je suis désolée...
S'excusa t'elle avant de sentir le bras de son amie sur ses épaules pour la faire bouger. Elle regarda dans les yeux vairons cette jeune inconnue avant de se détourner pour partir avec Laure.
à 18:53 le 18/04/2019
Loan x Maël
Peu à peu, Maël sentait ses paupières basculer, cependant le jeune homme tentait désespéramment de lutter contre ce sommeil idéal. Le professeur faisait de grands gestes exagérés en pointant du doigt le tableau, qui était gribouillé de tous pleins d'équations trop compliqués pour lui. Il cligna des paupières et frotta ses pommettes quelques secondes, tentant de comprendre ce qu'il se passait pendant le cours. Finalement, le sommeil ayant raison de lui, sa tête tomba légèrement contre sa table, entourée de ses bras contre le mur.
Lorsque Maël rouvra les yeux, il n'était pas dans sa salle de classe mais dans une sorte de monde magique au ciel turquoise. Autour de lui, il pouvait voir une grande colline un peu trop colorée et de l'eau qui ruisselait le long de celle-ci. Aussitôt ses sens furent déchaînés : le bruit de l'eau qui coulait, le vent qui tournoyait autour de lui à ses oreilles, le ciel qui brille, le paysage magnifique qui époustouflait ses yeux... Maël ne put s'empêcher de pousser un "woah" de surprise.
Assis par terre, il se leva un peu chancelant. Sa main touchant le sol, celle-ci hérissant l'herbe de toute la colline sans qu'il ne s'en rende compte, témoignant l'excitation que lui procure cette découverte. Il tourna quelques fois sur lui afin de bien visualiser le monde qui l'entourait. Il restait bouche béante, et à chaque fois qu'il tournait la tête quelque chose de plus merveilleux semblait se produire : le soleil brillant si fort, sans l'aveugler ; le nid d'oiseaux roses volant au-dessus de lui ; les fleurs magnifiques qui coulaient le long du ruisseau...
_______
Gaïa x Kara
La jeune fille aux cheveux blancs faisait sûrement impression aujourd'hui, avec sa jolie jupe de soie. Elle était facilement remarquable de base par ses longs cheveux d'une couleur insolite, qui étaient en réalité d'un blond excessivement clair. Elle ne s'en rendait pas compte, ne faisant pas attention au regard des autres. Elle discutait tranquillement avec sa fidèle amie, du nom de Rose, et atteignit finalement son étage. Une fois en haut, elle se rendit en classe ; son premier cours de la journée était musique.
Gaïa aimait faire de la musique, et c'était son unique passion. C'était également la seule matière qu'elle appréciait réellement à l'école. Elle pratiquait le violon depuis ses six ans, et était directement rentrée en communion avec cet objet. C'était le son qui la réconfortait le plus au monde, elle y attachait beaucoup de patience et d'importance. Une fois dans la salle, elle s'assied sur un tabouret, face au reste des élèves et salua le professeur qui faisait écouter des extraits de chansons. Ils étaient en train de travailler sur un nouveau style de musique, et Gaïa se montra particulièrement intéressée.
Cependant le son de la voix de son professeur sonnait comme du charabia à ses oreilles... Elle s'ennuyait fortement, en fait. Elle voulait passer à la pratique, vite, et le toucher de son violon contre ses mains la démangeait déjà.
Peu à peu, Maël sentait ses paupières basculer, cependant le jeune homme tentait désespéramment de lutter contre ce sommeil idéal. Le professeur faisait de grands gestes exagérés en pointant du doigt le tableau, qui était gribouillé de tous pleins d'équations trop compliqués pour lui. Il cligna des paupières et frotta ses pommettes quelques secondes, tentant de comprendre ce qu'il se passait pendant le cours. Finalement, le sommeil ayant raison de lui, sa tête tomba légèrement contre sa table, entourée de ses bras contre le mur.
Lorsque Maël rouvra les yeux, il n'était pas dans sa salle de classe mais dans une sorte de monde magique au ciel turquoise. Autour de lui, il pouvait voir une grande colline un peu trop colorée et de l'eau qui ruisselait le long de celle-ci. Aussitôt ses sens furent déchaînés : le bruit de l'eau qui coulait, le vent qui tournoyait autour de lui à ses oreilles, le ciel qui brille, le paysage magnifique qui époustouflait ses yeux... Maël ne put s'empêcher de pousser un "woah" de surprise.
Assis par terre, il se leva un peu chancelant. Sa main touchant le sol, celle-ci hérissant l'herbe de toute la colline sans qu'il ne s'en rende compte, témoignant l'excitation que lui procure cette découverte. Il tourna quelques fois sur lui afin de bien visualiser le monde qui l'entourait. Il restait bouche béante, et à chaque fois qu'il tournait la tête quelque chose de plus merveilleux semblait se produire : le soleil brillant si fort, sans l'aveugler ; le nid d'oiseaux roses volant au-dessus de lui ; les fleurs magnifiques qui coulaient le long du ruisseau...
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Gaïa x Kara
La jeune fille aux cheveux blancs faisait sûrement impression aujourd'hui, avec sa jolie jupe de soie. Elle était facilement remarquable de base par ses longs cheveux d'une couleur insolite, qui étaient en réalité d'un blond excessivement clair. Elle ne s'en rendait pas compte, ne faisant pas attention au regard des autres. Elle discutait tranquillement avec sa fidèle amie, du nom de Rose, et atteignit finalement son étage. Une fois en haut, elle se rendit en classe ; son premier cours de la journée était musique.
Gaïa aimait faire de la musique, et c'était son unique passion. C'était également la seule matière qu'elle appréciait réellement à l'école. Elle pratiquait le violon depuis ses six ans, et était directement rentrée en communion avec cet objet. C'était le son qui la réconfortait le plus au monde, elle y attachait beaucoup de patience et d'importance. Une fois dans la salle, elle s'assied sur un tabouret, face au reste des élèves et salua le professeur qui faisait écouter des extraits de chansons. Ils étaient en train de travailler sur un nouveau style de musique, et Gaïa se montra particulièrement intéressée.
Cependant le son de la voix de son professeur sonnait comme du charabia à ses oreilles... Elle s'ennuyait fortement, en fait. Elle voulait passer à la pratique, vite, et le toucher de son violon contre ses mains la démangeait déjà.
à 21:52 le 17/04/2019
Loan ~ Maël
Un nouveau jour se leva sur son merveilleux patelin. Le soleil était au rendez-vous aujourd'hui, les rayons de ce dernier vinrent caresser lentement la peau laiteuse du jeune homme qui dormait encore profondément dans son lit. Un son strident brisa ce silence si pesant avant qu'une voix douce se fit entendre incitant Loan à ouvrir les yeux pour contempler le doux visage de sa mère qui lui demanda gentiment de se lever pour ne pas être en retard au lycée. Il soupira avant de grogner et d'abattre sa couverture sur son visage avant d'entendre la voix grave de son père lui ordonnant de ne pas faire le gamin. Il soupira sous ses draps puis se décida à se lever en venant frapper de sa paume le petit réveil. Il détestait quand ses parents venaient le réveiller mais dans un sens, heureusement qu'ils étaient présents, autrement il ne se lèverait pas et dormirait bien plus longtemps.
Le jeune homme s'étira tout en se dirigeant d'un pas las jusqu'à sa salle de bain pour s'engouffrer dans sa douche. Il resta un long moment avant de sortir et d'enfiler ses vêtements, un jean noir tout simple avec son sweat trop large pour lui. Ce n'était pas la peine d'en faire davantage, il aimait la simplicité. Il coiffa ses cheveux bruns de la main en descendant pour prendre son petit-déjeuner que sa mère avait préparé avant de partir pour le travail. Il eut droit à l'éternel baiser sur la joue de la part de sa maternelle avant de sentir que son père lui ébouriffa au passage les cheveux avant de partir avec sa compagne. Il déjeuna seul mais il appréciait cette solitude et ce calme quand ses parents partaient pour travailler. Il se sentait plus libre, moins étouffé. Il se dépêcha pour ne pas finir en retard avant d'attraper sa planche de skate et de sortir de la maison quelques minutes plus tard.
Pendant le trajet, il écouta un peu trop fort sa musique en se laissant emporté sur sa planche avant de malheureusement s'arrêter quant il fut devant son établissement beaucoup trop moderne. Il se dirigea vers sa salle de cours où il se fit sauter dessus par ses amis qui étaient déjà à l'intérieur de la classe. Il s'installa puis rangea ses affaires avant d'enfuir sa tête dans ses bras. Son voisin avait bien compris qu'il ne discuterait pas avec lui pendant l'heure de français. Autant faire une sieste pendant ce temps, il était beaucoup trop attaché à son sommeil. Il attendit que le professeur commença son cours plus qu'ennuyeux avant de fermer les yeux et de se laisser emporter dans son monde utopique.
~~~~~~~
Kara ~ Gaïa
Aujourd'hui, un jour sublime s'annonçait. Kara était de bonne humeur et elle l'était encore plus en voyant le soleil radieux qui annonçait une journée sous le signe de la gaieté. Elle se leva après avoir entendu son éternelle musique préférée signalant que c'était l'heure pour elle de sortir du lit et de se préparer pour aller au lycée. Elle aimait bien les cours et ça ne la dérangeait pas du tout de se lever pour se rendre dans son établissement chaleureux. Elle se dirigea dans la salle de bain et fila rapidement sous la douche. La jeune femme mit bien quelques minutes avant de sortir un tee-shirt blanc, un jean noir qui était large et troué puis sa ceinture rouge. Elle s'habilla manquant de tomber parterre avant de venir se poster devant sa coiffeuse et s'occuper de son maquillage. Elle se fichait bien du regard des autres et des personnes qui lui diraient qu'elle maquillait un peu trop ses yeux. Ils étaient en deux mille dix-neuf, elle avait bien le droit de se maquiller autant qu'elle le souhaitait.
Une fois qu'elle fut prête, elle descendit en bas et salua chaleureusement son père qui était entrain de lire son journal. Elle prit son chocolat chaud puis un croissant tout en discutant avec son paternel qui lui lisait les nouvelles même si elle ne l'écoutait guère. Une fois son petit-déjeuner engloutit, elle remonta peaufiner sa toilet puis attrapa son sac et salua le membre de sa famille.
Elle rejoint l'arrêt de bus et monta retrouver l'une de ses amie et camarade de classe accessoirement.
Le bus les déposa à quelques mètres du lycée. Elles se dirigèrent vers la grille pour rejoindre les garçons qui voulaient s'empoisonner avant le début des cours. Elle les salua d'un signe de la main puis discuta un peu avec sa petite bande avant de partir pour son casier où elle devait déposer ses cours de l'après-midi et prendre ceux de la matinée. Puis de toute manière, elle en profita aussi pour s'enfuir de cette fumée toxique qu'elle ne supportait plus depuis quelques temps. Elle remit correctement la lanière de son sac avant de se diriger avec sa camarade vers leur premier cours de la journée.
Un nouveau jour se leva sur son merveilleux patelin. Le soleil était au rendez-vous aujourd'hui, les rayons de ce dernier vinrent caresser lentement la peau laiteuse du jeune homme qui dormait encore profondément dans son lit. Un son strident brisa ce silence si pesant avant qu'une voix douce se fit entendre incitant Loan à ouvrir les yeux pour contempler le doux visage de sa mère qui lui demanda gentiment de se lever pour ne pas être en retard au lycée. Il soupira avant de grogner et d'abattre sa couverture sur son visage avant d'entendre la voix grave de son père lui ordonnant de ne pas faire le gamin. Il soupira sous ses draps puis se décida à se lever en venant frapper de sa paume le petit réveil. Il détestait quand ses parents venaient le réveiller mais dans un sens, heureusement qu'ils étaient présents, autrement il ne se lèverait pas et dormirait bien plus longtemps.
Le jeune homme s'étira tout en se dirigeant d'un pas las jusqu'à sa salle de bain pour s'engouffrer dans sa douche. Il resta un long moment avant de sortir et d'enfiler ses vêtements, un jean noir tout simple avec son sweat trop large pour lui. Ce n'était pas la peine d'en faire davantage, il aimait la simplicité. Il coiffa ses cheveux bruns de la main en descendant pour prendre son petit-déjeuner que sa mère avait préparé avant de partir pour le travail. Il eut droit à l'éternel baiser sur la joue de la part de sa maternelle avant de sentir que son père lui ébouriffa au passage les cheveux avant de partir avec sa compagne. Il déjeuna seul mais il appréciait cette solitude et ce calme quand ses parents partaient pour travailler. Il se sentait plus libre, moins étouffé. Il se dépêcha pour ne pas finir en retard avant d'attraper sa planche de skate et de sortir de la maison quelques minutes plus tard.
Pendant le trajet, il écouta un peu trop fort sa musique en se laissant emporté sur sa planche avant de malheureusement s'arrêter quant il fut devant son établissement beaucoup trop moderne. Il se dirigea vers sa salle de cours où il se fit sauter dessus par ses amis qui étaient déjà à l'intérieur de la classe. Il s'installa puis rangea ses affaires avant d'enfuir sa tête dans ses bras. Son voisin avait bien compris qu'il ne discuterait pas avec lui pendant l'heure de français. Autant faire une sieste pendant ce temps, il était beaucoup trop attaché à son sommeil. Il attendit que le professeur commença son cours plus qu'ennuyeux avant de fermer les yeux et de se laisser emporter dans son monde utopique.
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Kara ~ Gaïa
Aujourd'hui, un jour sublime s'annonçait. Kara était de bonne humeur et elle l'était encore plus en voyant le soleil radieux qui annonçait une journée sous le signe de la gaieté. Elle se leva après avoir entendu son éternelle musique préférée signalant que c'était l'heure pour elle de sortir du lit et de se préparer pour aller au lycée. Elle aimait bien les cours et ça ne la dérangeait pas du tout de se lever pour se rendre dans son établissement chaleureux. Elle se dirigea dans la salle de bain et fila rapidement sous la douche. La jeune femme mit bien quelques minutes avant de sortir un tee-shirt blanc, un jean noir qui était large et troué puis sa ceinture rouge. Elle s'habilla manquant de tomber parterre avant de venir se poster devant sa coiffeuse et s'occuper de son maquillage. Elle se fichait bien du regard des autres et des personnes qui lui diraient qu'elle maquillait un peu trop ses yeux. Ils étaient en deux mille dix-neuf, elle avait bien le droit de se maquiller autant qu'elle le souhaitait.
Une fois qu'elle fut prête, elle descendit en bas et salua chaleureusement son père qui était entrain de lire son journal. Elle prit son chocolat chaud puis un croissant tout en discutant avec son paternel qui lui lisait les nouvelles même si elle ne l'écoutait guère. Une fois son petit-déjeuner engloutit, elle remonta peaufiner sa toilet puis attrapa son sac et salua le membre de sa famille.
Elle rejoint l'arrêt de bus et monta retrouver l'une de ses amie et camarade de classe accessoirement.
Le bus les déposa à quelques mètres du lycée. Elles se dirigèrent vers la grille pour rejoindre les garçons qui voulaient s'empoisonner avant le début des cours. Elle les salua d'un signe de la main puis discuta un peu avec sa petite bande avant de partir pour son casier où elle devait déposer ses cours de l'après-midi et prendre ceux de la matinée. Puis de toute manière, elle en profita aussi pour s'enfuir de cette fumée toxique qu'elle ne supportait plus depuis quelques temps. Elle remit correctement la lanière de son sac avant de se diriger avec sa camarade vers leur premier cours de la journée.
à 23:40 le 15/04/2019
[ Ça me va ! Je suis d'accord avec toi pour que les deux filles soient dans le même lycée, par la suite Gaïa pourrait peut-être aider Kara à découvrir ses pouvoirs :3 On fait comme ça ! c;]
à 23:08 le 15/04/2019
[Franchement c'est comme tu veux, d'un côté c'est sympa qu'ils soient dans le même lycée car ils seront amenés à se parler et d'un autre côté c'est bien qu'ils se connaissent pas non plus. Ce serait sympa qu'un duo soit dans le même lycée ou la même ville et l'autre habite super loin pour qu'ils aient envie de se rencontrer après. Je dirais pour le premier Gaïa et Kara et pour le deuxième Maël et Loan, tu en penses quoi? :3]
à 22:39 le 15/04/2019
[ Je te réponds après, mais je voulais juste m'assurer de quelques trucs pour ne pas faire n'importe quoi x3 Alors, Maël et Loan ne sont donc pas dans la même classe et Gaïa et Kara ne sont pas dans le même lycée, c'est ça ? '-']
à 20:51 le 15/04/2019
La voix du garçon retentit derrière lui, elle était douce et délicate. Son timbre n'était pas dérangeant, elle semblait comme venir de loin, d'un autre lieu où il n'y était pas. De cette façon, il la trouvait agréable presque berçante. Loan sortit de sa léthargie. Un monde secret, c'était son monde caché qu'il pouvait modeler à sa guise. Un jour, il préférait que ce ciel si bleu ne soit vu que d'au-dessus et qu'il puisse être comme un astronaute qui vivrait sur la lune, sur une seconde planète où ses rêves de paix et de sérénité puissent prendre vie. Quelques fois, il préférait que son monde ressemblait à une ville gigantesque possédant des richesses et des merveilles incroyables, des bâtiments à l'architecture démentielle, des jeux d'arcades à chaque coins de rue, des carnavals semblables à celui de Rio, des palais extraordinaires dans lesquels il pourrait se prélasser, des jets d'eau et des piscines magnifiques. Parfois, il s'imaginait être dans les plus grandes villes du monde ou dans les secteurs touristiques très prisés. Il vivait la nuit, une vie princière, des aventures extraordinaires sans se soucier de sa solitude ou que ses rêves ne resteraient que de simples songes.
L'utopie faisait mal, irrévocablement, il se mentait à lui-même mais la réalité le rattrapait toujours quand son réveil se mettait à pousser des bruits stridents et que ses parents frappèrent à la porte pour le rendre au monde réel. Un monde qui n'était guère supportable mais où il continuait à se battre en se raccrochant à l'espoir qu'il pourrait retrouver ses chimères à la fin de sa journée éreintante. Qu'il pourrait une nouvelle fois s'évader, survoler la terre et ses nombreux problèmes. Quitter son quotidien banal de lycéen qui devait être trop tourmenté par la puberté et les questions rhétoriques de la jeunesse. Pour sa part, il s'en fichait un peu de tous ces problèmes que devait rencontrer un adolescent lambda, il ne l'était pas, ça depuis toujours dès petit, il avait eu connaissance qu'il ne serait jamais normal. Qu'il avait un don imaginable qui était de créer du vrai à partir du faux, de confondre la réalité avec le fictif. Il était une sorte de romancier mais il n'écrivait pas, il créer et aujourd'hui, il avait emporté Maël dans son monde. Cet inconnu était entré dans son esprit et il voyait en ce moment même un monde idyllique, où le repos était le roi de cette pairie, de ce champ fleurie, de ce lac rayonnant, de ce ciel azur, de ces êtres vivants exceptionnels.
- Un monde secret qui ne l'est plus pour toi...
Affirma t'il d'une pointe d'amertume dans la voix en regardant son paysage. Cela ne lui faisait guère plaisir de le savoir là, de le savoir dans son monde utopique à mirer de ses yeux curieux tous ces détails trop beaux pour être réels. Néanmoins, il ne pouvait pas le rejeter puisque dans un sens, sa venue était étrange et elle l'intriguait par sa singularité. Il posa ses yeux sur la silhouette de cette homme avant de sentir une douce brise qui emporta sur son passage des pétales roses d'un gigantesque arbre semblable au cerisier japonais. Un fin sourire se dessina sur ses lèvres quant il vit ses arbres magnifiques au loin faisant une allée divine. Mais son sourire se fana quant il entendit les dires de son invité, enfin il ne lui avait pas envoyé une invitation mais il toléra qu'il pouvait rester ici. Le temps qu'il ne faisait rien de mal et qu'il ne détruisait pas cette nature.
Des cauchemars, il en avait fait plusieurs avant de savoir contrôler son pouvoir qui avait bien failli gâcher sa vie. Il frissonna en entendant que cet homme rêvait plusieurs fois d'insectes et d'endroits mal éclairés. Il détestait les cafards et tout ce qui pouvait voler comme petites bêtes. Il jeta un coup d'oeil autour de lui et sur le sol en espérant ne pas apercevoir une horde de parasites qui seraient apparus après sa pensée sur ces abominations. Il fut soulagé de constater qu'il possédait toujours le pouvoir et qu'à la place des insectes volants, il y avait des bulles de savons et des pétales de fleurs qui assuraient qu'une agréable odeur florale se dispersa dans l'air ambiante. Cela faisait un moment qu'il n'avait pas cauchemardé, il n'allait pas s'en plaindre, si il le voulait, il pouvait changer le paysage pour le rendre plus macabre mais il n'en avait pas envie. Il ne souhaitait pas se réveiller en sursaut en suppliant son voisin de ne pas le taillader en pièces.
- Ne t'inquiètes pas, ici, tu ne risques pas de faire des cauchemars.
Dit il certain de ses mots. Dans ce monde, tout était beau, rien ne pouvait changer cet aspect parfait pour le rendre plus morbide et créer des monstres sanguinaires, derrière les arbres, qui seraient prêts à les poursuivre étant affamés.
~~~~~~
Kara ~ Gaïa
Tellement de monde était ici que ça en devenait presque invivable et irrespirable. Kara était toujours sur son petit fauteuil rougeâtre entrain d'observer la foule d'élève qui était arrivée en trombe après que la sonnerie avait retentit annonçant sa pause d'un quart d'heure. Ce n'était ni long, ni assez mais depuis maintenant deux années, elle s'y était habituée à ce temps de pause qui faisait du bien aux esprits. Ses yeux se baladèrent sur ces inconnus en croisant une nouvelle fois ceux vairons de la jeune femme qui lui avait foncé dedans ou c'était elle qui ne s'était pas décalée à temps. Quel courage avait elle pour travailler dans cette ambiance bruyante. C'était certainement pas au foyer qu'elle pourrait résoudre ses inéquations ou comprendre un chapitre d'histoire.
Elle détourna les yeux quand l'un de ses amis surexcité voulut absolument lui conter quelque chose d'intéressant à son goût. Elle le regarda la décaler pour s'installer sur le petit siège et instinctivement elle grogna mais il n'y avait plus de place alors elle lui en laissa une petite. Il passa son bras sur ses épaules pour la rapprocher puis il sortit son téléphone pour lui montrer une flopée de photos. Sûrement sa prochaine petite amie pensa t'elle en levant les yeux avant que son rire ne se mélangea avec celui de son ami qui venait de lui raconter une petite anecdote. Elle n'était ainsi qu'avec eux, libre et avenante. Généralement avec les autres, elle ne leur portait pas d'attention, elle leur répondait sèchement et prenait guère part à la conversation. C'était ainsi à chaque débat en classe, elle restait silencieuse observant les réactions successives des autres élèves plus enjoués pour participer aux conversations philosophiques. Cela l'arrangeait bien quant elle devait rester à l'écart en temps que spectatrice qu'actrice.
Un bruit strident retentit. Soupirant, elle se leva embarquant son sac au passage pour se diriger vers sa prochaine activité. Le sport, elle n'était ni mauvaise ni géniale mais elle se débrouillait pour gratter des points dans cette matière physique. Elle se laissa trainer par Laure qui était elle plus sportive, elle avait la carrure d'une top modèle et elle était très énergique et enjouée. Elle la suivit tranquillement devant le gymnase avant d'entrer dans ses vestiaires. Un énième soupir puis elle se décida à se changer avec son legging opaque et son long tee-shirt d'un groupe de métal. Aujourd'hui, c'était basketball, ce n'était pas un sport qu'elle détestait et elle savait marquer et défendre, ce qui était pas mal. Elle n'irait jamais intégrer l'équipe du lycée mais elle se portait bien dans cette matière.
Le professeur était arrivé nonchalant en venant leur dicter de s'installer au sol et d'écouter ses explications pendant que d'autres classes occupées les environs. Elle s'installa en tailleur sur le banc puis mit sa tête dans la paume de ses mains en réfléchissant sur le reste de la journée. Une fois les explications barbantes passées, elle s'étira puis commença son échauffement en venant courir autour du terrain puis en continuant par la suite par des exercices rythmés. Une fois bien essoufflée et à bout, elle s'occupa de ses articulations et de détendre ses muscles puis ils firent directement des équipes. Les sports d'équipe, ce n'était pas son fort, elle était beaucoup trop individualiste et parfois réservée qu'elle n'osait pas s'intégrer mais elle avait la combativité pour se démarquer. Peut-être était elle trop mauvaise perdante et elle n'aimait pas que son équipe dégringole du classement. Cela la poussait donc à participer activement à la séance et de donner le meilleur d'elle-même.