SailorFuku est un jeu de mode où tu incarnes une jeune lycéenne, dans la ville de SailorCity, au Japon.
Rencontre d'autres joueuses, évolue dans ta carrière et drague les personnages de ton choix !

    Informations

    Présidente :
    Coconuts157
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    Date de création :
    le 08/09/2018 à 23:24

    Présentation
    Modifié le 09/09/2018

    Nom : Aberline
    Prénom : Keith
    Âge : 24 ans

    Caractère / Histoire : Petit, maigre, effacé, mélancolique. C'étaient les adjectifs qui définissaient le mieux Keith tout au long de son adolescence. Il avait toujours été plus calme et réservé que la plupart des enfants mais ne s'était jamais senti seul, entouré d'amis imaginaires. Et puis peut-être que la solitude lui allait bien en fait. Seulement en arrivant au collège, on remarqua bien vite qu'il ne rentrait pas dans le moule bien lisse où tous les autres se serraient. Non, lui il était à l'écart de la meute, un petit loup solitaire mais qui s'en portait très bien. Jamais il n'avait causé de tort à quelqu'un et personne n'était jamais venu l'embêter. Enfin, jusqu'à ce que naissent les premiers regards en coin, les premiers rictus, les premiers chuchotements dans son dos et les croches-pieds qui barraient son passage. Bientôt, ces petits gestes anodins devinrent de réelles insultes et de vrais coups. Au bout d'un an, plus personne ne se cachait pour le martyriser et les adultes, même s'ils se montraient compatissants au début, finissaient toujours par lui rejeter la faute. « Tu n'es pas assez souriant. », « Tu leur fait peur, comprend-les ! », « Tu devrais essayer de devenir leur ami au lieu de les dénoncer ! »... Finalement, aucun adulte ne pouvait l'aider. Keith vivait tout en restant incroyablement silencieux. Mais ce n'était pas le silence de l'enfant calme et un peu timide, c'était le silence de l'enfant malmené tous les jours par ses 'camarades', apeuré et renfermé sur lui-même.
    Au lycée, il s'était mis à développer de l'anorexie à force de se faire gâcher ses repas et son silence était devenu un véritable mutisme. À l'extérieur, il était une véritable victime mais à l'intérieur il hurlait sans que personne ne puisse l'entendre. S'enfermer dans son monde froid et sans bruits était à la fois une barrière qui le protégeait et qui l'empêchait de s'enfuir.
    Le pire moment de sa vie fut celui où il se rendit compte de son homosexualité. Il subit ça comme une descente en Enfer. Sa sexualité avait toujours été reléguée au dernier plan, il était plus occupé à fuir les coups plutôt que de se trouver une petite amie comme tous les garçons de son âge. Mais le jour où il avait vu ce garçon pour la première fois... Il s'était sentit incroyablement bien mais n'avait jamais réussit à l'accepter. Il était beau, plus beau que n'importe quel autre gars du lycée. Il était tout ce que Keith rêvait d'être : Grand, souriant, apprécié de tous... Mais il n'aurait jamais dû avoir la moindre once d'espoir. Son premier amour était un vrai salaud, tout ce qu'il avait vécu avant n'était rien comparé aux trois années qu'il avait subies à cause de lui. Il souffrait terriblement. Se faire frapper et humilier sans cesse par celui qu'il aimait autant qu'il le haïssait le détruisait à vue d’œil.

    Après avoir passé son diplôme et atteint la majorité, il se mit à fuir la capitale et alla habiter en campagne dans l'espoir de ne plus jamais voir l'un de ses bourreaux. Là, il réapprit à vivre, à ne plus craindre les gens, à parler aussi. Il enchaîna plusieurs petits jobs jusqu'à recevoir une lettre lui offrant un entretient pour un emploi fixe... à la capitale. Seulement c'était le travail de ses rêves qu'il n'imaginait même pas pouvoir décrocher avec son niveau d'études très bas. C'est comme ça qu'il revint en ville, changé et ayant une forte confiance en lui. Mais il traînait toujours son passé péniblement derrière lui, il faisait toujours de gros détours pour éviter son anciens lycée qui ne lui rappelaient que des horreurs et avait toujours du mal avec les contacts physiques. Il ne s'attache plus non plus, de peur de s'écrouler si on le bouscule un peu trop fort.

    Nom : Polov
    Prénom : Aleksandr
    Age : 24 ans


    Caractère/Histoire : Aleksandr... Que dire de lui. Il est né dans une famille avec peu de moyens, vivant seul avec sa mère, il avait lui même été confronté au harcèlement plus jeune, en école primaire... Il vivait dans des quartiers peu fréquentables, mais sa mère l'avait inscrit dans une école qui offrait de bon enseignements aux enfants .. évidement là bas il avait été mal perçu, comme une vermine, un déchet de la société... De plus, ses yeux vairons avaient causés de nombreuses moqueries à cette période de sa vie...

    Alors quand il est arrivé dans ce lycée, inconnu de tous quelques années plus tard, il avait prit une décision sur laquelle il ne pourrait jamais revenir... Être un tout autre adolescent de celui qu'il était réellement.. il était devenu une brute, comme celles qu'il avait détesté des années au paravent, pour ne jamais plus avoir à subir le comportement de l'une d'entre elles. Aleksandr était littéralement devenu ce qu'il détestait le plus au monde. Au lycée il insultait, humiliait et frappait même parfois, les élèves qui semblaient les plus fragiles... C'est honteux, il le sait mais c'était sa manière a lui de se faire une place... Au lycée il n'était pas la même personne qu'avec sa mère... Manger ou être manger... C'était sa philosophie de vie.. En quittant le lycée, il a très bien vite été repris par ses anciens démons, rêvant de ses nombreuses victimes... Comme s'il était punit.. en étant hanté. Un même visage, un même regard revenait souvent dans ses songes... Celui de cet élève, dont il n'avait jamais réellement pris la peine de s'intéresser... Il restait constamment murer dans le silence.. et Aleksandr en abusait, cruellement...

    Comme une sorte de rédemption, il a complètement changé de comportement... Faisant du bénévolat, tentant d'aider les gens dans le besoin ... Néanmoins, une question reste sans réponse.. s'il était amené à revoir l'un de ces fantômes du lycée, allait il tenter de se faire pardonner, ou allait il, dans sa violence, replonger ? 

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