[Hey ! J’ai enfin répondu, j’en ai mis quand même du temps, désolée *3* J’espère que la réponse te plaira ! :3]
Jef/ Tsubasa
Les cours allaient bientôt débuter mais Jef n'avait pas la foi pour se rendre en classe. Certainement pas après ce qu'il avait découvert. Juste un nom indésiré qui avait rejoint cette liste d'élèves qu'il ne connaissait pas et dont il ignorait l'existence jusqu'à maintenant. Des élèves qu’il ne voulait pas connaître à qui il ne voulait pas adresser un mot. Des élèves qui étaient des monstres pour certains. Il savait que ce n’était guère appréciable de faire des généralités et sa mère lui avait appris à ne pas trop en faire. Mais comment ne pas entrevoir ce monde noir ? Ses camarades étaient tous des monstres ? Avaient-ils tué tout comme lui ? Il en frissonna de dégoût. C’était lui le seul monstre de sa prochaine classe comme il l’avait été l’année passée dans cette classe de lycéens écervelés et les années antérieures. Il pouvait déjà imaginer leurs regards et entendre clairement leurs murmures. « N’est-ce pas celui qui a perdu sa famille dans un incendie ? » ; « les a-t-il tué ? ». Sur ses pensées, il ralentit ne faisant pas attention aux élèves qui le doublèrent. Eux, ils étaient plutôt pressés de retourner en classe, de se faire de nouveaux amis et de développer leurs dons respectifs. Tout son contraire, il avait l’impression qu’il portait tout le malheur du monde sur ses épaules alors que ce n’était qu’une simple rentrée futile. Il inspira profondément en venant chercher plus activement sa classe. La 3A. Il s’arrêta devant un plan du lycée pour savoir dans quelle direction il devait se diriger. L’orientation, ce n’était pas son fort. Puis, surtout, il ne devait pas arriver en retard pour éviter d’être le centre de l’attention et en prime, être humilié.
Rapidement, le maître du feu réussit à trouver cette classe et par miracle, il n’était pas en retard. Le professeur ne semblait même pas être dans les parages. De plus, il y avait encore quelques élèves dans les couloirs. Ceux de sa classe, quelle importance ? Il leur jeta quand même un regard pour s’assurer que celui qu’il voulait à tout prix éviter n’était pas ici. Quelle chance avait il ! Il n’était pas là. Il resta un instant pas cette allée, appuyé contre le mur immaculé où quelques œuvres d’art étaient exposées. Il ferma un instant les yeux en augmentant le volume de sa musique. Prendre son courage à deux mains. Jef en était capable, après tout, il était un survivant de ce désastre et de ceux qu’il avait engendré. Il était toujours debout malgré son immense peine, douleur viscérale. La sonnerie le sortit de ses songes. Il était l’heure pour lui d’affronter ces regards curieux, inquiets, terrifiants. Il vint se positionner devant cette porte qu’il ouvrit pour aussi les autres élèves derrière lui. Quand il entra, quelques regards restèrent accrochés sur lui et quelques murmures s’étaient élevés. Malgré sa musique et son détachement, il se sentait mal à l’aise et il avait envie de fuir de nouveau. Combien de fois souhaiterait-il se terrer dans un trou de souris ? Quand arrêterait-il de porter attention aux autres ? De se morfondre sur ses actions passées ? Sûrement jamais.
S’installant au fond de la classe, seul, il était sûr que personne ne viendrait le déranger. Pour en être d’ailleurs certain, il mit son sac sur la chaise à côté de lui et il se coucha sur sa table pour éviter les contacts visuels avec des élèves trop téméraires. Habituellement, cette technique portait ses fruits. Néanmoins, il sentit quelque chose sur son épaule et quelqu’un lui demanda gentiment si il pouvait s’installer. Quelle poisse ! Il jeta un regard à cette fille et il constata qu’il n’y avait déjà plus de places. Pourquoi étaient-ils autant ? Il n’avait donc pas le choix surtout quand le professeur arriva en les pressant de s’installer pour qu’il puisse commencer sa petite introduction. C’était à contrecœur qu’il accepta donc de donner cette place à cette inconnue. Le cours débuta ensuite et il sut que pendant toute l’année, il allait s’ennuyer. Heureusement pour lui, ils n’avaient pas commencé par le cours redouté. Il osa regarder ces élèves et il capta un mauvais regard avant de suivre la présentation du professeur de chimie. Dans quel pétrin était-il ?
Le professeur de chimie était un homme vif, très observateur et il ne laissait aucun élève s’endormir pendant son cours. Il avait des yeux derrière la tête. Au fur et à mesure que les minutes s’écoulaient, Jef en était persuadé. Ce type était très perspicace. Malgré ses préjugés du début, Jef appréciait la méthode avec laquelle il enseignait. Blagues et folies. Dès la première heure, ils avaient eu le droit à quelques surprises, et quelques expériences ratées pour détendre l’atmosphère du premier jour. Ce prof était finalement intéressant et ce cours, il savait qu’il l’aimerait. Il savait aussi qu’il serait peut-être amené à utiliser ses pouvoirs comme ceux des éléments. Après tout, ils étaient dans une école pour mutants, ils n’allaient pas être des élèves ordinaires qui suivraient sagement des cours normaux.
*************
Katia/Layvin
Cette réunion était encore un prétexte pour souligner leur soi-disant supériorité vis à vis des humains. En quoi étaient-ils supérieurs ? Grâce à leurs pouvoirs mais sans eux, ils ne seraient rien. Ils étaient d’ailleurs que de simple grains de sables dans l’univers. Ce n’était pas la peine de faire la promotion de grains de sables mais ces enseignants étaient réellement en train de le faire. Pendant tout ce discours, extrêmement ennuyeux, Katia avait fermé les yeux et posé sa petite tête sur son sac de fortune. Elle ne donnerait pas plus d’importance à ces mots futiles et ce discours préparé depuis des mois probablement même recyclé de celui de l’année précédente. Elle entendrait sûrement le même discours pour sa rentrée, l’an prochain. Du moins, si elle était encore dans les parages. Combien de temps tiendrait-elle ici ? Elle, une fille qui n’avait plus été en cours depuis ses seize bougies. Elle qui avait tant changé d’établissements dans le passé. Combien de jours survivrait-elle dans cet univers ? Elle savait déjà que les cours ne lui avait pas du tout manqué. En ce moment, elle préférait largement être en train de travailler ou auprès de son « frère ». Elle soupira priant pour que ce discours pompeux se termine dans la minute.
Après quelques minutes qui lui semblait être des siècles, Katia fut délivrée de ce supplice. Elle ne mit pas longtemps à quitter ce lieu après que ceux du premier rang soient sortis. Elle se balada dans ces couloirs avant de rejoindre le hall où elle découvrirait avec qui elle passerait cette année. Avec des inconnus qu’elle ne connaissait ni d’Eve ni d’Adam. Elle s’extirpa de cette foule compacte et elle patienta un peu pour éviter de ne finir en bouillie si elle faisait comme tout le monde. Bousculer, pousser et se ruer sur les panneaux d’affichage. Après que ces agités soient partis, elle se dirigea vers un des panneaux et elle chercha son prénom sans même chercher son nom de famille. Quand elle le trouva, elle eut un choc de redécouvrir ce nom qu’elle avait presque oublié. James. James Katia. Fille adoptée puis abandonnée une nouvelle fois. Elle se mordilla la lèvre inférieure et elle quitta cette vision pour chercher la classe 3B. Elle regarda le plan du lycée et elle se dirigea lentement vers l’aile gauche de cet immense bâtiment. Se perdrait-elle ? Elle pourrait toujours demander son chemin aux anciens. Mais aujourd’hui, elle n’en avait pas l’utilité. Comme une grande, elle avait trouvé cette salle. Elle observa les élèves dans le couloir en remarquant le blondinet de tout à l’heure qui n’osa même pas lui jeter un coup d’œil. Ça, c’était réglé. Les prochains qui essaieraient de la défier, lui montreraient aussi le respect qu’elle méritait. Ce n’était pas un objet ni une bête de foire.
En entrant dans la salle, elle remarqua un homme qui était au milieu du passage et qui semblait attendre quelque chose. C’était le professeur ? Elle se souvint de la pseudo star qui était sorti de sa voiture privée tout à l’heure. C’était lui. Une star qu’elle ne connaissait pas et elle n’était pas si étincelante que ça. Elle était plutôt embêtante en ce moment. Quand comptait-il bouger celui-ci ? Elle croisa ses bras puis inspira profondément en venant se racler la gorge. Elle n’était pas très patiente et actuellement, elle avait juste envie de se poser et laisser les minutes lui couler sur la peau en attendant la faim de la journée.
- Excuse-moi, pourrais-tu bouger, tu gênes.
Affirma t’elle en essayant d’être polie. Elle passa ensuite en le bousculant un peu pour retrouver une place près des fenêtres. Elle fit quand même l’élève modèle en venant ouvrir son sac et sortir un simple crayon puis une feuille qui resterait sûrement vierge pour ce premier cours. C’était quand même étrange pour elle de se retrouver de nouveau dans une salle de classe avec ces odeurs de feutres et de bouquins qu’elle avait oublié. Plusieurs flashs revinrent avant que le professeur y mette fin quand il arriva très enjoué dans sa classe en venant se présenter comme leur professeur principal. Un drôle de type pensa t’elle en voyant ses faits et gestes désordonnés et très énergiques. C’était parti, Katia allait vivre sa première journée en tant qu’élève hors-normes.
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à 22:52 le 31/05/2020
Layvin / Katia
Le jeune héritier venait d’assister à une scène qui attira immédiatement son attention. Derrière tout ce monde qui ne cessait d’admirer sa grandeur, une mutante, à l’apparence d’une jeune femme très charmante, venait de maîtriser diligemment un individu à elle seule, sans même utiliser le moindre de ses pouvoirs. Layvin ne savait pas qui de son aura menaçante, de sa maîtrise du combat rapproché ou de sa chevelure chatoyante témoignait le plus sa dangerosité mais il avait une certitude. Plus les secondes passaient et plus l’évidence s’imposait d’elle même. Bingo, c’était elle. Il le savait déjà, cette démone dans un corps de femme allait être la pièce maîtresse de son projet. Sa satisfaction fut telle qu’il esquissa un sourire en coin à cette pensée. Ces créatures étaient fascinantes et n’avaient décidément rien d’humain.
- DRING -
Une sonnerie stridente venait de retentir dans tout l’établissement et aux alentours. Le jeune homme aux cheveux d’or regarda alors sa montre. Il était l’heure. Il allait enfin pouvoir se retrouver dans l’entre des enfers, au milieu de tous ces monstres et passer à l’action. Il fit un sourire fier à son public avant d’avancer, avec prestance, vers l’amphithéâtre. Dès qu’il fit son entrée, au moins un quart des élèves le regardait comme un héros. Il profita de cette attention pour saluer tout le monde d’un signe de la tête afin de ne pas trop les impressionner. Tant de noblesse pourrait les effrayer et il fallait mettre toutes les chances de son côté. Cette salutation provoqua un émoi chez ces personnes admiratives qui le saluèrent en retour.
Il prit ensuite soin de s’asseoir au premier rang, bien en évidence, exactement dans la ligne de mire de cet être dangereux à la chevelure de sang. Tout était calculé. Tout était entrain de se mettre en place et tout commençait avec tant d’entrain que la mission serait forcément un succès. Le patriarche de Layvin serait, peut-être même, fier de lui pour une fois, qui sait ?
Après une dizaine de minutes, les principaux guides de ce lieu, qui se présentaient comme des professeurs, commencèrent cette réunion avec leur discours de bienvenue. C’est avec eux que le jeune homme captivant devait être le plus vigilent. Car selon les expériences que son père avait mené, ces créatures semblent avoir développé un instinct de survie doublé d’une intuition hors-norme. Dans l’hypothèse improbable que l’on découvre un jour la vraie nature supérieure de Layvin, cela serait sûrement par l’un des leurs. Mais même si c’était un cas de figure qui ne se présenterait jamais, il était conscient qu’il ne fallait pas les sous-estimer, ils renfermaient encore un bon nombre de mystères.
C’est après cette longue et factice introduction prônant la cohésion entre humains et mutants que les dirigeants abordèrent le sujet des enseignements. Les cours seront composés de matières classiques mais aussi de matières visant à développer et découvrir l’immensité des pouvoirs de chacun. Quelle aubaine ! Il n’attendait que ça. Ce sera le moment idéal pour faire un repérage des éléments perturbateurs de cette école et d’en savoir plus sur leurs faiblisses. Layvin, prenait minutieusement note de toutes ces informations données, elles allaient finalement le mener à la mine d’or de ce gouffre.
La réunion se termina avec des encouragements et des précisions quant à la structure de l’établissement. Il y avait dans le hall un grand tableau qui indiquait les classes dont feraient partie chaque mutants. Dès lors que tout le monde pu partir, l’infiltré se leva et quitta le lieu avec la même prestance qui émanait de lui à l’entrée. Il était l’un des premier à sortir et à se diriger vers le tableau. Pendant qu’il marchait, il n’espérait qu’une chose : être dans la même classe que son pion suprême. Il atteignit rapidement ledit tableau et il n’y avait pas de foule pour l’instant. Il en profita alors pour repérer la salle qui lui permettrait de découvrir sa classe. « 3B » C’était une salle au deuxième étage de l’aile gauche du bâtiment. Ayant mémorisé le plan par cœur avant de venir, le jeune manipulateur se dirigea sans plus tarder jusqu’à sa salle de classe.
Lorsqu’il entra dans la pièce, un silence régna, témoignant de la surprise générale d’avoir un tel atout dans cette classe. Le jeune homme aux yeux ambrés prit l’avantage de cet effet sensationnel pour se positionner devant tout le monde. C’était le moment parfait. Le grand Layvin allait se présenter à ses sujets.
Le jeune héritier venait d’assister à une scène qui attira immédiatement son attention. Derrière tout ce monde qui ne cessait d’admirer sa grandeur, une mutante, à l’apparence d’une jeune femme très charmante, venait de maîtriser diligemment un individu à elle seule, sans même utiliser le moindre de ses pouvoirs. Layvin ne savait pas qui de son aura menaçante, de sa maîtrise du combat rapproché ou de sa chevelure chatoyante témoignait le plus sa dangerosité mais il avait une certitude. Plus les secondes passaient et plus l’évidence s’imposait d’elle même. Bingo, c’était elle. Il le savait déjà, cette démone dans un corps de femme allait être la pièce maîtresse de son projet. Sa satisfaction fut telle qu’il esquissa un sourire en coin à cette pensée. Ces créatures étaient fascinantes et n’avaient décidément rien d’humain.
- DRING -
Une sonnerie stridente venait de retentir dans tout l’établissement et aux alentours. Le jeune homme aux cheveux d’or regarda alors sa montre. Il était l’heure. Il allait enfin pouvoir se retrouver dans l’entre des enfers, au milieu de tous ces monstres et passer à l’action. Il fit un sourire fier à son public avant d’avancer, avec prestance, vers l’amphithéâtre. Dès qu’il fit son entrée, au moins un quart des élèves le regardait comme un héros. Il profita de cette attention pour saluer tout le monde d’un signe de la tête afin de ne pas trop les impressionner. Tant de noblesse pourrait les effrayer et il fallait mettre toutes les chances de son côté. Cette salutation provoqua un émoi chez ces personnes admiratives qui le saluèrent en retour.
Il prit ensuite soin de s’asseoir au premier rang, bien en évidence, exactement dans la ligne de mire de cet être dangereux à la chevelure de sang. Tout était calculé. Tout était entrain de se mettre en place et tout commençait avec tant d’entrain que la mission serait forcément un succès. Le patriarche de Layvin serait, peut-être même, fier de lui pour une fois, qui sait ?
Après une dizaine de minutes, les principaux guides de ce lieu, qui se présentaient comme des professeurs, commencèrent cette réunion avec leur discours de bienvenue. C’est avec eux que le jeune homme captivant devait être le plus vigilent. Car selon les expériences que son père avait mené, ces créatures semblent avoir développé un instinct de survie doublé d’une intuition hors-norme. Dans l’hypothèse improbable que l’on découvre un jour la vraie nature supérieure de Layvin, cela serait sûrement par l’un des leurs. Mais même si c’était un cas de figure qui ne se présenterait jamais, il était conscient qu’il ne fallait pas les sous-estimer, ils renfermaient encore un bon nombre de mystères.
C’est après cette longue et factice introduction prônant la cohésion entre humains et mutants que les dirigeants abordèrent le sujet des enseignements. Les cours seront composés de matières classiques mais aussi de matières visant à développer et découvrir l’immensité des pouvoirs de chacun. Quelle aubaine ! Il n’attendait que ça. Ce sera le moment idéal pour faire un repérage des éléments perturbateurs de cette école et d’en savoir plus sur leurs faiblisses. Layvin, prenait minutieusement note de toutes ces informations données, elles allaient finalement le mener à la mine d’or de ce gouffre.
La réunion se termina avec des encouragements et des précisions quant à la structure de l’établissement. Il y avait dans le hall un grand tableau qui indiquait les classes dont feraient partie chaque mutants. Dès lors que tout le monde pu partir, l’infiltré se leva et quitta le lieu avec la même prestance qui émanait de lui à l’entrée. Il était l’un des premier à sortir et à se diriger vers le tableau. Pendant qu’il marchait, il n’espérait qu’une chose : être dans la même classe que son pion suprême. Il atteignit rapidement ledit tableau et il n’y avait pas de foule pour l’instant. Il en profita alors pour repérer la salle qui lui permettrait de découvrir sa classe. « 3B » C’était une salle au deuxième étage de l’aile gauche du bâtiment. Ayant mémorisé le plan par cœur avant de venir, le jeune manipulateur se dirigea sans plus tarder jusqu’à sa salle de classe.
Lorsqu’il entra dans la pièce, un silence régna, témoignant de la surprise générale d’avoir un tel atout dans cette classe. Le jeune homme aux yeux ambrés prit l’avantage de cet effet sensationnel pour se positionner devant tout le monde. C’était le moment parfait. Le grand Layvin allait se présenter à ses sujets.
à 07:22 le 27/04/2020
Jef / Tsubasa
Quelqu’un d’autre semblait attendre avec lui, un jeune homme semblerait-il. Tsubasa porta un instant son attention sur lui afin d’observer discrètement ses tatouages de façon brève. Ils lui évoquaient quelque chose de léger, d’aérien, un peu comme le vent. Il les trouvait originaux mais cessa très vite de les fixer, se concentrant à nouveau sur ses pensées. Ce n’est que lorsque la foule s’évapora complètement que celui aux yeux couleur nuit s’avança vers le panneau d’affichage. Sa démarche était élégante et preste. Une fois arrivé devant, il se mit à chercher son nom. Dans un calme naturel et maîtrisé, il le trouva immédiatement puisque qu’il s’agissait du seul nom qui lui était familier. « Tsubasa Takeda ». Il constata aussi qu’il y avait une trentaine de présences dans sa classe mais cela lui était complètement égal. Il aurait juste préféré être tout seul, ou simplement ne pas être là, donc deux ou trente, ça ne changeait absolument rien pour lui. Les autres ne l’intéressaient pas car, qu’ils soient humains ou mutants, ils ne le comprenaient pas et ne le comprendraient jamais. Il n’espérait qu’une chose pour cette année, qu’on le laisse vivre sa vie de son côté et que personne n’interfère dans son besoin de liberté.
Son regard se posa ensuite sur le plan de l’école qui se trouvait juste à côté. Il était très détaillé mais tout de même assez clair et pouvait se lire sous différents angles. Le jeune homme avait l’habitude d’interpréter ce type de document et n’eut aucun mal à se repérer. La salle où il devait se rendre était la 3A, elle se trouvait dans l’aile droite du bâtiment, au premier étage. Ce serait dans cette salle que se passerait la majorité de ses cours. C’est donc avec un sentiment d’indifférence lié à de la lassitude que le métamorphe dirigea ses pas vers cette partie de l’établissement.
A peine eut-il le temps de poser un pied dans le couloir que l’ambiance changea radicalement. Entre les regards émerveillés, les rires émoustillés et les chuchotements bruyants qui se voulaient discrets, l’entrée de Tsubasa ne passa pas inaperçue. C’était comme si un acteur connu faisait une apparition en public : Toute l’attention était portée sur lui et son apparence incomparable. Et pourtant, le sujet de tout cet intérêt resta indifférent et complètement concentré sur sa direction. C’était comme s’il était dans sa bulle et que les autres n’existaient pas. Il avait bien conscience de ce qu’il se passait mais il décida seulement de l’ignorer car il détestait être au centre de l’attention. Cependant, si beaucoup semblaient être tombé sous son charme, d’autres, en revanche, étaient envieux de cette popularité qui se créait autour du jeune homme. Ils trouvaient que son attitude s’apparentait à du snobisme ou de la provocation mal placée et n’allaient pas tarder à le lui faire savoir.
Le milieu scolaire était comme ça, le simple fait d’exister suffisait à se faire juger et à se créer une réputation, que l’on soit humain ou non.
Une fois arrivé devant la salle, le semi-dragon pris une grande respiration avant de saisir la poignée de la porte et de la tourner calmement. Ses yeux balayèrent automatiquement la salle pour analyser rapidement la scène. Le cours n’avait pas commencé, le professeur n’était pas encore arrivé et il y avait déjà près de la moitié de la classe mais beaucoup de places étaient toujours libres. Il se réjouit alors de constater qu’une place correspondait parfaitement à ses critères : elle était au fond, un peu exclue des autres, très proche de la fenêtre la plus grande. Elle était tout simplement faite pour contempler le ciel. Complètement fasciné, Tsubasa ne perdit pas une seconde de plus et alla rapidement s’y installer, sans même s’être présenté aux élèves présents ou même regarder qui que se soit. Une fois assit, il n’eut d’yeux que pour le ciel qu’il se mit à mirer avec une expression détendue et un léger sourire.
Quelqu’un d’autre semblait attendre avec lui, un jeune homme semblerait-il. Tsubasa porta un instant son attention sur lui afin d’observer discrètement ses tatouages de façon brève. Ils lui évoquaient quelque chose de léger, d’aérien, un peu comme le vent. Il les trouvait originaux mais cessa très vite de les fixer, se concentrant à nouveau sur ses pensées. Ce n’est que lorsque la foule s’évapora complètement que celui aux yeux couleur nuit s’avança vers le panneau d’affichage. Sa démarche était élégante et preste. Une fois arrivé devant, il se mit à chercher son nom. Dans un calme naturel et maîtrisé, il le trouva immédiatement puisque qu’il s’agissait du seul nom qui lui était familier. « Tsubasa Takeda ». Il constata aussi qu’il y avait une trentaine de présences dans sa classe mais cela lui était complètement égal. Il aurait juste préféré être tout seul, ou simplement ne pas être là, donc deux ou trente, ça ne changeait absolument rien pour lui. Les autres ne l’intéressaient pas car, qu’ils soient humains ou mutants, ils ne le comprenaient pas et ne le comprendraient jamais. Il n’espérait qu’une chose pour cette année, qu’on le laisse vivre sa vie de son côté et que personne n’interfère dans son besoin de liberté.
Son regard se posa ensuite sur le plan de l’école qui se trouvait juste à côté. Il était très détaillé mais tout de même assez clair et pouvait se lire sous différents angles. Le jeune homme avait l’habitude d’interpréter ce type de document et n’eut aucun mal à se repérer. La salle où il devait se rendre était la 3A, elle se trouvait dans l’aile droite du bâtiment, au premier étage. Ce serait dans cette salle que se passerait la majorité de ses cours. C’est donc avec un sentiment d’indifférence lié à de la lassitude que le métamorphe dirigea ses pas vers cette partie de l’établissement.
A peine eut-il le temps de poser un pied dans le couloir que l’ambiance changea radicalement. Entre les regards émerveillés, les rires émoustillés et les chuchotements bruyants qui se voulaient discrets, l’entrée de Tsubasa ne passa pas inaperçue. C’était comme si un acteur connu faisait une apparition en public : Toute l’attention était portée sur lui et son apparence incomparable. Et pourtant, le sujet de tout cet intérêt resta indifférent et complètement concentré sur sa direction. C’était comme s’il était dans sa bulle et que les autres n’existaient pas. Il avait bien conscience de ce qu’il se passait mais il décida seulement de l’ignorer car il détestait être au centre de l’attention. Cependant, si beaucoup semblaient être tombé sous son charme, d’autres, en revanche, étaient envieux de cette popularité qui se créait autour du jeune homme. Ils trouvaient que son attitude s’apparentait à du snobisme ou de la provocation mal placée et n’allaient pas tarder à le lui faire savoir.
Le milieu scolaire était comme ça, le simple fait d’exister suffisait à se faire juger et à se créer une réputation, que l’on soit humain ou non.
Une fois arrivé devant la salle, le semi-dragon pris une grande respiration avant de saisir la poignée de la porte et de la tourner calmement. Ses yeux balayèrent automatiquement la salle pour analyser rapidement la scène. Le cours n’avait pas commencé, le professeur n’était pas encore arrivé et il y avait déjà près de la moitié de la classe mais beaucoup de places étaient toujours libres. Il se réjouit alors de constater qu’une place correspondait parfaitement à ses critères : elle était au fond, un peu exclue des autres, très proche de la fenêtre la plus grande. Elle était tout simplement faite pour contempler le ciel. Complètement fasciné, Tsubasa ne perdit pas une seconde de plus et alla rapidement s’y installer, sans même s’être présenté aux élèves présents ou même regarder qui que se soit. Une fois assit, il n’eut d’yeux que pour le ciel qu’il se mit à mirer avec une expression détendue et un léger sourire.
à 07:21 le 27/04/2020
[ Coucou ma chère Lola,
Je t'écris ce message pour prendre de tes nouvelles et surtout pour m'excuser de cette très longue absence que j'ai eu... Je n'ai pas vraiment d'excuses: pour être honnête, au départ, je remettais toujours à plus tard ma réponse pour le RP, puis ce plus tard s'est transformé en semaine et finalement en mois. Avec cette abscence, c'est mon compte de SF entier que j'ai mis sur pause ainsi que mes RP en cours, ce n'était donc pas spécialement dirigé sur toi.
Je sais que partir comme ça, sans donner d'explication et revenir comme un cheveu sur la soupe est très irrespectueux et un peu facile, mais malgré cela, même si c'est trop tard, je tenais quand même à te dire pardon pour cette attitude.
Dans tous les cas, j'espère que tu te portes bien ainsi que ta famille et j'espère qu'on aura l'occation de se reparler prochainement..
Je te souhaite une très belle journée Lola et prends bien soin de toi ~]
Je t'écris ce message pour prendre de tes nouvelles et surtout pour m'excuser de cette très longue absence que j'ai eu... Je n'ai pas vraiment d'excuses: pour être honnête, au départ, je remettais toujours à plus tard ma réponse pour le RP, puis ce plus tard s'est transformé en semaine et finalement en mois. Avec cette abscence, c'est mon compte de SF entier que j'ai mis sur pause ainsi que mes RP en cours, ce n'était donc pas spécialement dirigé sur toi.
Je sais que partir comme ça, sans donner d'explication et revenir comme un cheveu sur la soupe est très irrespectueux et un peu facile, mais malgré cela, même si c'est trop tard, je tenais quand même à te dire pardon pour cette attitude.
Dans tous les cas, j'espère que tu te portes bien ainsi que ta famille et j'espère qu'on aura l'occation de se reparler prochainement..
Je te souhaite une très belle journée Lola et prends bien soin de toi ~]
à 05:53 le 19/04/2020
Jef / Tsubasa
Jef s'était rué hors de l'amphithéâtre qui était bondé. Il s'était heurté plusieurs fois contre les élèves, certains le pousser, d'autres lui écraser littéralement les pieds, puis parfois c'était lui qui joué de ses coudes pour se frayer un chemin dans cette foule d'importuns. Il détestait ça, la foule, les attroupements, les réunions, les rassemblements, de personne dans un même endroit. Il se faisait même hurler dessus quant il avait marché par inadvertance sur le pied de quelqu'un ou parfois on lui lancer des regards noirs alors qu'il n'avait rien fait du tout. Mais il savait pourquoi certains mutants l'observaient tapis dans l'ombre. Il était un monstre, une bête de foire que l'on regardait constamment et provoqué. Les humains n'avaient jamais essayé de réveiller la bête mais les mutants, eux, que feraient-ils de lui ?
La réunion se passa pour le mieux, on leur avait expliqué le concept révolutionnaire de cette école construite pour et seulement les mutants. Par conséquent, même la direction et les professeurs étaient des mutants. Ils avaient reçu et acquis leurs formations et examens avec brio et dans les règles. Ils avaient étudié parmi les humains et tout s'était très bien passé. Cependant, Jef il n'y croyait pas une seule seconde. Rien ne pouvait "bien se passer" il y avait toujours des accidents et des pertes humaines quant un enseignant était un être supérieur. Il avait lu dans la presse plusieurs cas qui ravivaient cette haine viscérale que portaient les humains aux mutants.
Il se figea quant il entendit les cours qu'ils auraient. Pratique des dons. Ce cours servirait à développer leurs pouvoirs et les contrôler. Il resta de marbre, mais au fond de lui, il voulait quitter les lieux et se terrer dans son appartement qui lui servait de forteresse. C'était impossible pour lui, il ne participerait pas à ce cours qui était pourtant obligatoire. Il ne voulait en aucun cas revivre la tragédie qu'il avait provoqué et qui avait fait la une des journaux dans le passé. Il ne voulait pas que ça recommence. Et il voulait encore moins savoir contrôler ce pouvoir qu'il reniait.
Le jeune homme s'était sentit épié pendant toute la réunion auxquelle il n'avait plus rien écouté quant il avait su que ce cours existé et qu'il était obligé d'y participer. Il ne pourrait pas le sécher éternellement de toute manière. Il était sortit avant les autres pour éviter de se faire piétiner une seconde fois. Il évita soigneusement la foule qui sortait pour se rendre près des grandes affiches pour savoir leurs classes. Il enfila ses écouteurs puis décida d'attendre un peu plus loin. De ce qu'il avait vu, les mutants et les humains avaient des caractéristiques semblables, il se doutait bien que les mutants étaient beaucoup plus terrifiants.
Ce maître du feu s'adossa contre un mur et ne fit même pas attention au jeune homme qui avait décidé de faire comme lui. Attendre. Attendre que cette foule se dissipa et que les élèves partirent devant les salles. Il n'était pas du tout pressé d'entrer dans une classe de cours et encore moins maintenant qu'il savait qu'il devrait faire renaître cette flamme destructrice. Pourquoi avait-il fallu qu'il possédait ce don ? Pourquoi le feu ? Ce feu si ardent qui lui brûlait les entrailles, celui qui avait réduit sa famille en poussière et dont il en avait été le protagoniste. Il en avait été l'écrivain et il n'avait pas pu modifier l'histoire à temps.
Le jeune homme passa sa main dans ses cheveux brun décoiffé en essayant de penser à autre chose et surtout de rester fort devant les autres. Il pouvait sentir le regard brûlant de l'homme près de lui mais il l'ignora royalement comme tous les autres. Il partit d'un pas déterminé vers les grandes affiches quant il y avait quasiment plus personne. Il chercha son nom sur les fiches puis le trouva après quelques minutes. Becker Jef.
Il constata qu'il était beaucoup pour cette rentrée et que la moyenne d'élèves dans les classes était de trente. Il soupira en voyant le nombre de personne dans la sienne et encore plus en reconnaissant un prénom qu'il ne pouvait pas oublier.
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Katia / Layvin
Katia s'était levée pour débarrasser son plateau. En temps normal, elle l'aurait laissé sur la table pour montrer son mécontentement et qu'elle ne les respecter pas du tout. Mais elle n'avait pas été élevé ainsi et elle pensa aux personnels qui n'avaient sûrement rien à voir avec les plans machiavéliques de cette école. Elle ne croyait pas du tout en ce lycée incroyable et très bénéfique pour tous les mutants. C'était du pipeau, ce qu'elle voyait en lui, c'était que cet établissement ne faisait que creuser l'écart qu'il y avait entre eux et les humains. Un écart qui ne faisait que grandir au fur et à mesure que les années passaient. Les humains les détestaient encore plus et les mutants s'amusaient à les terroriser. Ce lycée ne faisait que augmenter cette haine et souligner le fait qu'ils étaient dangereux. Qu'avait dit le gouvernement sur cette école ? Que c'était bien de la créer pour les éloigner de l'humanité, éloigner la menace comme dirait le président ? Elle ne savait pas mais elle le serait, elle serait quel était le premier but de ce lycée et pourquoi tous les mutants devaient venir ici et être isolés comme des bêtes.
La jeune femme débarrassa son plateau et vit que le groupe de garçons qui l'avaient observé tout à l'heure se lèvèrent pour débarrasser leur petit déjeuner. Elle passa près d'eux en ne leur portant pas d'attention particulière puis elle quitta les lieux après avoir prit son sac en laissant pendre une bretelle. Elle marcha lentement jusqu'au lycée où tous les élèves devaient se rendre. Il était pourtant très tôt et elle savait que le reste des élèves de l'internat étaient déjà derrière elle. D'ailleurs, certains la depassèrent et certaines filles hurlaient de joie en voyant une voiture aux vitres teintées devant le lycée où en sortit un jeune homme très rayonnant. Qui était-il ? Il semblait connu pour que toutes ces filles soient à ses pieds et s'extasiaient ainsi devant lui comme ci il était une oeuvre d'art remarquable. Mais elle trouva cette scène très pompeuse, c'était vraiment ridicule.
La jeune femme contourna la voiture qui démarra pour s'éloigner du lycée et en laissant ce jeune homme seul avec ses groupies. Elle les contourna puis continua sa route vers l'amphi. Elle savait que le groupe de garçons qui étaient dans la salle petit déjeuner reviendraient à la charge. L'un d'eux s'approcha d'elle avec un sourire charmeur et elle fut obligé de s'arrêter dans son parcours en voyant qu'ils lui bloquaient le passage. Elle soupira puis leva les yeux au ciel en entendant la phrase bateau que lui sortit le blondinet qui se la jouer au tombeur. Il pouvait déjà revoir sa phrase d'accroche qui était pathétique. Elle passa une main dans ses cheveux rouges en lui souriant d'une façon aguicheuse.
- La drague c'est pas ton fort. Va voir ailleurs si j'y suis, et me casse pas les pieds. Aller dégagez.
Dit elle en les bousculant mais on lui attrapa le poignet et on la ramèna dans le centre du cercle qu'ils avaient formé. Mais elle se défendit et mit le blondinet à terre. Les cris des filles de toute à l'heure s'étaient éteints pour laisser place au silence. Elle n'avait même pas remarqué que tout le monde s'était arrêté pour les observer.
- Je ne blague pas. Tu as peut être des problèmes d'auditions aussi. Vraiment passe ton chemin et déguerpis.
Avait elle dit d'un ton menaçant en souriant puis en tenant le jeune homme par le col avant de le lâcher subitement sur le sol. Elle remit correctement son sac sur son épaule et reprit son chemin comme ci rien ne s'était passé. Après tout, il n'y avait pas mort d'homme.
Les conversations reprirent et elle s'était déjà faite des ennemis dans ce lycée mais elle s'en fichait. Elle garda la tête haute comme à son habitude puis entra dans l'amphi où elle prit place sur un siège et posa sa tête sur son sac qui reposait sur la petite table. Les élèves entrèrent quand la sonnerie avait retentit, une sonnerie qu'elle détestait déjà. Fichu lycée. Ça ne lui avait pas manqué du tout.
Jef s'était rué hors de l'amphithéâtre qui était bondé. Il s'était heurté plusieurs fois contre les élèves, certains le pousser, d'autres lui écraser littéralement les pieds, puis parfois c'était lui qui joué de ses coudes pour se frayer un chemin dans cette foule d'importuns. Il détestait ça, la foule, les attroupements, les réunions, les rassemblements, de personne dans un même endroit. Il se faisait même hurler dessus quant il avait marché par inadvertance sur le pied de quelqu'un ou parfois on lui lancer des regards noirs alors qu'il n'avait rien fait du tout. Mais il savait pourquoi certains mutants l'observaient tapis dans l'ombre. Il était un monstre, une bête de foire que l'on regardait constamment et provoqué. Les humains n'avaient jamais essayé de réveiller la bête mais les mutants, eux, que feraient-ils de lui ?
La réunion se passa pour le mieux, on leur avait expliqué le concept révolutionnaire de cette école construite pour et seulement les mutants. Par conséquent, même la direction et les professeurs étaient des mutants. Ils avaient reçu et acquis leurs formations et examens avec brio et dans les règles. Ils avaient étudié parmi les humains et tout s'était très bien passé. Cependant, Jef il n'y croyait pas une seule seconde. Rien ne pouvait "bien se passer" il y avait toujours des accidents et des pertes humaines quant un enseignant était un être supérieur. Il avait lu dans la presse plusieurs cas qui ravivaient cette haine viscérale que portaient les humains aux mutants.
Il se figea quant il entendit les cours qu'ils auraient. Pratique des dons. Ce cours servirait à développer leurs pouvoirs et les contrôler. Il resta de marbre, mais au fond de lui, il voulait quitter les lieux et se terrer dans son appartement qui lui servait de forteresse. C'était impossible pour lui, il ne participerait pas à ce cours qui était pourtant obligatoire. Il ne voulait en aucun cas revivre la tragédie qu'il avait provoqué et qui avait fait la une des journaux dans le passé. Il ne voulait pas que ça recommence. Et il voulait encore moins savoir contrôler ce pouvoir qu'il reniait.
Le jeune homme s'était sentit épié pendant toute la réunion auxquelle il n'avait plus rien écouté quant il avait su que ce cours existé et qu'il était obligé d'y participer. Il ne pourrait pas le sécher éternellement de toute manière. Il était sortit avant les autres pour éviter de se faire piétiner une seconde fois. Il évita soigneusement la foule qui sortait pour se rendre près des grandes affiches pour savoir leurs classes. Il enfila ses écouteurs puis décida d'attendre un peu plus loin. De ce qu'il avait vu, les mutants et les humains avaient des caractéristiques semblables, il se doutait bien que les mutants étaient beaucoup plus terrifiants.
Ce maître du feu s'adossa contre un mur et ne fit même pas attention au jeune homme qui avait décidé de faire comme lui. Attendre. Attendre que cette foule se dissipa et que les élèves partirent devant les salles. Il n'était pas du tout pressé d'entrer dans une classe de cours et encore moins maintenant qu'il savait qu'il devrait faire renaître cette flamme destructrice. Pourquoi avait-il fallu qu'il possédait ce don ? Pourquoi le feu ? Ce feu si ardent qui lui brûlait les entrailles, celui qui avait réduit sa famille en poussière et dont il en avait été le protagoniste. Il en avait été l'écrivain et il n'avait pas pu modifier l'histoire à temps.
Le jeune homme passa sa main dans ses cheveux brun décoiffé en essayant de penser à autre chose et surtout de rester fort devant les autres. Il pouvait sentir le regard brûlant de l'homme près de lui mais il l'ignora royalement comme tous les autres. Il partit d'un pas déterminé vers les grandes affiches quant il y avait quasiment plus personne. Il chercha son nom sur les fiches puis le trouva après quelques minutes. Becker Jef.
Il constata qu'il était beaucoup pour cette rentrée et que la moyenne d'élèves dans les classes était de trente. Il soupira en voyant le nombre de personne dans la sienne et encore plus en reconnaissant un prénom qu'il ne pouvait pas oublier.
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Katia / Layvin
Katia s'était levée pour débarrasser son plateau. En temps normal, elle l'aurait laissé sur la table pour montrer son mécontentement et qu'elle ne les respecter pas du tout. Mais elle n'avait pas été élevé ainsi et elle pensa aux personnels qui n'avaient sûrement rien à voir avec les plans machiavéliques de cette école. Elle ne croyait pas du tout en ce lycée incroyable et très bénéfique pour tous les mutants. C'était du pipeau, ce qu'elle voyait en lui, c'était que cet établissement ne faisait que creuser l'écart qu'il y avait entre eux et les humains. Un écart qui ne faisait que grandir au fur et à mesure que les années passaient. Les humains les détestaient encore plus et les mutants s'amusaient à les terroriser. Ce lycée ne faisait que augmenter cette haine et souligner le fait qu'ils étaient dangereux. Qu'avait dit le gouvernement sur cette école ? Que c'était bien de la créer pour les éloigner de l'humanité, éloigner la menace comme dirait le président ? Elle ne savait pas mais elle le serait, elle serait quel était le premier but de ce lycée et pourquoi tous les mutants devaient venir ici et être isolés comme des bêtes.
La jeune femme débarrassa son plateau et vit que le groupe de garçons qui l'avaient observé tout à l'heure se lèvèrent pour débarrasser leur petit déjeuner. Elle passa près d'eux en ne leur portant pas d'attention particulière puis elle quitta les lieux après avoir prit son sac en laissant pendre une bretelle. Elle marcha lentement jusqu'au lycée où tous les élèves devaient se rendre. Il était pourtant très tôt et elle savait que le reste des élèves de l'internat étaient déjà derrière elle. D'ailleurs, certains la depassèrent et certaines filles hurlaient de joie en voyant une voiture aux vitres teintées devant le lycée où en sortit un jeune homme très rayonnant. Qui était-il ? Il semblait connu pour que toutes ces filles soient à ses pieds et s'extasiaient ainsi devant lui comme ci il était une oeuvre d'art remarquable. Mais elle trouva cette scène très pompeuse, c'était vraiment ridicule.
La jeune femme contourna la voiture qui démarra pour s'éloigner du lycée et en laissant ce jeune homme seul avec ses groupies. Elle les contourna puis continua sa route vers l'amphi. Elle savait que le groupe de garçons qui étaient dans la salle petit déjeuner reviendraient à la charge. L'un d'eux s'approcha d'elle avec un sourire charmeur et elle fut obligé de s'arrêter dans son parcours en voyant qu'ils lui bloquaient le passage. Elle soupira puis leva les yeux au ciel en entendant la phrase bateau que lui sortit le blondinet qui se la jouer au tombeur. Il pouvait déjà revoir sa phrase d'accroche qui était pathétique. Elle passa une main dans ses cheveux rouges en lui souriant d'une façon aguicheuse.
- La drague c'est pas ton fort. Va voir ailleurs si j'y suis, et me casse pas les pieds. Aller dégagez.
Dit elle en les bousculant mais on lui attrapa le poignet et on la ramèna dans le centre du cercle qu'ils avaient formé. Mais elle se défendit et mit le blondinet à terre. Les cris des filles de toute à l'heure s'étaient éteints pour laisser place au silence. Elle n'avait même pas remarqué que tout le monde s'était arrêté pour les observer.
- Je ne blague pas. Tu as peut être des problèmes d'auditions aussi. Vraiment passe ton chemin et déguerpis.
Avait elle dit d'un ton menaçant en souriant puis en tenant le jeune homme par le col avant de le lâcher subitement sur le sol. Elle remit correctement son sac sur son épaule et reprit son chemin comme ci rien ne s'était passé. Après tout, il n'y avait pas mort d'homme.
Les conversations reprirent et elle s'était déjà faite des ennemis dans ce lycée mais elle s'en fichait. Elle garda la tête haute comme à son habitude puis entra dans l'amphi où elle prit place sur un siège et posa sa tête sur son sac qui reposait sur la petite table. Les élèves entrèrent quand la sonnerie avait retentit, une sonnerie qu'elle détestait déjà. Fichu lycée. Ça ne lui avait pas manqué du tout.
à 18:37 le 29/09/2018
[ Hey ! Ne t'inquiètes pas ce n'est pas grave :3 Personnellement je posterai plus ma réponse demain, je suis morte le soir ;-;
Oui je vais bien et toi ?
On s'y fait rapidement, ça va vite devenir plus facile de se mettre au travail correctement. On reprend les bonnes habitudes ! ;3 Merci, on verra bien quand les épreuves débuteront :-:
Oh...Je ne sais pas, parce que Jimin vient de sortir par la porte arrière. Ne fais pas ton innocente ! *Te jette un regard accusateur*
( Ça on verra x))
Tes réponses sont géniales ! Je vais bien rp avec toi *^* ( Mais je tenais quand même à souelver ce point là ^^) ]
Oui je vais bien et toi ?
On s'y fait rapidement, ça va vite devenir plus facile de se mettre au travail correctement. On reprend les bonnes habitudes ! ;3 Merci, on verra bien quand les épreuves débuteront :-:
Oh...Je ne sais pas, parce que Jimin vient de sortir par la porte arrière. Ne fais pas ton innocente ! *Te jette un regard accusateur*
( Ça on verra x))
Tes réponses sont géniales ! Je vais bien rp avec toi *^* ( Mais je tenais quand même à souelver ce point là ^^) ]
à 22:25 le 27/09/2018
Layvin / Katia
Tout se passait exactement comme prévu ; l’infiltration, les faveurs des directeurs et l’inscription. La prochaine étape était la plus cruciale et complexe du processus : le contact et l’infiltration parmi eux.
Demain. C’était demain qu’il allait être fixé, qu’il pourrait enfin les approcher et entrer en action. A contrario, ils auront le privilège de le connaître et de se rendre compte de sa prestance rayonnante. Layvin avait hâte, non, il était impatient de leur faire face. Ce jour allait être un grand moment car si il passait pour l’un des leurs, cela serait la preuve que ses parfaites aptitudes de persuasion ont atteint un summum. Oui c’était comme cela que tout se passerait, il recevrait les ordres de père et tout irait dans le bon sens. Ces mutants ne pourront pas lui échapper et lui rapporteront beaucoup de bénéfices.
Le jeune homme blond avait déjà préparé ses affaires pour le lendemain. Il avait méticuleusement arrangé ses affaires pour ne rien laisser au hasard. Il fixait à présent l’horloge avec conviction ; Son frénétique « tic tac » indiquait que leur rencontre était presque imminente et qu’elle se rapprochait à grands pas. Cela ne fit que renforcer l’éveil de l’imagination de Layvin et l’empêchait de dormir tranquillement. A quoi ressemblaient-ils ? Avaient ils trois yeux ? Cinq jambes ? Six cœurs ? Avaient ils une peau entièrement verte comme l'herbe ou rouge de feu ? Que pouvaient ils contrôler ? De quoi étaient-ils capables ?
Ses yeux ambrés trouvèrent leur limite au bout d’une bonne heure d’interrogation puis se fermèrent pour transporter le jeune homme dans un sommeil profond. Il passa une très bonne nuit avant de se réveiller sur les coups de trois heures trente du matin. Il était habitué à dormir peu mais bien, c’était efficace et évitait de perdre son temps selon son père. Layvin s’habilla avec ses vêtements les plus élégants de sa garde-robe: une chemise blanche en soie, une veste en satin noir, des mocassins noirs cuivrés ; tout cela faisait presque penser à une tenue de mariage.
Comme à son habitude, après ces préparatifs, le blond se dirigea vers le bureau de son père. Il avait besoin d’entendre les derniers ordres avant de se jeter dans le grand bain. Une fois arrivé devant la porte, il frappa à trois reprises.
« Toc, toc, toc »
Après plusieurs instants, aucune réponse ne se fit entendre. Son père ne semblait pas être présent sur les lieux ; il devait sûrement être à un voyage d’affaire ou à une réunion qui avait prit toute la nuit. Cela signifiait qu’il lui faisait confiance pour commencer la mission, qu’il faisait confiance à son intuition.
Le jeune homme se mit à sourire. Cet événement ne faisait que renforcer sa confiance à lui et il se sentait fin prêt. Il sortit donc de sa riche demeure d’un pas assuré avant de s’installer dans l’une de ses voitures. Son chauffeur personnel l’y attendait déjà. Il se mit alors à démarrer la voiture et à conduire tranquillement. Au bout de deux heures, la voiture se gara pile devant l’entrée de l’école. La place d’honneur était déserte ; il était arrivé le premier.
Tout se passait exactement comme prévu ; l’infiltration, les faveurs des directeurs et l’inscription. La prochaine étape était la plus cruciale et complexe du processus : le contact et l’infiltration parmi eux.
Demain. C’était demain qu’il allait être fixé, qu’il pourrait enfin les approcher et entrer en action. A contrario, ils auront le privilège de le connaître et de se rendre compte de sa prestance rayonnante. Layvin avait hâte, non, il était impatient de leur faire face. Ce jour allait être un grand moment car si il passait pour l’un des leurs, cela serait la preuve que ses parfaites aptitudes de persuasion ont atteint un summum. Oui c’était comme cela que tout se passerait, il recevrait les ordres de père et tout irait dans le bon sens. Ces mutants ne pourront pas lui échapper et lui rapporteront beaucoup de bénéfices.
Le jeune homme blond avait déjà préparé ses affaires pour le lendemain. Il avait méticuleusement arrangé ses affaires pour ne rien laisser au hasard. Il fixait à présent l’horloge avec conviction ; Son frénétique « tic tac » indiquait que leur rencontre était presque imminente et qu’elle se rapprochait à grands pas. Cela ne fit que renforcer l’éveil de l’imagination de Layvin et l’empêchait de dormir tranquillement. A quoi ressemblaient-ils ? Avaient ils trois yeux ? Cinq jambes ? Six cœurs ? Avaient ils une peau entièrement verte comme l'herbe ou rouge de feu ? Que pouvaient ils contrôler ? De quoi étaient-ils capables ?
Ses yeux ambrés trouvèrent leur limite au bout d’une bonne heure d’interrogation puis se fermèrent pour transporter le jeune homme dans un sommeil profond. Il passa une très bonne nuit avant de se réveiller sur les coups de trois heures trente du matin. Il était habitué à dormir peu mais bien, c’était efficace et évitait de perdre son temps selon son père. Layvin s’habilla avec ses vêtements les plus élégants de sa garde-robe: une chemise blanche en soie, une veste en satin noir, des mocassins noirs cuivrés ; tout cela faisait presque penser à une tenue de mariage.
Comme à son habitude, après ces préparatifs, le blond se dirigea vers le bureau de son père. Il avait besoin d’entendre les derniers ordres avant de se jeter dans le grand bain. Une fois arrivé devant la porte, il frappa à trois reprises.
« Toc, toc, toc »
Après plusieurs instants, aucune réponse ne se fit entendre. Son père ne semblait pas être présent sur les lieux ; il devait sûrement être à un voyage d’affaire ou à une réunion qui avait prit toute la nuit. Cela signifiait qu’il lui faisait confiance pour commencer la mission, qu’il faisait confiance à son intuition.
Le jeune homme se mit à sourire. Cet événement ne faisait que renforcer sa confiance à lui et il se sentait fin prêt. Il sortit donc de sa riche demeure d’un pas assuré avant de s’installer dans l’une de ses voitures. Son chauffeur personnel l’y attendait déjà. Il se mit alors à démarrer la voiture et à conduire tranquillement. Au bout de deux heures, la voiture se gara pile devant l’entrée de l’école. La place d’honneur était déserte ; il était arrivé le premier.
à 01:05 le 25/09/2018
Tsubasa / Jef
Aujourd'hui, le ciel était bleu. Un bleu total, sans nuages, sans oiseaux, sans la moindre perturbation. C'était quand le ciel était dans cet état là que Tsubasa préférait flâner au grès de la légère brise. Il était enfin lui : totalement libre, éloigné de toute agitation et en symbiose totale avec ses pouvoirs. C’était son univers, il pouvait y passer des heures, friand de la voltige et égoïste d’un instant. Il pourrait même y passer sa vie entière mais malheureusement, il n’était pas né dragon. Son arrivée sur terre lui avait greffé deux bras, deux jambes, un buste et une tête ; La panoplie complète de l’être humain. C’était donc la raison pour laquelle, il devait vivre et assumer ces deux formes physiques tout en restant fidèle à lui même.
Si cela ne tenait qu’à lui, Tsubasa passerait sa vie entièrement chez lui, dans cette immense demeure héritée des parents, à jongler entre ces deux formes quand l’envie l’en prendrait. Il se fichait bien de la société et de ses habitants, il avait sa bulle, son monde à lui. Donc pourquoi s’embêter à se faire un nom dans ce monde quand l’argent n’est pas un problème et que l’on se complaît dans la vie solitaire d’un dragon ? Marta. La réponse était Marta.
Plus qu’une nourrice, il s’agissait d’une véritable figure maternelle pour le jeune homme. Elle lui consacrait sa vie de A à Z en l’élevant du mieux qu’elle le pouvait. Elle ne souhaitait que son bien, était toujours en quête de son bonheur et rien ne comptait plus que son avenir. Et c’était la raison pour laquelle, il fréquenterait cette école qui venait d’ouvrir, il allait enfin être reconnu à sa propre valeur selon sa nourrice. De ce fait, malgré son mal-être à l’idée d’être entouré de d’autres personnes et son manque d’intérêt flagrant pour cet endroit, il accepta car il ferait n’importe quoi pour Marta.
C’est ainsi que le lendemain arriva vite. Tsubasa s’était naturellement réveillé vers quatre heures du matin pour pouvoir voler un peu avant de se préparer. Lorsqu’il devait s’habiller pour sortir et se « conformer aux autres », il enfilait sa tenue phare : une chemise blanche dont les deux premiers boutons sont ouverts et les manches pliées en ourlets, d’un gilet de costume bleu nuit, d’une veste, pantalon et chaussures assortis à celle-ci, légèrement plus foncés.
Afin de créer un décalage avec cette élégante tenue, il l’accompagnait toujours d’une coiffure à l’effet décoiffé sans toutefois paraître négligé.
Une fois prêt, il déjeuna rapidement avant d’enfourcher sa moto totalement noire, fabriquée sur mesure dans un modèle unique. Il choisissait ce moyen de locomotion car il lui donnait l’impression de ne faire qu’un avec le vent, un peu comme lorsqu’il volait. Tsubasa arriva quelques instants plus tard devant l’établissement, noir de monde, et alla garer son véhicule dans le petit hangar prévu à cet effet. Il se dirigea ensuite vers le tableau sur lequel figurait son nom et sa classe mais il y avait beaucoup trop de monde devant celui-ci. C’était donc avec résignation qu’il s’adossa à un mur, attendant que l’agitation passe.
Aujourd'hui, le ciel était bleu. Un bleu total, sans nuages, sans oiseaux, sans la moindre perturbation. C'était quand le ciel était dans cet état là que Tsubasa préférait flâner au grès de la légère brise. Il était enfin lui : totalement libre, éloigné de toute agitation et en symbiose totale avec ses pouvoirs. C’était son univers, il pouvait y passer des heures, friand de la voltige et égoïste d’un instant. Il pourrait même y passer sa vie entière mais malheureusement, il n’était pas né dragon. Son arrivée sur terre lui avait greffé deux bras, deux jambes, un buste et une tête ; La panoplie complète de l’être humain. C’était donc la raison pour laquelle, il devait vivre et assumer ces deux formes physiques tout en restant fidèle à lui même.
Si cela ne tenait qu’à lui, Tsubasa passerait sa vie entièrement chez lui, dans cette immense demeure héritée des parents, à jongler entre ces deux formes quand l’envie l’en prendrait. Il se fichait bien de la société et de ses habitants, il avait sa bulle, son monde à lui. Donc pourquoi s’embêter à se faire un nom dans ce monde quand l’argent n’est pas un problème et que l’on se complaît dans la vie solitaire d’un dragon ? Marta. La réponse était Marta.
Plus qu’une nourrice, il s’agissait d’une véritable figure maternelle pour le jeune homme. Elle lui consacrait sa vie de A à Z en l’élevant du mieux qu’elle le pouvait. Elle ne souhaitait que son bien, était toujours en quête de son bonheur et rien ne comptait plus que son avenir. Et c’était la raison pour laquelle, il fréquenterait cette école qui venait d’ouvrir, il allait enfin être reconnu à sa propre valeur selon sa nourrice. De ce fait, malgré son mal-être à l’idée d’être entouré de d’autres personnes et son manque d’intérêt flagrant pour cet endroit, il accepta car il ferait n’importe quoi pour Marta.
C’est ainsi que le lendemain arriva vite. Tsubasa s’était naturellement réveillé vers quatre heures du matin pour pouvoir voler un peu avant de se préparer. Lorsqu’il devait s’habiller pour sortir et se « conformer aux autres », il enfilait sa tenue phare : une chemise blanche dont les deux premiers boutons sont ouverts et les manches pliées en ourlets, d’un gilet de costume bleu nuit, d’une veste, pantalon et chaussures assortis à celle-ci, légèrement plus foncés.
Afin de créer un décalage avec cette élégante tenue, il l’accompagnait toujours d’une coiffure à l’effet décoiffé sans toutefois paraître négligé.
Une fois prêt, il déjeuna rapidement avant d’enfourcher sa moto totalement noire, fabriquée sur mesure dans un modèle unique. Il choisissait ce moyen de locomotion car il lui donnait l’impression de ne faire qu’un avec le vent, un peu comme lorsqu’il volait. Tsubasa arriva quelques instants plus tard devant l’établissement, noir de monde, et alla garer son véhicule dans le petit hangar prévu à cet effet. Il se dirigea ensuite vers le tableau sur lequel figurait son nom et sa classe mais il y avait beaucoup trop de monde devant celui-ci. C’était donc avec résignation qu’il s’adossa à un mur, attendant que l’agitation passe.
à 01:04 le 25/09/2018
[ Coucou Lola, désolée de ne pas t'avoir répondue ce weekend, j'étais plutôt occupée au final. Du coup je te poste ma réponse aujourd'hui, je m'excuse pour la longue attente :/
Oui je vais très bien et toi ? :)
Oui on peu dire ça mais on s'y habitue vite ahah ;) Ah d'accord je vois, bon t'inquiète tu te remettras au travail progressivement ^^ Et c'est vrai que les professeur rajoutent une pression dont on pourrait se passer x) C'est une bonne chose de ne pas stresser, je suis sûre que tout se passera très bien pour toi, tes efforts vont porter leurs fruits ;)
Oui voyons, pourquoi donc ? *regard innocent X)*
(Je suis sûre qu'elle se trompera pas x) )
Ça va, je me débrouille ^^ (Oh ne t'inquiète pas, je ne suis pas quelqu'un de strict, tu es libre de faire ce que tu veux :3 )
Ouais c'est trop ça ahah]
Oui je vais très bien et toi ? :)
Oui on peu dire ça mais on s'y habitue vite ahah ;) Ah d'accord je vois, bon t'inquiète tu te remettras au travail progressivement ^^ Et c'est vrai que les professeur rajoutent une pression dont on pourrait se passer x) C'est une bonne chose de ne pas stresser, je suis sûre que tout se passera très bien pour toi, tes efforts vont porter leurs fruits ;)
Oui voyons, pourquoi donc ? *regard innocent X)*
(Je suis sûre qu'elle se trompera pas x) )
Ça va, je me débrouille ^^ (Oh ne t'inquiète pas, je ne suis pas quelqu'un de strict, tu es libre de faire ce que tu veux :3 )
Ouais c'est trop ça ahah]
à 01:04 le 25/09/2018
(Comme je les rédigeais sur Open Office, je ne m'étais pas rendu compte des pavés, désolée ma Lola XD) ]