SailorFuku est un jeu de mode où tu incarnes une jeune lycéenne, dans la ville de SailorCity, au Japon.
Rencontre d'autres joueuses, évolue dans ta carrière et drague les personnages de ton choix !

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    loldydy
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    le 20/12/2017 à 18:07

    Présentation
    Modifié le 29/12/2017

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    Duos : Cherry(Gabriel)/Queriia (Ailee)

    Cherry()/loldydy(Jin)

    Junee(Shina)/loldydy(Andrew)

    Mio(mattew)/loldydy(Emily)

    Discussions

    [Bonsoir ! Je doute qu'il y ait encore quelqu'un d'actif et je n'ai pas de duo, donc je quitte le club. Mais si jamais il lui arrivait de revivre, faites-moi signe :)]
    à 02:45 le 13/06/2019
    Jhin & Crys' ♥

    “-Peux-tu m'accorder cette danse ?
    -Pourquoi pas ~”

    Je n’aime pas les slow car comme le dit ce mot, c’est doux. Je préfère de loin les danses endiablés où seul le tempo compte ou peu importe ce que tu fais, c’est considérer comme de la danse. Je n’aime pas me coller à ces hommes qui finiront par s’imaginer monts et merveilles. Je n’aime pas du tout et pourtant je me le coltine tout de même car je n’ai rien de mieux. Rien de mieux à faire, le garçon est plutôt pas mal. Dommage que je refuse tout menteur de cette espèce.
    Tessa et les autres se sont posées plus loin à une table. Elles sont entourées d’hommes et je sais qu’elles finiront peut-être dans leur chambre ce soir mais ce ne sont pas mes affaires. Qu’elles entreprennent un jeu d’alcool ou des galipettes dans la chambre du premier venu, rien ne me concerne. Ce sont leur vie, pas la mienne.
    Je me concentre sur la chanson afin de garder une sorte de rythme que je ne trouve pas. Je ne le trouve jamais sur ces danses-là alors je me cale sur celui de mon partenaire. J’en profite notamment pour le regarder vite fait avant de reposer ma tête sur son épaule que j’atteins de justesse. Il est grand, brun et je peux sentir quelques muscles contre mon corps. Un athlète. Cela n’aurait su m’étonner, j’ai toujours attiré les athlètes. A ce moment, c’est l’image de Jhin qui me vient en tête, le dernier garçon en date. Le pire après mon paternel.

    Je loupe un pas. Mes pensées m’ont déconcentrée et je n’ai même plus envie de danser ce slow. Je me détache doucement de l’étudiant en enlevant sa main qui était calée dans mon bas dos. Je lui fais un vague sourire avant de me diriger vers le bar où je me sers un verre. Ce n’est que le troisième, pas de problème. Je les compte toujours, je veux rester sobre ou du moins je veux encore avoir conscience de ce que je fais. Chose que Tessa ne fais jamais. Encore maintenant, je la vois se pencher maladroitement sur les garçons en disant qu’elle est sobre. Sombre mensonge. Ils le savent, elle va se faire manger. Comme à chaque fois. Je soupire et me relève pour aller plus loin. Je ne sais pas trop où, je marche sans vraiment de but précis.
    J’enlève mes chaussures une fois dans les couloirs de la résidence, je me fiche des remarques. Mes pieds me font mal et ce ne sont pas des rires qui me feront changer d’avis. J’arrive vite auprès de la plage. Ah, j’avais oublié que notre résidence était près de la plage. Je ne pensais pas que c’était si près… Pas que cela me déplaise. Au contraire, je m’allonge dans le sable mes chaussures à côté de moi, je regarde les étoiles. Elles sont magnifiques
    Je les fixe comme si elles risquaient de disparaître. Tout disparaît un jour dans ma vie, de toute façon. Je me rappelle encore toutes les phases de ma vie. Mon bonheur éphémère et emplis d’illusions avec un père menteur et un copain infidèle ; le déménagement solitaire que nous avions dû faire par manque d’argent avec ma mère suivi de cette phase dépressive qui nous avait enseveli ; puis il était arrivé dans notre vie, enfin surtout dans celle de ma mère. Elle a remonter la pente grâce à lui, sa naïveté a repris le dessus et l’amour est redevenu tout blanc à ses yeux. Elle m’a laissé seule dans cette phase où elle m’a entraînée, elle m’a laissée seule avec toutes nos idées noires. Elle m’a abandonnée avec mon manque de confiance envers le sexe masculin.
    Finalement l’homme est comme les étoiles. Selon tes idées et tes qualités, tu brilles plus au moins que d’autres.

    “De toute façon, les étoiles ne sont belles que parce qu’elles laissent deviner de l’infini qui les entoure.”

    Encore une fois, je m’aperçois que je tourne une phrase positive de Jacques Salomé de façon restrictive et négative. Les négations s’imposent d’elle-même dans mon esprit et me laisse un goût amer dans la bouche. Comme si je ne pouvais voir le monde autrement que comme une poubelle rempli de ses déchets. Je suis complètement torturée, complètement brisée mais ça ne me dérange pas. C’est amer mais grâce à cela, je suis aussi forte. Je ne suis pas sans défense, je suis parée à tout.
    Je ne crois plus à ces mensonges qu’on offre aux gosses. L’amour est beau, le prince charmant viendra te chercher. Foutaise. L’amour est une série de blessure lancinante tandis que le prince charmant n’a rien de la grenouille mais tout du crapaud mutant. Je ne veux plus ‘un crapaud près de moi.
    C’est ça que j’ai décidé en arrivant ici : je serai indépendante avec un avenir brillant. Aussi brillant qu’une étoile.
    à 13:52 le 25/07/2018
    Shina et Andrew

    Je fus assez étonnée qu'elle ne me rejette pas lorsque je prit le carton qu'elle en pouvait pas porter. Cette fille était toujours aussi adorable. Elle n'avait pas changé ce côté, le beau blond se souvenait qu'il adorait la taquiner sur ce genre de facette, elle voyait toujours les choses de bonne humeur malgré ce qu'elle subissait dans sa vie. J'en avais entendu parler lorsque je voyais qu’elle était dans la lune et qu'elle se forçait à sourire cela me rendait fou de la voir dans cet état là.


    Mais la revoir aussi souriante et agréable me soulageait car après tout c'est moi qui l'ai fait le plus souffrir au final de cette rupture et je ne savais pas comment elle avait réagi puisque j'avais coup les ponts avec elle... Ce qui je m'en veux..

    Suite à ses remerciements , je me contentais de lui adresser un léger sourire tout en plongeant mon regard sur le visage de la jeune femme. De sorte à pouvoir lui répondre.

    - ça fait longtemps c'est sur.. Moi je suis en langue étrangère.

    je ne savais pas quel sujet aborder avec elle. La situation était assez gênante de la retrouver comme ça et bordel elle est toujours aussi magnifique, encore plus qu'à l'époque. Elle était tout pour moi.


    Et de la retrouver comme ça dans ses circonstances me mettais dans un état. Je n'arrive pas à croire que ce soit elle qui est en face de moi tout en m'adressant la parole comme si rien ne s'était passé. Je ne mérites pas autant de gentillesse venant de sa part à moins qu'elle a réussi à passer au dessus de la rupture si c'est le cas elle ne cessera jamais de m’impressionner le seul qui reste bloquer dans le passé ici c'est moi et personne d'autre je n e peux pas deviner ce qu'elle ressent à l'heure actuelle.


    Et ce genre de pensée me frustre énormément, nous nous parlons comme des connaissances, et non pas comme des ex. Nie t-elle tous ce qu'on a vécu ensemble? Je ne devrais pas me poser ce genre de question pour le moment ce n'est ni l'endroit ni le moment pour ça. Il faut que je cesse de me torturer l'esprit à propos d'elle.


    C'est déjà bien qu'elle me reparle je n'en demanderai pas plus à son égard , tout comme pour moi. Je n'irai pas chercher à la mettre dans l'embarras je tiens trop à elle pour la faire souffrir une nouvelle fois. Je me contenterai de continuer ma petite vie. Dont elle ne connait pas l'existence nos chemins se sont séparés et ils le resteront ce sera aussi bien pour elle ..
    à 22:02 le 08/07/2018
    Jhin >< Crys'


    Suite à cette rencontre qui mettait le jeune homme dans un état les plus étranges mais surtout il ressentait du déni total. Comment pouvait-il ressentir quoi que ce soit pour cette fille qui l'a largué? Il n'allait pas se planter une seconde fois, après tout il s'était juré de ne plus tomber amoureux.

    Et surtout pas de son ex copine. Au grand jamais. Il avait certes vécu des moments inoubliables avec elle, mais cela était du passé alors pourquoi le destin s'acharne t-il sur lui ? Il a fallut qu'elle tombe dans le même campus. Le beau brun secoua légèrement la tête tout en continuant de la regarder s'éloigner en léger sourire apparut sur son visage ' elle n'avait pas changé ' en se rendant compte qu'il souriait suite à ces pensées, Jhin termina sa partie de basket avec ses potes.

    -Dis donc elle était pas mal cette fille Jhin vous avez l'air de vous connaitre.. Je me trompe ?


    Le jeune homme fixa Zed c'était son ami d'enfance, mais il ne lui avait jamais parlé de Crys car après tout ce n'était pas le genre de personne à raconter son histoire amoureuse même si à l'époque Jhin adorait montrer à tous les hommes qu'elle n'était qu'à lui.

    [ Image de zed : https://image.noelshack.com/fichiers/2018/27/7/1531077145-large-7.jpg futur prétendant ? hum hum qui sait ? :p]

    -C'est une connaissance tu n'as pas besoin d'en savoir plus Zed.

    L'étudiant ne put s'empêcher d'être intrigué par cette fille à fort caractère qui plus est. Il la reverra un jour vu le monde qu'il y avait dans le campus avec les diverses fraternités qui étaient organisées..

    Lorsque que l'après -midi fut passée, Jhin se prépara pour la soirée de la fraternité, il ne changea pas ses habitudes nocturnes qui était de se dégoter une nouvelle proie de sorte à lui faire passer le temps de la soirée. Il avait prit l'habitude de se comporter ainsi après tout , il avait opté pour ce mode de vie.

    Les deux jeunes hommes se rejoignirent à la soirée. Zed faisait des repérages de son côté tout en prenant le temps d'observer la piste de danse.


    Pendant ce temps le beau brun, se prit un verre d'alcool, et il s'installa sur le canapé dans lequel plusieurs personnes s'étaient regroupées pour je n'ai jamais fait. Le but de ce jeu était simple, tu bois une verre lorsque tu as fait quelque chose comme par exemple je n’ai jamais mangé de chocolat , et les personnes qui ne buvaient pas confirment qu'ils n'ont jamais fait tel ou tel chose.


    De ce fait, Zed s'approcha de la fille qui avait aperçue un peu plus tôt dans la journée il l'intriguait assez , et puis elle n'était pas du genre facile, il opta donc pour une approche sur la piste de danse tout en se permettant de se serrer contre la jeune femme. Il lui murmura ces quelques mots au creux de son oreille:

    -Peux-tu m'accorder cette danse?

    Une musique de slow retentissait dans la pièce qui incitait les personnes à se trouver un partenaire de danse ce qui permettait aux étudiants de faire plus ample connaissance le temps de la danse.
    à 21:24 le 08/07/2018
    >> Crys' & Jin ♥

    « Le ballon ne fonçait pas sur toi. Et puis tu sais ce n’est qu’une balle alors ne me fais pas un cirque pour ça. Rien que de t’entendre parler me donne mal à la tête alors retourne à tes occupations et laisse nous jouer tranquillement. On ne fait rien de mal que je sache, non ? Alors mêle-toi de ce qui te regarde. Tu viens à peine d’arriver que tu te fais déjà remarquer. Fais juste attention à toi, il y a beaucoup de garçons dans cette résidence… Ils pourront te dévorer toi qui a l’air sans défense…
    -Je n’ai pas besoin de tes préventions, Jin, crachais-je. Je suis grande, je n’ai pas besoin d’un père ou quelque chose qui s’apparente à cela. »

    Il me semble que j’ai craché le mot père comme un juron. Qu’est-ce qu’un père pour moi, après tout ? Une ordure ? Un Sugar Daddy ? Un enculé, plutôt.
    Je ne perds pas mon temps et tourne les talons sous les sifflements de garçons dont je ne connais ni le nom, ni le visage. Je ne sais pas s’il siffle pour ma réplique cinglante ou pour mon joli minois mais l’un comme l’autre je ne leur prête pas d’attention. Je ne suis pas là pour que l’on s’intéresse à moi comme le pense certain. Je suis là pour étudier, pour avancer dans la vie. Pour vivre à fond et surtout me forger un avenir. Mon métier me fera mon avenir, je ne veux pas de boulets à mes côtés. Pas d’homme. Je ne veux pas de personne indigne de confiance dans mon entourage, hors de question. Je ne serai pas aussi stupide que ma mère, je ne pardonnerai pas. Je n’y croirais même pas.

    Je rejoins en quelques pas l’entrée de la résidence et décide cette fois de me servir de l’ascenseur. Je ne suis pas sûre de finir ma journée sur ces talons qui me transperce les pieds. Enfin, la journée est finie lorsque je rejoins la chambre, je prendrais quelques shoots de vodka si Tessa m’en a laissé. Peut-être que boire me fera oublier cette image qui s’obstine à défiler dans ma tête. Je le revois embrasser cette fille, cette latina. Le garçon que j’aimais, Jin, me tromper. Je n’ai pas oublié, c’est ancré dans mes souvenirs. C’est toujours là et plus je chasse cette image, plus elle me frappe de plein fouet. Elle s’abat sur moi comme une fatalité. Tragique à la Roméo et Juliette.
    Je hais cette image. Elle me rappelle ma stupidité enivrée de naïveté. A cette époque où je m’appelais encore Crystal Wells, la jolie et populaire brunette. A présent je ne suis plus que Crys’ Watson, la sulfureuse bombasse du bahut. Je connais déjà mon surnom et les mille adjectifs qui l’accompagne : inatteignable ; lointaine ; glacée…. Cette image qu’ils ont de moi, je l’aime autant que je la déteste : elle me représente mais me rappelle toujours cette histoire. Cette fois où j’ai été la stupide enfant trompée par tous les hommes de sa vie. Même par son premier amour. Si on ne choisit pas de qui l’ont tombe amoureuse alors je préfère ne plus tomber amoureuse. Je m’en sors bien mieux moi-même.

    J’arrive enfin face à la chambre et, victorieuse de cette journée, j’attrape la poignée et la tourne. Je m’engouffre dans une pièce sombre, invraisemblablement sans vie. Où sont Tessa, Cassie et Victoria ? C’est une blague. Une affreuse boutade. La journée est censée être finie. Il semble que non. Je découvre le mot laissé par mes amies en posant l’ordinateur de Tessa sur la table du salon. Pas besoin de tout lire, la première phrase est suffisante : « Nous avons été invitées. ». Je connais parfaitement l’amour que Tessa donne à tout genre de fête alors il ne fait aucun doute qu’elle s’y soit rendue puis Vic et Cas l’ont suivi. Toutes alcoolisées. Des proies faciles. Je lâche un profond soupir, je n’ai même pas le temps de me poser sur un fauteuil, je parcours le mot du regard, en diagonale, afin de choper le numéro de la chambre. Pas le temps de changer de chaussures. Pourtant Dieu seul sait à quel point je souffre dans ces dernières merveilles de chez Lou Boutin. Je pourrais changer de chaussure, j’ai le temps. Toute façon, je vais juste à cette fête pour ramener mes amies une fois qu’elles seront prêtes à partir. Je n’y vais pas pour m’amuser mais les centimètres que m’apportent ces chaussures rassurent ma dignité. « Tu n’aies pas si petite » me disent-elles et je les crois.
    Je verrouille la porte derrière moi. Heureusement que j’avais mes clés sur moi finalement. Je descends d’un étage et toque au numéro 63. Je n’ai pas besoin de m’expliquer pour rentrer dans cette pièce parce que je suis une fille et parce que je suis belle, je le sais. L’homme qui m’ouvre savoure mon corps moulé dans mes vêtements avant de se déplacer pour me laisser entrer dans la chambre. Elle est grande, il y a de la place et autant de garçon que de fille dans cette pièce. Les chansons qui passent invitent les jeunes à se frotter en alternant entre des « collé-serré » et des chansons espagnoles. Je sais déjà où sont mes amies que je m’empresse de rejoindre après avoir volé un verre entre les mains d’un garçon et de l’avoir remercié d’un sourire forcé qui eut l’air de lui plaire.
    La chanson qui suit, je la reconnaitrai entre mille, c’est Despacito. Ressassée et ressassée, cette musique donne encore envie de danser. Je me place au centre de la piste avec mes amies. Comme à chaque fois que nous sommes dans ce genre de fête nous commençons par danser entre nous puis nous nous écartons les unes des autres invitant les garçons à venir à nous. Ça a toujours été ainsi et aujourd’hui n’échappera pas à la règle. Les filles nous traiterons de chaudasses ou bien de pute lorsque leurs compagnons viendront vers nous. Je n’y prête plus attention, un homme est frivole. Ça coule de source. J’ondule, bouge mon bassin, et longe mon corps de mes mains lorsque je sens les mains d’un garçon s’accrocher à mes côtes et suivre mon mouvement en ce collant à mes fesses.
    à 23:30 le 05/05/2018
    Daery ☼

    J’ai pas mal d’histoires à raconter. C’est pas les plus belles, pas les plus douces, pas forcément les plus romantiques non plus. Mais il était temps d’en parler car c’est une journée spéciale, je le sais, et tu le sais aussi. C’est étrange, mais mon coeur n’a pas mal.

    Neerden Gary. C’est moi. C’est bizarre parfois de me dire que j’ai un nom aussi jolie. J’ai toujours trouvé que Gary ça faisait fleur bleu, que ça collait bien avec un guitariste, séducteur, souriant, gentil. Gary, c’est un nom que je ne portes pas si bien. C’est peut-être la seule chose que j’aime bien de moi. Peut-être. Mais il était temps de faire avancer les choses n’est-ce pas ?
    Gary. Aujourd’hui, c’est à toi que je m’adresse. C’est à moi que je parle parce que j’en ai besoin. Parce que si je passe encore trop de temps à me voiler la face, le monde n’ira pas mieux. Rien ne peut aller mieux si on fait que vivre dans le noir. Et aimer un homme aussi toxique, c’était fini.

    Gary, un jour tu as vu le jour. Le 4 août. Le monde brûlait sous un soleil de plomb mais t’es arrivé et ta mère en a bavé. Peut-être que tu l’as voit souvent comme une tare, une merde qui n’a jamais été là pour toi. Mais vous le saviez pourtant qu’il y avait de l’amour entre vous. Que parfois vos regards se croisaient et que toi, tu partais car t’avait honte d’elle. Mais elle, elle avait les yeux vides, les yeux rouges par ses nuits passées dans sa solitude, écoutant les âmes errantes de tes pensées. Tu le sais qu’elle t’aimait vraiment mais qu’elle était faible et qu’elle a jamais eu la force de se révéler du délai de ton père. Ta mère, elle avait fait de son mieux. Elle avait donné son corps pour survivre dans ce monde de sauvage. Elle était tombé dans l’alcool, tomber dans la drogue et elle va sûrement mourir un jour d’un cancer vu sa consommation de cigarette. Ta mère, dans le fond, tu l’as déteste pas tant que ça. C’était juste plus facile de la détester pour pouvoir la fuir mais peut-être que t’avait besoin de rencontrer la véritable haine pour t’en rendre compte. Peut-être que t'avais besoin de sortir d’une tempête, une vraie, pour comprendre que le monde n’a jamais été vraiment si noir. C’est juste toi qui voit la vie d’un mauvais oeil.

    Ton père, un acteur connu. Ton père, celui que tu n’as rencontré que dans de rare occasion. Celui qui n’a jamais su ou te mettre. Ton père qui n’aimait pas ta mère, mais qui t’a malgré tout aider parfois, dans des élans de générosité. Ton père qui malgré qu’il soit radin est prit parti de payer tes études parce qu’il veut pas que son fils finisse comme sa mère. Ton père, c’était un grand homme qui n’a pas le temps, qui t’aime mais qui ne veut pas de toi. Il s’occupe de toi dans l’ombre pour qu’on ne prenne pas conscience que le monde t’a raté.

    Ou alors, c’est juste moi qui fait tout pour être un raté. C’est sans doute plus ça. Peut-être que je vaut pas mieux que ce connard de Daeron qui a sombré dans l’alcool pour trois merdes. Ouais, en fait c’est ça le problème, c’était ça le déclic : Quand je l’ai vu, j’ai été confronté à moi-même. Moi, le putain d’égoïste qui n’a pas voulu voir l’amour. Moi, ce connard égoïste qui s’est enfoncé dans sa merde. J’ai perdu les pédales, depuis le début. Mais ça n’empêche pas que j’ai vécu dans un environnement de merde. Lui qui avait une famille, des amis, un visage passe partout. Lui qui a tout, je le déteste d’être devenu aussi merdique que moi je le suis. Je le déteste d’être encore plus égoïste. Je le déteste d’être pire que moi parce qu’il m’a déçu. Parce qu’il est pourri. Comment en étant entouré de lumière a-t-il réussit à tomber aussi bas ? Il peut faire bien mieux, mais Daeron est con. Putain, il est vraiment con.

    L’ambiance qui m’entour est étrange. Un mélange de rage qui ne peut pas s’évanouir et d’un calme, comme si ça y est, tout avait été dit. C’était fini sans l’être. Mais c’est qu’on a mit fin à un grand et long chapitre. Celui avec Daeron. Et tu le détestes. Gary, tu le hais plus que tu n’as jamais hais quelqu’un. Ouais, peut-être que tu avais passé des années à l’attendre, lui et son foutu sourire. Lui qui avait rendu ta vie plus belle pendant un temps. Mais c’était fini. Parce que tu le sens, là, que les choses vont changer. Les choses vont avancer car tu es prêt là à passer à autre chose. Il est temps de retirer cette foutue paire de lunettes, ses pulls laids, de changer cette coupe de cheveux ringards. Il était temps de prendre un nouveau départ car tu ne peux pas être aussi merdique que Daeron l’alcoolique déprimer. Tu ne peut pas rester ainsi parce que tu n’es plus le Gary fou amoureux d’un pauvre idiot. Tu n’es plus le Gary patient. Putain, t’a chialer, hurler. Tu t’es surpassé aujourd’hui, et avec le recule ça t’a fait du bien de lâcher tout ce qui comblait ton coeur. Et t’en veut encore. Plus d’émotions, plus d’extériorisation. Tu veux plus de vivant en toi.

    C’est fini Gary, t’es plus un zombie. Tu ne marches plus sans but à partir d’aujourd’hui.
    Tu veux écraser Daeron. Tu veux lui montrer que même les plus grosses merdes, si elle ne porte pas un nom aussi nul que Daeron, elles peuvent se redresser malgré les flammes des enfers. Ma peau est marqué à jamais, mais je changerai mes marques en poème. Je changerai la peine en oeuvre d’art, je changerai le monde à ma façon. Je sauverai ma mère de l’échéance. Et je rendrais mon père fière d’un gamin pareil. Putain Gary, c’est bon de se sentir pousser des ailes mais si elle naisse de la rage de Lucifer. |


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    9 mois plus tard ____

    C’était les musiques accompagnants la chaleur du mois de juin qui réveillait les coeurs, les âmes, lors de soirée endiablé. A un petit bar dans le centre ville, on entendait le monde vivre à coeur ouvert tandis que le groupe sur scène composé d’un chanteur, d’un guitariste, d’une bassiste et d’un batteur mettaient l’ambiance ce qui faisait la différence avec les autres bars du coin. L’alcool coule à flot tout comme les amourettes tournent autours d’un romantique pot. Et la cadence s'accélère tandis que le monde veut découvrir la suite de l’histoire, celle de l’amour endiablé de la jeune servante qui se fait courtiser par le beau chanteur depuis quelques jours déjà. Une histoire à la fois sensuel et romantique, car dieu sait qu’elle ne craquera pas ce soir, mais que lui, amoureux essayera quand même. Qu’ensemble, ils rêvent déjà d’amour éternel mais que pour le moment aucun n’osent avouer rêver d’amour d’un soir. Parce que les temps qui courent ramènent les pétales de la foudre.

    Mais bien sûr, on veut des nouvelles de Gary. Gary. Décidément, il n’aurait rien à voir avec ce décor charmant. Et pourtant, il se cache dans la foule. Mais avant, petit récap de tout ce qui s’est passé lors de ses neufs mois pour Gary. C’était simple, tout à commencé par une reprise en main mentale. Sociabilisé avec un gars. Devenir son pote par défaut pour partir de l’internat et devenir son coloc afin de ne plus voir la tronche de Daeron en dehors des cours : des cours qu’il a complètement changé car ça y est, son avenir est tout tracé. A quoi bon travailler dans des matières littéraires quand on a pour vocation vétérinaire. Un vrai coup de coeur en découvrant la joie d’un animal de compagnie. Oui, un chien, un labrador noir appelé Frankenstein, mais qu’on surnomme Frank. Original pour un chien, trouvez pas. Daeron ? A vrai dire, il n’y pense plus. Il ne le voit plus depuis, un peu plus de 8 mois. Il a brûlé une à une les photos de lui. Jeté le seul pull qu’il avait de lui. Parfois, il avait quelque souvenir de son existence mais sinon, c’était à croire qu’il ne s’était jamais rencontré. C’était simple : Le monde a repris des couleurs depuis qu’il a tourné la page.

    Mais l’attente est longue, n’est-ce pas ? Où est-il, c’est ce que l’on veut savoir, nous, pour avoir une suite à cette histoire. Mais attendez, parce que c’est Daeron, n’est-ce pas, qui doit le retrouver. Regardez le, assis au bar, perdu encore dans l’alcool avec un de ses potes. Celui-ci qui semble bien plus profiter de sa soirée que ne le fait le brun jusqu’au moment où celui qui s’amusait à discuter avec la barwoman décide de parler avec l’alcoolique.

    « Eh, Daeron, t’as vu, c’est Gary sur scène. »

    Le jeune homme fait un signe de tête à Daeron pour lui montrer dans quelle direction il se trouve. Le dit Gary, métamorphoser. Plus muscler, le regard assurer, les cheveux bien coupé, aussi sombre que son regard, là, à la guitare. Il en joue comme si il en avait toujours jouer, étonnant mais qui sait ce qu’il a bien pu faire pendant ses 9 mois d'inexistence aux yeux de son chère ex-copain. Il était différent, et sa musique était suave, sensuelle, sauvage. C’était doux, et à la fois ardent. C’était beau, comme lui. Et le groupe s’arrête, l’ami tourne alors la tête vers Daeron en souriant.

    « Vient, on va les voirs. En plus, je suis sûr que tu meurs d’envie de lui parler. »

    Il ne lui laisse pas le temps de répondre, l’obligeant à abandonner son verre sur la table pour se diriger vers le groupe. L’ami marche, fière de son initiative et alors qu’il salue les membres du groupe il attend que Daeron salue Gary, celui-ci le regarde et il lui sourit, amusé pour lui dire :

    « Ah non, moi c’est Steven. Gary, c’était lui. » Dit-il en venant appuyer son poing pour lui ébouriffer les cheveux. Gary, lui qui avait toujours cet air blasé mais qui en sortait plus arrogant, plus carnassier qu’auparavant. Gary, lui, qui était devenu blond clair ce qui faisait ressortir son regard noir, comme si c’était des obus. Gary lui qui s’était fait tatoué. Gary qui était devenu si beau juste en ayant repris confiance en lui. Gary qui était couvert de blessure car il parle trop quand ça l’agace. Car il ne se retient plus de dire ce qu’il pense. Gary, lui qui faisait arracher des cris aux filles, celui qu’on respecte, celui qu’on veut comprendre. Gary, il était changé, grandit, mais au fond toujours le même. Il avait toujours ce corps fin, ses longues phalanges, son regard profond, son visage fin, son air blasé. C’était lui, mais le coeur battant sous la chair rosée.

    Et le blondinet, le chanteur suave qui avait attiré tous les regards posa les yeux sur Daeron. Il ne dit rien sur le coup, mais il l’avait bel et bien reconnu.

    ◄►•◄►•◄► ( https://i.pinimg.com/564x/ab/18/33/ab1833986fcba18d7bc10f1d9bbd76d4.jpg )

    Et je l’ai tué du regard.
    Daeron.. C’était un homme qui n’avait plus rien à faire dans mon histoire.
    à 20:52 le 03/05/2018
    ♪ Daery ↓

    Plutôt que ces mots, j’aurai préféré que tu me frappe, comme je suis en train de frapper le mur. Et mes phalanges comme mes jointures se teintent de sang.

    Je sais ce que je suis ouais.
    Et les larmes tombent, sans que je ne puisse les retenir. Ma respiration se coupe, à chaque sanglot que j’étouffe pour que personne ne puisse entendre. Mon téléphone sonne mais je ne réponds pas, je ne peux tout simplement pas.

    As-tu ne serait-ce qu’essayer de me faire disparaître de ta vie ? Tu parles comme si tu voulais vraiment ma mort, mais tu mens. Parce que depuis tout ce temps, tu aurais eu le temps de changer de ville, de partir, et de m’oublier, tu aurais eu le temps de te reconstruire, peut-être seul ou avec quelqu’un, mais tu ne te serais pas laissé détruit comme ça. Tu l’as simplement voulu, tu n’as jamais voulu me retirer de tes pensées. Tu as toujours voulu vivre avec ça, et tu sais comme je le sais ? Ce regard rempli de haine et de dégoût, c’est ce que tu ressens envers toi-même parce qu’en réalité, tu n’arrive pas à te séparer de moi, et ça te frustre. Ouais le monde tourne pas autour de moi, mais le tien si. La preuve, t’es venu dans ma chambre aujourd’hui, tu t’es pas résigné à rester définitivement loin de moi après nôtre nuit.

    Mais on va dire que ouais, tu me déteste. On va dire aussi que je mérite tout cela et même plus, on va dire que tout, absolument tout et de ma faute. On va aussi dire que je suis une putain de pourriture qui mériterait la mort pour t’éviter le fardeau qu’est l’amour que tu me portes. Et t’as raison, ça me donnera une raison de plus pour boire, pour me bourrer la gueule jusqu’à ce que je ne sache même plus qui je suis. Toi aussi t’es qu’un putain de connard ! Un fils de pute ! Un enculé même ! T’es qu’un salaud qui ne sait pas ce qu’il veut. Et moi, j’espère encore qu’entre toi et moi, il n’y ait pas de point. J’ai pas envie que ça se termine, et malgré tout ce que tu dis, tu ne dis jamais que c’est fini. PARCE QUE TU NE LE VEUX PAS. Tu ne veux pas que je parte à nouveau, pas après ça, mais tu ne veux pas l’avouer, parce que ça te fais trop de mal de te dire que le monstre que je suis, que le salopard qui t’a laissé seul arrive encore à te rendre dingue. Et je le sais, parce que c’est pas difficile de lire en toi. Quand tu laisses passer la colère, il n’y a pas que cela qui ressort de tes paroles. Si c’était aussi facile… Mais tu vois, aujourd’hui j’ai pas la force de me battre encore. Si t’avais voulu que je quitte ta vie, tu l’aurais fait bien avant, c’est ça l’espoir que j’ai, celui qui me prouve que jamais tu ne voudras que je parte à nouveau.

    Je suis sorti encore aujourd’hui. J’ai besoin d’oublier qui je suis. Alors mes clefs de voiture en mains, mon téléphone dans ma poche et les idées encore dans le flou, je rejoins le parking et monte dans mon véhicule. Il est temps que je fasse le vide moi aussi.

    Et si j’avais un accident ? Tu ferais quoi Gary Neerden si là, maintenant, je passais la rambarde de sécurité et que je tombais avec la voiture, en tonneaux dans le fond du ravin ? Tu ferais quoi si j’étais vraiment mort ? Tu veux le savoir ? Dis moi que tu te poses la question ? Qu’est-ce que serait la vie sans moi ? Mais tu t’en fous, pas vrai ? Tu dis bien que tu me détestes, que je suis qu’un putain d’égoïste, et pourtant, là c’est à toi que je pense. Est-ce que je devrais te libérer de ce fardeau en disparaissant vraiment ? Non. Parce que tu souffrirais plus en sachant que je suis mort plutôt qu’à l’autre bout du monde. Et moi, je ne pourrais plus te regarder, je ne pourrais plus te frôler… Je ne pourrais plus peindre ton portrait, je ne pourrais plus écrire et composer l’amour que j’éprouve pour toi. Je ne veux pas mourir comme toi tu le veux.

    Je m’arrête en ville, y’a un bar où j’allais souvent avant de te connaître. Il est fermé, mais je sais que ce soir, c’est là où je vais perdre mon identité, et devenir cette chose informe qui ne fait que se noyer dans l’alcool. On ne sort jamais de ces merdes-là.

    Toute la journée, j’ai flâné dans les rues, je me suis même pris la tête avec un vieux. Et le soir, à jeun, je suis allé dans le bar. J’y suis resté jusqu’à la fermeture. J’avais assez d’argent pour que le propriétaire ne me vire pas malgré ma forte consommation. J’ai du lui descendre plusieurs bouteilles, mais avec ce que je lui ai donné, il a de quoi se refaire tout un stock. Ça a ses avantages d’hériter de l’argent de son père décédé parfois.

    « Eh ! C’est lui. »

    Je continue de marcher pour regagner ma voiture même si je ne sais plus du tout où elle est. Et soudain, une main se pose sur mon épaule. Je me recule, titubant sous les rires de ces gens. Je ne sais pas ce qu’ils me veulent, ni qui ils sont. Je veux juste rentrer au campus, je veux entrer dans ma chambre et te voir dans mon lit, regardant une série qui ne t’intéresse pas, juste pour m’attendre.

    « Vous voulez quoi ?
    - Daeron Milligan. Ça faisait longtemps mon vieux, tu te souviens ? »

    Encore eux. Ils ne sont pas en taule pour possession de drogue ? De vieux amis que je n’ai même pas contacté quand je suis parti. C’est eux qui m’ont traîné à cette soirée où je t’ai rencontré pour la première fois. C’est un peu grâce à eux on va dire. Mais jamais je ne les remercierai. Car c’est aussi à cause d’eux que je suis alcoolique. Le genre de potes qui vont te dire que boire évacue les problèmes, et moi parce que j’étais naïf, j’ai bu. Je buvais tous les jours, et je bois encore tous les jours, croyant bêtement que ça va m’aider. Mais je plonge toujours plus dans le fond. Je touche le fond. Et je crois même que rien que pour moi, y’a encore la possibilité de creuser.

    « T’es toujours avec l’autre pédale ?
    - Parle pas de lui.
    - Oh oh oh… T’es énervé ? Quoi tu vas faire quoi hein ? Allez vous faire foutre toi et ta petite pute. »

    Mon poing est parti tout seul. L’alcool me donne tellement de force que le mec recule de deux pas. Du sang s’écoule de son nez et de sa lèvre. Je l’ai pas raté ce connard. Mais faut pas me parler de toi. Pas en mal alors que personne ne te connais. Mon ancien ami crache du sang et serre les poings. Ça va se régler entre lui et moi. Les coups partent, et finalement, je regrette d’avoir autant bu. Lui qui est lucide, c’est plutôt facile de m’atteindre. Moi, j’ai un peu plus de mal. Finalement, les deux autres types qui étaient là aussi, arrêtèrent leur ami avant que ça ne dégénère, et moi, je ne me souviens pas de ce que j’ai fait après, ni où je suis allé. Je sais juste que j’ai atrocement mal partout, et que si je retrouve ce mec… J’ai fermé les yeux et puis plus rien.
    à 18:08 le 03/05/2018
    Daery ☼

    « Je t’aime »

    C’était tes mots qui avaient résonner en même temps que mes pensées. Daeron, est-ce que tu t’entends ? Ce n’est pas important car moi je t’écoute. J’écoute cette déclaration d’amour que j’ai sûrement toujours attendu et qui en même temps, m’effrayait. Je t’écoute, et je sais que j’aurais dû être heureux. J’aurais dû sourire et te sauter au cou. Mais, toi et moi on sait que ce n’est pas aussi facile.

    De la fierté ? Oui. Mais pas seulement. Daeron, ne me prend pas pour un idiot, je te connais. Je sais que tu es du genre à visé ce que tu ne peux pas avoir et qu’une fois que tu le possèdes, tu pars. Tu partiras, et je serais de nouveau seul. Mais si ça n’avait été que ça, non, Daeron, écoutes toi : Tu ne penses qu’à toi. Tu sombres dans l’alcool car je te manque, mais c’est toi qui est parti. C’est à toi de te reprendre en main et pas à moi.

    En fait c’est étrange comme une déclaration d’amour avait réussit à me dégouter de ta présence. Comment ça une voiture qui te renverse ? Une bombe dans un métro ? C’est quoi ton problème à jouer les dépressifs alors que c’est Ta faute si j’en suis un. Putain, Daeron, écoutes toi : On a plus rien à ce dire car tu as détruit ma vie. Je pensais avoir trouver une lumière, que ma vie allait devenir incroyable à tes côtés. Je pensais en te rencontrant que tu étais différent des autres mais tu m’as déçu. Parce que tu m’as promis tant de fois une vie sans soucis loin des bouteilles, des cigarettes, de la drogue que prenait ma mère : car tu m’as promis un milliard de fois que je ne vivrais plus parmis les rats : car tu m’as avoué être ta promesse.

    Sauf que t’es parti.

    Peut-être que c’est le Karma Daeron. Peut-être que maintenant que je suis certains que tu m’aimes, je ne serais plus en mesure de t’aimer. Peut-être qu’il est trop tôt… Ou bien trop tard.
    Mais je ne te sauverais pas. Bois donc, meurt si il le faut. Je n’ai pas à t’aider alors que toi tu as fermé les yeux sur mes problèmes.

    Ouais. Je te déteste. D’un coup, j’ai compris que j’avais honte de t’avoir aimé aussi fort et de savoir que cet amour pourri m’avait autant détruit. J’ai tant pleurer Daeron, mais tu n’es jamais là pour moi. J’ai tant souffert, mais tu ne viens que pour le meilleur. C’est parce que tu es le pire, que tu veux te combler ? Qu’est-ce que tu cherches ? A te rappeler que des gens comme moi, qui n’aime personne, peuvent t’aimer ? Tu veux te prouver quoi ? J’en peux plus de ta sale tête putain.

    Mes mains ne voulaient pas fuir les tienne.
    Mais mon coeur est écoeuré à l’idée que tu me touches, alors je les ai retiré sans savoir si ça m’a fait mal. J’ai reculé d’un pas, prit cette expression qui n’en était pas une : impassible, et pourtant une pointe d’amertume, de dégoût, de haine. Tu t’en souviens ? C’était mon visage avant qu’on est vécu tout ça ? Mais je ne retourne pas à la case départ : non, je sors de cette histoire plus détruit.

    Et tu veux savoir ? C’est que c’est cette haine qui me donne envie de vivre. Parce que j’ai envie que tu me regardes vivre sans toi à travers le verre de ta putain de bouteille. Connard. Enfoiré. Fils de pute.

    « T’es qu’une putain de grosse merde, Daeron. »

    Toi ? La bombe ? Laisses moi rire. C’est moi qui suis en train d’exploser. Ca me brûle la gorge tant j’ai de mots que je me retiens de te cracher à la gueule. Et tu veux savoir ? C’est que je ne vais plus me retenir. Et je sens mes membres se crispés sous cette colère, cette rage que je n’ai jamais autant ressenti.

    « C’est facile de me dire ça maintenant, après avoir bu. T’es revenu pour quoi au juste hein ? Tu te sentais triste, seul, mal aimé alors tu t’es dit que j’étais là pour t’aider. Tu me prends pour quoi au juste ? Si t’a besoin de te faire sucer, payes toi une pute mais ne t’avise plus de me toucher. »

    C’est tout ce que j’aurais du dire. Mais non. En fait, je suis bien trop enragé, j’ai bien trop sur le coeur et tu vois, les vannes sont ouvertes. J’ai le ton qui monte, c’est plus fort que moi, mes émotions s’emparent de tout, c’est toute ma peine, c’est toute ma douleur qui s’adresse à toi, alors t’a intérêt à bien m’écouter enfoiré.

    « Tu veux savoir ? C’est que t’es qu’un gros connard égoïste ! Tu reviens et tu viens pleurer sur mon épaule. Tu me fais des éloges, me parle d’amour indestructible. Mais ça ne marche pas comme ça. Y’a pas que toi ici qui souffre. Y’a pas que toi sur terre. Putain, le monde ne tourne pas autours de toi Daeron ! Tu veux que je te dise moi ? Pendant que tu es parti faire je ne sais quoi, j’ai chialer toutes les putains larmes de mon corps car j’ai toujours cru que tu m’aiderais à remonter la pente. J’ai toujours pensé que tu savais que ma vie c’est un gros merdier et que j’ai jamais été heureux hormis avec toi. Tu le savais que je souffrais. Ne fait pas l’ignorant, tu savais que ma mère n’est qu’une putain de prostitué, alcoolique, toxico qui s’en foutait royal de moi. Que mon père est un putain de gars qui m’a renié car il avait honte de ma tête de merde et que moi, moi qui ne ressemble à rien je suis obligé de supporter le regard des autres tous les jours, de me dire que je m’en fou, de vivre en ayant sur la conscience que je ne serais jamais aussi cool que le populaire Daeron. »

    Je sens dans tout mon corps la tristesse qui s’empare de moi. Et je refuse de te la montrer, alors que me sens porter par des vagues de violence, des impulsions qui me fait détruire ce qui se trouve sur ton bureau, ouvrir tes tiroirs et déchiré tes vêtements. Je contrôle plus rien. Mais ses les vannes d’un amour périmé : Il est tant de recycler. Et j’hurle, tout, inconsciemment comme si j’étais celui qui avait passé ses journées à se saouler. Alors que non. Mais tu me saoules.

    « J’ai passé ma vie à vouloir y mettre fin et je pensais que tu allais me sauver. Je pensais que grâce à toi, tout irait mieux mais tu n’étais qu’un putain de mensonge. Le Daeron que j’aime, il n’existe que dans mes songes. Toi, t’es qu’un enfoiré et j’espère que tu vas mourir pour m’avoir gardé en vie pour me faire souffrir encore plus. J’espère que tu vas te faire écraser par une voiture comme tu le dis, ou que tu finiras en morceau à cause d’une bombe parce que personne ne mérite de souffrir à cause d’un gars aussi pathétique que toi ! »

    Et je m’écroule en hurlant que je te déteste. Je m’écroule, je me met à pleurer parce que je pensais pas être capable de dire de vive voix que je te déteste, toi, Daeron. Toi, mon seul et unique amour. Mon grand amour qui a anéanti mon monde. Peut-être que tu ne m’as jamais écouter. Peut-être que tu ne m’écoutes pas ou plus. Mais grâce à toi, j’ai écouté ma voix, la mienne. Elle me dit de partir. Alors, je me pousse à me relever, même si je tremble, même si mon corps entier est contracté par ce surplus d’émotions, je me lève et j’essuie mon visage et me force à me rendre muet, que mes sanglots ne puissent plus résonner. Et ca me pique, me brise la mâchoire, j’ai mal, comme si j’avais arraché ma peau d’un coup pour te montrer ce qui se trouvait en dessous : T’es surpris ? Je ne suis pas aussi insensible que tu devais te l’imaginer. Et avant même que tu me demandes où je vais, je balance froidement : « Saoule toi bien maintenant que tu as une vrai raison de le faire. Salut. »

    Et je claque la porte, à la limite de la caser pour me laisser écouter le silence pesant du couloir qui me fait prendre conscience de ce débit de parole que j’ai prit, là. Et de tout ce que j’ai fait, détruit. Je me sens mal, pour changer. Ca me pèse, peut-être parce que je ne te détesterais jamais vraiment. J’ai mal, car je sais que je t’ai fais du mal et en même temps, je refuse de retirer tout ce que j’ai dis. De la fierté ? T’es naïf hein. Non, tout ne tient pas de la fierté. La vérité, c’est que c’était de ça dont t’avait besoin Daeron. Qu’on te remette à ta place, parce que t’es vraiment con.

    Tu te ruines la vie alors que tu as tout pour rayonner et réparer celles des autres.
    Arrêtes de m’aimer si tu ne t’aimes pas parce que c’est pas le Daeron que j’aime moi.
    à 19:17 le 30/04/2018
    ♪ Daery ↓

    « Lances le film, ou bien dit quelque chose mais le blanc me perturbe là… »

    Parce que tu es vraiment prêt à entendre ce que je vais te dire ? Foutue fierté qui veut me pousser à lancer ce putain de film… Je connais pourtant les répliques par coeur, et à la place, je pense à la bombe que je vais lâcher dans les secondes à venir. Je me demande comment tu vas réagir à tout ça, si encore une fois tu vas te défiler. Et peut-être pour ne pas souffrir d’un énième rejet, je mettrai ça sur le dos de l’alcool que j’ai consommé. Je sais ce qui m’attend à boire encore et encore, mais l’alcool est la seule drogue pouvant me mettre dans un putain d’état second où mon envie de te prendre dans mes bras est dissipée. C’est fou que je sois obligé d’être ivre mort pour ne plus vraiment y penser… Et encore, ton nom est marqué sur ma peau et dans mon coeur, au fer rouge, une trace indélébile comme cet amour qui jamais ne s’estompera. Parce que cette histoire ne connaîtra jamais de fin Gary. Toi et moi, ça ne sera jamais fini, même en enfer, la flamme de notre amour continuera de brûler et de consumer nos âmes.
    Une passion telle que la nôtre ne s’oublie pas.

    Est-ce que tu te doutes de ce que je vais dire ? Est-ce que tu penses que, à la place, je vais encore me défiler et lancer le film ? J’en serai bien capable, mais je crois plutôt que mon état d’ébriété m’aide à ne pas fuir et te dire honnêtement ce qui me brûle la langue. Alors je me place juste devant toi, et je saisis tes mains froides pour les réchauffer des miennes.

    « Je t’aime… Je te le dis maintenant tant que c’est encore possible, tant qu’on est encore vivants… On sait jamais si demain une voiture me renverse, si une bombe explose dans le métro… On sait jamais si je décide de me foutre en l’air, si je tombe des escaliers après une soirée bien arrosée, tu sais, la vie est faite de pleins de petits imprévus. D’ailleurs, c’est ce qui me fait peur… Les imprévus… Alors, je te le dis maintenant ; avant qu’une autre personne te prenne la main quand j’ai le dos tourné, avant que les gens tentent encore de nous séparer… Je te le dis maintenant, et peu importe ta réponse, car on ne sait jamais… Je t’aime, je t’aime, je t’aime. Je crois que je ne te le dirai jamais assez… Mais tu ne répond plus, on s’est aimé et j'ai tous gâché. Je suis parti puis revenu et je ne sais même pas pourquoi je ne l’ai pas fait avant… Ne l'oublie pas, je t'aime quoi qu'il arrive. Alors s'il te plaît, laisse moi une dernière chance pour te prouver que j'ai changé… »

    J’ai baissé une seconde les yeux, j’ai serré tes mains dans les miennes, et je caressais ta peau de mes pouces. Je me rappelle, je faisais souvent ça, ça me détendait. Mais je n’ai pas fini de tout te dire, alors je prends une longue inspiration, et mon regard plonge de nouveau dans tes yeux.

    « Parfois, ça me fait peur cet amour. Je te jure, t’accapare toutes mes pensées, surtout quand t’es pas là. Et j’ai la trouille. J’ai la trouille parce que je ne contrôle plus, c’est toi qui as les commandes. Ça me fait flipper quand je pense à combien je tiens à toi, à quel point je t’aime… Je flippe parce que je me demande dans quel état je serai si tu étais à nouveau loin de moi. J’ai peur de ne plus entendre ta voix, de ne plus me noyer dans tes yeux, de ne plus voir ton nom sur mon portable, de ne plus sentir ta présence à mes côtés… Tu sais, il n’y a pas une seule nuit où tu n’occupes pas mes pensées, il n’y a pas une seule nuit où mon coeur ne réclame pas ton amour, il n’y a pas une seule nuit où mon corps ne réclame pas d’être entouré de tes bras… Gary… Tu me manques c’est dingue ! J’en deviens complètement fou… C’est un manque maladif. La maladie ouais… T’es cette drogue qui sera toujours la plus puissante, celle qui me mettra dans un état second sans jamais me tuer. Mais je peux mourir sans toi… Je rêve de toi, tout le temps... La nuit, le jour, je ne rêve que de tes lèvres, encore une fois sur les miennes, c'est une douleur insupportable. J’aimerai encore que tu me touche, qu’en tes yeux renaisse ce regard amoureux… »

    Et si je n’avais pas peur que tu me rejettes, je me serai jeter sur toi. Je t’aurai embrassé comme jamais je n’ai pu le faire avant, avec tout cet amour qui s’amplifie, avec cette passion qui me consume. Je t’aime comme personne n’a jamais aimé, et comme personne n’aimera jamais. J’en suis certain, s’il doit y avoir une vraie définition de l’amour, c’est celui que je te porte… Il n’y aura personne qui t’aimera comme moi, et il n’y aura jamais personne que j’aimerai comme je t’aime.

    Te rends-tu compte ? Tant je suis fou de toi, j’ai même peint ton portrait, pour te voir tous les jours, pour ne jamais oublier chacun des détails de ce visage que je contemplerais inlassablement jusqu’à ma mort. Je t’aime au point de faire de toi ma seule source d’inspiration. Mes écrits, mes peintures, mes morceaux de musique… Il y aura toujours une part de toi, une part de nous… C’est ça l’amour. L’amour, c’est toi. C’est ton prénom, ton regard, ta voix. C’est ta façon de me toucher, de me parler. L’amour, c’est nous, et il n’y a rien de plus beau.
    à 18:12 le 30/04/2018
    Daery ☼

    You gotta die sometime.
    Je passe la porte, et ça sent encore nous. Etrange sensation cognitive qui pousse mes envies dans les bas fonds de mon âme, et je veux danser encore une fois contre toi. Putain, mais qu’est-ce que j’en ai à foutre de regarder ce film une fois de plus alors que je peux voir ton visage ? J’ai l’obsession de tes yeux, de tes lèvres, de tout ton être.

    L’amour, c’est un bien grand mot n’est-ce pas ? Tu le connais autant que moi, pourtant personne ne le définit réellement de la même manière. C’est parce que c’est une définition personnelle qui se dessine de nos propres expériences. Et moi, je t’aime. L’amour est à ton nom. Et tes lèvres ont un goût sucré qui me rend addict. Et ton corps à un goût de nicotine qui me rend addict. L’amour, le mien, c’est toi sur toutes tes facettes. C’est toi le matin. Toi habillé ou toi à poil. Daeron, l’amour c’est savoir que tu es vivant. L’amour, c’est t’aimer sans même te voir. Mais ne plus vivre si je ne te vois plus. L’amour, c’est la plus belle et pourtant la plus monstrueuse chose qui existe. J’ai mal à l’âme. L’amour m’a privé de mon suicide tout comme il me prive de ma vie. L’amour, c’est un piège. Un piège dont on ne veut pas sortir. C’est parce que l’amour à ton visage. Et que dans mes rêves nous souillons encore et encore tes draps. L’amour c’est me confronter à mes peurs, mes doutes et mes craintes simplement pour empêcher de que tu puisses plus vivre. Pour éviter qu’un jour, tu sois obligé de mourir à cause de l’alcool ou de moi. L’amour, c’est t’aimer si fort que j’ai besoin que tu arrêtes de m’aimer pour te protéger de cette vague obsessionnelle qui me possède quand ton nom résonne dans ma tête. Je suis fou. FOU DE TOI.
    Et je ne pourrais pas te protéger. Je vais te tuer Daeron. C’est pour ça que parfois, il faut mettre fin aux histoires.
    Mais pas avant que tu ne sois plus alcoolique. Que tu puisses de nouveau sourire. Que tu oublies mon nom. Que tu oublies ma vie. Mais que je sois un souvenir que tu te plairas à revisualisé. Aimer, c’est un mirage.

    Et c’est toi mon oasis chéri.

    Et je te regarde t’asseoir dans ce lit où nous avons baisé, oui, putain, on a baisé. Baisé si fort que le monde à trembler. Nos amours entrant en collisions pour faire résonner les coeurs des milliards de planètes dans différents systèmes planétaires. Nos coeurs ont chanté ce soir là. On a fait l’amour. Et putain, il n’y a qu’avec toi que j’aime ça. Que si mon corps est une ordure il n’y a que toi qui puisse le voir, et qu’il n’y a que toi qui puisse le toucher. Parce qu’il n’y a que toi dans ma vie. Le monde n’existe pas si tu n’es pas là pour embrasser mon coeur.

    « Pourquoi tu es parti cette nuit ? Tu… Je… T’ai forcé ? Je t’ai fait du mal ? Je pensais que… Non rien, de toute façon tu n’es pas venu pour ça. »

    Peut-être que c’était bête et peut-être même futile. Peut-être que l’alcool qui te ronge me pourris aussi la vie. Peut-être que nous ne savions pas toujours et peut-être qu’on a juste trop longtemps essayé de ne rien se dire. Daeron, si je te disais la vérité, il faudrait que je te dise que je t’aime. Et si j’ouvre mon coeur une nouvelle fois, mes cicatrices deviendront des vannes de l’amour, un amour rouge fait d'hémoglobine. Un amour qui me videra. Si je te dis la vérité, tu partiras de nouveau. Je détourne simplement le regard, fronçant un peu les sourcils sans réussir à trouver de mots qui puisse répondre sans te blesser. Mais je sais que c’est déjà trop tard. Parce que j’ai fuis au petit matin. Et ça me fait mal de te faire du mal. Je le sens, j’entend ton coeur Dearon, et il incapable d’arrêter de pleurer. Ou peut-être, cacher dans un placard, c’est le mien qui se rappelle des nuits passées sans toi.

    « On aurait pas du le faire... Mais tu ne m’as pas forcé.. Et même si je ne suis pas venu pour ça, c’est normal que tu demandes.. Je pense.. Enfin qu’importe. »

    Alors, je m'assois à côté de toi, sur ce lit qui a aspirer chaque gouttes de nos ébats amoureux. Qui a apaisé chacunes de nos rancunes et fierté, qui a brisé le voile du silence qui nous détruit à chaque instants. Ce lit, sur lequel je ne peux m’empêcher de rougir légèrement car je me rappelle de cette soirée de délicieuses tortures, cette soirée qui n’a pas de mots mais qui possède la beauté d’un moment où la douleur a disparue. Pour que la peine s’efface, il faudrait que tu me fasses l’amour tous les soirs… Non, à chaque secondes, que tu reprennes possession de mon être pour chasser mes démons.

    Tu es mon ange, Daeron.
    Mais mon monde est en train de corrompre le tien. Malgré tout, j’ai encore envie de t’embrasser et qu’à jamais, nos langues soient le portail de ces silences biaisés qui n’ont jamais rien voulu dire hormis : “Je t’aime”.

    « Lances le film, ou bien dit quelque chose mais le blanc le perturbe là.. »

    Je ne voulais pas que tu puisses l’entendre toi aussi.
    à 20:21 le 15/04/2018