SailorFuku est un jeu de mode où tu incarnes une jeune lycéenne, dans la ville de SailorCity, au Japon.
Rencontre d'autres joueuses, évolue dans ta carrière et drague les personnages de ton choix !

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    Junnee
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    Date de création :
    le 19/11/2017 à 13:34

    Présentation
    Modifié le 19/06/2019

    PERSONNAGE DE JUNNE


    https://prnt.sc/o43bok


    Minami Junko | 19 ans | Policière


    Junko, c'est une jeune fille très banale aux premiers abords. Une jeune fille n'ayant rien vécu d'extraordinaire, une jeune fille ayant grandi avec ses deux parents, une mère, un père. Junko a toujours été une enfant très terre à terre, ne croyant pas aux contes de fées, au père noël, à la petite souris, et autres histoires débiles racontées aux enfants, qui y croyaient. Junko, elle, n'a jamais vu autre chose que la violence de la vie. Déjà petite, elle les voyait ; les pick-pockets, les braqueurs de banque, les voleurs du dimanche. Déjà petite, Junko était si perspicace, qu'elle était la seule à pouvoir prédire que cet homme, ou que celui-ci, allait voler quelque chose dans le supermarché où elle faisait les courses avec sa mère. Elle était la seule à pouvoir prédire qu'il ne fallait pas entrer dans cette banque, parce que les mimiques de certains hommes ne trompait pas l'oeil de Junko, qui pouvait deviner leurs intentions. Junko n'a jamais vu autre chose que la violence de la vie.


    Fille de bonne famille, son père était un lépidoptériste, un spécialiste des papillons, qui les étudiait. Sa mère était plutôt celle qui capturait ces papillons, une sorte d'aventurière, une exploratrice n'ayant peur de rien. Ils avaient toujours été partenaires, et c'était en travaillant ensemble qu'ils étaient tombés amoureux l'un de l'autre. Junko ne pouvait pas se plaindre de rien. Elle avait le droit de pratiquer n'importe quelle activité. Elle prenait des cours en combat rapproché, et son oncle, policier, lui apprenait même à tirer. Elle avait le droit de faire d'excellentes études. Junko était un génie, qui aimait résoudre les équations, et les énigmes. Elle avait le droit à un grand avenir, et ce qui l'intéressait, c'était la psychologie. Mais le jour de ses 16 ans, tout bascula. 


    Cette nuit-là, Junko était rentré du lycée. Il pleuvait, l'orage grondait, les éclairs éclaircissaient brièvement le ciel avant d'éclater en tonnerre. Cette nuit-là, en rentrant, Junko trouva ses parents décédés sur le canapé, l'un à côté de l'autre, sa mère posant sa tête sur l'épaule de son mari. La police désigna cela comme un suicide collectif, et ne remarqua aucun signe d'effraction, rien qui puisse traduire cette scène en meurtre. Pourtant, Junko, en était persuadée. Il s'agissait d'un meurtre déguisé en suicide. Elle remarqua que certaines variétés de papillons que son père avait étudié, avaient disparus. Et l'expression angoissée de ses parents morts démontraient qu'il s'était bien passé quelque chose. Pourtant, il n'y avait du sang nulle part, aucune arme, aucune trace. Frustrée, Junko avait décidé de son avenir. Elle voulait résoudre cette énigme. Elle voulait mettre fin à la violence de ce monde. Elle voulait que justice règne, elle voulait empêcher d'autres familles de se faire détruire, elle voulait arrêter les pourritures de ce monde, elle voulait résonner les malades, les fous, et elle prit la décision de travailler dans la police.


    PERSONNAGE DE BLACKWIDOW



    Kurt Shell | Âge inconnu | Occupation inconnue


    Kurt Shell. Ça ne vous dit rien? Normal. Personne ne le connaît. En tout cas, pas sous ce nom là. Son visage vous dit peut-être quelque chose. Vous l’avez peut-être déjà vu dans la rue. Peut-être même était-il votre agresseur? Estimez-vous heureux d’être encore en vie si c’était le cas. Kurt, ou plutôt “Adam”, n’a pas pour habitude de jouer dans la douceur. Si votre misérable vie n’a pas encore touchée à sa fin, c’est que vous n’en valiez sûrement pas la peine. Ce jeune homme, depuis sa plus tendre enfance, baigne dans la drogue et dans l’alcool. Enfin, prononcer le mot tendre pour parler de son enfance, c’est peut-être de l’ironie. Certains diront que si son comportement est tel quel, c’est à cause de sa jeunesse perturbée. Mais lui, il sait que non. Il sait que son dépravé de père n’y est pour rien. Il sait que son alcoolique de mère n’y est pour rien non plus. De toute façon, ils ne sont plus là aujourd’hui pour en parler. Et tant mieux. Ça faisait deux personnes de moins dans sa vie. D’ailleurs, il n’avait personne dans sa vie. Et c’était mieux ainsi. Le jeune homme s’épanouissait dans le crime comme une fleur dans un champ. Sauf que lui, personne ne l’arracherait pour le contempler. C’était lui qui arrachait la vie des autres pour contempler les œuvres qu’il ferait avec leur sang. Morbide, ça l’était. Il aimait ressentir cette bouffée de chaleur qui lui montait dans la poitrine dès qu’il explosait le crâne d’un gars un peu trop capricieux, et dont la vie n’avait aucune importance. Il aimait ce stress qui l’envahissait dès qu’il entendait les sirènes des voitures de flics résonner dans toute la ville. Dès qu’on toquait à sa porte, son cœur faisait un bon. Il arborait chaque jour ce sourire vicieux, qui pouvait vous faire frissonner dès que vous le croisiez. Vous ne pouviez vous empêcher de détourner vos yeux de ce visage malsain. C’était comme ça. Il intimidait en un seul regard. 


    Kurt, n’a pas toujours ce gars qui voulait massacrer ses voisins, et dont sa seule envie était de voir couler le sang. Enfin si. Mais c’était son sang qu’il voulait voir. Je sais ce que vous vous dites en ce moment même. “Non, il n’a pas fait ça. Impossible”. Et bien si. La mutilation, s’était son truc à lui. Il n’était en rien dépressif. Tout ce qu’il avait envie de ressentir à ce moment là de sa vie, c’était la douleur. Cette sensation que la lame métallique laissait sur sa peau l’excitait. Ses parents ne s’en étaient jamais rendus compte, à son plus grand bonheur. Mais pour lui, ce moment est révolu. Seules les traces que sa lame a laissée peut encore témoigner de cette période de sa vie. Sur les avants bras, elles étaient plutôt nombreuses et profondes. Mais il n’était pas stupide. Il les cachaient. Que diraient-ils, les gars des rues, s’ils le voyait avec ces cicatrices assimilées aux dépressifs? Sa crédibilité, il la perdrait. Et ça n’était absolument pas ce qu’il voulait. Vraiment pas.


    En tout cas, ce soir, c’était le soir qui déterminerait sa vie toute entière. Il ferait de sa jeune victime une oeuvre particulièrement réussie. Et tout ça, ça se jouait ce soir. Il avait tout prévu. Il allait attrister une famille entière, qui pensait que leur belle jeune fille allait passer une soirée entre copines, non loin de chez eux. Ils découvriront ensuite sa mort par les autorités. Il en était excité d’avance. Encore une fois, c’était une merveilleuse soirée qui allait s’annoncer. En attendant, il s’autorisa un dernier verre de whisky avant de jouer au boucher. “Excusez-moi, mademoiselle, vous avez un très beau visage. Me permettez-vous de figer votre jeunesse pour l’éternité?”

    Discussions

    [Re hello, c'est très très court, désolée pour ça, désolée pour l'absence, je vais me répéter encore et encore ahah désolée :(
    J'ai décidé de me libérer de ce poids qui m'oppresse, l'abandon de Kurt, ce souvenir d'un homme totalement sain qui remonte dans mon esprit chaque fois que j'ai droit pénal. Uhuh. Bon, au fond, ça fait longtemps que j'ai pas répondu sur celui-là, je sais pas si on doit toujours continuer, mais tant pis ahah/]

    Ils étaient devant la fameuse villa. Plutôt imposante, le genre de demeure dans laquelle l’occasion de rentrer se trouve plutôt rare… À vrai dire, Kurt ne se souvenait pas d’avoir un jour mis les pieds dans une telle résidence. Ce qui était sûr, c’est que cela changeait grandement de son petit appartement, au faible loyer… Un logement d’une qualité plutôt médiocre, avec une vue tout aussi médiocre, ce qui était bien tout le contraire de la villa à laquelle il faisait face. Une demeure de choix, avec un emplacement de choix. Un peu fasciné par cet environnement auquel il était bien loin d’être habitué, le jeune homme marqua quelques légères secondes avant de se rendre compte qu’on venait d’ouvrir la porte. Sortant de ses pensées face à la richesse captivante que présentait ce lieu, son visage s’était décoré d’un large sourire, à la vue de cette jeune femme qu’il avait déjà vu une ou deux fois. D’ailleurs, Junko fit de rapides présentations, ce qui l’arrangea un peu. Non pas qu’il craignait de devoir se présenter lui-même, loin de là… De simples présentations étaient bien loin d’être un problème pour lui. Seulement… C’était mieux ainsi. Dans tous les cas, Kurt répondit au sourire d’Eva par un nouveau sourire, tout aussi joyeux et aimable que ce qu’on aurait pu attendre lui, sans pour autant être forcé. Dans tous les cas, après l’invitation à entrer, le jeune homme s’exécuta, pour arriver directement dans le salon. Un très grand salon, lumineux et décoré à souhait. Et ce grand sapin… Tous les symboles de Noël étaient regroupés. Un cadre festif, que Kurt avait rarement eu l’occasion de voir. C’était presque étrange. Comme si tout ça, c’était la première fois qu’il le voyait. Comme si jamais il n’avait vu le moindre salon décoré autant. Comme si le sapin de Noël avait toujours été une légende pour lui. Mais alors qu’il s’était, une fois de plus, perdu dans des réflexions provoquées par son environnement, le jeune homme s’en extirpa lorsque Junko prononça avec surprise le nom de famille d’un homme. Monsieur Grant?

    Le jeune homme avait observé quelques instants l’intéressé, avant qu’Eva ne prononce son prénom. Ryan, donc. Une fois de plus, Kurt adressa un large sourire au dénommé Ryan. On présenta également un autre homme, Idris, qui s’avéra être le propriétaire de la villa. Et bien. Le jeune homme ne put s’empêcher de se demander comment il avait pu se payer une telle demeure. Un héritage? Le fruit d’un travail acharné? Mais tout de même. Il semblait bien jeune pour un tel niveau de vie... Mais enfin. Le visage toujours souriant, Kurt posa ses affaires, comme suggéré par Eva, dans un coin de la pièce, mais oublia cependant qu’il avait ramené quelques bouteilles. C’est seulement lorsqu’Idris proposa à boire que le souvenir de ces bouteilles lui revint en mémoire. Alors, en répondant poliment par la négative, le jeune homme se dirigea vers ses affaires pour y attrapper les trois bouteilles.

    - Non merci, je vais attendre un peu. Par contre, j’ai failli oublier, mais j’ai apporté quelques bouteilles. J’espère d’ailleurs qu’il y en aura assez…!

    Kurt, qui avait gardé ce chaleureux sourire sur son visage, s’était à nouveau avancé pour déposer les bouteilles dans la cuisine… Pièce qu’il ne savait pas où trouver. Alors, il se stoppa, et demanda, cette fois-ci avec un sourire légèrement gêné, où est-ce que la cuisine se trouvait.

    - Hum, où est la cuisine d’ailleurs?

    Après s’être vu indiqué la direction vers la fameuse pièce, le jeune homme s’y dirigea pour y déposer les alcools, et en profita pour regarder son téléphone quelques instants. Ou plutôt, pour vérifier qu’il était bien en silencieux. Mais, étrangement, au simple contact avec l’appareil, ce dernier se mit à sonner, laissant apparaître un nom tant redouté sur le petit et lumineux écran. Un nom qui fit s’échapper un soupir de la bouche de Kurt. Décidément, il avait bien fait de penser à ce léger détail. Au fond, il n’aurait même pas dû prendre son téléphone. Une chose était sûre, cette Liza allait s’acharner de la sorte pendant toute la soirée. Ça, il n’en avait pas le moindre doute. Mais de toute façon, que pouvait-il y faire? Si cela lui plaisait, si elle n’avait que cela à faire, alors soit. Ça ne le concernait pas. La seule chose qui le concernait désormais, c’était cette soirée. Une soirée qu’il n’allait pas laisser Liza gâcher, si tenté qu’elle puisse “gâcher” quelque chose… Enfin, après avoir vite activé le mode silencieux, le jeune homme se dirigea rapidement vers le salon, où il sourit à nouveau à tout le petit monde qui discutait tranquillement dans la pièce.

    Kurt n’avait pas encore beaucoup parlé, mais il ne se sentait pas pour autant mal à l’aise. À vrai dire, il n’était que très rarement mal à l’aise en public. Généralement, c’était même plutôt l’inverse. Même s’il se montrait souvent discret, parler devant des gens, même s’il ne les connaissait pas, ne lui faisait que très peu peur… Voire pas du tout. Et cette fois-ci n’en faisait pas exception. Après ces petites phases de présentation, après sa petite péripétie avec ses bouteilles, le jeune homme était fin prêt à faire connaissance avec qui le voudrait bien. De toute façon, il était là pour ça. Pour passer une soirée tranquille, sans tensions, et sans problèmes sur le dos. Et honnêtement, l’ambiance semblait ne pas en présager autrement. Un soir de Noël agréable, avec des gens qui en avait tout autant l’air. Oui, désormais, il était prêt à apprécier cette soirée. Entre les événements récents et l’ambiance chaleureuse qui régnait dans le salon, le jeune homme avait vraiment tout pour être heureux et apaisé… Désormais, il n’y avait plus qu’à attendre les prochains invités, et laisser cette belle soirée de Noël se dérouler comme elle devait se passer. Comme un vrai Noël. Dans la joie, la légèreté, et dans la chaleur apaisante des rires humains. Au milieu d’un magnifique sapin, décoré de toutes parts, et scintillant grâce à la multitude de petites lumières disposées sur les guirlandes entourant l’arbre. Oui, comme un véritable Noël...
    à 22:38 le 20/10/2019
    - Je suis prêt, mademoiselle Junko !

    Bras dessus et bras dessous. C'était amusant. D'ordinaire, Junko n'était vraiment pas une personne disons.. tactile, oui. Mais bon. C'était étrange. Elle aimait bien ce petit contact, là.

    - Tu m'enchaînes pour que je ne puisse pas me sauver pendant cette soirée, c'est cela ?

    Il ne fallait pas se le cacher, Junko avait un peu rougit. Mais qu'est-ce qu'il disait, celui-là... mon Dieu. Ne faisait-il pas soudainement un peu plus chaud ? Non ? Alors c'était peut-être juste elle..

    - Ah ah... quelque chose comme ça, oui !

    Elle répondit toujours sur le ton de la plaisanterie, pour garder cette petite ambiance légère, amicale. Ah. Comme c'était gênant. Enfin. Finalement, ils arrivèrent en face de la villa, celle-ci faisant elle-même face à la plage. Y'avait vraiment une belle vue ici ! Elle sonna ensuite, avant d'entendre un joyeux "j'arriiiive !" de la part de Eva. Celle-ci ouvrit la porte, pour accueillir ses premiers invités.

    - Hey ! Vous êtes en avance ! Mais c'est pas un problème ! Oh, mais c'est...

    Eva reconnaissait bien cet homme. Elle l'avait déjà vu une fois, à l'hôpital, quand il avait été avec Junko. Mais ils n'avaient jamais été officiellement présentés. Et puis, leur position.. nah, Eva n'allait pas les embêter avec ça. Elle risquerait de les mettre mal à l'aise ! Junko les présenta l'un à l'autre. Officiellement.

    - Kurt, voici Eva. Eva, voici Kurt.

    Eva lui présenta un large sourire, empli de bienveillance.

    - Enchanté, Kurt ! Oh, allez-y, entrez ! Il fait biennn meilleur à l'interieur !

    Junko sépara son bras de Kurt, avant de lui lancer un sourire rassurant, voulant à peu près dire "tu vois ? Tout se passe très bien !". Pour le moment. Elle les invita à retirer leurs chaussures s'ils le désiraient. Le confort avant tout. Puis elle les emmena dans le salon. Un grand salon, avec deux grands canapés, une très grande télé, et bien entendu, la villa était décorée de toutes les décorations de Noël possible. Il y avait également un grand et beau sapin bien décoré, ainsi qu'une cheminée. Sur les canapés, il y avait deux jeunes hommes assis, qui s'étaient levés pour saluer les deux arrivants. Et Junko reconnut directement l'un deux.

    - Monsieur Grant ?
    - Mademoiselle Minami !
    - Oh, j'avais oublié ce petit détail ! Ryan vit dans le même appart que toi ! Vous vous êtes déjà rencontrés, du coup ? C'est génial ! Junko, Kurt, voici Ryan, mon copain !

    Son.... copain ? Wow. Alors là. Junko ne l'avait pas vu venir. Elle se souvenait qu'elle lui avait dit qu'elle avait un copain, bien avant son déménagement. Mais elle ne s'était jamais douté que sa meilleure amie sorte avec son voisin de palier ! Ce petit détail hein.. enfin.. peu importe. Ça l'avait surprise, mais il n'y avait pas de quoi en faire tout un plat.

    - Et voici également Idris, le propriétaire de cette villa. Idris, Ryan, voici Junko et Kurt.

    Le dénommé Idris était un beau jeune homme à la peau mate, aux longs cheveux bruns et aux yeux bleu-verts. Ainsi donc, ils étaient pour le moment 5. En attendant l'arrivée des autres, Eva leur proposa de poser leurs affaires dans un coin du salon, et de rapporter les éventuelles boissons ou nourritures dans la cuisine, qu'ils auront l'occasion de partager une fois tout le monde arrivé.

    - Si j'avais su, je vous aurais acheté un cadeau, mademoiselle Minami !
    - Et moi donc !
    - Je vous sers à boire, en attendant ? Demanda Idris à Junko et à Kurt.
    - Un verre d'eau pour moi !

    Installée sur le canapé, Junko profitait de cette ambiance assez simple, qui lui était si apaisant. Heureusement pour elle, en plus d'Eva, elle connaissait Ryan. Mais Kurt ne connaissait véritablement personne ici, n'est-ce pas ? A part, vite fait, Eva. Elle espérait que cela se passe bien de son côté. Qu'il ne se sente pas exclu ou quelque chose comme ça. Et surtout, qu'il s'entende bien avec tout le monde. D'ailleurs, Idris semblait vouloir faire plus ample connaissance. Tout comme Eva, il semblait être très amical avec tout le monde. C'était une bonne chose.
    à 01:39 le 25/07/2019
    [Uhuh, alors si tu fonds, je suis heureuse/ (Oh, c'est un peu sadique ça, si on le prend littéralement...) Mais oui, ça faisait un peu longtemps quand même uhuh]

    Ce léger rire qu’elle avait lancé sur sa remarque du touriste.. Peut-être finalement qu’il était plus un clown qu’un touriste. Dans tous les cas, il avait sourit, et peut-être plus largement encore après avoir entendu sa remarque suivante.

    “Mais qu'est-ce que vous racontez, mon cher monsieur !? Vous êtes tout beau, tout mignon ! Et vous m'avez FORCÉMENT emmené un petit cadeau !”

    Ah. Tout beau, tout mignon? Il était presque soulagé. Au moins, il n’avait mis sa chambre en désordre pour rien. Ce genre de petites remarques étaient plutôt plaisantes, il devait l’avouer. Et puis, il n’allait pas mentir, ce genre de compliments, il en avait rarement eu. Ceci dit, heureusement que Junko avait émi une petite plaisanterie après ce compliment. Sinon, il aurait sûrement affiché un air un peu gêné. Ou peut-être pas d’ailleurs. Kurt se connaissait, il aurait caché sa gêne, mêlée à ce petit contentement, pour transformer tout cela en une remarque ironique. “Bien sûr que je suis beau et tout mignon!” Oui, c’était, même sûr. Mais enfin, concernant l’allusion au cadeau, le jeune homme avait simplement hoché la tête, d’un air de dire “peut-être pas!”. Même si, effectivement, il en avait un, pourquoi le dire! Et puis, elle devait s’en douter, dans tous les cas.

    “Eh, je rêve ou tu fais comme si tu n'étais pas concerné par ce problème-là ?”

    Le jeune homme avait acquiescé en souriant. D’ailleurs, c’était étrange. Parce qu’il était rarement stressé, même lorsqu’il s’agissait de se montrer en public. Parce qu’il était finalement quelqu’un d’assez confiant. Oui, il était assez à l’aise avec les autres. Paraître assez courtois, sociable… Il savait faire, même parmis des gens qu’il ne connaissait pas. Il n’était pas vraiment du genre à stresser pour un évènement. Mais apparemment, ça n’était pas tout le temps le cas. Pour une raison qu’il ignorait, cette soirée, il l’appréhendait un peu. Peut-être justement parce qu’il n’était pas seul, au milieu d’inconnus. Peut-être parce qu’il serait avec Junko, au milieu de gens qu’il ne connaissait pas. Il ne savait pas trop pourquoi cela provoquait chez lui, cette légère appréhension, mais dans tous les cas, il n’avait pas de doute, c’était exactement pour cela qu’un tel sentiment était né en lui. Mais enfin, il ne fallait pas y penser, c’était inutile. Pour le moment, le jeune homme s’était installé dans la voiture de police. C’était drôle, vraiment. Lui, que l’on pourrait bientôt inscrire dans les plus grands meurtriers de l’histoire, qui montait dans une voiture de police? Qui plus est, aux côtés d’une femme du métier? Pour fêter Noël ensembles? Quelle situation. C’était comique, tout de même. Comme quoi, il avait vraiment bien réussi son coup. Enfin, pour le moment. Et il espérait que tout reste ainsi. Mais il n’y avait pas de raison que le contraire ne se passe, n’est-ce pas? Après tout, il avait toujours préparé minutieusement ses plans… Comment, et par quoi pouvait-il bien se faire trahir? C’était impossible, vraiment. Mais enfin, pour le moment, l’heure n’était pas à ce genre de réflexions. Alors, il s’était installé, prêt à partir. Il avait d’ailleurs installé son sac sur le sol, entre ses jambes. Tout était bon.

    “En réalité, je suis actuellement très nerveuse. Je crois que si tu n'étais pas là avec moi, je me serais peut-être dégonflée, et j'aurais annulé.”

    Plutôt étonné, le jeune homme avait d’abord affiché un air presque surpris, avant de lui sourire. Elle était si anxieuse, au point de tout annuler? Eh bien. Heureusement que ça n’allait pas jusque là pour Kurt. Oui, il n’était vraiment pas nerveux à ce point. Il avait seulement une pointe d’appréhension. Peut-être parce qu’il avait quelque chose de plutôt lourd à cacher, devant autant de gens. Peut-être. Pourtant, s’inquiéter du regard des gens, ça n’était pas non plus son genre. Mais là, c’était bien différent. Il n’était pas forcément en situation normale. Mais enfin, ce qui était sûr, c’était que Junko angoissait bien plus que lui.

    La voiture venait de démarrer, après que la jeune femme ait annoncé le départ. Et ça y est, ils étaient partis. Le point de non retour, hein? Enfin. Cette fête ne devrait pas non plus mal se passer. Il n’avait qu’à se montrer gentil, et tout irait bien. Oh, mais gentil, il l’était. Enfin, tout dépendait de la situation, c’était sûr. On ne pouvait pas dire non plus qu’il était l’homme le plus adorable sur terre mais… Devant les autres, il savait le montrer. Car il n’allait pas mentir, il avait souvent dû manipuler les autres pour arriver à ses fins. Était-ce mal? Pas forcément. C’était comme cela qu’il était devenu ami avec Junko, après tout. Il l’avait seulement manipulé pour garder les soupçons loin de lui. Et au final, il avait du mal à le croire, et même à l’avouer, mais il avait développé une sorte d’attachement pour cette jeune femme. Ça non plus, ça n’était pas son genre. S’attacher au gens? Penser à leurs sentiments et émotions? C’était impensable il y a encore quelques mois. Mais enfin, il ne fallait pas aller trop loin. Il n’avait pas radicalement changé non plus, et il était même loin d’un tel changement. Ça n’était pas parce qu’il éprouvait un certain intérêt pour quelqu’un, que désormais, les sentiments de tous les autres individus l’intéressait. Non, c’était même loin d’être le cas. Seule sa vie l’importait vraiment. Et Junko, qu’il le veuille ou non, faisait un peu partie de sa vie, désormais. Que ce soit pour une bonne, ou pour une mauvaise chose, elle était là. Alors, s’intéresser à une personne, autre que lui, était-ce honteux? Non. Seulement inhabituel.

    La jeune femme avait mit un peu de musique, et l’avait autorisé à changer s’il le souhaitait, chose qu’il ne ferait évidemment pas. Après tout, elle était dans sa voiture. De police. C’était drôle. Vraiment drôle.

    “Qui eut cru que j'irais à une fête, en y emmenant mon tout premier suspect, et ce à bord d'une voiture de police ?”

    Et il n’était pas le seul à trouver cela drôle. C’était vrai qu’il était son suspect numéro un. Ça le frustrait un peu. Mais il l’avait su, dès qu’elle était entrée chez lui. Il avait senti qu’elle lui donnerait du fil à retordre. C’était exactement pour cela qu’il avait cru bon se rapprocher d’elle. Mais au final, même si cela avait été dans un but purement utilitaire… Il ne le regrettait pas. Dans tous les cas, il avait répondu, avec un léger rire, totalement naturel. Plus que suspect, il était le “coupable”. Et jamais il ne devait arriver à ce stade dans l’esprit de Junko. Jamais.

    - Ahah, c’est vrai que c’est comique quand même.

    Avec cette remarque, il ne se montrait pas mal à l’aise. D’abord, parce qu’il ne devait surtout pas le paraître et puis ensuite… Parce qu’il n’y avait tout bonnement aucune raison de l’être. Kurt trouvait cela vraiment drôle. Enfin, ceci dit, il ne devait pas montrer qu’il trouvait cette situation beaucoup trop amusante, au risque de là aussi, paraître suspect. Dans tous les cas, le reste du temps, Junko avait semblé vouloir le rassurer… Ou plutôt se rassurer elle-même, non?

    “Je crois que tu le sais déjà, mais il y aura Eva. Tu sais, cette fille souriante aux cheveux blonds et aux yeux verts. La fameuse "pile électrique". Elle a des supers pouvoirs. Celui de rendre les moments les plus difficiles, en moments les plus mémorables. Dans le bon sens.”

    Ah oui, Eva. Il ne le connaissait pas, il avait seulement dû la voir une ou deux fois mais… Elle ne lui avait pas paru bien méchante. Effectivement, un peu agitée, d’où l'appellation de “pile électrique”, mais pas désagréable. Dans tous les cas, et avec ce Junko disait, le jeune homme avait l’impression que c’était le genre de personne à tout rendre merveilleux. Peut-être qu’en disant tout cela, la jeune femme essayait aussi de se rassurer. Comme pour se persuader que comme la dénommée Eva était là, alors, elle n’avait pas à s’inquiéter.

    La voiture venait de s’arrêter. C’était bientôt l’heure fatidique. Quand il y pensait, cela faisait bien longtemps qu’il n’avait pas fait de soirée. Enfin, évidemment, il le savait, ça n’allait pas être les soirées de son adolescence. Et heureusement d’ailleurs. Dans tous les cas, il était descendu de la voiture, attrapant au passage son sac, avant de refermer la portière de la voiture. De police, il se le répétait encore. En même temps, c’était quand même une drôle de situation pour passer outre. Juste après avoir donc refermé cette fameuse porte, le jeune homme s’était retourné vers Junko, qui tendait son bras gauche. Il ne fallait pas être devin pour deviner ce qu’elle attendait de lui à ce moment là. C’était mignon, mais jamais il n’aurait pensé qu’elle demanderait à ce qu’ils arrivent avec un tel contact physique. C’était plutôt étonnant, certes, mais Kurt n’allait pas la désillusionner dans ses attentes. Il avait alors échangé de main le sac, qu’il avait pris de sa main gauche, pour venir placer son bras autours du sien. Bras dessus et bras dessous, c’est cela qu’elle voulait? Alors elle était servie!

    - Je suis prêt, mademoiselle Junko!

    Sur le même ton qu’elle, et sur la même formulation de phrase, Kurt lui avait répondu, avant d’esquisser un autre sourire. D’ailleurs, après un court instant, il lui avait posé une autre question, sur le ton de la plaisanterie.

    - Tu m’enchaîne pour que je ne puisse pas me sauver pendant cette soirée, c’est cela?

    Il avait aussi regardé les alentours. C’était plutôt joli. Voire même, très joli. Ce qui était sûr, ce que les demeures ici changeaient beaucoup de l’immeuble assez désastreux dans lequel Kurt vivait. Dans très peu de temps, il se retrouverai dans cette fameuse villa. Angoissé? Non, plus maintenant. Il n’avait même presque plus une once d’appréhension. C’était comme si tout s’était envolé, pour ne laisser place qu’à du bien-être. Oui, il se sentait bien. Après tout, il n’avait aucune raison d’angoisser. Il allait fêter Noël, avec Junko, et sans Liza. Alors, que demander de plus, pour ce soir de Noël?
    à 16:32 le 24/07/2019
    Junko s'était dirigé vers Kurt en souriant pour le saluer. Elle avait bien remarqué sa tenue. Elle ne s'attendait pas vraiment à ça, d'ailleurs. Elle n'avait pas l'habitude de le voir "bien" habillé. Habillé élégamment, quoi. Et il était quand même bien stylé dans cet accoutrement.

    - Et bien, vous êtes ravissante, mademoiselle !

    La jeune femme cacha bien son embarras. Elle n'était pas habituée par de tels compliments à vrai dire. Il la trouvait ravissante ? Dans ce cas, comment ne pouvait-elle pas rougir ? C'était bien difficile de ne pas avoir les joues légèrement roses.

    - Ah, j'ai vraiment l'impression d'être un touriste à côté de toi. Tu vois, finalement, je ne t'avais pas menti. Je viens vraiment en touriste.

    Junko émit un petit rire. Un touriste ? Il ne ressemblait en rien à un touriste ! On était bien loin de l'homme habillé en chemise hawaïenne avec un short et des tongs. Elle tendit sa main vers son visage pour faire mine de réarranger ses cheveux déjà bien coiffés. Son visage dégagé et sa petite mèche rebelle là, ça lui allait si bien.

    - Mais qu'est-ce que vous racontez, mon cher monsieur !? Vous êtes tout beau, tout mignon ! Et vous m'avez FORCÉMENT emmené un petit cadeau ! Avait-elle lancé, l'air faussement indignée.

    Bien sur, elle plaisantait. Enfin, seulement sur la deuxième partie. Parce qu'il était vraiment "tout beau tout mignon", comme elle l'avait dit. Junko se sépara ensuite de lui en souriant, avant de commencer à faire quelques pas vers la voiture, en sa compagnie. Il valait mieux ne pas trop tarder, et rester en avance, pour le bien de son propre coeur.

    - Alors, pas trop stressée pour ce soir ?

    Ah, s'il savait. Son coeur battait bien trop vite et bien trop fort dans sa poitrine. Et ça n'était pas à cause de Kurt, hein ! Enfin.. peut-être pas entièrement, en tout cas. Elle ne savait pas trop. En tout cas, elle lui lança un petit rictus.

    - Eh, je rêve ou tu fais comme si tu n'étais pas concerné par ce problème-là ? Avait-elle lancé en ouvrant sa portière avant d'entrer dans "sa" voiture de police.

    Elle attendit que Kurt soit bien installé, avant de lui répondre plus honnêtement, avec un petit sourire gêné.

    - En réalité, je suis actuellement très nerveuse. Je crois que si tu n'étais pas là avec moi, je me serais peut-être dégonflée, et j'aurais annulé.

    On pouvait se dire que ça ne ressemblait pas du tout à cette détective souvent peu expressive, de montrer aussi ouvertement ses "faiblesses". Non, ça ne lui ressemblait pas, parce qu'elle exprimait rarement ses sentiments. Enfin, en y repensant, elle les avait souvent exprimés face à Kurt. Elle s'était ouverte à lui plus qu'avec les autres. C'était bizarre, non ? Elle ne comprenait pas très bien non plus pour être honnête. C'était si facile, si simple de parler à Kurt, en fait. Junko se sentait plus légère, plus à l'aise. Elle avait confiance en lui.

    - Bon, on y va !

    C'était parti. La voiture démarra pour se diriger à destination. Junko mit une petite musique un peu au pif, et elle autorisa bien sûr Kurt a changer s'il le désirait. Rouler sans musique, c'était absolument hors de question, après tout !

    - Qui eut cru que j'irais à une fête, en y emmenant mon tout premier suspect, et ce à bord d'une voiture de police ?

    Elle avait souri. L'air de rien, la situation était bien cocasse. Oh que oui, elle l'était. Si seulement elle savait. Durant les 15-20 minutes de trajet, Junko décida de rassurer un peu Kurt. Après tout, elle en était sûre, lui aussi était nerveux. Ou du moins, il appréhendait.

    - Je crois que tu le sais déjà, mais il y aura Eva. Tu sais, cette fille souriante aux cheveux blonds et aux yeux verts. La fameuse "pile électrique". Elle a des supers pouvoirs. Celui de rendre les moments les plus difficiles, en moments les plus mémorables. Dans le bon sens.

    Elle ne connaissait pas les autres invités, mais connaitre Eva suffisait pour passer un bon moment. Elle savait toujours s'y faire avec les gens. Les mettre à l'aise. Faire en sorte que les gens s'entendent bien entre eux, et tout ça. C'était la magie d'Eva.

    Arrivés non loin de la villa, Junko se gara à 2 minutes du lieu de fête. Ce fut donc le moment de descendre. Junko attrapa son sac à main à bandoulière qu'elle enfila sur son épaule droite, et sa jolie boîte à biscuits qu'elle garda avec sa main droite. Puis, en souriant après être sortie de la voiture et s'être rapprochée de Kurt, elle lui tendit son bras gauche, comme si elle attendait qu'il place son bras droit autour, pour les croiser. Y aller bras dessus et bras dessous.

    - Vous êtes prêt, monsieur Kurt ? Avait-elle lancé avec un ton se voulant faussement condescendant.
    à 11:12 le 24/07/2019
    [Rahlala ! Moi qui commençait à avoir si hâte d'avoir une réponse ici, je suis servie ! C'est une belle surprise ! Et je fonnnnnds !!]
    à 00:34 le 24/07/2019
    [Surprise/ Tu t'y attendais pas, hein? (Sorry, je l'avais un peu oublié, mon pauvre Kurt, ces derniers temps...!)]

    Son esprit avait été si occupé que l’intégralité de son travail avait concerné les finitions des peintures. En une journée, pourtant entière, Kurt n’avait rien peint de nouveau. Seulement d’infimes détails. S’ils étaient pourtant essentiels, le jeune homme avait l’impression d’avoir perdu son temps. Ce temps qu’il n’avait d’ailleurs pas vraiment vu passer. C’était souvent le cas lorsque son esprit était ainsi occupé. Tellement de choses allaient et venaient dans son esprit, qu’il pensait à tout, sauf à ses oeuvres. Mais après tout, il fallait bien des jours comme ça. Et puis, ça n’était pas si désagréable, comme sensation, après tout. Au moins, il se sentait vivant. Oui, c’était ça, il était vivant. Vivant et heureux. Car il pensait à tout ce qui rythmait sa vie, ces derniers temps. La fête de Noël, qui, même s’il l’appréhendait un peu, prouvait qu’il avait sa place dans cette société. Car oui, il n’était pas exclu. Malgré ce qu’il était réellement, il allait se retrouver aux milieu de gens qui ignoraient tout de lui. D’ailleurs, tout le monde ignorait sa vraie nature. Tout le monde semblait porter une attention plus ou moins grande sur le meurtrier. Et indirectement, tous portaient cette attention sur Kurt. C’était cela, qu’il adorait. Ça, et le bonheur que de tels actes procuraient. D’ailleurs, le meurtre du jeune adolescent occupait aussi une bien bonne partie de ses pensées. Après tout, c’était encore tout frais. Si l’excitation commençait cependant à lentement redescendre, elle était toujours bien présente. Et il n’avait vraiment pas hâte qu’elle ne le quitte. Et pourtant, c’était inévitable. Après ça, il retomberait dans cette sorte de vide frustrant. Et là, il devrait trouver quelqu’un d’autre. Mais ça n’était pas bien grave. Car cette partie là, mine de rien, était bien amusante aussi. Enfin, dans tous les cas, le jeune homme venait de finir toutes les finitions. C’était bon. 8 toiles étaient définitivement achevées. 8 magnifiques toiles. Car, oui, on ne pouvait le nier, elles étaient, du moins, dans la technique, presque parfaites. Après, l’appréciation de ces oeuvres étaient au goût de chacun, Kurt ne le savait que trop bien. Et même si on n’appréciait pas son travail, ça n’était pas grave. Après tout, il était plutôt habitué. Il le voyait bien avec ses splendides oeuvres que tout le monde décrivaient comme étant morbides. Bien sûr qu’elles l’étaient. Et c’était bien là que résidait toute la beauté de la création. Mais personne ne le voyait. C’était simplement monstrueux. Mais ça n’était pas grave. S’ils n’étaient pas capables de capter la magnifique essence de ce que Kurt leur proposait, alors il n’y pouvait rien. Enfin, dans tous les cas, il s’était levé. Comme tout était fini, il passerait sa soirée à ne rien faire. Enfin, si tenté que cela soit possible. Le jeune homme avait beaucoup de mal à ne “rien faire”.

    Il s’était d’abord dirigé vers son téléphone, cette technologie presque mystérieuse pour lui. D’abord, il l’oubliait tout le temps, et ensuite… Il ne s’en servait presque pas. Mais au fond, ça n’était pas plus mal. Au moins, il ne risquait pas d’être tracé. Car, de nos jours, il valait mieux ne pas transporter son téléphone sur soi. Et ça, Kurt l’avait bien compris. Jamais il n’avait commis une telle et grossière erreur. Oh, il était littéralement un professionnel dans l’Art du Meurtre. Ah, il devrait en faire un livre. Enfin, non, c’était une mauvaise idée, en tout cas, de son vivant. Cependant, ça n’était pas si mauvais que ça. Et puis, honnêtement, il avait d’excellents conseils à donner.

    Il en souriait presque. C’était l’une de ses plus grande fierté. Il avait littéralement trouvé ce qui lui permettait d’atteindre un bonheur qu’il n’avait jamais su atteindre autrement. Et, le bonheur, n’était-ce pas le but ultime de l’être humain? Si, c’était bien la plus grande préoccupation des individus. La joie. Le confort. Certains souhaitaient la richesse. Mais pas Kurt. Il souhaitait seulement être comblé de bonheur. Un bonheur un peu différent de celui des autres, c’était sûr. Mais c’était sa propre vision de la joie. Était-ce mal? Était-ce aussi mal que de tout mettre en oeuvre, quitte à mentir, pour obtenir une richesse démesurée? Il n’en était pas si sûr. Mais enfin, en se jetant presque dans son canapé, il avait attrapé son téléphone. D’ailleurs, il avait un message de Junko. Qui répondait sûrement à son message précédent. Et voilà. Ses pensées dérivèrent de nouveau sur cette fête. La chose positive là-dedans, c’était qu’ainsi, il n’aurait pas à passer cette soirée de Noël avec Liza. Même si Noël avait perdu tout sens depuis un bon moment pour Kurt, il était tout de même heureux de pouvoir la passer entouré de gens, autres que sa tante. Et, puis, il serait avec Junko. Mine de rien, c’était la seule qu’il pouvait considérer comme une amie. C’était marrant, quand il y pensait. Mais pas autant que ça. Car il ne devait pas oublier qui elle était, à la base. Mais il préféra s’écarter de ce genre de réflexion, pour lire le message de la jeune femme.

    «Allons-y tôt, comme ça, on n'arrivera pas au beau milieu de tout le monde. Ce sera beaucoup moins stressant ! Sois en bas vers 17h15, d'accord ? A demain !»

    C’était une idée qu’il approuvait. 17h15, c’était noté. Il ne serait pas en retard. De toute façon, la précision, c’était lui. Les horaires, il les respectait tout le temps. En même temps, il était parfois bien obligé… Mais dans tous les cas, il ne lui répondit pas. Qui ne dit mot consent. Non, en fait, il avait juste oublié. À la place, il s’était rendu sur son ordinateur, afin de se délecter de ce qu’on pouvait dire à son sujet. Enfin, il n’avait pas directement taper ce qui le mènerait directement à l’affaire “Lucka Haussten”. Non, bien qu’il ait un VPN, et toutes les protections possibles et imaginables, le jeune homme préféra jouer la sécurité avant tout. Il se rendit d’abord sur les sites d’actualité, mais ne cliqua pas sur les articles du meurtre en tout premier. Ça pourrait paraître suspect. Paranoïaque? Non. Simplement prudent. Alors, c’est seulement après avoir lu cinq articles, dans leur entièreté (au cas où le temps passé sur la page était compté) qu’il passa à l’article qui l’intéressait. En avait tout lu. Il avait presque savouré toutes les informations que ce document balançait. Certaines n’étaient pas forcément véridique, mais ce qu’il adorait encore plus, c’était de voir les hypothèses quant aux mobiles d’un tel meurtre. Certains s’entêtaient encore à ne pas vouloir rapprocher ce meurtre de tous ceux qui avaient déjà été commis. La section commentaire était une véritable catastrophe, et Kurt en souriait presque devant son écran. Ah, heureusement que même si l’on voulait pirater sa webcam, un morceau de papier bloquait la petite caméra. Comme ça, personne ne pourrait le voir sourire en regardant tous ces commentaires qui, tantôt le traitait d'abominable monstre, tantôt l’insultait de tous les noms. Oh, ils pouvaient y aller sur les insultes, ça aussi il en avait longtemps eu l’habitude. C’était véritablement divertissant.

    “C’est absolument monstrueux. Mais que font les flics? Ils ne sont là que pour donner des PV, ou quoi? Protéger les citoyens, ils en sont incapables? Pourtant, avec tout ce que ce gars, que dis-je, ce taré a fait, il devrait y avoir de quoi l’attrapper! Bougez-vous, ou sinon, il ne restera plus que lui, je vous le dis. J’ai peur pour ma fille, et si elle tombe sur ce dégénéré? Je n’ai même pas les mots pour exprimer ce que je ressens actuellement. J’ai tellement de peine pour cette famille, mais aussi peur pour ma sécurité…”

    Et elle/il parlait encore. Décidément, certains avaient bien besoin d’extérioriser leurs craintes. Mais c’était bien. C’était exactement ça que Kurt voulait voir. D’ailleurs, quelque chose avait attiré son attention. “Peur pour sa fille, hein?” Il ne fallait pas donner de telles informations, aux yeux de tous. Il avait alors noté le pseudo de cet individu. Qui sait, peut-être que sa fille, qu’il semble tant chérir, sera exposé au “taré le plus dangereux, celui qu’il faut enfermer coûte que coûte”. Que de jolis mots. Et pourtant, ils sonnaient comme une douce mélodies pour le jeune homme. Non pas qu’il aimait être pris pour un fou. Car il le savait, il n’en était pas un. Il était seulement incompris. Et puis, ces formulations montraient bien à quel point ces gens étaient comme des lapins effrayés. Mais enfin, il était temps de manger. Pour une fois qu’il n’oubliait pas ce besoin élémentaire, c’était une première.

    D’ailleurs, quelle heure il était? “21h? Ah oui, quand même!” Trop de rêveries. Le temps passait vraiment vite, tout de même. Mais enfin, ça n’était rien. Il se fit… Des pâtes. De toute façon, il n’avait clairement pas le choix, vu la tête de son frigo. Il n’y avait plus rien. Décidément, il fallait qu’il fasse vite les courses, sinon il ne pourrait plus rien manger. Mais enfin, une fois son mets préparé, il fut aussitôt dégusté. Des pâtes carbonara. C’était simple, efficace, et plutôt bon. Une fois le tout avalé, il avait fait la vaisselle. Car il savait pertinemment que s’il ne la faisait pas de suite, alors elle allait traîner ici pendant au moins trois jours. Et ça n’était probablement pas une solution idéale. Une fois la besogne faite… Il s’empressa d’aller se coucher. Il était tôt. 22h48. Mais en même temps, il n’avait plus rien à faire. Alors, pour une fois qu’il avait la possibilité de dormir correctement, pourquoi ne pas saisir cette chance?

    Ceci dit, il eut du mal à s’endormir. Car ce tourbillon de pensées ne voulait pas cesser. Même si ça n’était pas forcément déplaisant, s’il s’était couché tôt, c’était pour pouvoir dormir, pas pour faire ce qu’il faisait à longueur de journée, penser! Mais heureusement, au bout d’une petite heure, il était finalement tombé dans un lourd sommeil. Un sommeil dans lequel il rêva d’ailleurs. Mais un sommeil duquel il fut extirpé plutôt tôt. 7h. C’était tôt. Mais enfin, il s’était tout de même levé, car il savait pertinemment qu’il ne parviendrait pas à se rendormir. C’est en prenant son petit-déjeuner qu’il réalisa quel jour on était. Le 24 décembre. Le fameux. Et ça y est, une tonne de question avait déjà commencé à inonder son esprit. Comme pour se changer les idées, il avait entreprit de faire les courses. Bon, c’était surtout qu’il devait faire les courses. Il passerait d’ailleurs aussi acheter des toiles. C’est alors ce pour quoi il dévoua sa matinée. Des courses alimentaires, et artistiques. Il avait d’ailleurs fait deux voyages, car il savait qu’il allait passer beaucoup de temps dans le magasin d’Art. Alors, c’est après avoir rangé ses courses du supermarché qu’il passa dans la boutique de matériel d’Art. Il adorait cet endroit, vraiment. Il se trouvait presque comme un enfant là-dedans. Enfin, dans sa tête. Car ça ne se voyait vraiment pas sur son visage, qu’il était comme un gosse au milieu de milliers de jouets…

    Lorsqu’il était rentré, il avait préparé le déjeuner, et avait mangé. Et, c’est alors vers 13h40 qu’il entreprit de se préparer pour ce soir. Il allait partir vers 17h de chez lui, comme ça, il serait sûr d’être à l’heure. Mais là, il ne savait pas trop quoi mettre. Il s’était retrouvé devant sa penderie, l’air un peu perplexe. La bonne question désormais, c’était… Que mettre? Parce qu’il n’allait pas mentir, il n’avait pas grand chose. Il était artiste, pas pro de la mode. Enfin, il devait bien avoir une veste, une chemise et un pantalon, ne serait-ce qu’un peu distingué? Et d’ailleurs, devait-il venir en étant un peu élégant, ou ça n’avait pas d’importance? Oh que si, ça avait de l’importance. Il fallait qu’il paraisse bien. Le regard des autres, c’était tout de même important. Un minimum, du moins. Mais bref, Kurt s’était mis à défaire l’intégralité de ses armoires et commodes. Au bout de 40 minutes, il avait seulement trouvé une veste. Noire. C’était déjà un bon début ceci dit. D’ailleurs, il ne se rappelait clairement pas d’avoir eu autant de vêtements. Entre les t-shirts totalement tachés de peintures, les jeans dont il avait totalement oublié l’existence… Et d’autres vêtements extravagants qu’il avait mis lorsqu’il était un peu plus jeune… Peut-être qu’il devrait faire un tri là-dedans, non?

    Enfin, dans tous les cas, la veste, il l’avait. Il lui fallait une chemise. Il devait en avoir, non? Au moins une. Mais en cherchant une chemise, il tomba sur un manteau long, noir. Désormais, il hésitait. Il n’avait pour le moment qu’un élément de sa tenue, et il hésitait déjà! Alors, que prendre? La veste, ou le manteau long?

    - Bon, c’est bon, on va pas commencer à hésiter pour rien. La veste, point.

    Il avait jeté ce pauvre manteau. Mais ça n’était pas grave. Désormais, il se concentrait sur la chemise. Il cherchait du regard le moindre haut blanc qui pourrait s’avérer être une chemise. C’était peut-être le désavantage de travailler chez soi… Lorsqu’on voulait s’habiller élégamment, ça devait un combat presque infernal. Ceci dit, après quelques minutes qu’il ne compta même pas, le jeune homme trouva enfin cette chemise. La seule qu’il avait d’ailleurs. Il espérait qu’elle ne soit pas trop petite. D’ailleurs, il allait l’essayer de suite. Et finalement… Ça allait à peu près. C’était très légèrement serré, mais enfin, ça ne se voyait pas trop non plus. Dans tous les cas, ça, c’était bon. Il avait alors essayé la veste. Le tout rendait plutôt bien. Ça lui ceintrait un peu la taille… Il n’avait pas l’habitude porter ça, mais visuellement, ça n’était pas… Pas si moche. C’était peut-être même beau. Bon, ça donnait un petit air élégant, quoi.

    Le pantalon. Là, c’était plus compliqué. Car il ne savait pas s’il en avait un noir simple. Il ne pouvait pas mettre de jean, ça ferait un peu étrange. Donc, il devait absolument trouver un pantalon noir. Mais après avoir fouillé la totalité de ses tiroirs, le bilan était tombé: pas de pantalon noir. Le seul qu’il avait, c’était un pantalon à la couleur dominante noire, mais quadrillé de fines lignes blanches. Ça pouvait faire quelque chose de sympa, non? Enfin, évidemment, il ne serait pas l’homme le plus élégant du monde mais… Mais peut-être qu’ainsi, ça donnait un certain style. Peut-être que ça reflétait son côté artistique? Bon et puis mince. Il allait arrêter d’essayer de trouver une excuse, ce pantalon était le seul qu’il avait de toute façon. Il l’avait donc vêtit et… C’était pas trop mal au final. Il avait un peu oublié que ce pantalon arrivait en haut des chevilles, mais sinon, il avait l’air de tout sauf d’un clochard et… C’était déjà ça. Et, en soi, ça donnait un certain style.

    Il était resté quelques minutes planté devant le miroir, perdu entre le “c’est un peu élégant quand même” et le “non mais c’est bizarre, personne ne porte ce genre de pantalons”. Mais de toute façon, cherchait-il à plaire? … Non. Non, il préférait se dire que tout ça, c’était simplement pour avoir l’air décent. Oui, c’était ça. Mais au final, il décida de garder cette tenue. D’abord parce qu’il n’avait pas d’autre chose, et enfin, parce que ça le rendait à la fois élégant, tout en gardant un petit peu “d’originalité”. Kurt enfila des chaussettes noires, pour ne pas laisser ses chevilles à l’air, parce qu’il ne trouvait pas ça forcément beau, et se saisi d’une paire de chaussur qu’il avait dû mettre deux ou trois fois… Noire et pour le coup, elles étaient plutôt du genre à être mises avec un costume.

    Bon, il n’avait pas envie de se voir plus longtemps. Il était presque gêné d’avoir pris autant de temps à se préparer. Surtout, de lui même. Après tout, ça faisait bien longtemps qu’il n’avait pas eu à faire ça. Il s’était détourné du miroir, pour faire face à la monstrueuse chambre, en total bazar. En fait, la totalité des vêtements avaient été jetés dehors. Bon. Tant pis. S’il avait le temps, il rangerait ça plus tard.

    Le jeune homme s’était alors dirigé dans la salle de bain. Il devait un peu arranger cette tête aussi. D’abord, il s’était lavé les dents. Il s’était ensuite lavé le visage, et avait mis un peu de crème. Plus important, il avait aussi arrangé ses cheveux. Il avait tenté de faire une sorte de diviser ses cheveux, de sorte à ce que les cheveux de la partie droite se retrouve plus arrière que ceux de la partie gauche. En fait, il essayait de dégager un peu son visage. Alors, même les cheveux de la partie gauche ne retombaient pas entièrement sur son visage, comme à l’accoutumée. C’était bien différent, son visage était bien plus visible, et, indéniablement, il avait presque l’air d’un gentleman. Presque. Bon, il y avait toujours cette mèche là, celle du milieu, qui ne voulait pas forcément rester à sa place mais… Dans l’ensemble ça allait. Ses cheveux étaient bien ordonnés, les mèches derrière presque plaquées contre la nuque. Ça faisait bien moins désordonné. Et enfin, la petite finale, du parfum.

    Et ça y est. Il était enfin prêt. Et honnêtement, il avait été long. Mais comme il avait encore une petite heure devant lui, il entreprit de ranger tout le bazar qu’il avait fichu dans sa pauvre chambre. Évidemment, il n’eut pas le temps de tout ranger, et lorsqu’il regarda l’heure, il était 16h55. Alors, il arrêta tout, laissant pas la moitié de ses vêtements traînant sur le sol et sur le lit, pour se rendre dans le salon. Il avait placé son téléphone dans la poche de sa veste, seulement au cas où. Il avait fait le tour de l’appartement, et avait ensuite saisi les deux sacs. Non, d’ailleurs, il plaça le sac qui contenait le cadeau pour Junko dans le sac où se trouvait les bouteilles. C’était bien mieux ainsi. Il prit ses clefs et ferma l’appartement. Il entama alors le chemin et se retrouva rapidement en bas du fameux immeuble. Il n’avait plus qu’à attendre quelques minutes. D’ailleurs, alors qu’il s’était, une énième fois, perdu dans ses pensées, il vit la jeune femme arriver. Et honnêtement, il était resté bouche bée quelques instants. Sans mentir, elle était magnifique. D’ailleurs, ça le gênait presque. Enfin, évidemment, il n’allait pas le montrer. Dans tous les cas, le jeune homme l’avait vu poser une boîte dans la voiture de police, et il s’était alors avancé pour s’avancer un peu, chose qu’elle fit aussi, avec un magnifique sourire. Après l’avoir salué, il n’avait pu s’empêcher de lui faire une agréable remarque.

    - Et bien, vous êtes ravissante, mademoiselle!

    Il lui avait lancé un large sourire. Le “vous” avait été fait exprès, bien entendu. D’ailleurs, un doux parfum avait comme envahi l’air, diffusant une agréable odeur de rose. Cette odeur était presque envoutante.

    - Ah, j’ai vraiment l’impression d’être un touriste à côté de toi. Tu vois, finalement, je ne t’avais pas menti. Je viens vraiment en touriste.

    Et un nouveau sourire. Et sur un ton, plutôt confiant, comme si lui, n’appréhendait pas du tout cette soirée, il avait rajouté une autre phrase.

    - Alors, pas trop stressée pour ce soir?

    C’était comme s’il avait appuyé sur la notion du stress. Comme pour se moquer gentiment d’elle. Il faisait même référence à son message d’hier. Après tout, c’était elle qui avait décidé de venir plus tôt pour que cela ne soit pas trop “stressant”. Même si Kurt était entièrement d’accord, lui, n’avait pas montré sa légère appréhension. Appréhension qui d’ailleurs, pour le moment, s’était presque dissipée. Quoique, s’il se mettait à penser à son arrivée sur les lieux de la fête, cette légère appréhension revenait...
    à 22:57 le 23/07/2019
    [Ah ah, bah du coup j'ai hâte aussi/
    Mdr la référence, je la vois bien. Au moins oui, on s'emmêlera pas, c'est bien mieux! J'y vais de ce pas!]
    à 14:40 le 25/06/2019
    [Haha, tu peux pas savoir à quel point ça me fait plaisir qu'on soit sur la même longueur d'onde ! T'as réussi, tu m'as fendu le coeur x) bon sang, j'ai déjà hâte d'entamer un nouveau rp avec toi, partenaire !
    Du coup, je te propose d'en parler sur un nouveau club, comme ça on s'emmêlera pas trop, et ce sera plus pratique !
    -> https://www.sailorfuku.com/club-128367-rpg-privn-avec-blackwidow-re
    (p'tite ref à TG <.<)]
    à 14:35 le 25/06/2019
    [Ooooh tu me fends le cœur là! Mais je t'avoue que c'est réciproque, donc comme ça, on sera peut-être deux à avoir le cœur fendu. J'attends toujours avec grande hâte tes réponses (même si là, c'est la mienne qu'on attend ahah). Ce qui est trop drôle, c'est que comme je t'ai rendu tes votes, j'ai vu que tu avais un peu modifié ton profil, et que tu cherchais des partenaires de rpg, et je me suis dis: "bon non, on va peut-être pas se proposer vu qu'on en a déjà un..." C'est plutôt drôle du coup/ Mais j'accepte avec graaaand plaisir. C'est un grand oui!

    Pour Kurt, ça va arriver, ceci dit, je voulais faire comme toi, et mettre une petite image de la tenue, mais je trouve rien qui corresponde à ce que j'avais en tête/ Du coup, on se contentera d'une description/]
    à 14:22 le 25/06/2019
    [Hey ! J'ai pensé à quelque chose y'a un petit moment. Je voulais te demander si tu serais potentiellement partante pour faire un second RP avec moi ? J'ai super envie d'écrire et de RP en ce moment, et à ce jour, je pense (et j'en suis même sûre !) que tu es ma partenaire de RP favorite (oui oui), c'est ouf comme je suis toujours si impatiente d'attendre ta réponse. Bref voilà, tu me dis si ça te botte ou pas !]
    à 14:09 le 25/06/2019