SailorFuku est un jeu de mode où tu incarnes une jeune lycéenne, dans la ville de SailorCity, au Japon.
Rencontre d'autres joueuses, évolue dans ta carrière et drague les personnages de ton choix !

    Informations

    Présidente :
    Skarys
    Activité :
    0 connectée(s)
    1 membres
    85 messages postés
    Date de création :
    le 06/11/2016 à 22:16

    Présentation
    Modifié le 29/11/2016

    Skarys :

    Je l'avais connue à l'âge de douze ans, c'était a partir de la que plus aucun infirmiers ne voulait ne serait ce qu'entrer dans sa chambre. On avait alors fait appel a mes services. Et lorsque je suis arrivée, la clinique n'avait pas voulue de moi. Une femme, âgée de la quarantaine, ce n'était pas du tout leur attente. Je m'y était attendue et leur avait annoncé qu'après tous ce chemin, je ne repartirais pas avant de l'avoir au moins vue. Ils refusèrent d'abord mais les cris de rage de Morgane m'étaient audible jusqu'ici. Guidée par cela, je me frayai un chemin entre les étages. Je suis arrivée devant elle. Je n'avais jamais rien vus de tel. Sa voix muait sans cesse, variant des cris les plus aiguës aux détonations les plus graves. C'était a mes oreilles plusieurs voix qui se mêlaient a la sienne pour former une complainte. Longue et déchirante. La pièce avait été ravagée, les bouts de draps et couvertures déchirés volaient en tous sens, la petite table ronde renversée et ce qui m'effraya surtout, c'était l'abominable quantité de sang qui suintait les murs et le sol. J'en eu un hoquet de stupeur avant qu'on ne m'explique que ce sang n'était ni le sien ni celui d'un quelconque employé. Par la suite j'ai pus la calmer, non sans quelques douleurs, mais le résultat seul comptait. Je suis restée cinq ans avec elle. 
    Mon décès n'est qu'un très regrettable accident. Je sais que Morgane ne l'a pas voulus. Je l'ai trop considérée comme une fille ordinaire, j'oubliais bien sur sa différence. Elle semblait devenir de jour en jour plus sereine et ses étranges comportements m'étaient devenus suffisamment familier pour ne plus m'effrayer. Au contraire, cela m'amusait presque lorsqu'elle savait a l'avance ce que j'avais prévu pour la journée. Elle s'alimentait mieux, elle acceptait de manger ce que je lui apportait, son poids n'était plus une inquiétude pour moi. Ce jour la je lui avais apporté un jeu de dames pour la distraire et l'occuper. Comme a chaque fois, elle semblait ravie de me voir et c'était bien réciproque. J'avais installé le jeu sur son lit pendant qu'elle reprenait sa conversation avec ses voix. Elle leur racontait ce jour la un de ses souvenirs de la montagne et les pria de l'excuser pour son réveil tardif qui les avaient fortement retardés. Je faisait mine de ne pas me soucier de ça, j'étais distraite par le réalisme de ses descriptions, alors qu'elle n'avait jamais vus ne serait ce qu'une photo de la montagne. Plus tôt dans l'année j'avais enfin osée lui poser la question : "Es tu consciente que tu ne parle a personne ?", elle m'a regardée avec un tel calme que je n'ai pas pus m'empêcher de serrer dans ma main la petite manette reliée a son électriseur. Je connaissait son regard. C'était celui qu'elle avait avant d'attaquer. Mais elle avait seulement inspirée profondément avant de murmurer :" Oui, bien sur, Jain, je le sait." 
    La partie a commencer, et elle qui a si peu de mémoire, j'étais très étonnée de voir qu'elle suivait du regard le mouvement de ses pions avec un réel intérêt. Nous étions toutes deux de niveau égales, elle aimait particulièrement ce jeu et avait progressé lentement mais sûrement. La partie allait se conclure, elle m'aurait battue sans que je lui laisse une victoire trop simple. J'avançais mon dernier pion puis relevait les yeux vers elle. Ses mains tremblaient et elle semblait terrifiée, je l'ai appeller doucement et elle a sauter sur la table pour m'étrangler.

     

     

     



    Sacha, médecin pour cas particulier depuis cinq ans, porte en elle l'espoir de la médecine. Elle a vus passé avant Jaden deux autres cas particulier. Son premier fut une telle réussite qu'au bout de cinq mois passés ensemble, elle le retrouva un beau matin pendus avec son rideau de douche. Il s'était mutilé juste avant et avais inscris sur le mur "Va au diable " avec son sang. Sacha eut alors cette triste période ou elle voulut tout abandonner. Jusqu'à ce qu'on la rappelle pour le cas d'une jeune fille qu'elle affectionna aussitôt. Et après quatres années passées a ses côtés, cette jeune fille eut le droit d'être réintroduite dans la société. C'était pour Sacha une victoire bien différente de toutes celles qu'elle avait connue auparavant. Bien mieux qu'une victoire, elle avait complètement repris confiance en elle et lorsque ses nuits étaient troublées par le souvenir de son premier patient, elle parvenait toujours a se calmer en se remémorant sa réussite. 
    En dépit de son sérieux lorsqu'elle travaille, Sacha ne porte ni blouse blanche ni tenue qui démontre de son rigoureux travail. En fait elle arrive quasiment chaque jour en jogging et veste a capuche. Elle n'aime pas se prendre la tête pour rien et les codes vestimentaires lui passent bien au dessus de la tête. 
    N'étant pas issue d'une famille aisée, il lui fallut se montrer excessivement astucieuse et rusée pour parvenir a ses fins. Dans tous les domaines qu'elle exerce, Sacha s'assure d'être la meilleure. Que ce soit dans les sports qu'elle pratique ou dans d'autres activités, elle est mauvaise perdante et a toujours un peu de mal a digérer ses défaites.
    N'étant de nature pas très bavarde, ses motivations pour ce métier a risque restent inconnues de son entourage. De même que pour ses relations avec sa famille. 
    Grande amatrice de fumée, Sacha fume presque autant qu'elle respire, au grand désespoir de son entourage, souvent gêné par l'odeur aussi bien en intérieur qu'en extérieur. 
    Lorsque la situation le demande, Sacha sait faire preuve d'une patience remarquable et d'un sang froid a toute épreuve qu'elle doit en partie a l'éducation de ses petits frères et soeurs. 
    Sacha a l'esprit très terre a terre, elle ne croit en rien d'autres que la science, les chiffres et les faits. Le paranormal ? Une belle connerie pour effrayer des adolescents trop naïfs. Les pratiques satanistes ? Des tarés sans cervelle. Les fantômes et les esprits frappeurs ? Qu'ils approchent, Sacha saura les remettre a leur places.
    Sacha haït au plus au point la violence entre patient et médecin et bien qu'elle ait malheureusement déjà eu besoin d'en recourir, elle cherchera toujours a comprendre et régler le conflit avec pacifisme.



     

     

    Nilvenia

     

    Du haut de ses vingt-et-un ans, ce triste jeune homme que l'on nommait Jaden et dont le dossier était long comme trois, était toujours enfermé dans sa cellule. Toujours. Non pas parce qu'il ne pouvait pas en sortir, puisqu'il en était autorisé, mais parce qu'il ne le voulait pas. Voir l'extérieur le faisait souffrir, terriblement. A ses yeux, sa cellule d'isolement était son seul repère, le seul endroit où il se sentait en sécurité. Ne serait-ce que voir la porte habituellement fermée à double tour s'ouvrir pour laisser entrer un médecin ou un infirmier, représentait une torture à ses yeux. Il était dans cette même cellule, étroite et humide, depuis ses seize ans. Ses parents avaient demandé son placement en urgence, ne supportant plus ses crises incessantes. Sa pathologie ? Un trouble délirant de persécution. En d'autres termes, de la paranoïa. Depuis qu'il était sa plus tendre enfance, à partir du moment où il a commencé à s'exprimer avec des mots et non des gazouillements, il disait sans cesse : "On me suit..." ou bien "On va me faire du mal...". Au début, c'était gérable, avec quelques médicaments, puis est venu le temps du collège, où tout s'est aggravé. Malgré les traitements supérieurs à la normale, il répétait sans arrêt que les autres élèves le regardaient, sans cesse. Il sentait perpétuellement des yeux braqués sur lui. Des yeux jugeurs, méchants. Tout le temps. Et ses parents commencèrent à s'inquiéter franchement et songer à un internement quand leur fils leur avoua qu'il voulait s'acheter une arme, peu importe laquelle pourvu qu'elle puisse tuer, pour se défendre contre "les gens qui voulaient le prendre". Ses délires devinrent de plus en plus distincts et violents avec l'âge. Et plus ses délires se prononçaient, plus il se renfermait sur lui-même... Et hurlait dès que quelqu'un se rapprochait, soupçonnant toute personne d'être "un agent au service du gouvernement", venu pour "le tuer", afin "d'éliminer son pouvoir". Mais quel pouvoir ? Lui était persuadé d'en avoir un, et personne ne le croyait, ce qui renforçait sa démence. De plus, quand on lui demandait quel était son pouvoir, il était incapable de mettre un nom dessus, ou de le décrire Définitivement, il avait bien sa place dans cet hôpital, bien qu'il ne se laissait approcher par personne.

     

     

     

     

    Les souvenirs envahissaient Nick alors qu'il venait d'apprendre qu'un de ses nombreux patients venait d'être réintroduit dans la société, avec un emploi, un logement et un suivi psychologique peu encombrant. Lui aussi avait eu le droit à ce moment, dans sa vie. Lui aussi avait été interné assez jeune et avait repris une vie stable ensuite. Mais ces souvenirs ne l'empêchaient pas de faire correctement son travail. Il travaillait dans le même hôpital psychiatrique depuis six ans, et n'avait eu que très peu d'échecs. Il mettait cette réussite sur le compte de son passé trouble. Avant, il souffrait de troubles obsessionnels compulsifs : Il avait tendance à se gratter le corps jusqu'au sang, sans pouvoir s'arrêter. Mais cette époque était révolue, grâce à un de ses médecins, à présent décédé. Ce fut grâce à cet homme qui l'avait aidé qu'il avait décidé de sauver des vies à son tour. Il réussit une formation avec brio, et fut immédiatement embauché dans cet hôpital, qui manquait grandement de personnel. Tout de suite, on lui attribua des patients, les uns après les autres, et il réalisa qu'il se plaisait vraiment dans cette voie.
    Il a toujours une tablette de chocolat pour lui, que ce soit pour lui ou ses patients. Il aime partager, tisser des liens, de nouvelles amitiés, et on peut dire qu'il a bien réussi à se faire des contacts un peu partout dans le monde avec son travail. Tous ceux qu'il avait aidés restaient en contact avec lui. Sa meilleure amie est d'ailleurs une de ses anciennes patientes.
    Son petit secret est que lui-même a toujours une aide psychologique quant à son trouble, et il fait en sorte qu'aucun de ses collègues ne le sache, hormis celui qui le suit bien sûr.

     

    Nouvelles membres


    Discussions