RPG privé - Andes Uso

Informations

Présidente :: Andestria
Activité :: 0 connectée(s); 3 membres; 79 messages postés
Date de création :: le 24/05/2016 à 19:23

Présentation
Modifié le 15/07/2018

THIEF

Dans un monde apocalyptique, les ramparts se dressent devant vous, la pierre froide faisant frissonner votre corps meurtris par la faim et la peur. C'est ici que vous avez toujours vécus, mais pour votre première mission, vous allez traverser cet immense mur qui vous sépare de la Cité. Pendant un instant, vous pourrez dire adieu aux Engeances, à la vermine et au parfum d'égoût pour rejoindre l'Oasis.
Mais les plus belles des Roses sont aussi celles qui ont les plus grosses épines.
Lorsque les Rats ont amenés avec eux leur pestilence, propageant une maladie rendant fou les humains, la Cité a bâtis autour d'elle des fortifications et c'est, au fil des années, armées de technologies redoutables pour tenir à l'écart les indisérables.
Vous faites parties des indésirables. Pire, des Voleurs, c'est à dire des mécréants au yeux de la Cité qu'il convient de tirer à vue, ou même parfois à aller débusquer jusque dans les Bas-fonds.
Mais pour survivre, vous avez pourtant choisi de répondre aux ordres des Puissants, dans leur jeu de manipulation et d'intrigues vous n'êtes qu'un moucheron qui se balance déséspérement sur la Toile de l'Univers. Dans un monde à l'agnie, parviendriez vous à survivre tout en sauvegardant votre humanité ?

Fall. Un nom bien étrange. De toute façon tous les noms sont étranges. Mais Fall ne porte pas ce prénom pour rien. Il le tient de ses cheveux roux aux reflets rouges. Ils rappellent l'automne. Les belles couleurs de l'automne. Qui inspiraient avant sérénité, admiration. Oui, un beau sentiment devant ces feuilles qui tombaient des arbres en dansant avec le feu, recouvrant le sol d'un tapis de toutes les couleurs. La couleur de ses cheveux rappelé aussi la cannelle, ses senteurs rassurantes, l'hiver, la famille.. Mais maintenant plus rien n'a de sens. L'automne n'apporte que de mauvaises nouvelles. Car c'est l'arrivée du froid. Et lorsqu'on meurt de faim dans des conditions déplorables, le froid n'est jamais bien accueilli. Et la cannelle.. Il n'y a plus de cannelle. Plus de chocolats chauds, plus de beaux repas en famille. Non. On crevé de faim dans la saleté. Alors oui, Fall dénote avec sa chevelure embrasée. La chaleur apportée par ses cheveux est vite rompu par sa peau diaphane.. quand elle n'est pas couverte de poussière et de crasse. Il a aussi ces petites tâches de rousseurs, ces lèvres roses charnues mais abîmées, parfois en sang. Fall est petit. Il n'a jamais mangé à sa faim. Alors il a cette petite taille et ce petit poid. En fait Fall est semblable à un renard. Il est fin et se faufile partout.
Un vrai voleur. Quittez le des yeux une seconde et il a déjà disparu avec vos possessions. Et faites lui confiance pour s'en sortir sans problèmes. Il est l'image même qu'on se ferait du goupil si on devait le représenter humain. Malin, couard, sauvage. Son visage est très expressif. On peut y voir la joie, souvent mesquine, la peur, la colère. Mais jamais vous n'y verrez de la tristesse. Ce sentiment est considéré comme une faiblesse par le jeune homme. Ne jamais montrer que quelque chose l'atteint au point de lui faire baisser la tête, serrer les poings et verser des larmes.
Fall parle beaucoup. Il noie son interlocuteur avec ses paroles. Et il s'en sort bien. Il l'embobine et finit toujours par obtenir ce qu'il veut. De toute façon, si il ne l'obtient pas par la parole, il le volera. Fall est matérialiste. Les sentiments humains n'ont pour lui pas une grande valeur. Mais il aime voler des "trésors" qui brillent. Il aime savoir qu'il possède ce genre de beautés. Sans les exposer sous peine de se les faire voler. De toute façon, elles n'ont jamais une grande valeur, mais pour Fall, un caillou un peu coloré est un grand trésor.
Le jeune homme a du mal à s'attacher. Il a l'habitude de se débrouiller seul, de trimer pour sauver sa peau. Pour lui, chaque personne collée à lui est un obstacle à sa petite vie sûre. Enfin, aussi sûre qu'elle peut l'être dans les bas-fonds.
Fall ne sait pas bien si il a une famille. Et à part la manière de survivre, il ne sait pas grand chose. Ni son âge, ni qui sont ses parents, ni ce qu'il adviendra de lui le lendemain. Il sait juste qu'il s'appelle Fall puisque tout le monde l'appelle comme cela. Et qu'il doit survivre.
Fall est un trouillard. Mais sa confiance en soi fabriquée de toute pièce le pousse à agir, peu importe le sentiment désagréable qui lui tord le ventre. Tout de même, si il peut éviter un affrontement direct, il le fera.
Fall se meurt dans cet environnement. Il étouffe. Il rêve de grandes prairies, de paix, due petite maison au bord d'un cour d'eau. Il ne sait pas trop bien d'où il tient cette idée. Peut-être du petit pendentif qu'il a toujours autour du cou. Quand on l'ouvre, on peut voir une petite maison, au bord d'une rivière, dans une belle forêt claire. Il ne sait plus d'où il vient. Mais il l'aime.
Fall déteste la violence. Déjà parce qu'il ne sait pas se battre mais parce qu'il en voit trop. Trop. Trop de violence partout. Il fait une sorte d'overdose. Certes, il est un Voleur, mais tuer le répugne toujours autant. Il évite d'ailleurs de traîner dans ce genre d'affaires. Mais quand il le doit vraiment, il obéit. Même si il ne le montre pas, chaque qu'il a sur la conscience, indirectement ou non, reste gravé dans son esprit à jamais et revient le torturer chaque nuit.
Pour finir, Fall peut parfois agir comme un véritable sauvageon. Il n'a aucune manière, mange plus salement que n'importe qui - il estime qu'il a assez attendu pour cette nourriture, il peut bien la manger comme il veut - et est toujours tout poussiéreux, comme si il avait traîné on ne sait où. En fait, Fall est un gamin. Qui n'a jamais eu accès à une véritable éducation, comme la plupart. Qui ne sait pas écrire, encore moins lire et qui peine parfois à exprimer ses pensées, ou avec une certaine maladresse. Mais Fall à soif d'apprendre. Car il veut croire en un futur meilleur, peut-être, quelque part.

Corbeau est un Voleur depuis sa naissance, comme la grande majorité des Exilés repoussés hors de la Cité. De sa vie, il n'a vu que la souillure et la corruption. Sa mère l'avait abandonné au main de la Guilde, une manière pragmatique de lui laisser une chance de survivre si on lui trouvait une quelconque utilité, mais surtout une nécessité dans un monde où un bébé geignard se révèle être comme une sirène d'alerte pour les Engeances grouillant dans tous les bas-fonds.
Corbeau n'a ainsi jamais connu ni son nom ni même son âge, tout simplement par ce qu'il n'en aurait tiré aucune utilité. On lui avait finalement donné ce nom par ce qu'il s'était étrangement lié d'amitié avec un Corbeau, lui permettant de mener parfaitement ses missions. En effet, Corbeau se révèle être un Voleur dans l'âme, de ceux qui n'ont jamais eu à perdre leur humanité, par ce qu'on ne leur avait jamais appris à en avoir.
Froid et vindicatif, il analyse chaque geste et chaque contexte, pour se tenir prêt à toute éventualité. Il ne parle pas beaucoup, mais chaque mot semble savamment étudié, comme s'il récitait des psaumes. Pourtant, il ne semble prêter foi à rien. Toujours en mouvement, le temps lui est totalement étranger, de même que la gravité.
Certains affirment même l'avoir déjà vu voler, même s'il ne s'agit que d'illusions d'ivrognes.
En revanche, ces derniers n'ont pas torts lorsqu'ils affirment ne jamais l'avoir vu pleurer ou sourire. Même la peur lui semble étrangère, alors que le danger semble roder à chaque instant. Pourtant, il a bien peur, plus que quiconque pourrait l'imaginer. Pas de l'Engeance, ni des Gardes ou de la maladie qui le ronge.
Peur de lui même, de ce qu'il serait capable de commettre sur simple Ordre, comme s'il n'était devenu qu'une machine incapable de comprendre la notion de libre arbitre. Peur de ce qu'il avait déjà commis, qui lui rapellait parfois qu'il était plus proche d'une Engeance que d'un Homme.
Pourtant, malgré cette éternelle froideur, Corbeau garde de ses voyages de précieux trésors, insignifiants pour beaucoup de ses congénères mais qui, pour lui, se révèle être de véritables énigmes : de vieilles lettres, des pendentifs brisés ou même une poupée de chiffon. Des parts de vie qui ce sont envolées mais qu'il entend conserver, lui qui pourtant n'avait pas hésité à égorger les personnes à qui appartenaient ces objets.
Par ce que les Hommes ne sont pas éternels, il aime toutefois observer ses objets cassés et salis et se demander quelle vie ces personnes auraient pu mener sans l'Engeance et la Pestilence.

RPG by Andestria, no plagiat.