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- Date de création :
- le 02/01/2016 à 00:02
Présentation
LE MANOIR D'ORION
![]() Edma, avec son teint de porcelaine et ses grands yeux à la couleur presque irréelle, elle ressemblait en tous points à une petite poupée toute fragile et innocente. Ses jolies petits lèvres rosées, ses joues bien rondes, ses cheveux longs et brillant, qui aurait pu croire que cette jeune fille était orpheline et sans le sous ? Elle incarnait la petite fille parfaite, douce et gentille, rêveuse et insouciante. Mais tout ceci n'était qu'illusion. Elle était forte la petite Edma. Assez forte pour se débrouiller seule et survivre dans ce monde éphémère et injuste. Elle était surprenante cette gamine, dotée d'une force mentale à toutes épreuves. Enfin, c'est ce qu'elle laissait paraître. Le soir, parfois, elle s'autorisait le droit de pleurer de sa situation. Le soir seulement, quand aucun regards indiscrets ne pouvaient voir son beau visage crispé et trempé de larmes. Quand elle se sentait vulnérable, quand elle se souvenait de son parcours et de la vie qu'elle n'avait pas eu le droit d'avoir. Elle était responsable de tous les malheurs qui lui étaient arrivés. Tous, sans exceptions. Elle pleurait des litres de larmes, se sentant seule, rejetée, mal aimée, sans valeur, sans parents, sans amis. Elle n'avait rien. Rien dans ce monde corrompu par l'argent, cela symbolisait la solitude, l'incompréhension, la honte. Les gens la regardaient comme si elle n'était rien. Rien, à part un déchet de la société. Un déchet qu'il fallait irradié, un objet sans valeur qui ne servait à rien. Comment en était elle arrivée jusque là ? C'était un beau soir d'octobre, des cris, des hurlements même, déchiraient le silence. La sueur, la fatigue et les larmes accompagnaient ces bruits dignes d'un film d'horreur. Mais soudain, lors d'un dernier effort final, de petits pleurs d'enfant firent leur apparition dans cette cacophonie. Edma venait de naître, aussi jolie qu'un coeur. Elle était le portrait crachée de sa mère, petits cheveux auburn, de grands yeux en amande et un visage rond. Seul ses yeux étaient de la couleur de son père, cette couleur si particulière et rare. C'était un bijou, une perle précieuse que chaque infirmières s'arrachent. C'était leur premier enfant, leur premier trésor. Cependant, cette petite merveille n'était pas parfaite, et pour eux, cela était impensable. Malformation cardiaque, le diagnostic était tombé. Cette enfant ne survivrait pas longtemps, quelques jours, quelques mois, quelques années. Pas plus. Ils décidèrent alors de l'abandonner à son triste sort, dans un orphelinat miteux choisit au hasard à leur sortie d'hôpital. C'est ainsi que son périple commence. Malgré sa maladie, elle continue de vivre sans se plaindre. Cette fleur fragile et imprudente vivait au jour le jour, remerciant chaque nouvelle journée de la laisser encore en vie, encore un peu, encore quelques heures. Qui sait quand tout s'arrêtera ? Edma restait forte, avec une rage de vivre incroyable, c'est sans doute ce qu'il l'a maintenu vivante jusqu'ici, malgré le froid, malgré la faim, elle s'accrochait. Trouvant de petits boulots à gauche à droite, ce qui lui permettait tout juste d'avoir un peu de pain. Jamais elle n'était négative, à croire que tout était rose, que la vie était merveilleuse. Mais en fait non. La vie avait été cruelle avec elle, orpheline, malade, seule. Comment réussissait elle à s'accrocher malgré cette accumulation de malchance ? Personne ne savait, c'était vraiment surprenant, inconcevable pour les gens qu'une gamine aussi jeune puisse réussir à survivre dans ce monde injuste, qui ne l'avait pas beaucoup gâtée. Cependant, Edma comme décrite précédemment, c'est aussi une petite fleur fragile qui dissumule parfaitement sa tristesse. Parfois, elle se demandait pourquoi elle continuait d'y croire alors que sa vie ne tenait qu'à un fil. Un seul minuscule fil qui pouvait se briser à n'importe quel moment. Puis, après avoir pleurer et vider son corps de toutes ses larmes, elle se remotivait à continuer. Parce que justement, la vie ne dure qu'un certain temps, minime certes, mais c'est ce qui était passionnant. Ne pas savoir comment sera le lendemain, c'était excitant. Alors, elle ne perdait pas espoir de vivre longtemps et de finir avec des mains fripées et un visage ridé. Elle se battrait, qu'importe la situation, elle ne baisserait pas les bras. Jamais, c'était inconcevable pour elle que quelqu'un puisse envisager de mourir. Parce qu'elle, elle n'avait pas ce choix, elle ne pouvait pas se permettre de savoir quand elle allait mourir, elle vivait dans cette peur constante que son cœur cesse de battre. Alors, pourquoi certaines personnes attendaient que la faucheuse viennent les chercher. Pourquoi les gens voulaient mourir ? Pourquoi certains cessaient d'y croire et se résignaient à se laisser mourir ? Elle voulait que les gens se battent pour vivre, que personne n'abandonnent. Elle ferait tout pour aider celui qui souhaite sauter d'un pont, celle qui s'ouvre en silence dans la salle de bain et ceux qui souhaitent se pendre au plafond. Tout. |
![]() Orion, sous son visage d’ange, n’est en rien comparable à ces êtres éthérés aux ailes blanches. Pourtant, tout porterait à croire qu’il soit d’une gentillesse infinie, avec sa peau diaphane, ses lèvres plissées en un sourire éternel, ses yeux d’un bleu profond et ses petites taches de rousseur clairsèment son visage. Orion semble toujours dans un autre monde, pensif et mélancolique, un artiste en devenir, c’est comme cela qu’on le décrivait déjà enfant, alors qu’il s’armait de feuilles et de crayons de mille et une couleurs. Mais une tragédie avait anéanti la famille Orion. Alors que Monsieur Orion, un grand homme d’affaire, disparaissait après un accident dramatique en diligence, leur plus jeune enfant était victime d’une étrange maladie nommée « Hémophilie » par les grands Docteurs de cette époque. Un mal encore inconnu et qui pouvait le conduire à la mort à chaque faux pas. Désespérée, Madame Orion, désormais veuve, avait alors choisi de garder Orion (aucun prénom n’avait été choisi, car il n’aurait jamais dû survivre, et encore aujourd’hui, Orion re-fuse qu’on le nomme autrement) éloigné de tout danger, à l’abris dans cette grande demeure. C’est dans sa chambre, située tout en haut de la bâtisse, qu’Orion a grandi. Une vie marquée par la solitude et la peur de l’inconnu. Sa peau, blanche et douce comme le lait, était désormais marquée par de larges cicatrices, indélébiles. Ses yeux azur était devenu froid comme la glace. Ses crayons de toutes les couleurs avaient laissés place à du noir, noir charbon. Orion s’est forgé une carapace, là où son corps fragile est incapable de le protéger convenablement. Derrière ses sourires et ses airs de doux rêveurs, Orion est un être vil et dénué de tout sentiment. Sans aucune empathie, il témoigne d’une haine féroce pour tout être vivant qui traverse sa route : s’il ne pouvait vivre, pourquoi les autres le pourraient-ils ? Utilisant le cynisme et l’ironie avec autant de ferveur qu’un dévot, il tourmente la vie de tout ceux qui tente de s’approcher de lui, ne souhaitant qu’une seule chose : être seul. Dame Orion, incapable de répondre aux attentes de son fils, avait rapidement pris contact avec de nombreuses servantes, qui avaient toutes finies par fuir le Manoir d’Orion, une à une. La rumeur se répandait rapidement selon laquelle le Manoir d’Orion renfermait un monstre. Orion, il est vrai, ne s’est jamais considéré comme un véritable être humain. Comme un être vivant. Il se sent prisonnier, comme ses croquis qu’ils finissaient toujours par chiffonner et jeter au sol avec mécontentement. Aussi fade et aussi faux. Incomplet. Chaque jour et un jour d’agonie, entre la mort et la non mort, il ne sait pas ce que signifie « vivre ». Chaque jour, il se traîne sur son fauteuil roulant, griffonnant. Il cherche quelque chose, inlassablement. Une parcelle de vie dans cette Demeure sombre et froide, où ne demeure que le regret et la peur. |
RPG by Andestria, no plagiat.
Discussions





































Andestria
[Désolée pour l'attente :') ]
à 14:39 le 24/09/2018
Madame Orion avait autrefois été une femme d’une grande beauté, sa chevelure blonde et soyeuse s’éveillant en même temps que le soleil, resplendissant de mille splendeurs.
Mais le temps, la fatigue et la peur, avait eu raison de cette radiance. Aujourd’hui, ne restait plus que l’ombre de cette femme qu’elle avait été. La mort de son mari, puis la maladie étrange de son jeune fils. Tout était venu si vite. Elle ne s’était pas battu, elle avait laissé le destin s’abattre sur elle, comme le glaive sur le cou du supplicié.
Le Manoir était devenu aussi effrayant que son mari ce l’était imaginé, un soir de pleine lune, en proie à un cauchemar sans nom. A l’époque, elle lui avait juré qu’une telle ineptie était impensable, le Manoir était si luxueux, il respirait la vie. Aujourd’hui, il ne restait plus que deux serviteurs, d’un certain âge, qui continuaient d’arpenter les couloirs du Manoir.
Le Jardinier était parti il y a quelques instants, et si l’intérieur du Manoir ne payait pas grise mine, il tenait toutefois encore debout. La grande pièce du Manoir était froide, aussi froide qu’à l’extérieur. Les toiles d’araignées sur le haut plafond s’agglutinait, constella les murs tachetés et vieillis, les tapisseries d’un ancien temps, d’une ancienne époque ou tout était beau.
La jeune/vieille femme (impossible de déterminer son âge, elle semblait hors du temps, pourtant elle n’avait qu’une cinquantaine d’années, mais elle-même avait oubliée son âge) tenait entre ses doigts un châle, même si elle ne ressentait plus le froid oppressant qui rendait sa peau éteinte.
La jeune femme qui se tenait devant elle ne devait pas avoir plus d’une quinzaine d’années, elle était grelotante et maigre comme un clou ; Une souillon.
La richesse d’autrefois s’était envolée, il restait juste assez à la banque pour les nourrir et s’occuper d’Orion (bien sur, la nourriture était toujours luxueuse, Madame la Comtesse ne mangerait jamais de mets du bas peuple) mais pas la fierté de la Comtesse : Elle ne laisserait jamais une ventre-à-terre fouler le sol de son Manoir, ce Manoir dans lequel de nombreux trésors se cachaient encore, dont les bijoux de la Comtesse, dont elle ne pouvait se défaire, si bien qu’en cet instant elle en portait un autour du cou, un collier d’émeraude, brillant dans cette noirceur.
Personne n’avait osé voler le Manoir, car on racontait qu’il y avait des fantômes, voir pire, dans cette Demeure froide et lugubre. Qui plus est, même vieillis par le temps, le vieux Fill, qui s’occupait de couper du bois et chasser, ainsi que s’occuper quelques peu du Domaine, savait parfaitement viser avec son arme, surtout qu’il avait la gâchette facile, de ce qu’on disait.
Cependant, au moment de fermer la porte sur cette importune, la jeune femme, qui se prénommait Edma, avait fait preuve d’une éloquence dont la Comtesse ne se serait pas douté quelques secondes auparavant. Pragmatique, la jeune femme savait fort bien que la réputation du Manoir avait éloignée les possibles servantes qui aurait été intéressées par le travail, et même si elle ne semblait pas connaître l’entiereté de l’histoire (à savoir que la véritable raison était principalement que son propre fils, pourtant malade, était un véritable tyran) elle jouait toutes ses cartes en cet instant.
Pour survivre dans pareil monde, cette orpheline devait avoir un fort caractère, de ceux qui n’abandonnait pas aux premiers obstacles. Peut être était-ce finalement le destin, qui l’avait mené jusqu’ici ? Pourtant, la Comtesse restait sur ses gardes. Une souillon sans expérience, voilà tout ce qu’elle gardait en tête. Laisser entrer cette petite fille de rien du tout revenait à admettre que le Manoir avait perdu toute sa splendeur et son éclat, alors qu’autrefois bourgeois et nobles accouraient pour assister aux festivités qui s’y déroulait. De nouveau, les froncements de sourcils énonciateurs d’un refus. Jusqu’à ce que le fils Orion se décide à entrer en scène, descendant calmement les escaliers. Il était pâle, blemme, mais il semblait nimbé par une aura de lumière qui était sienne, sûr de lui, il passait sa main sur le bois de cet escalier qu’il n’avait emprunté que quelques fois malgré son âge avancé. Sa maladie le rendait fragile, fragile à toute chose.
La moindre coupure pouvait provoquer un torrent de sang, une hémorragie interne, une septicémie et finalement la mort. Concrètement, il pouvait mourir à tout instant.
Toutefois, il ne semblait pas inquiéter par cet état de fait, malgré les conseils de sa mère, qui gémissait en s’approchant de lui, tout en gardant une distance respectable pour ne pas le courroucé « Orion, mon fils, je vous en prie, c’est trop danger… »
- « Suffit, mère, vous gênez notre invité »
Il s’était adressé à elle en l’observant d’un œil froid, qui la fît taire en quelques instant.
Il n’avait pas pris la peine de descendre vers la jeune femme et était resté sur cet escalier, pour mieux la prendre de haut. Elle n’était pas la première à passer ses portes, mais comme les autres elle partirait. Ne pouvait-on pas seulement le laisser en paix ? Il ne réclamait aucune attention, voulait seulement se reposer, dans cette infini qu’était le néant.
- « Vous savez que personne ne viendra plus ici, Mère, alors laissez là donc devenir Gouvernante, avant que l’Hiver n’arrive et qu’elle ne meurt de froid, cette petite orpheline ».
Il avait presque cracher ses derniers mots. Aucune compassion, car il comptait bien la mettre dehors au plus vite, y compris en la laissant crever sur le sol froid, comme un chien galeux.
C’est tout ce qu’elle méritait, puisqu’elle pouvait vivre, alors que lui ne le pouvait pas.
Bien entendu, il avait entendu toute la tirade de la jeune femme et état curieux de voir quelle prouesse elle était capable de montrer, avant qu’il ne la brise.
Mais le temps, la fatigue et la peur, avait eu raison de cette radiance. Aujourd’hui, ne restait plus que l’ombre de cette femme qu’elle avait été. La mort de son mari, puis la maladie étrange de son jeune fils. Tout était venu si vite. Elle ne s’était pas battu, elle avait laissé le destin s’abattre sur elle, comme le glaive sur le cou du supplicié.
Le Manoir était devenu aussi effrayant que son mari ce l’était imaginé, un soir de pleine lune, en proie à un cauchemar sans nom. A l’époque, elle lui avait juré qu’une telle ineptie était impensable, le Manoir était si luxueux, il respirait la vie. Aujourd’hui, il ne restait plus que deux serviteurs, d’un certain âge, qui continuaient d’arpenter les couloirs du Manoir.
Le Jardinier était parti il y a quelques instants, et si l’intérieur du Manoir ne payait pas grise mine, il tenait toutefois encore debout. La grande pièce du Manoir était froide, aussi froide qu’à l’extérieur. Les toiles d’araignées sur le haut plafond s’agglutinait, constella les murs tachetés et vieillis, les tapisseries d’un ancien temps, d’une ancienne époque ou tout était beau.
La jeune/vieille femme (impossible de déterminer son âge, elle semblait hors du temps, pourtant elle n’avait qu’une cinquantaine d’années, mais elle-même avait oubliée son âge) tenait entre ses doigts un châle, même si elle ne ressentait plus le froid oppressant qui rendait sa peau éteinte.
La jeune femme qui se tenait devant elle ne devait pas avoir plus d’une quinzaine d’années, elle était grelotante et maigre comme un clou ; Une souillon.
La richesse d’autrefois s’était envolée, il restait juste assez à la banque pour les nourrir et s’occuper d’Orion (bien sur, la nourriture était toujours luxueuse, Madame la Comtesse ne mangerait jamais de mets du bas peuple) mais pas la fierté de la Comtesse : Elle ne laisserait jamais une ventre-à-terre fouler le sol de son Manoir, ce Manoir dans lequel de nombreux trésors se cachaient encore, dont les bijoux de la Comtesse, dont elle ne pouvait se défaire, si bien qu’en cet instant elle en portait un autour du cou, un collier d’émeraude, brillant dans cette noirceur.
Personne n’avait osé voler le Manoir, car on racontait qu’il y avait des fantômes, voir pire, dans cette Demeure froide et lugubre. Qui plus est, même vieillis par le temps, le vieux Fill, qui s’occupait de couper du bois et chasser, ainsi que s’occuper quelques peu du Domaine, savait parfaitement viser avec son arme, surtout qu’il avait la gâchette facile, de ce qu’on disait.
Cependant, au moment de fermer la porte sur cette importune, la jeune femme, qui se prénommait Edma, avait fait preuve d’une éloquence dont la Comtesse ne se serait pas douté quelques secondes auparavant. Pragmatique, la jeune femme savait fort bien que la réputation du Manoir avait éloignée les possibles servantes qui aurait été intéressées par le travail, et même si elle ne semblait pas connaître l’entiereté de l’histoire (à savoir que la véritable raison était principalement que son propre fils, pourtant malade, était un véritable tyran) elle jouait toutes ses cartes en cet instant.
Pour survivre dans pareil monde, cette orpheline devait avoir un fort caractère, de ceux qui n’abandonnait pas aux premiers obstacles. Peut être était-ce finalement le destin, qui l’avait mené jusqu’ici ? Pourtant, la Comtesse restait sur ses gardes. Une souillon sans expérience, voilà tout ce qu’elle gardait en tête. Laisser entrer cette petite fille de rien du tout revenait à admettre que le Manoir avait perdu toute sa splendeur et son éclat, alors qu’autrefois bourgeois et nobles accouraient pour assister aux festivités qui s’y déroulait. De nouveau, les froncements de sourcils énonciateurs d’un refus. Jusqu’à ce que le fils Orion se décide à entrer en scène, descendant calmement les escaliers. Il était pâle, blemme, mais il semblait nimbé par une aura de lumière qui était sienne, sûr de lui, il passait sa main sur le bois de cet escalier qu’il n’avait emprunté que quelques fois malgré son âge avancé. Sa maladie le rendait fragile, fragile à toute chose.
La moindre coupure pouvait provoquer un torrent de sang, une hémorragie interne, une septicémie et finalement la mort. Concrètement, il pouvait mourir à tout instant.
Toutefois, il ne semblait pas inquiéter par cet état de fait, malgré les conseils de sa mère, qui gémissait en s’approchant de lui, tout en gardant une distance respectable pour ne pas le courroucé « Orion, mon fils, je vous en prie, c’est trop danger… »
- « Suffit, mère, vous gênez notre invité »
Il s’était adressé à elle en l’observant d’un œil froid, qui la fît taire en quelques instant.
Il n’avait pas pris la peine de descendre vers la jeune femme et était resté sur cet escalier, pour mieux la prendre de haut. Elle n’était pas la première à passer ses portes, mais comme les autres elle partirait. Ne pouvait-on pas seulement le laisser en paix ? Il ne réclamait aucune attention, voulait seulement se reposer, dans cette infini qu’était le néant.
- « Vous savez que personne ne viendra plus ici, Mère, alors laissez là donc devenir Gouvernante, avant que l’Hiver n’arrive et qu’elle ne meurt de froid, cette petite orpheline ».
Il avait presque cracher ses derniers mots. Aucune compassion, car il comptait bien la mettre dehors au plus vite, y compris en la laissant crever sur le sol froid, comme un chien galeux.
C’est tout ce qu’elle méritait, puisqu’elle pouvait vivre, alors que lui ne le pouvait pas.
Bien entendu, il avait entendu toute la tirade de la jeune femme et état curieux de voir quelle prouesse elle était capable de montrer, avant qu’il ne la brise.
à 14:38 le 24/09/2018
Errante, seule et affamée. Edma titubait dans les rues désertes. Était elle réellement seule, où est-ce les habitants s'étaient fait passer le mot de rester chez eux aujourd'hui ? Nulle ne le sait. Pas un bruit ne se faisait entendre, rien. Comme si tout le monde avait disparu mystérieusement sans laisser de trace. Certains jeux d'enfants étaient encore dans les rues. Des marelles à moitié terminées à la craie s'effaçaient. Un panier de légumes avait été laissé à l'abandon sur un banc. Les habitants étaient comme volatilisés.
La jeune fille, du haut de ses 15ans, semblait quelque peu intimidée par ce décor post-apocalyptic. Elle regardait autour d'elle, un chat gris miaulait devant une maison aux fenêtres bien fermées. Elle manqua même de tomber en le regardant, il était si aminci, sale et miséreux. Un peu comme elle d'ailleurs. Son ventre ne fit que lui rappeler sa situation et elle s'empressa de dérober quelques légumes dans le panier solitaire. Carottes, navets, pommes de terre et rutabagas se battaient en duel à l'intérieur. Edma s'en accapara et parti les grignoter un peu plus loin. Loin de cette ville déserte et sans vies.
Arrivée dans une clairière, loin de l'ambiance pesante de la ville précédente, la jeune fille, affamée. Attrapa une carotte et croqua dedans. Malgré l'hygiène douteuse de l'aliment, elle se régala. Cela combla un peu son estomac et lui redonnant la force d'avancer jusqu'au village suivant.
L'église de ce village était somptueux, et ici, les gens se bousculaient. Un marché installé devant la mairie, sur la place principale, donna une idée à l'enfant et elle s'installa près des vendeurs, dans l'espoir de vendre le contenu de son panier. Elle n'en tira pas grand chose, 10 à 15 pièces seulement, de quoi lui acheter un petit pain aux céréales et une tranche de jambon. C'était amplement suffisant et elle s'en délecta avec plaisir. Sa longue marche pouvait reprendre. Mais pour aller où ? Peut-être qu'elle pouvait se trouver un abri pour la nuit ici ?
Edma marcha alors un moment, jusqu à une auberge où, une fois encore, les prix étaient excessif. Cependant, l' aubergiste d'humeur généreuse, et étant le jour béni, l'invita à prendre un verre de lait chaud pour au moins la réchauffer un peu. C'est là, qu'elle apprit qu'une place en tant que gouvernante dans un manoir voisin s'était libéré. Malgré la mauvaise réputation de l'endroit, elle se dit que cela était tentant. Pour une enfant sans le sous, c'était évidemment une offre alléchante. Elle se remit ainsi en route, en direction de ce fameux manoir d'Orion. Bien qu'on l'en ait dissuadée, Edma était determinée et se mit rapidement en route après avoir prit connaissance du chemin à parcourir.
Les portes du manoir étaient immenses et effrayantes. L'endroit semblait inhabité et était fortement éloigné du coeur du village. Mais maintenant qu'elle était ici, Edma ne flancha pas et poussa ces lourdes portes en bois. Lugubre et froid, voilà les premières impressions que cette grande pièce lui fit penser.
Directement, une femme d'un âge assez avancé vain la rejoindre dans ce grand hall silencieux. Elle semblait la juger de la tête aux pieds, son air dédaigneux la frappa aussitôt et elle s'empressa de faire bonne figure en se redressant et en saluant poliment cette femme mystérieuse. Évidemment, elle ne semblait pas vouloir lui céder la place vacante, mais Edma était bien déterminee à l'obtenir et remua ciel et terre dans une argumentation enflammée pour la convaincre de lui confier ce poste.
La jeune fille, du haut de ses 15ans, semblait quelque peu intimidée par ce décor post-apocalyptic. Elle regardait autour d'elle, un chat gris miaulait devant une maison aux fenêtres bien fermées. Elle manqua même de tomber en le regardant, il était si aminci, sale et miséreux. Un peu comme elle d'ailleurs. Son ventre ne fit que lui rappeler sa situation et elle s'empressa de dérober quelques légumes dans le panier solitaire. Carottes, navets, pommes de terre et rutabagas se battaient en duel à l'intérieur. Edma s'en accapara et parti les grignoter un peu plus loin. Loin de cette ville déserte et sans vies.
Arrivée dans une clairière, loin de l'ambiance pesante de la ville précédente, la jeune fille, affamée. Attrapa une carotte et croqua dedans. Malgré l'hygiène douteuse de l'aliment, elle se régala. Cela combla un peu son estomac et lui redonnant la force d'avancer jusqu'au village suivant.
L'église de ce village était somptueux, et ici, les gens se bousculaient. Un marché installé devant la mairie, sur la place principale, donna une idée à l'enfant et elle s'installa près des vendeurs, dans l'espoir de vendre le contenu de son panier. Elle n'en tira pas grand chose, 10 à 15 pièces seulement, de quoi lui acheter un petit pain aux céréales et une tranche de jambon. C'était amplement suffisant et elle s'en délecta avec plaisir. Sa longue marche pouvait reprendre. Mais pour aller où ? Peut-être qu'elle pouvait se trouver un abri pour la nuit ici ?
Edma marcha alors un moment, jusqu à une auberge où, une fois encore, les prix étaient excessif. Cependant, l' aubergiste d'humeur généreuse, et étant le jour béni, l'invita à prendre un verre de lait chaud pour au moins la réchauffer un peu. C'est là, qu'elle apprit qu'une place en tant que gouvernante dans un manoir voisin s'était libéré. Malgré la mauvaise réputation de l'endroit, elle se dit que cela était tentant. Pour une enfant sans le sous, c'était évidemment une offre alléchante. Elle se remit ainsi en route, en direction de ce fameux manoir d'Orion. Bien qu'on l'en ait dissuadée, Edma était determinée et se mit rapidement en route après avoir prit connaissance du chemin à parcourir.
Les portes du manoir étaient immenses et effrayantes. L'endroit semblait inhabité et était fortement éloigné du coeur du village. Mais maintenant qu'elle était ici, Edma ne flancha pas et poussa ces lourdes portes en bois. Lugubre et froid, voilà les premières impressions que cette grande pièce lui fit penser.
Directement, une femme d'un âge assez avancé vain la rejoindre dans ce grand hall silencieux. Elle semblait la juger de la tête aux pieds, son air dédaigneux la frappa aussitôt et elle s'empressa de faire bonne figure en se redressant et en saluant poliment cette femme mystérieuse. Évidemment, elle ne semblait pas vouloir lui céder la place vacante, mais Edma était bien déterminee à l'obtenir et remua ciel et terre dans une argumentation enflammée pour la convaincre de lui confier ce poste.
à 22:33 le 01/09/2018
[ Bon sang, j'oublie tout le temps de passer, je suis vraiment désolée je vais te répondre de suite >°<
J'ai pas Discord, mais je vais de suite me créer un compte pour toi.]
J'ai pas Discord, mais je vais de suite me créer un compte pour toi.]
à 22:26 le 01/09/2018
[ Solini si jamais SF bug encore mais genre à tout jamais, t'aurais pas Discord au cas où ? (c'est un peu comme Skype mais directement sur internet, sans application) J'tenvoi une invitation sur mon serveur (j'sais pas trop comment ça marche mdr) : https://discord.gg/vEajGrC
Et sinon mon Pseudo là bas c'est Andestria. ]
Et sinon mon Pseudo là bas c'est Andestria. ]
à 12:04 le 28/08/2018
Le Manoir d'Orion était connu dans toute la ville pour être le plus grand domaine de tout ce petit bourgs. Ici, les secrets étaient vite dévoilés et les rumeurs volaient aussi vite que le vent déployé par une tempête. Mais depuis longtemps, plus personne n'osait s'approcher de ses portes immenses qui gardaient le Manoir d'Orion en sécurité.
Les portes de métal étaient rouillées et ternis par le temps, maintenu par des chaînes qui empêchait quiconque d'entrer...et de sortir.
Semblant abandonné, les murs du Manoir semblait sur le point de s'écrouler, l'herbe verte et broussailleuse ayant laissé place à une paillasse d'herbe jaunis, presque comparable à du foin si les mauvaises herbes ne venaient pas ajouter quelques touches de couleurs à ce triste paysage. Pourtant, le Manoir d'Orion n'était pas hanté, contrairement à toutes les rumeurs qui s'étaient répandus aux environs.
Le Manoir se situait en dehors la Ville, proche de la forêt mais suffisamment éloigné des autres habitations pour pouvoir faire pesentir de lourds secrets.
Le Manoir n'était ni hanté, ni abandonné, car la Comtesse Orion s'y trouvait toujours, ainsi que son jeune fils tout juste âgé de seize années.
La sage femme avait été formelle, le jour de sa naissance : Cet enfant ne vivrait pas jusqu'à ses quatre ans. Sa maladie, l'hémophilie, ne pouvait être traité et le mal finirait par l'emporter. Pourtant, contre toute attente, Orion (on avait choisi de ne pas le nommer, de peur qu'il ne tienne même pas les premières semaines, depuis il conservait son nom de famille comme unique prénom, refusant toute autre possibilité).
Pourtant, contre toute attente, il était en vie. En sursit, cependant, à tel point que sa mère, la Comtesse Orion, avait choisi de se protéger et le protéger derrière les Murs du Manoir. La nuit, les lumières des bougies se reflétaient à l'intérieur de la Bâtisse, laissant voir des ombres se mouvoir dans les différentes pièces du Manoir.
Des serviteurs étaient également présents afin de s'occuper de la Cuisine et de tenir en état la propriété. Un vieux couples étaient ainsi présents et s'occupaient de faire les courses pour les amener au Manoir. Ils déjà présents du temps ou le maître des lieux, le Comte d'Orion, était encore de ce monde.
A cette époque, lui et la Comtesse s'était installé dans cette Demeure familiale avec l'intention de faire revivre la vieille ville. L'entreprise de Monsieur Orion, dans le textile, avait permis à de nombreuses personnes du village de trouver un travail et la ville avait prospéré en même temps qu'elle. Avec la mort du Comte d'Orion, le Manoir et la Ville s'était refermé en eux même. On avait plus entendu parler du Comte, son entreprise ayant fait faillite en même que temps que l'on apprenait sa mort.
Fort heureusement pour la Comtesse et son fils, le Comte d'Orion avait placé de nombreux avoirs à la banque et ces derniers pouvaient continuer de vivre dans le Manoir et pouvoir se nourrir et vivre confortablement.
Pourtant, la Comtesse Orion était inquiète. Elle s'était levée aux aurores, pour faire face à la dure réalité : Son fils était intenable et sa santé fragile, mais elle n'était plus capable de se charger de son éducation ou de ses soins. Elle était exténué, par le comportement de son fils, et avait atrocement besoin d'aide. Qui plus est, les deux gouvernants étaient bien trop vieux pour s'occuper de lui, même s'ils avaient assisté du mieux qu'il pouvait, jusqu'à aujourd'hui, la Comtesse.
Désormais âgé de seize années, Orion était plus instable que jamais.
Lui qui avait toujours eu peur de l'inconnu se refusait aujourd'hui à rester enfermer dans ce Manoir toute sa vie, alors même que sa maladie impliquait qu'il se déplace le moins possible : La moindre blessure pouvait créer une hémorragie (externe ou pire, interne) qui le vidrait de son sang en quelques instant.
Pourtant, à chaque fois qu'elle trouvait une personne susceptible de pouvoir s'occuper de son fils, ce dernier faisait tout pour la faire fuir. Les servantes s'étaient ainsi déplacées de tous les horizons, l'offre proposé étant suffisamment alléchante pour être tentée (vivre dans cette demeure, être nourrie et loger, s'occuper d'un jeune homme qui ne tiendrais sans doute pas deux années de plus et à la poche de l'argent comme il n'était pas permis d'en avoir, qui permettrait d'offrir une retraite confortable). Elles étaient toutes reparties, les unes après les autres.
Les rumeurs avaient eu raison des dernières curieuses, et bientôt plus personne n'avait traversé les lourdes portes du Domaine d'Orion.
Pourtant, alors que la Comtesse déambulait comme un fantôme dans la Demeure, affublée d'une chemise de nuit en soie, les cheveux pourtant parfaitement coiffée (elle avait gardé un semblant de coquetterie, même si sa vie se résumait à lire et pleurer), la porte avait émis un son métallique, alors que quelqu'un faisait claquer l'anneau de métal suspendu à la porte.
Lorsqu'elle avait ouvert la porte, laissant entrevoir un visage émacié et blafard, ses joues creusés laissant pourtant entrevoir la femme magnifique qu'elle avait été autrefois, ses cheveux blanchâtre - mais soyeux - faisant parfois place à quelques cheveux d'un blonds lumineux, elle avait soudainement laissé une vague de surprise traversé son visage. Qui était cette jeune fille, qui se tenait devant sa porte ?
Elle semblait passablement mince, comme si elle n'avait pas suffisamment été nourrie. Les haillons qui couvraient son corps, ainsi que ses chausses entrouvertes sur le côté et pleine de terre, portait à croire qu'il s'agissait là d'une petite souillon.
Hors, si Madame la Comtesse éprouvait un amour saint pour son fils malade, et que sa Demeure ne laissait plus entrevoir toute la richesse qu'elle avait possédé et qu'elle possédait toujours, elle se refusait à accueillir quelconques manants qui viendraient passer les portes de fer. Dans un regard plein de mépris, ses yeux sombres jaugeant la jeune femme avec un dédain non dissimulé, elle s'apprêta à refermer la porte, jusqu'à ce que la jeune femme ne prenne la parole. Gouvernante, elle voulait devenir la gouvernante d'Orion ?
Les portes de métal étaient rouillées et ternis par le temps, maintenu par des chaînes qui empêchait quiconque d'entrer...et de sortir.
Semblant abandonné, les murs du Manoir semblait sur le point de s'écrouler, l'herbe verte et broussailleuse ayant laissé place à une paillasse d'herbe jaunis, presque comparable à du foin si les mauvaises herbes ne venaient pas ajouter quelques touches de couleurs à ce triste paysage. Pourtant, le Manoir d'Orion n'était pas hanté, contrairement à toutes les rumeurs qui s'étaient répandus aux environs.
Le Manoir se situait en dehors la Ville, proche de la forêt mais suffisamment éloigné des autres habitations pour pouvoir faire pesentir de lourds secrets.
Le Manoir n'était ni hanté, ni abandonné, car la Comtesse Orion s'y trouvait toujours, ainsi que son jeune fils tout juste âgé de seize années.
La sage femme avait été formelle, le jour de sa naissance : Cet enfant ne vivrait pas jusqu'à ses quatre ans. Sa maladie, l'hémophilie, ne pouvait être traité et le mal finirait par l'emporter. Pourtant, contre toute attente, Orion (on avait choisi de ne pas le nommer, de peur qu'il ne tienne même pas les premières semaines, depuis il conservait son nom de famille comme unique prénom, refusant toute autre possibilité).
Pourtant, contre toute attente, il était en vie. En sursit, cependant, à tel point que sa mère, la Comtesse Orion, avait choisi de se protéger et le protéger derrière les Murs du Manoir. La nuit, les lumières des bougies se reflétaient à l'intérieur de la Bâtisse, laissant voir des ombres se mouvoir dans les différentes pièces du Manoir.
Des serviteurs étaient également présents afin de s'occuper de la Cuisine et de tenir en état la propriété. Un vieux couples étaient ainsi présents et s'occupaient de faire les courses pour les amener au Manoir. Ils déjà présents du temps ou le maître des lieux, le Comte d'Orion, était encore de ce monde.
A cette époque, lui et la Comtesse s'était installé dans cette Demeure familiale avec l'intention de faire revivre la vieille ville. L'entreprise de Monsieur Orion, dans le textile, avait permis à de nombreuses personnes du village de trouver un travail et la ville avait prospéré en même temps qu'elle. Avec la mort du Comte d'Orion, le Manoir et la Ville s'était refermé en eux même. On avait plus entendu parler du Comte, son entreprise ayant fait faillite en même que temps que l'on apprenait sa mort.
Fort heureusement pour la Comtesse et son fils, le Comte d'Orion avait placé de nombreux avoirs à la banque et ces derniers pouvaient continuer de vivre dans le Manoir et pouvoir se nourrir et vivre confortablement.
Pourtant, la Comtesse Orion était inquiète. Elle s'était levée aux aurores, pour faire face à la dure réalité : Son fils était intenable et sa santé fragile, mais elle n'était plus capable de se charger de son éducation ou de ses soins. Elle était exténué, par le comportement de son fils, et avait atrocement besoin d'aide. Qui plus est, les deux gouvernants étaient bien trop vieux pour s'occuper de lui, même s'ils avaient assisté du mieux qu'il pouvait, jusqu'à aujourd'hui, la Comtesse.
Désormais âgé de seize années, Orion était plus instable que jamais.
Lui qui avait toujours eu peur de l'inconnu se refusait aujourd'hui à rester enfermer dans ce Manoir toute sa vie, alors même que sa maladie impliquait qu'il se déplace le moins possible : La moindre blessure pouvait créer une hémorragie (externe ou pire, interne) qui le vidrait de son sang en quelques instant.
Pourtant, à chaque fois qu'elle trouvait une personne susceptible de pouvoir s'occuper de son fils, ce dernier faisait tout pour la faire fuir. Les servantes s'étaient ainsi déplacées de tous les horizons, l'offre proposé étant suffisamment alléchante pour être tentée (vivre dans cette demeure, être nourrie et loger, s'occuper d'un jeune homme qui ne tiendrais sans doute pas deux années de plus et à la poche de l'argent comme il n'était pas permis d'en avoir, qui permettrait d'offrir une retraite confortable). Elles étaient toutes reparties, les unes après les autres.
Les rumeurs avaient eu raison des dernières curieuses, et bientôt plus personne n'avait traversé les lourdes portes du Domaine d'Orion.
Pourtant, alors que la Comtesse déambulait comme un fantôme dans la Demeure, affublée d'une chemise de nuit en soie, les cheveux pourtant parfaitement coiffée (elle avait gardé un semblant de coquetterie, même si sa vie se résumait à lire et pleurer), la porte avait émis un son métallique, alors que quelqu'un faisait claquer l'anneau de métal suspendu à la porte.
Lorsqu'elle avait ouvert la porte, laissant entrevoir un visage émacié et blafard, ses joues creusés laissant pourtant entrevoir la femme magnifique qu'elle avait été autrefois, ses cheveux blanchâtre - mais soyeux - faisant parfois place à quelques cheveux d'un blonds lumineux, elle avait soudainement laissé une vague de surprise traversé son visage. Qui était cette jeune fille, qui se tenait devant sa porte ?
Elle semblait passablement mince, comme si elle n'avait pas suffisamment été nourrie. Les haillons qui couvraient son corps, ainsi que ses chausses entrouvertes sur le côté et pleine de terre, portait à croire qu'il s'agissait là d'une petite souillon.
Hors, si Madame la Comtesse éprouvait un amour saint pour son fils malade, et que sa Demeure ne laissait plus entrevoir toute la richesse qu'elle avait possédé et qu'elle possédait toujours, elle se refusait à accueillir quelconques manants qui viendraient passer les portes de fer. Dans un regard plein de mépris, ses yeux sombres jaugeant la jeune femme avec un dédain non dissimulé, elle s'apprêta à refermer la porte, jusqu'à ce que la jeune femme ne prenne la parole. Gouvernante, elle voulait devenir la gouvernante d'Orion ?
à 22:12 le 20/08/2018
[ Contente qu'elle te convienne c:!
Excellente, elles sont passées vite d'ailleurs.. et toi de ton côté, comment ça va ? :)
Pas de soucis, prends ton temps :).]
Excellente, elles sont passées vite d'ailleurs.. et toi de ton côté, comment ça va ? :)
Pas de soucis, prends ton temps :).]
à 20:25 le 20/08/2018
[Ah ah, mais c'est parfait tout ça ! Elle est trop mignonne o/
J'espère que tu as passé de bonnes vacances (c'est une excellente excuse, par ailleurs) :) !
J'ajouterai les personnages et je ferais l'introduction dès que possible ;). ]
J'espère que tu as passé de bonnes vacances (c'est une excellente excuse, par ailleurs) :) !
J'ajouterai les personnages et je ferais l'introduction dès que possible ;). ]
à 16:53 le 20/08/2018
[ Personnage pour Andestria ~
Tadaaa, désolée pour le graaand retard, j'étais en vacances donc voilà... Pire excuse du siècle, je suis vraiment confuse pour l'attente ^^'
Dit moi si elle te convient ou si je dois modifier quelque chose.
https://www.noelshack.com/2018-33-7-1534709130-img-20180814-131052.jpg
Edma, avec son teint de porcelaine et ses grands yeux à la couleur presque irréelle, elle ressemblait en tous points à une petite poupée toute fragile et innocente. Ses jolies petits lèvres rosées, ses joues bien rondes, ses cheveux longs et brillant, qui aurait pu croire que cette jeune fille était orpheline et sans le sous ? Elle incarnait la petite fille parfaite, douce et gentille, rêveuse et insouciante.
Mais tout ceci n'était qu'illusion. Elle était forte la petite Edma. Assez forte pour se débrouiller seule et survivre dans ce monde éphémère et injuste. Elle était surprenante cette gamine, dotée d'une force mentale à toutes épreuves. Enfin, c'est ce qu'elle laissait paraître. Le soir, parfois, elle s'autorisait le droit de pleurer de sa situation. Le soir seulement, quand aucun regards indiscrets ne pouvaient voir son beau visage crispé et trempé de larmes. Quand elle se sentait vulnérable, quand elle se souvenait de son parcours et de la vie qu'elle n'avait pas eu le droit d'avoir. Elle était responsable de tous les malheurs qui lui étaient arrivés. Tous, sans exceptions.
Elle pleurait des litres de larmes, se sentant seule, rejetée, mal aimée, sans valeur, sans parents, sans amis. Elle n'avait rien. Rien dans ce monde corrompu par l'argent, cela symbolisait la solitude, l'incompréhension, la honte. Les gens la regardaient comme si elle n'était rien. Rien, à part un déchet de la société. Un déchet qu'il fallait irradié, un objet sans valeur qui ne servait à rien.
Comment en était elle arrivée jusque là ? C'était un beau soir d'octobre, des cris, des hurlements même, déchiraient le silence. La sueur, la fatigue et les larmes accompagnaient ces bruits dignes d'un film d'horreur. Mais soudain, lors d'un dernier effort final, de petits pleurs d'enfant firent leur apparition dans cette cacophonie. Edma venait de naître, aussi jolie qu'un coeur. Elle était le portrait crachée de sa mère, petits cheveux auburn, de grands yeux en amande et un visage rond. Seul ses yeux étaient de la couleur de son père, cette couleur si particulière et rare. C'était un bijou, une perle précieuse que chaque infirmières s'arrachent. C'était leur premier enfant, leur premier trésor.
Cependant, cette petite merveille n'était pas parfaite, et pour eux, cela était impensable. Malformation cardiaque, le diagnostic était tombé. Cette enfant ne survivrait pas longtemps, quelques jours, quelques mois, quelques années. Pas plus.
Ils décidèrent alors de l'abandonner à son triste sort, dans un orphelinat miteux choisit au hasard à leur sortie d'hôpital.
C'est ainsi que son périple commence. Malgré sa maladie, elle continue de vivre sans se plaindre.
Cette fleur fragile et imprudente vivait au jour le jour, remerciant chaque nouvelle journée de la laisser encore en vie, encore un peu, encore quelques heures. Qui sait quand tout s'arrêtera ? Edma restait forte, avec une rage de vivre incroyable, c'est sans doute ce qu'il l'a maintenu vivante jusqu'ici, malgré le froid, malgré la faim, elle s'accrochait. Trouvant de petits boulots à gauche à droite, ce qui lui permettait tout juste d'avoir un peu de pain.
Jamais elle n'était négative, à croire que tout était rose, que la vie était merveilleuse. Mais en fait non. La vie avait été cruelle avec elle, orpheline, malade, seule. Comment réussissait elle à s'accrocher malgré cette accumulation de malchance ? Personne ne savait, c'était vraiment surprenant, inconcevable pour les gens qu'une gamine aussi jeune puisse réussir à survivre dans ce monde injuste, qui ne l'avait pas beaucoup gâtée.
Cependant, Edma comme décrite précédemment, c'est aussi une petite fleur fragile qui dissumule parfaitement sa tristesse. Parfois, elle se demandait pourquoi elle continuait d'y croire alors que sa vie ne tenait qu'à un fil. Un seul minuscule fil qui pouvait se briser à n'importe quel moment.
Puis, après avoir pleurer et vider son corps de toutes ses larmes, elle se remotivait à continuer. Parce que justement, la vie ne dure qu'un certain temps, minime certes, mais c'est ce qui était passionnant. Ne pas savoir comment sera le lendemain, c'était excitant. Alors, elle ne perdait pas espoir de vivre longtemps et de finir avec des mains fripées et un visage ridé. Elle se battrait, qu'importe la situation, elle ne baisserait pas les bras. Jamais, c'était inconcevable pour elle que quelqu'un puisse envisager de mourir. Parce qu'elle, elle n'avait pas ce choix, elle ne pouvait pas se permettre de savoir quand elle allait mourir, elle vivait dans cette peur constante que son cœur cesse de battre. Alors, pourquoi certaines personnes attendaient que la faucheuse viennent les chercher. Pourquoi les gens voulaient mourir ? Pourquoi certains cessaient d'y croire et se résignaient à se laisser mourir ? Elle voulait que les gens se battent pour vivre, que personne n'abandonnent. Elle ferait tout pour aider celui qui souhaite sauter d'un pont, celle qui s'ouvre en silence dans la salle de bain et ceux qui souhaitent se pendre au plafond. Tout.]
Tadaaa, désolée pour le graaand retard, j'étais en vacances donc voilà... Pire excuse du siècle, je suis vraiment confuse pour l'attente ^^'
Dit moi si elle te convient ou si je dois modifier quelque chose.
https://www.noelshack.com/2018-33-7-1534709130-img-20180814-131052.jpg
Edma, avec son teint de porcelaine et ses grands yeux à la couleur presque irréelle, elle ressemblait en tous points à une petite poupée toute fragile et innocente. Ses jolies petits lèvres rosées, ses joues bien rondes, ses cheveux longs et brillant, qui aurait pu croire que cette jeune fille était orpheline et sans le sous ? Elle incarnait la petite fille parfaite, douce et gentille, rêveuse et insouciante.
Mais tout ceci n'était qu'illusion. Elle était forte la petite Edma. Assez forte pour se débrouiller seule et survivre dans ce monde éphémère et injuste. Elle était surprenante cette gamine, dotée d'une force mentale à toutes épreuves. Enfin, c'est ce qu'elle laissait paraître. Le soir, parfois, elle s'autorisait le droit de pleurer de sa situation. Le soir seulement, quand aucun regards indiscrets ne pouvaient voir son beau visage crispé et trempé de larmes. Quand elle se sentait vulnérable, quand elle se souvenait de son parcours et de la vie qu'elle n'avait pas eu le droit d'avoir. Elle était responsable de tous les malheurs qui lui étaient arrivés. Tous, sans exceptions.
Elle pleurait des litres de larmes, se sentant seule, rejetée, mal aimée, sans valeur, sans parents, sans amis. Elle n'avait rien. Rien dans ce monde corrompu par l'argent, cela symbolisait la solitude, l'incompréhension, la honte. Les gens la regardaient comme si elle n'était rien. Rien, à part un déchet de la société. Un déchet qu'il fallait irradié, un objet sans valeur qui ne servait à rien.
Comment en était elle arrivée jusque là ? C'était un beau soir d'octobre, des cris, des hurlements même, déchiraient le silence. La sueur, la fatigue et les larmes accompagnaient ces bruits dignes d'un film d'horreur. Mais soudain, lors d'un dernier effort final, de petits pleurs d'enfant firent leur apparition dans cette cacophonie. Edma venait de naître, aussi jolie qu'un coeur. Elle était le portrait crachée de sa mère, petits cheveux auburn, de grands yeux en amande et un visage rond. Seul ses yeux étaient de la couleur de son père, cette couleur si particulière et rare. C'était un bijou, une perle précieuse que chaque infirmières s'arrachent. C'était leur premier enfant, leur premier trésor.
Cependant, cette petite merveille n'était pas parfaite, et pour eux, cela était impensable. Malformation cardiaque, le diagnostic était tombé. Cette enfant ne survivrait pas longtemps, quelques jours, quelques mois, quelques années. Pas plus.
Ils décidèrent alors de l'abandonner à son triste sort, dans un orphelinat miteux choisit au hasard à leur sortie d'hôpital.
C'est ainsi que son périple commence. Malgré sa maladie, elle continue de vivre sans se plaindre.
Cette fleur fragile et imprudente vivait au jour le jour, remerciant chaque nouvelle journée de la laisser encore en vie, encore un peu, encore quelques heures. Qui sait quand tout s'arrêtera ? Edma restait forte, avec une rage de vivre incroyable, c'est sans doute ce qu'il l'a maintenu vivante jusqu'ici, malgré le froid, malgré la faim, elle s'accrochait. Trouvant de petits boulots à gauche à droite, ce qui lui permettait tout juste d'avoir un peu de pain.
Jamais elle n'était négative, à croire que tout était rose, que la vie était merveilleuse. Mais en fait non. La vie avait été cruelle avec elle, orpheline, malade, seule. Comment réussissait elle à s'accrocher malgré cette accumulation de malchance ? Personne ne savait, c'était vraiment surprenant, inconcevable pour les gens qu'une gamine aussi jeune puisse réussir à survivre dans ce monde injuste, qui ne l'avait pas beaucoup gâtée.
Cependant, Edma comme décrite précédemment, c'est aussi une petite fleur fragile qui dissumule parfaitement sa tristesse. Parfois, elle se demandait pourquoi elle continuait d'y croire alors que sa vie ne tenait qu'à un fil. Un seul minuscule fil qui pouvait se briser à n'importe quel moment.
Puis, après avoir pleurer et vider son corps de toutes ses larmes, elle se remotivait à continuer. Parce que justement, la vie ne dure qu'un certain temps, minime certes, mais c'est ce qui était passionnant. Ne pas savoir comment sera le lendemain, c'était excitant. Alors, elle ne perdait pas espoir de vivre longtemps et de finir avec des mains fripées et un visage ridé. Elle se battrait, qu'importe la situation, elle ne baisserait pas les bras. Jamais, c'était inconcevable pour elle que quelqu'un puisse envisager de mourir. Parce qu'elle, elle n'avait pas ce choix, elle ne pouvait pas se permettre de savoir quand elle allait mourir, elle vivait dans cette peur constante que son cœur cesse de battre. Alors, pourquoi certaines personnes attendaient que la faucheuse viennent les chercher. Pourquoi les gens voulaient mourir ? Pourquoi certains cessaient d'y croire et se résignaient à se laisser mourir ? Elle voulait que les gens se battent pour vivre, que personne n'abandonnent. Elle ferait tout pour aider celui qui souhaite sauter d'un pont, celle qui s'ouvre en silence dans la salle de bain et ceux qui souhaitent se pendre au plafond. Tout.]
à 22:09 le 19/08/2018