Steredenn/Zeeya Kortnev

sorcière;satanique;magie noir;déchu;

" Steredenn, vous dîtes ? Vous lui voulez quoi, d'jà ? Sûre, vous allez vous faire embobiner par c'te donzelle morbibe. L'approchez pas messire, vaudrait mieux pour vous. " - clochard, 1895.

‹‹ Je venais tout juste de fêter mes 18 ans. Dans le petit village où j'habitais, on me connaissait surtout parce que ma défunte mère était morte de façon mystérieuse et obscure. Plusieurs vieillards croyaient que c'était moi qui avais fait mourir la pauvre femme, comme il le disait. Je n'avais jamais rien dit dessus, laissant les rumeurs s'amplifiaient sur moi. Je m'en foutais clairement, ne portant pas ma mère maintenant morte dans mon cœur, me rappelant les paroles atroces qu'elle m'avait dîtes. Les mois s'ensuivirent, me rapprochant du danger au fur et à mesure. Les rumeurs étaient parvenues jusqu'aux oreilles d'un grand château ainsi que d'une organisation, réputée pour l'éradication des sorcières des pays, soit ceux qui pratiquaient les forces occultes. Je savais déjà à l'époque que ce que je faisais n'était pas accepté, mal interprétée. Pourtant, je n'étais pas du tout une sorcière du mal, comme répétait certains gamins qui discutaient entre eux de tels ou tels personnes mortes aux bûchers. À l'époque ou tout a basculé de façon radicale, marqué au fer rouge sur ma peau, c'était l'hiver. Je m'étais munie de ma grande cape noire rappeuse, et mon pendentif lunaire reposait entre mes seins, alors que je naviguais dans la forêt. Étant enfant, j'adorais aller dans la forêt me sentant chez moi. C'était ici-même que j'avais découvert pour la première fois mes dons, comme la résurrection de petits animaux. Me sentant épiée alors que je venais tout juste de ré-insuffler la vie sur un petit renard blanc -- celui-ci s'était ensuite échappée, je m'étais relevée légèrement inquiète. Ce fut le bruit de l'arbalète qui m'alerta, alors que je me baissais d'un coup, pour que quelques secondes plus tard une flèche se plante dans l'un des troncs. Mon cœur tambourinait dangereusement, alors que je me relevais. Sans même fouillait dans les environs pour voir ou se trouvait la personne, je m'étais relevée fuyante à grandes jambes. Le pendentif tapait fortement contre ma cage thoracique alors que ma respiration se faisaient plus rythmer. Le vent me sifflait aux oreilles alors que mes cheveux corbeaux valdinguaient de droites à gauche. Une autre silhouette se dessina devant moi ce qui me fit freiner dans ma course folle. Je me retournais. Encore un. Une embuscade, sûrement. J'étais presque surprise que je reste calme alors que le danger était bien présent, et que maintenant, quatre silhouettes tournaient en rond autour de moi, alors que j'amorçais moi-même des petits pas pour les suivre du regard.

" Alors c'est toi ? La traînée qui a tué sa propre mère. Enfant du diable ! "

La phrase avait claqué de façon violente alors que je m'étais reculée d'un pas arborant un visage confus. J'avais essayé de contredire, mais cela laissée de marbre les autres qui ne voyait en moi qu'une tueuse qui manipulée les gens.

" On va te régler ton compte et te foutre au bûcher, sorcière ! "

Avait crié un second homme. J'avais tourné ma tête vers lui, puis vers les autres. Un autre homme renchérit vulgairement, un sourire presque salace sur les lèvres. Seul l'un deux gardait la bouche fermait semblant juste me déchiffrait du regard. Par rapport aux autres, il semblait plus jeune. Presque de mon âge. Ces yeux me perçaient du regard alors que des frissons me prenaient à bras-le-corps, sentant avec plus d'insistance le froid s'imprégnait sur ma peau. Brisant le regard avec lui, je remarquais enfin les armures qu'ils arboraient sans exception. Ce fut seulement à ce moment-là que je compris pleinement la situation : des chasseurs.
Je n'avais presque pas ouvert la bouche depuis que cela avait commencé, alors que je les regardais avec crainte. Le premier qui avait parlé armée déjà son coup, la flèche prête à transpercer mon corps. Bien sûr, je savais presque par instinct qu'il allait viser un bras, ou même un pied, mais pas de quelques choses de vitales. J'avais entendu que les chasseurs infligeaient le plus de souffrance aux sorcières avant d'enfin les faire brûler vif à la vue de tout le monde. Et quelques choses me disaient que ces rumeurs étaient bien vraies en voyant la flèche déviaient plus vers le bas. Mordant ma lèvre, je fixais du coin de l'œil une des sorties possibles qu'aucun des quatre hommes n'avaient put comblées. Si je m'élançais rapidement, je pouvais peut-être par la suite les semer. Prenant mon courage à deux mains, je me remis soudainement à courir : plus vers la droite que la direction que j'avais repérée, élaborant un petit stratagème. J'entendis un jurement, puis le sifflement de la flèche qui passait près de moi. Je ne regardais même pas où elle avait échoué, et bifurquais soudainement à droite traversant le cercle qu'ils avaient fait. Je courrais à grande enjambée alors que mes yeux me piquaient et que ma gorge s'asséchait de façon anormale. La peur, la peur à l'état pure. J'entendais déjà des pas derrière moi s'activaient, mais je me savais assez endurante et agile pour avoir la possibilité de les semer. 

" Ramène-la nous ! Un minimum vivante, Neal ! "

Sans même essayait d'analyser les paroles qui s'étaient échangées, sans même savoir lequel des quatre hommes me poursuivaient, je continuais ma course. Malheureusement, après quelques minutes de courses, j'entendais toujours des pas qui se rapprochaient dangereusement derrière moi. Et alors que je voyais enfin le petit village et ces dallages, ayant l'espoir de le semer dans les petites ruelles, je fus vite ramenée à la réalité lorsque quelque chose me percuta les pieds ce qui eut l'effet de me faire tomber vers la petite pente, me faisant pousser un petit cri de surprise. Roulant quelques secondes, mon corps s'immobilisa enfin vers la fin de la pente. Je constatais que je n'avais mal nulle part, hormis mes chevilles où on avait lancé l'objet pour me faire chuter. Quelques éraflures entaillaient mon bras, mais je n'en fis pas grand cas déjà prête à me relever même si mes oreilles commençaient à bourdonner dangereusement. Et alors que je me relevais quelque chose me percuta de plein fouet, faisant valser ma tête en arrière alors que je me retrouvais une nouvelle fois à terre légèrement sonnée. Ma vision était remplie de tâche noire, alors que je clignais furieusement des cils tout en reculant. On me prit brusquement pas le bras, me remettant sur pied alors que j'apercevais enfin les traits de l'inconnu. Le plus jeune. De petites larmes commençaient à se former autour de mes yeux, alors que je me mordais furieusement les lèvres. J'essayais de me débattre tout en tirant sur sa poigne de fer.

" S'il vous plaît. S'il vous plaît. "

Je murmurais ces quelques mots comme une litanie sans oser m'interrompre, alors que son visage arborait des traits adoucis avant qu'il ne redevienne impassible. Fronçant les sourcils, il me fixait toujours du regard avant qu'il ne me tire plus près de lui, voyant que j'essayais tant bien que mal de m'en éloigner. Quelques minutes après, c'est trois acolytes arrivèrent me laissant pantelante. Et alors que j'allais crier de toutes mes forces pour essayer de leurs en dissuader, je vis simplement la main du dénommée Neal se levait avant que je ne sois plongée dans un trou noir. La seule chose dont je me rappellais était la neige qui coulait à flot sur mon corps, et ma tête reposait sur quelques choses de très froid.

Six heures plus tard.

" Réveille-toi sale catin ! "

Un seau d'eau fut déversé sur ma tête alors que je me réveillais suffocante, tout en essayant de me relever. N'y arrivant pas, j'avisais enfin les cordelettes entourées autour de mes chevilles ainsi qu'autour de mon thorax et de mes mains qui me maintenaient sur une table froide. Et alors que je tournais mon regard à droite, je fis face à un spectacle des plus éprouvants pour mon frêle esprit : une femme de 25 années, aurais-je dit, était allongée au sol de presque la même façon de moi. Sauf que pour ma part, j'étais vivante, et elle aussi morte que le renard blanc que j'avais trouvé. Ces yeux ne faisaient plus que deux trous, les lèvres avaient disparu et les dents blanches étaient serrées les unes contre les autres. Ces longs cheveux bruns et secs étaient collés sur ces tempes et voilaient un peu les cavités vertes des joues. Poussant un cri suraigu que je n'aurais jamais pensé être incapable tout en me débattant comme une diablesse, ce fut le rire de celui qui m'avait réveillée qui réveilla une colère sourde en moi. Était-ce vraiment nous, les sans pitier à cette instant même ?

" Ah, tu as reconnu une de tes congénères du diable ! Je dois avouer que lui enlevée ces globes oculaires étaient assez plaisant, en sachant qu'elle faisait de même avec ces victimes. Et toi, à ce qu'il paraît, tu aurais égorgé ta mère comme un petit cochon ? Tutu... Satanée fille du diable. "

Marmonna-t-il derrière sa barbe en laissant ces yeux parcourir mon corps. Se munissant d'une sorte de clefs utilisée pour couper les sabots des chèvres, il me regarda neutrement avant de s'approcher de moi. Il fit glisser l'objet froid contre ma peau qui était dénudée à quelques endroits me faisant réprimée une grimace de dégoût alors que je le fixais. Je n'allais pas baisser les yeux, j'allais rester forte. Il eut un petit sourire amusé en voyant ma lueur de défis dans les yeux, alors qu'il brisait lui-même son regard du mien. Sadiquement, il entailla petit à petit la peau de ma cheville déjà légèrement douloureuse, me faisant mordre l'intérieur de mes joues alors que je regardais maintenant fixement le plafond terne et poussiéreux. Une douleur fulgurante me fit lâcher un crie, alors qu'il entaillait d'un coup sec et profond la cheville. Faisant toujours trainer l'objet de ma souffrance sur ma peau sensible qui laissait une trace merveille, il entailla coup par coup mes jambes sans même prendre la peine de relever ma robe noire qui partait tout aussi bien en lambeaux, tout en se mêlant avec mon sang. Poussant un gémissement alors que des hauts le coeurs me prenaient, ce fût lorsqu'il planta quelques choses de longs et froids dans mon flanc que je vis des points dansés autour de moi avant de fermer les yeux. Le néant m'appeler, et je sentais mon corps se fondre avec la pierre. Néanmoins, mon supplice ne fut pas arrêté, alors que je sentais une autre douleur qui se situait derrière l'oreille et qui eut l'effet de me faire ouvrir les yeux qui se remplissaient rapidement d'eau salée. Mes lèvres tremblaient alors que je n'arrivais plus à bouger, gémissant faiblement même si je sentais que j'étais légèrement dans les vapes.

" Ytanuo ! Que lui fais-tu ? "

" Je vais la tuer à petit feu. Puis, je la soignerai rapidement pour faire recommencer son calvaire qui durera 3 jours normalement. À la fin, on fera brûler vif cette petite sorcière, pour la purifier enfin. Tu es nouveau, je conçois que tu sois un peu réticent, Neal. Mais fait attention aux sorcières, avec leurs beaux yeux, elles peuvent bien te faire n'importer quoi. Ne tombe pas dans le piège de celle-ci. "

Entendant de brèves conversations, je tombais finalement dans les bras de Morphée douloureusement. Quand je me réveillais enfin, j'avais des douleurs de partout, et là où l'homme m'avait infligé des blessures se formaient déjà des sortes de croûtes. Les blessures me brûlaient alors que j'essayais de faire le vide en moi, tout en analysant intérieurement mes dommages. Une coupure profonde me sciait le haut de mon ventre, mon flanc était en piteux état et mes chevilles pleines de petites coupures vicieuses. Pendant plusieurs jours Neal me soigna la nuit, pour que le jour mes douleurs recommencent toujours plus vicieuses qu'avant. Une cicatrice me barrait maintenant derrière l'oreille. Neal était plus doux par rapport aux autres, plus.. Prévenant. Je ne voyais en lui pas une trace de violence, mais je savais aussi très bien qu'il ne me portait pas non plus dans son cœur. J'étais une sorcière, et il devait penser que pendant qu'il me soignais j'essayé de le piéger. Le troisième jour, ou qu'en sais-je vu que le nombre de jours où j'étais ici m'était totalement inconnu dû à mon cerveau légèrement affaiblis, je me réveillais en remarquant qu'aucune chaîne ou corde m'entravait ce qui me fit ouvrir les yeux immédiatement. J'étais pourtant dans la même pièce, et tout était comme la dernière fois hormis le fait que la morte n'était plus là. Essayant de me relever, tout en évitant de crier à l'agonie due au mal qui me parcourait le corps, je tombais lamentablement au sol lâchant un petit cri de douleur presque inaudible. Rampant, je me hissais faiblement debout tout en tenant ma blessure au flanc. Je fixais presque sans le voir là ou j'étais auparavant allongée, voyant les taches de sang marbré le lit de supplice. Prise d'une colère, je commençais à dire sans le comprendre une messe noir alors que je fermais les yeux tout en relevant mes mains au ciel dans un signe de supplice. Mes murmures se transformaient en chant fredonnait alors que je sentais mon sang pulsait autour de mes mains et que des murmures parcouraient la pièce. Ce fut lorsque mes cheveux eurent un courant d'air que je rouvrais des yeux qui étaient devenu aussi noir que du charbon et que je rencontrais deux autres paires de yeux tout aussi noires que les miens. Je tendais mon bras et faisais couler mon sang fraichement entaillée par un de mes ongles au sol alors que l'homme en face de moi faisait pareille. Rapidement, il disparut sans laisser de traces alors que les murmures des esprits bourdonnaient à mes oreilles.

" Non seulement elle entend les pratiques,

 

Et les vertus des sept feux erratiques,

 

Te voilà bien enchaîné

 

Perdu la liberté,

 

Te voici lié pour lequel nous sommes naît. "

Ma peau se referma par la suite alors que d'un mouvement de main les paroles se taisaient brusquement. Mes cheveux d'ordinaires noirs changèrent de couleur devenant blanc. La colère et la rage inondaient tout mon être alors que la vengeance faisait son chemin jusqu'à mon cerveau. Un rictus mauvais déforma mes traits pourtant si fragiles. J'allais devenir la sorcière qu'il croyait que j'étais auparavant. Allant en dehors de la porte et voyant qu'elle était fermée à clef, j'appelai ma toute nouvelle alliée : une épée à double lame aussi dure que du roc. D'un mouvement habile comme si j'étais naît avec, je fendais la porte sans aucun effort. Dix minutes après, ce fut deux corps qui tombaient à mes pieds alors que je les regardais indifféremment. Je m'accroupissais devant mon supplicié le regardant simplement avant de lui trancher la tête. Je tuais le troisième en le désarmant d'un coup de pied bien placé sur son thorax avant de faire dévier ma lame vers sa gorge. Lorsque je relevais les yeux je croisais le regard dure de Neal, qui armait déjà son coup tout en se positionnant. S'enchaîna des coups portés l'un contre l'autre, alors que je bifurquais ma lame de droite à gauche tout lui donnant des coups puissants sur sa lame pour que ces poignets souffrent. Puis, d'un coup latérale, je faisais valdinguer sa lame avant qu'elle ne retombe loin de lui. Une lueur d'amusement vînt combler le regard vide que je portais sur lui alors que je pointais ma lame vers sa gorge. Il me regardait impassible, ces bras le long de son corp. Et cette satanée lueur de défis au coin de l'oeil. Je baissais mon arme avant de disparaître dans une nuée d'étoiles noirs, sans laisser aucune trace. ›› _ événement déclencheur de la première incarnation de Steredenn/Zeeya qui a activée son côté sombre, mystérieuse et machiavélique.

Au jours d'aujourd'hui, année 2025.

sorcière;déchu;combattante;assassin;pacte

Zeeya Kortnev. (cheveux blancs, deviennent noirs lorsqu'elle utilise ces pouvoirs, l'inverse de sa première incarnation;garde des souvenirs confus lors de toutes ces anciennes incarnations)