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- Présidente :
- labestdu35
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- 6 messages postés
- Date de création :
- le 29/11/2015 à 16:40
Présentation
bienvenue comme son nom l'indique ce club parle d'histoire dont vous vous souviendrez la nuit quand vous êtes tout seul chez vous.il est possible que vous en connaissiez certaine car ce n'est pas moi qui l'est ait inventée(c'est mon premier club donc soyez indulgents s'il vous plaît :) suite à un beug du profil le reste des histoires est en bas |
la vielle poupée: Une petite fille reçoit un étrange colis le jour de son anniversaire. À l’intérieur, une ancienne poupée, hideuse, effrayante, à l’aura diabolique. Les jours de l’enfant sont désormais comptés… Lucie est une petite fille comme les autres. Le matin de son anniversaire, sa maman la réveille et lui annonce que le facteur a délivré un colis adressé à la fillette. Surexcitée, l’enfant s’empresse, sans ménagement, de déchirer le papier d’emballage et d’ouvrir le carton. Elle pousse alors un cri strident en découvrant le contenu du paquet : c’est une vieille poupée, la plus horrible et la plus répugnante poupée que la jeune Lucie n’ait jamais vue ! La poupée est complètement chauve, sa peau, toute craquelée, est recouverte de salissures. Mais le pire de tout dans ce sinistre spectacle ce sont ses dents : anormalement longues, pointues et gâtées, bien loin du sourire éclatant de blancheur et de pureté des poupées traditionnelles. Elles donnent au jouet une allure bestiale, mauvaise. Dans un frisson d’effroi, la petite Lucie jette la vilaine poupée dans un coin de la pièce, le plus loin possible d’elle. Sa maman la réprimande sèchement : - Tu sais, la personne qui t’a envoyé ce cadeau a dû se donner beaucoup de peine pour trouver une poupée aussi ancienne. Tu devrais être reconnaissante d’une telle attention ! finit-elle d’un ton sévère. Lucie voulut protester, mais sa mère ne voulait rien entendre. Elle força la fillette à garder le présent. Frustrée, mais néanmoins obéissante, Lucie alla cacher la vilaine poupée dans un placard sous l’escalier, en prenant soin de la dissimuler derrière une grosse pile de boîtes de chaussures. (Ici demeurait la photo choquante j'ai du la supprimer paix a son âme) - Là au moins, je n’aurai à supporter la vue de cette chose immonde et diabolique ! se dit Lucie. L’esprit tranquille, la fillette put ainsi profiter du reste de sa journée d’anniversaire, accompagnée du traditionnel gâteau ainsi que d’autres cadeaux bien plus plaisants. La nuit même, Lucie, qui dormait profondément, fut brusquement réveillée par un étrange bruit qui provenait de l’étage inférieur. C’était comme si on traînait un quelconque objet sur le plancher de la maison. Toujours allongée dans son lit, la petite tendit l’oreille pour trouver l’origine du mystérieux bruit qui retentissait inlassablement depuis cinq bonnes minutes. Puis le bruit changea ; on aurait dit maintenant le son de petits pas légers, rapides. Lucie était maintenant terrifiée, tremblant de tout son corps, incapable de bouger de son lit. Depuis toute petite, elle dormait toujours avec la porte de sa chambre ouverte, bénéficiant ainsi de la lumière du couloir qui faisait office de veilleuse, car Lucie avait, comme bon nombre d’enfants, peur du noir. C’est alors qu’elle entendit quelqu’un murmurer, dans un souffle à peine audible, d’une voix faible et rauque : « Lucie… Lucie… je suis sur la première marche ! » Puis l’étrange voix se tut et la fillette entendit le bruit caractéristique de quelqu’un qui tourne les talons, s’éloignant pour disparaître d’où il était venu. La pauvre enfant était tellement effrayée qu’elle ne put fermer l’œil de la nuit. Elle resta couchée dans son lit, figée, les yeux grand ouverts jusqu’à l’aube où sa maman vint la lever pour se préparer à aller en classe. Lucie tenta d’expliquer à sa mère ce qui était arrivé pendant la nuit, mais la fillette était tellement épuisée qu’elle crut sa maman quand celle-ci lui répondit que ce n’était rien, qu’elle avait fait un mauvais rêve, voilà tout. « Ça doit être cela !! » se convainquit l’enfant. Bien sûr, ce n’était pas le cas, Lucie le sentait. Elle supplia ses parents de jeter la poupée aux ordures, mais ces derniers lui rétorquèrent que c’était un cadeau, et qu’un cadeau ne se jette pas ! Le soir venu, Lucie alla se coucher de mauvais cœur. Juste avant, afin de se rassurer, elle alla jeter un œil dans le placard sous les escaliers, derrière les boîtes à chaussures. L’affreuse poupée était toujours là, à l’endroit même où la fillette l’avait cachée le jour précédent. Un peu rassurée, l’enfant monta se coucher tout en tentant de combattre le sommeil qui rendait ses paupières lourdes. Mais la petite fille était tellement épuisée qu’elle finit tout de même par s’endormir, exténuée. Mais la petite voix désincarnée eut tôt fait de la réveiller. Une nouvelle fois prise de panique, Lucie se demanda quand même si ce n’était pas son imagination qui lui jouait des tours, quand soudain elle entendit: « Luuuucccciiiiie, je suis sur la quatrième marche ! » Plus aucun doute possible, Lucie ne rêvait pas ! L’enfant se mit à pleurer à chaudes larmes et ne put retrouver le sommeil le restant de la nuit. Le lendemain, dans la cour de l’école, Lucie expliqua à ses camarades ses mésaventures depuis qu’elle avait reçu l’horrible poupée pour son anniversaire. Comme il fallait s’y attendre, ses amis se moquèrent ouvertement d’elle, la traitant de peureuse, menteuse ou de bébé. Mais Lucie s’en moquait, elle n’entendait déjà plus les railleries des autres enfants autour d’elle. Une seule idée lui traversait la tête : « s’il a fallut à la poupée seulement une nuit pour monter de trois marches, cela signifie qu’il ne lui en faudra plus qu’une pour atteindre le sommet de l’escalier !! » conclut-elle avec horreur La nuit venue, Lucie prit la décision de fermer la porte de sa chambre pour la première fois depuis sa naissance. Quand sa mère voulut éteindre la lumière, elle se retourna et demanda à Lucie pour quelle raison la fillette n’avait plus peur du noir tout à coup : - c’est toujours le cas Maman, mais est-ce que je pourrais plutôt laisser la lumière de ma chambre allumée au lieu de celle du couloir ? - Non Lucie ! la lumière de ta chambre est trop forte, elle va t’empêcher de t’endormir. Lucie accepta donc de dormir sans lumière, la porte fermée. Toutefois, une fois sa mère sortie, la fillette ouvrit les volets de la fenêtre pour laisser pénétrer les faibles rayons de lune qui parvenaient de l’extérieur. Elle commençait tout juste à somnoler quand retentit le bruit et la voix apparut trois nuits plus tôt : « Luuuucccciiiie… je suis arrivé à la dernière marche ! » Cette fois, la voix était claire, distincte, toute proche. Dans l’obscurité de sa chambre, la fillette entendit un cliquetis qui la fit sursauter de terreur. Elle n’en était pas sûre, mais il lui sembla voir la porte de sa chambre s’ouvrir lentement, très lentement… Le lendemain matin, le corps sans vie de Lucie gisait au bas de l’escalier. Ses parents conclurent que leur fille s’était levée pendant la nuit pour se rendre aux toilettes, qu’elle s’était encoublée et avaient trébuché dans les escaliers, se brisant la nuque dans sa chute. On retrouva la vieille poupée à côté du petit corps inerte de la pauvre enfant. Lucie et la vieille poupée furent enterrées ensemble au cimetière local. Lors de la mise en terre, personne ne trouvait les mots pour qualifier la tragédie qui s'était produite. En guise d’adieux, la mère de Lucie lâcha ces quelques mots : - Elle aimait cette poupée… Maintenant, elles sont ensemble pour l’éternité... |
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le chien mystère: Cette histoire se déroule dans un petit village modeste au sud de l'Angleterre. Tous les vendredi soir, la vieille femme du village attendait son petit fils qui devait venir lui rendre visite. Comme chaque vendredi soir, elle l'attendait sur son fauteuil en caressant son chien, devant la chemineé. Elle s'arrêta net lorsqu'elle entendit un "Plic, Ploc, Plic, Ploc" qui venait de la salle de bain. Elle se leva alors pour aller voir et ferma les robinets de la grande salle de bain du 1er étage, puis la vielle femme retourna se balancer sur son fauteuil, tout en caressant son chien. Un peu plus tard, comme son petit fils n'arrivait toujours pas, elle prit un livre et entama la lecture de la première page. Tout au long de la soirée, elle n'avait pas bougée, jusqu'au moment où le même "Plic, Ploc, Plic.." se répéta encore et encore.. Elle déposa son livre sur la table, monta cette fois-ci à la salle de bain du 2ème et ferma tous les robinets de celle-ci. Un peu plus tard, le même bruit se fit entendre. Agaçée de devoir se relever toutes les heures, elle fit un bond de son fauteuil en se disant ''après, je ne me lève plus !" Elle ferma donc tous les robinets de la 3ème salle de bain, mais elle se rendit compte que même après les avoir fermés, le même bruit continuait. La vieille dame tira alors le rideau de la douche et vit son chien dans une marre de sang, pendu à la paume de douche. ''Plic, Ploc, Plic..'' Une dernière goutte de sang dégoulina le long de la nuque de son chien.. Mais, se pose encore une question : Si son chien est mort pendu.. Que caressait-elle.. ? |
boum boum tchi: Ce soir là ,les parents d'Aurélie et Marion on décidèrent d'aller au cinéma sans leurs filles.Ce qui ne gène pas les petites filles. -Ils sont partis? demanda Marion a sa grande soeur Aurélie -Oui c'est bon Elles se firent un bon plateau télé quand soudain un flash info débarqua sur la télé un médecin en blouse blanche s'écria: -C'est une catastrophe!!Armande alias boom boom tchi c'est échappée fermez portes et fenêtres vite!!! Soudain Aurélie se souvint ,Armande oui c'était une psycopathe complètement ivre de sang surnommée boom boom tchi car elle n'as plus de jambe et se déplace avec des couteaux qu'elle p lante: boum,boum, ( elle se souleve) tchi... -Vite Marion refermont toutes les fenêtres . Seulement les petites avait une trouille bleu de la cave rien que l'escalier obscur elles en avaient la frousse et la fenêtre était restée ouverte car elle était au ras du sol de dehors.Elle coururent a l'étage dans la chambre de la grande soeur. -Marion met toi sous le lit je me mettrait dessus comme ça tu seras protégée ! -boum boum tchiii -boum boum tchiii -Au...Aurélie tu as entendu ??? -boum boum tchiii -boum boum tchii -c'est rien c'est rien, rendors toi -ou..ou..oui Le lendemain Aurélie se réveilla et jeta un coup d'oeil autour d'elle : personne. -Marion réveilles toi vite!!! -Marion tu es là?? Elle regarda sous le lit et vit sa petit soeur éventrée quelque chose était écris à côté d'elle avec son sang : je sais ramper... |
derrière la porte: Laissez-moi vous conter ce soir funèbre où ma vie a basculé, ce soir où j’ai bien cru que j’allais mourir, ce soir où j’ai perdu la raison : c’était un soir de printemps, j’avais alors 14 ans.
A cette époque, ma grand-mère maternelle n’allait pas bien du tout. Elle était à l’hôpital depuis déjà deux ou trois semaines, j’étais allé la voir quelques fois avec mes parents, mais elle ne me paraissait pas vraiment bien aller, et je ne pouvais m’empêcher de me dire qu’elle ne rentrerait plus chez elle. Et puis aussi ce jour-là il avait fait beau, et je me sentais bien, ainsi, lorsque mes parents m’ont proposé d’aller la voir, avec eux, en cette fin d’après-midi, j’ai refusé. Mon père a alors suggéré d’aller au restaurant pour se détendre après la visite à l’hôpital, l’idée tentait ma mère, mais moi je voulais rester à la maison. Alors sans attendre je leur ai dit que je pouvais bien passer la soirée tout seul. Ils m’ont alors proposé d’inviter des copains si je le voulais, et je ne me suis pas fait prier pour accepter ! C’est ainsi que je me suis retrouvé ce soir-là avec Arnaud et David : deux amis avec qui je passais la majeure partie de mon temps depuis le début du collège.
Nous nous trouvions dans ma chambre à écouter de la musique. Sans explications, Arnaud baissa le volume. David et moi le regardions, intrigués, puis finalement d’un air amusé il nous demanda :
- Dites, ça ne vous dirait pas qu’on se raconte quelques histoires qui font peur, hein ? Ca pourrait être sympa, non ?
J’hésitais quelques peu, surpris par cette proposition. Finalement David accepta, et je le suivis. Alors Arnaud tout en coupant la musique, nous demanda :
- Alors ! qui commence ?
Tout d’abord, aucun de nous ne répondit. Moi j’avais bien une idée d’histoire, mais je n’osais pas trop la raconter... Et mon dieu ! J’aurais vraiment bien fait de me taire ce soir-là, mais je ne l’ai pas fait : En effet, timidement je finis par répondre :
- Heu… moi… à la limite... j’en ai bien une.
- Ah ?
- Ouais mais heu… je sais pas si elle va bien rendre… je…
- Bah allez, te fait pas prier, vas-y !
Et je l’ai fait, malheureusement, je l’ai fait : Je me suis assis en tailleur sur le lit, et pendant que d’un air grave je fixais alternativement Arnaud et David, ils se sont assis autour de moi, au bord du matelas. J’ai laissé passer quelques secondes afin de rendre l’atmosphère encore un peu plus lourde, puis j’ai entamé mon récit :
« C’est une histoire assez terrible dont j’ai entendu parler une fois. Cela se passait il y a quelques années : Un père de famille rentrait chez lui après le travail, il trouva sa maison en train de brûler. Il habitait à la campagne, et il n’y avait pas de voisins pour alerter les pompiers. Il pensa tout de suite à son fils de sept ans qui était peut-être dans la maison, il se précipita alors à l’intérieur, cria pour l’appeler, et… il eut une réponse ! Son fils était bloqué dans sa chambre, le père couru jusqu’à la porte, essaya de l’ouvrir, mais elle restait bloquée : Dans la chambre, une poutre tombée du plafond l’empêchait de s’ouvrir. Il cogna, et cogna encore de toutes ses forces contre la porte, il se ruait contre elle, son fils hurlait, il appelait à l’aide, et lui, il paniquait : la porte ne s’ouvrait pas. Il se rua encore contre elle, il hurlait de rage, pleurait de désespoir, il ne réfléchissait plus, il n’y avait plus que cette porte, et son fils qui hurlait de l’autre côté. Il a appelé à l’aide jusqu’à la fin : Son fils à brûlé dans la maison, et le père aussi. Il n’a jamais réussi à ouvrir la porte, et il est resté à se ruer contre elle jusqu’à sa mort. »
Arnaud me regarda l’air dégoûté, et me dit :
- Ben dit donc, c’est glauque !
- C’est pas joyeux en effet, répondit David avant que je ne réagisse. Il avait aussi l’air assez choqué par l’histoire.
C’est alors que, emporté par ce succès, j’ai raconté la suite. J’ai été stupide, elle me faisait aussi peur qu’à eux cette histoire, surtout la suite… et j’ai vraiment été idiot d’avoir continué, je n’aurais jamais dû, jamais.
« Oui, mais vous ne connaissez pas la suite... Parce que depuis lors, le fantôme du père cherche toujours à ouvrir la porte et à sauver son fils. Et si tu dis… heu… je ne préfère pas le dire vraiment... Mais en gros si tu appeles à l’aide en criant « papa », que tu dis que tout brûle, et que tu lui demandes de venir te chercher, cela attire le fantôme, et il arrive derrière ta porte pour te prendre »
David, pensif, me regarda l’air intrigué, et calmement me dit :
- Purée ça fout les boules, c’est sûr... Mais bon toi, tu as déjà essayé de l’appeler ?
- Non... ça me fait assez peur comme ça ! Je n’ai pas envie d’aller vérifier. »
Arnaud, une lueur d’excitation dans le regard, observa David, puis moi, et finalement nous demanda :
- Hé ! ça vous dirait d’essayer ?
Je me crispai, comprenant que je n’avais pas du tout envie d’essayer une chose pareille, je regrettai déjà d’en avoir parlé. Mais David, lui, semblait y réfléchir, et au bout de quelques secondes il finit par lever la tête et dire « ouais ! Pourquoi pas ! ».
J’allais leur dire que je ne souhaitais pas du tout faire une telle chose, mais Arnaud n’attendit pas que je manifeste mon opinion : Sans me porter le moindre regard, il commença à parler d’une voix aiguë et chevrotante, cherchant à imiter celle d’un petit garçon :
- Papa ! ppaaappppaa, à l’aaaaiiiiiide, tooouuut brrrûûûûle autour de moi, j’ai peeeeeuuurrr !
Il souriait, mais moi pas du tout : j’étais vraiment terrifié. Mais lui il souriait, et David le regardait avec amusement, sans rien dire. Et il reprit encore de plus belle, sa voix était maintenant plus forte, il criait presque :
- JJEEEEEE BRRRRRUUUUUUULLLE, PPPPAAAAPPPPPAAAAAA, JEEEE BRRRUUUULLLLEEE, AAAAAAAAHHHHHHHH !
- ARRETE MAINTENANT ARNAUD ! C’EST PAS DROLE.
C’était sorti comme ça, je le fusillais du regard, je me sentais énervé, mais j’étais surtout terrorisé, j’avais vraiment peur, et je ne voulais pas en entendre plus.
- Ben... quoi ? T’as peur ? Oh, allez c’est pas grand-chose, non ? C’est une histoire ! c’est tout ! Allez...
Et toujours ce stupide sourire aux lèvres il reprit :
- PAAAAAPPAAAAAA JEEEE T’EEEEENNN SSSUUUUPPPPLLLLLIIEEE, PAPAAAAAA, IL Y A LE FFEEEUU PAAARRRRTTT...
- TU ! ... ARRETES ! ... MAINTENANT ! ... COMPRIS ? »
Là il s’était tu, il n’y avait plus un bruit dans la chambre, Arnaud me regardait, l’air étonné, sûrement qu’il avait été surpris par l’agressivité et la colère que je venais de déployer pour lui crier de s’arrêter : J’en étais d’ailleurs essoufflé, et je le fixais du regard le plus réprobateur et colérique que je pouvais.
On ne parlait plus, Arnaud et moi restions là, immobiles, à se fixer mutuellement. Finalement, David, tout timidement, finit par dire :
- Bon, allez les gars, on ne va pas se disputer pour ça, hein les...
« BOUM ! ... BOUM ! ... BOUM ! ... »
Nous avons sursauté tous les trois, une décharge d’adrénaline m’a envahi. Je me suis braqué ainsi que mes deux amis vers la source du bruit : vers la porte de ma chambre. Le bruit continuait, impassible et terrifiant :
« ... BOUM ! ... BOUM ! ... BOUM ! ... »
- C’est quoi ce boucan ! s’écria Arnaud dont la voix couvrait à peine le bruit de coups de plus en plus fort qui provenait de la porte.
- Si c’est une blague, c’est vraiment pas drôle, rétorqua David qui se tenait maintenant debout, plaqué contre le mur opposé à la porte. Il semblait mort de peur, il fallait dire que moi aussi je l’étais.
Et puis là, en prime des coups contre la porte, ont commencé les cris, ces horribles cris qui malheureusement resteront je crois bien à jamais gravés dans ma mémoire. Je peux les entendre encore aujourd’hui alors que je vous parle : Cela ressemblait à un monstrueux mélange entre le brame d’un cerf et le cri d’un éléphant, même si cette description ne me semble pas si proche de la réalité, je ne trouve pas trop de comparatifs pour l’exprimer. Ce cri était en tout cas inhumain, aigu et profond, d’une tristesse infinie et d’une agressivité sans nom... Et les coups contre la porte, et ce cri horrible, continuaient, sans relâche… sans la moindre trêve. J’étais terrorisé, je m’étais rabattu vers les oreillers du lit, et je les serrais d’ailleurs très fort. Arnaud lui, plus valeureux, même s’il n’avait pas l’air très fier, avait saisi ma chaise de bureau, et la brandissait, prêt à frapper ce qui pourrait entrer dans la chambre.
Mais ce fut David qui paniqua le plus, les cris immondes avaient dû finir de ronger les dernières subsistances du courage qui l’empêchait de s’écrouler : Il était maintenant assis contre le mur, recroquevillé sur lui-même, son visage était tout rouge, il pleurait, il gémissait, mais entre ses larmes il finit par parler un peu :
- ooohhhhh noooonnn, c’est quoi ce truc, j’ai peeeuuur, à l’aide, à l’aaaiiiide.
Immédiatement, comme pour répondre aux geignements de David, le cri se fit encore plus fort, encore plus déchirant, encore plus terrifiant. Cette fois-ci les coups redoublèrent contre la porte, elle était parcourue de soubresaut, mais bizarrement ou plutôt monstrueusement, elle restait fermée, et ne se brisait pas.
Puis la panique finit d’envahir David, il se leva, ouvrit la fenêtre, et tout en pleurant nous dit :
- J’veux pas rester là moi, j’préfère tenter ma chance par dehors.
- Non, fais pas...
Mais j’eus à peine le temps de réagir, qu’il était déjà en train de se laisser glisser par l’encadrement de la fenêtre. Et le temps de me lever du lit pour aller le retenir, je l’entendais déjà glisser sur les ardoises du toit… puis, je ne l’entendis plus. Son silence m’a semblé durer très longtemps, et ce fut son cri, déchirant, qui me renvoya à la réalité :
« AAAAAHHHH, J’AI MMAAAAALLL ! JE SUIS TTTTOOOOMMMBBEEEEE ! MMMOOONNNN DDDDOOOOSSSS, AAAAAHHHH J’AI MMAAAAAALLLL ! »
Et là l’horreur fut totale : A travers l’encadrement de la fenêtre, je regardais David, qui hurlait, gisant sur la terrasse du jardin, en bas. Et les cris émis par ce qui était derrière la porte devinrent complètement fous et assourdissants. Les coups portés devenaient plus fréquents, à un rythme monstrueux, insoutenable : Je devenais fou, tout cela était un cauchemar implacable, terrifiant, et les cris de David qui agonisait en bas ne faisaient qu’ajouter à l’horreur de la situation. Surtout que ni Arnaud ni moi ne pouvions sortir de la chambre pour lui venir en aide.
Et l’odeur ! Je ne m’en étais pas rendu compte au début, mais maintenant l’air de la chambre en devenait suffocant tellement la puanteur était atroce. Une odeur de viande pourrie, mêlée à celle de cochon brûlé : et mon dieu c’était insoutenable, abominable. Je me suis détourné de la fenêtre : je vis Arnaud qui restait immobile, debout, sa chaise dans les mains, les yeux écarquillés, il avait l’air ailleurs. Je me demandais comment il faisait pour rester en plein milieu de la pièce, alors qu’elle baignait dans cette puanteur. C’est alors que sans bouger plus que la main, il finit par lâcher sa chaise, puis un soubresaut le parcouru, il se courba en deux, et vomis abondement sur la moquette. La vision que j’avais devant moi d’Arnaud vomissant, le son que cela produisit, ainsi que l’odeur qui se mêlait à celle immonde de viande pourrie et brûlée, en était trop pour moi aussi, et je vomis à mon tour.
Je me sentais fatigué, je m’appuyai dos au mur, David continuait d’hurler au dehors, et les coups sur la porte n’arrêtaient plus, ils avaient encore redoublé. J’eus alors l’idée que les cris de David au dehors pouvaient stimuler la source de tout cela, et sans réfléchir d’avantage, je me retournai vers la fenêtre et la refermai avec empressement. J’eus du mal à expliquer à Arnaud pourquoi j’avais fermé la fenêtre, pourquoi on allait pas aider David. Mais il fallait arrêter de faire du bruit, des geignements, des plaintes qui pouvaient attirer ce qu’il y avait derrière la porte. Il fallait attendre qu’il s’en aille, avant de descendre au rez-de-chaussée appeler quelqu’un au téléphone pour venir en aide à David. Arnaud finit par comprendre, et nous nous sommes calmement assis, terrifiés malgré tout par cette ambiance cataclysmique de coups ininterrompus contre la porte, par ce cri immonde qui nous perçait les tympans, et par cette odeur insoutenable qui se mélangeait maintenant à l’odeur de nos vomissures.
Et nous avons attendu que tout cela s’arrête, nous étions assis en tailleur, à même le sol, sans bouger, pales et terrifiés. Progressivement les cris se sont calmés, l’odeur s’est atténuée, et les coups contre la porte ont baissé en fréquence et en intensité… jusqu’à ce que le silence revienne enfin, et que nous pouvions de nouveau entendre, étouffés à travers la fenêtre fermée, les cris de douleur de David qui gisait toujours au dehors.
Arnaud me regarda alors, et à voix basse me demanda :
- A ton avis maintenant, qu’est ce qu’on fait ?
Je réfléchis un peu avant de répondre, puis dit :
- Il faudrait téléphoner aux pompiers, ou je sais pas… à une ambulance ! Pour venir en aide à David.
- Il est où le téleph...
- Le téléphone est en bas.
- Tu penses que c’est parti ?
- Ben… on ne l’entend plus...
- C’est vrai...
- Va falloir descendre… en bas... Heu… j’ai pas trop envie… de… de… sortir. Je…
- Bon, je vais y aller... De toute façon, il est plus là, hein ?
- Heu… t’es sûr ?
- Mais oui.
Arnaud se leva alors lentement. D’un pas hésitant, il s’avança jusqu’à la porte. Saisis doucement la poignée, et poussa légèrement la porte qui s’entrebâilla sur le couloir. L’air amusé il se retourna vers moi, et dit à haute voix:
- C’est dingue, la porte était ouverte, il est con ce fan...
Mais il n’eut pas le temps de finir sa phrase que comme un éclair, une main surgit de l’encadrement de la porte entrebâillée, se rallongea d’une manière monstrueuse et vint agripper Arnaud à la taille : Celui-ci restait pétrifié, sans même crier, les yeux écarquillés. A première vue, la main, et le bras m’avaient semblé de couleur noire, mais à cause des petites brillances, de ces sortes d’écailles que je discernais dessus, j’eus l’horreur de deviner que toute la peau de ce « bras » qui s’enroulait maintenant autour de la taille d’Arnaud était entièrement brûlée. D’ailleurs l’odeur de porc brûlé et de viande pourrie revint m’assaillir les narines.
Je n’eus que le temps de me lever avant de voir Arnaud disparaître sous mes yeux, emporté dans le couloir à une vitesse impossible, puis la porte se referma dans un claquement assourdissant. Je courus jusqu’à la porte, mais je ne voulus pas y toucher, je ne voulais pas l’ouvrir. Je criai alors le nom d’Arnaud, j’ai bien dû rester là pendant une éternité à crier son nom, mais rien, aucune réponse.
Et je n’avais pas osé ouvrir la porte : j’avais peur que cela soit encore derrière. Toujours comme aujourd’hui d’ailleurs : En effet, même maintenant j’ai encore la peur d’ouvrir une porte, mes parents m’ont amené chez le psychiatre après ce soir-là, mais je ne lui ai jamais rien dit, ni à personne d’ailleurs, pas même à mes parents. De toute façon, ils ne me croiraient pas.
Personne ne revit jamais Arnaud, on m’a demandé si je l’avais vu ce soir-là, mais j’ai dit que non, et David en fit de même... : Lui, il passa un mois à l’hôpital, il s’était cassé le coccyx en tombant du toit... Et aussi bien lui que moi sommes maintenant toujours terrifiés quand nous nous retrouvons face à une porte fermée : Nous avons toujours peur qu’un jour cela vienne nous chercher à notre tour, nous n’osons plus ouvrir la moindre porte de peur qu’il soit de l’autre côté. Oui, nous avons et aurons maintenant toujours peur de ce qu’il peut y avoir... y avoir derrière la porte.
le couteau: C'est un couple qui rentre un soir tard de chez des invités. Ils rentrent chez eux, avec aux moins 150 bornes de trajet. Ils traversent une immense foret quand tout a coup ils aperçoivent une voiture arrêtée au bord de la route. En temps normal, ils ne se seraient certainement pas arrêté, mais la, une petite fille pleure a coté. Ils s'arrêtent donc et demandent ce qui se passe a la fille. Elle montre la voiture en pleurant: les parents constatent avec effrois que deux personnes sont égorgées a l'intérieur. Ils en concluent que ses parents on été assassinés et qu'il n'est vraiment pas prudent de rester ici. Ils prennent la petite fille dans leur voiture et filent au poste le plus proche ...30 km... Le mari roule a tout allure. Tout a coup, il tourne la tête, et aperçoit sa femme, les yeux dans le vide, la bouche ouverte et la gorge tranchée...il regarde dans le rétroviseur et voit la petite fille léchant un couteau plein de sang......"
le petite fille: Lors d'une nuit orageuse, un vieil homme s'en allait dormir vers une heure du matin après avoir écouté le bulletin de nouvelles à la radio lorsqu'une petite fille étrange cogna à la porte de sa demeure.
Elle était habillée d'une robe de nuit en voile blanc, avait de long cheveux blonds très pâles bouclés, le teint pâle et les yeux rouges. Aussi, elle traînait un violent coup de vent derrière elle. L'homme, lui demanda pourquoi est-ce qu'elle traînait dehors à cette heure. Elle ne lui répondit pas. Il lui demanda alors si elle voulait à boire, ou à manger. Mais elle ne lui répondit que pas un signe de tête désapprobateur et partit.
Le lendemain, à la même heure, le même vieil homme eût de la visite de la petite fille, il lui demanda la même chose que la veille et la jeune fille agît de la même manière que le jour précédent. Le vieil homme baissa la tête et s'interrogea mais la fillette avait disparu lorsqu'il éleva le regard. "Bizarre", se dit-il. Mais il ne s'en fit pas avec ça.
La nuit suivante, il ne fut pas surpris que la fille revienne. Cette fois-ci, il l'invita à rester pour la nuit et à sa grande surprise, elle accepta. Mais cette nuit-la, l'homme fit de l'insomnie et se leva écouter la radio. Là le malheur arriva, un message de la police coupa la musique. Le message était celui-ci : "Attention à tous, nous vous informons qu'une petite fille étrange se promène dans les parages. Elle est habillée tout en blanc et a de long cheveux blonds bouclés, aussi, elle a les yeux rouges. Elle a été aperçue la dernière fois à Acton Vale, alors, attention, si vous la voyez ne lui parlez surtout pas et ne l'invitez pas chez vous. Je répète prenez gare à la petite fille aux yeux rouges! C'est une meurtrière en série. Une revenante, oui car elle est décédée il y a deux ans et elle reviens se venger. Cette fillette n'a pas de coeur elle est cruelle et sans pitié. Attention à elle!"
Alors le vieillard se retourna pour voir si la jeune fille dormait encore et il la vit debout devant elle faisant un signe de bras. L'homme tomba raide mort.
la veilleuse: 22H30 ...
La petite Marie et son frère Florian dorment sagement ... J’ai entendu des bruits dans la cave et je me dois de vérifier de quoi il s’agit. Je savais bien que je devais refuser cette garde d’enfants, cette grande maison en plein milieu de nul part me fait flipper …
22H35 …
Je n’ai rien trouvé de spécial dans la cave, seulement je ne compte pas y retourner, elle est .. Horrible, il n’y aucune lumière, tout est sombre. Un cri aigu vient du second étage, je m’affole, il s’agit du petit Florian, ses parents m’ont prévenue qu’il avait peur du noir. J’ai oublié d’allumer sa veilleuse ..
22H50 ...
Je prends les chips que la famille Strauss m’a laissé, j’éteins la lumière et allume la télévision. Des bruits de pas au second étage, je me lance dans un élan d’autorité. Je suis sûr que la petite Marine ne sait pas que je l’ai entendu alors je monte tout doucement … Je me rapproche … La veilleuse est de nouveau éteinte. Cette fois-ci je distingue une voix … Des paroles incompréhensibles. Mon coeur se mit à battre si vite … 22H55 ...
Je n’ai pas bougé, j’ai peur. Je suis sûr d’avoir entendu une voix de femme dire “Chut” … Un bruit de pas, Un second. Ces craquements doux montraient que la personne inconnue se rapprochait en essayant de faire le moins de bruit possible ... Je repousse la porte avec force, en criant “Qui est là !?”. En tapant plusieurs fois contre le mur pour enfin atteindre l’interrupteur. Rien. Personne ne se trouvait dans la petite pièce... Mon imagination me joue surement des tours. Je rallume la veilleuse qui se trouve entre les deux lits des enfants qui semblent faire de beaux rêves.
23H15 ...
Je suis en bas devant la télé, il n’y a rien de spécial à regarder. De ma place je vois la faible lumière de la veilleuse se projeter contre le mur en haut de l’escalier.
23H50 …
J’éteins la télé, allongée sur le canapé. Au moment où je m’apprête à fermer les yeux je vois une ombre projetée sur le même mur ! Je ne bouge plus, ma respiration s’accélère. L’ombre ne bouge pas. J’attrape mon portable, celui-ci semet à sonner avant que je n’ai le temps de le toucher. DRING … DRING ... Le téléphone fixe se met aussi à sonner.
23H51 ...
Le portable est collé contre mon oreille … Je réponds au numéro inconnu mais ma voix ne produit aucun son. Je n’entends rien d’autres que des respirations à l’autre bout du fil. Soudainement la lumière projetée par la veilleuse s’éteint ! Je respire de plus en plus fort. Une voix se manifeste, on comprends que c’est la même voix que tout à l’heure : “Alors … Tu ne viens pas la rallumer cette fois ci ?”à vous d'imaginer la suite et dites la moi en commentaires :) ML by rukiadu22. Si tu veux un profil, clique ici. l