SailorFuku est un jeu de mode où tu incarnes une jeune lycéenne, dans la ville de SailorCity, au Japon.
Rencontre d'autres joueuses, évolue dans ta carrière et drague les personnages de ton choix !

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    MakiNishikino
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    le 15/11/2015 à 18:16

    Présentation
    Modifié le 15/11/2015

    Bonjour, en ce moment j'écris un roman de SF et j'aimerai des avis mais surtout des critiques (constructives). Merci à ceux ou celles qui auront le courage de le lire.

     

     

    noter sur cinq étoiles !!

     

     

    Chapitre premier

     

     

    C'était une chaude nuit d'été, le vent horriblement violent me fouettait le visage. On était en 2018, une année pitoyable, et voilà maintenant 3 mois que j'avais eu 18 ans. Mes pieds étaient pris dans la boue, je tentais tant bien que mal de m'en extraire. Au loin on entendait des cris stridents de femmes et d'hommes. Des pas résonnaient derrière moi, c'était une marche lourde, un pas hésitant. Des graviers roulaient près de moi, s'enfoncant dans la boue qui m'emprisonnait. « Debout, lève toi ! Ils arrivent, les SCP arrivent ! ». C'était Khalis, un membre des ASCP. Il me tendis un bras que je saisis, et me remis sur pieds avant de s'enfuir dans une rue sombre. Je le regardais s'éloigner avant de me retourner. Les SCP se tenaient au bout de la rue. Ils étaient regroupés en un petit tas tel des moutons, ils devaient êtres une douzaine. Tous les SCP étaient armés de mitraflamme et de grande machette accroché à leur ceinture. Une femme assez grande, avec des cheveux gras attaché en chignon me regardait avec un regard remplie de haine. Elle avança de 2 pas avant de prendre la parole :

    - On te tient, viens avec nous, ton père aurait voulu que tu viennes avec nous. Viens et on ne te fera aucun mal, à moins que tu résiste, gamine.

    Papa... Il me manquait tellement. Cheveux gras était déjà à mi-chemin de moi, je sentais le métal froid de mon pistolet sous ma chemise. Mon pistolet ! J'en avait presque oublié sa présence avec toute cette merde. Sans faire de geste brusque, je sortis mon pistolet de ma chemise. La femme était maintenant à 5 mètres de moi, je le pris à 2 mains et lui tira dans les jambes. Elle s'écroula au sol. Avant que les SCP puissent réagir, je m'enfuyais dans l'étroite rue qu'avait emprunter Khalis.

    *

    Je couru pendant 10 minutes sans me retourner avant de m’arrêter pour reprendre mon souffle. « Quels crétins ces SCP ! ». Je sursauta, avant de me retourner mon pistolet pointé dans le vide. Khalis leva ses mains en l'air, et recula d'un pas. Je l'abaissa, mais ne le rangea pas dans son étui. L'homme laissa retombé ses bras le long de son corps et s'approcha de moi. Je pointait mon arme sur Khalis et m'adressa à lui :

    - Pourquoi tu n'es pas venu m'aider avant que ces chiens de SCP me poursuivent ? Tu es de leur côté, c'est ça ? Tu as oublié la promesse que tu as faite à mon père ?

    - Mey, baisse ce flingue ! Je.. Enfin.. Ils m'avaient coincé et j'avais égaré mon mitraflamme quelques rues plus loin.. Et..

    Je rangea mon pistolet dans son étui et coupa la parole à Khalis :

    - Tu n'as pas le droit ! Tu n'as pas le droit de m'appeler Mey !

    Ma voix se fendis peu à peu, et je me mis à sangloter.

    - C'est papa... C'est lui ! Lui, qui m'appelait Mey ! Toi, tu n'as pas le droit ! Je m’appelle Meyara Filicius ! Pas Mey !

    Je me détourna de lui avant de murmurer dans le vent :

    - Papa était ton ami, Khalis...

    Je jetais un dernier coup d’œil derrière moi, avant de m’éloigner dans la rue les pensés occupés par son visage.. Le visage de papa.

    *

    Papa était assis en face de moi, le regard vide. Deux hommes se tenait derrière lui, Khalis était l'un d'eux. Papa pris la parole :

    - Mes amis, les SCP nous ont retrouvé. Il compte me tuer, je pense.. Protégé la, protégé Mey. Promettez le moi.

    Son regard vint se posé sur Khalis puis sur l'autre homme. Il était de grande taille avec des cheveux bruns coiffé en arrière. Papa les regardaient les yeux remplit de tristesse. Khalis s'approcha de moi, posa sa main sur mon épaule et s'adressa à papa la voix brisé :

    - Paul, je te jure de protégé Mey, je... enfin... j'essayerai de la protégé. Je ne veux pas que les SCP lui fasse la même chose qu'à ta femme.

    Khalis me regarda, il pleurait. Il reprit la parole :

    - Mey, Victoire, ta mère, étais une femme merveilleuse, j'aimerai qu'elle te vois aujourd'hui. Tu as eu 15 ans il y 2 jours, ta mère est morte il y a maintenant 1 mois... J'aurai tellement aimé qu'elle sois là... Qu'elle sois là pour te voir. Je te protégerai ! (il me tenait maintenant les épaules et me regardait dans les yeux.) Quoi qu'il en coûte, je te protégerai au péril de ma vie.

    Mon regard se posa sur l'autre homme, il ne disait pas un mot et son regard était ailleurs. Paul se retourna pour lui faire face. Il le regarda avec une telle froideur qu'un frisson me parcouru l'échine, il finit par prendre la parole :

    - Qu'est ce que tu as, Manu ? Pourquoi ne dis tu rien, bon sang ? Demanda papa.

    Manu se mit à sangloter, il n'osait pas regarder Paul et Khalis. Il croisa mon regard avant de le diriger droit vers le sol. Il nous murmura quelque chose d'inaudible a travers ses sanglots. Il s'éclaircit la gorge avant de reprendre en me fixant droit dans les yeux, le sourire aux lèvres :

    - Je les ais appelé, les SCP sont là, je suis un traître.

    *

    J'avais abandonner Khalis dans cette rue sombre. Je me laissais allez dans les rues de cette ville, qui, avait autrefois été Paris. Plus aucun lampadaire ne fonctionnait. Les avenus étaient éclairés grâce au clair de lune. Je prenait à droite direction la tour Eiffel ou du moins ce qu'il en restait. Il lui manquait un pied mais comme par enchantement, elle restait stable. La tour était rouillée, rayée, abîmée. Elle n'avait pas été repeinte depuis 2 ans au moins. Trois hommes étaient postés autour de la tour, armés jusqu'au dent, à l’affût de tout mouvement. A voir leur uniforme, c'était des SCP. Il étaient habillés en vert kaki et noir, un corbeau rouge étaient cousus sur leur poitrine. Je me baissa lentement, je n'avait aucune envie de me faire prendre après ce qui venait d'arriver. J'avançais a pas de loup tout en longeant le mur d'un immeuble. Un membre des SCP remua au loin. Je me pétrifia, la peur m'envahit, impossible de bouger. Je retenait mon souffle, croyant que mon cœur allait exploser. Le SCP retourna à sa place, balayant la tête de gauche à droite. Ma respiration se calma. Je sortis mon pistolets de son étui. « Simple précaution » pensai-je. Je me remis lentement debout, mon arme pointé dans le vide. Je longea le mur, il était froid, ou alors glacé. Le temps paraissait interminable, une éternité que je le longeait. Un bruit de pas retentit derrière moi, je pivota sur moi même, mon pistolet dirigé vers le bruit. Un homme se tenait à 3 mètres, il avait un regard malicieux, ses cheveux brun en bataille, et ses vêtements en lambeaux. Il avança de plusieurs pas. Je saisis mon couteaux de lancé, prête à l'attaquer. L'homme me fixa et pris la parole sur un ton théâtrale :

    - Et bien Mey, tu ne te souviens pas de moi ?

    Mes yeux se plissèrent afin de mieux voir son visage, il avait des yeux gris, une bouche fine et un petit sourire en coin. C'était Manu. Je ne bougeais plus, choquée de le voir. Mon couteau glissa de ma main, je n'entendis pas le bruit de la lame se fendre sur le sol. J'étais envahit par la peur mais aussi par la haine. C'était de sa faute, tout était de sa faute.

    - Oh si, tu te souviens de moi.

    Il s'approcha de moi, il n'avait pas peur, son sourire était toujours là.

    - Tu sais Mey...

    - Meyara ! Murmurai-je.

    - Qu'est ce que tu dis ?

    - Je m'appelle Meyara, Manu, dis-je plus fort.

    - Et bien Meyara, tu es encerclés, rend toi.

    Je ressentis une violente douleur à la tête et le monde s'obscurcit.

     

    Des bruits résonnaient tout autour de moi. J’émergeais lentement d'un sommeil qui m'avait paru être une éternité. Mes paupières s'ouvrirent, et mes yeux se plissèrent. Une lumière aveuglante m'éclairait le visage, plusieurs hommes et femmes étaient postés autour de mon lit. Ils portaient tous cette uniformes ridicule qui faisait d'eux des membres des SCP. Toutes ces personnes étaient armés de la tête au pied. « Je suis dangereuse à ce point ? », j’esquissai un sourire. Les murs de cette pièce étaient blanc comme le blanc des murs d’hôpital, le genre de blanc qui n'annonce rien de bon, la peinture étaient écaillé par certains endroits. Plusieurs appareils électroniques étaient disposés dans la salle, c'était un ancien hôpital. Je voulu me relevé mais mes chevilles et mes poignées étaient sanglés solidement à mon lit. Manu était assis sur une chaise au fond de la pièce, ses yeux me sondait, guettant tous geste brusque de ma part. Il s'adossa à sa chaise, croisa ses jambes lentement et fis un signe de la tête aux gardes postés près de moi. Deux hommes s'approchèrent et enlevèrent mes sangles. Une femme pointa un mitraflamme sur moi, comme pour m'avertir de ne rien faire de stupide. Je m'assis sur mon lit, regardant tout autour de moi. J'étais abasourdi par ce qui m'arrivait. Manu se leva, ouvrit grand les bras et s'adressa à moi :

     

    - Enfin, Meyara ! Tu as mis au moins 2 jours avant de te réveiller. J'ai bien cru que cet abruti t'avais tué. Je suis désolé si tu as encore un peu mal, il n'a été très doux avec toi. Bref, nous nous éloignons du sujet.

    Manu sourit de toute ces dents et m'observa longuement, attendant une réponse intelligente de ma part. Je n'étais pas d'humeur a parler tricot avec lui, il allait devoir tout m'expliquer et vite.

    - Pourquoi vous m'avez amenez ici ? Que me veux tu, Manu ? Tu en as déjà assez fait comme ça !

    Manu me dévisagea longuement avant de reprendre la parole :

    - Ah, je vois. Paul ne t'a pas parler du SCP ? Il ne t'a pas raconter leur mission ?

    - Les SCP sont juste des chiens qui me veulent du mal. Tu as tué ma famille ! Traître !

    Manu se pencha au dessus de moi et me mis une gifle. Ma vision se troubla. Il me pris la tête dans ses mains. Je le repoussa et il reprit la parole sur ton trop calme à mon goût :

    - Écoute, Meyara. La mission des SCP n'est pas de te tuer, mais de te capturer. Ce qui est déjà fait, vu que tu es ici. Mais il avait également une autre mission. Tu as bien vu le monde extérieure ? Tu as bien vu que tout le monde meurt ? Depuis la Guerre des Rebelles, les gens ont pété les plombs. Mais nous les SCP, ont essaye de recadrer tout ça. Et nous avons besoin de toi !

    - Pourquoi avoir besoin de moi ?

    - Pour changer le monde, Meyara ! Pour te battre à nos côté !

    *

    Une rage folle m'avait envahie, il avait besoin de moi ? Ce traître avait besoin de moi ? J'avais une envie irrésistible de lui cracher dessus, mais je ressaisit. Je n'avait aucune envie de mourir après ce que j'avais traversée. Manu me regardait depuis une bonne minute, il attendait une réponse de ma part. Je réfléchit un moment, ferma les yeux, les rouvrit et lui dit :

    - Tu as besoin de moi ? Tu veux que je me batte à tes côtés ? Désolé mais j'ai plutôt envie de t'arracher les yeux en ce moment ! Je ne t'aiderai pas ! Et d'ailleurs pourquoi as tu besoin de moi, Manu ?

    - Je savais que tu dirais ça. Tu es trop prévisible, ma pauvre... Nous avons besoin de toi. Tu dois trouver les Rebelles, nous voulons les éliminez. Meyara, ton père t'as déjà dis ce que voulait dire SCP ?

    - Oui, bien sûr, vous êtes au Service de la Coopération Physique ! Vous n'êtes qu'une bande de chiens galeux !

    Manu se mit à rire, c'était un rire moqueur, un rire qui me donnait envie de le tuer encore plus.

    - Non, petite, nous sommes les Services des Cœurs Purs. Nous sommes des cœurs purs. Les Rebelles sont des cœurs de pierre. Il faut les tuer, il le faut avant une autre guerre !

    J’eus un douloureux mot de tête, la pièce s'assombrissait peu à peu. Ma tête me faisait mal pour la première fois depuis mon réveil. Mes paupières se fermèrent et je sombrait dans un long sommeil.

    *

    Une chose fine et froide me traversait la peau... C'était long, sa entrait dans ma veine, une aiguille... Oui ! C'est une aiguille ! J'ouvris les yeux. Une infirmière me faisait une prise de sang, non, c'était un test CDP. Elle vérifiait si je n'étais pas une Cœur De Pierre. La femme partit de la pièce et je regardais autour de moi. Manu se tenait toujours devant moi, les jambes croisés, et le regard posé sur mon visage. J'avais changé de salle, je n'étais plus dans l'hôpital non plus. On aurait dis un cartier générale. Un cœur de pierre, hein ? Mon père ne m'avait jamais vraiment parler d'eux. Mais pourquoi me l'avoir caché ? Maintenant il est mort, ma mère aussi et tout ça c'est à cause de l'homme qui se tient en face de moi.

    L'infirmière revenu avec les résultats. Manu lui arracha la feuille des mains et se mis a la lire. Il leva un sourcil et jeta un coup d’œil dans ma direction. Il relu les résultats au moins une bonne dizaines de fois. Il posa la feuille sur une petite table en bois, il décroisa ses jambes, se leva et me gifla. J'avais la joue en feu, la douleur se propagea jusque dans ma mâchoire. Ma vision se troubla un instant. Le visage de Manu s'empourpra, une veine ressortait sur son front. Ça n’annonçait rien de bon pour moi mais, malgré la douleur, je réussi a lui dire une réplique ironique :

     

    - Manu, assis toi. Tu es tout rouge, il y a un problème avec mes résultats ? Ce serait vraiment dommage que cela gâche tout tes plans non ? Mais après tout...

     

    La main de Manu s'abattis sur mon autre joue, les larmes commençait à monter. Ma mâchoire me faisait horriblement souffrir. Il me lança un regard noir qui me glaça le sang. Manu poussa l'infirmière vers la porte, elle sortit de la pièce et il commença à hurler :

     

    - Pourquoi ?! Pourquoi ça ne marche pas sur toi ?! Pourquoi il faut qu'une gamine vienne me niquer tout ce que j'avais prévu ?! Je vais perdre ma place à cause de toi ! C'est sûr ! Il vont me tuer ou pire encore ! Connasse ! Tu le savais n'est ce pas ? Je comprend maintenant ! Ne fais pas l'innocente !

     

    Comme par réflexe un sourcil se leva sur mon visage et Manu commença a me rouer de coup. Je recracha du sang. « Il faut que je sorte de là ». Son poing gauche arriva vers moi, je l'esquiva par la droite. Comme mes pieds n'étaient pas attachés, je donna un coup dans les côtes à Manu. Il poussa un cri strident et s'écroula au sol. Je sauta de mon lit, dégagea mes mains de mes sangles et tenta d'ouvrir la porte. Elle était fermé à clef. J'entendis un bruit derrière moi, je me retourna et la dernière image que je vîmes fus Manu, une chaise à la main.

     

    *

     

    « Encore une autre douleur à la tête » pensai-je. Voilà maintenant plusieurs jours que nous roulons. Où allons nous ? Ça, je l'ignore complètement. Après avoir tenter de m'échapper, Manu avait essayé de me tuer, enfin c'est ce que m'avait raconté l'infirmière. Paige, elle s'appelle. C'est une femme assez grande, un visage aux traits fins et les cheveux roux toujours rabattu en arrière. Elle m'a expliqué que Manu s'était acharné sur moi, d'après Paige j'étais recouverte de bleus et de brûlures. Ma lèvre inférieure était ouverte, je saignais abondamment. Elle m'a aussi dis que Manu avait enfoncé un long couteau dans ma cuisse droite, et qu'il m'avais cassé au moins trois côtes. Elle pensait alors à ce moment là que j'étais perdu, mais elle c'est occupé de moi et nous avons fini par créé une complicité.

    Le camion se stoppa nette, me propulsant contre la vitre. « Une pause ? A cette heure ci ? », il était seulement 9 heures et nos pause était espacé de 12 heures chacune. Normalement, nous étions censés nous arrêtés à midi. Des coups de feux retentirent au loin. « A plat ventre ! », j’eus a peine le temps d'entendre Manu crier que des balles traversèrent les portent du camion. Heureusement, les SCP m'avaient mise dans le coffre. Je jeta un coup d’œil à travers la vitre et vis le conducteur inconscient. « C'est ma chance » pensai-je. Je m'étais remise de mes diverses blessures, je pouvait m'échapper. Je pensais à mon évasion depuis que Manu m'avait capturé. Mon plan était simple et en 2 phases : j'ouvre la porte du coffre, je m'enfuis et plus personne ne me retrouve. J'ouvris le coffre avec précaution, 3 hommes étaient plantés devant moi, le sourire aux lèvres. Le plus grand des 3 se mit à crier : « Chef, on l'a trouvé ». Un frisson parcouru mon échine, je n'eus pas le temps de réagir, je reçu un coup à l'arrière de la tête et le monde s'obscurcit autour de moi.

     

     

    chapitre 2

     

     

    Il faisait sombre autour de moi mais j'étais convaincu que j'étais réveillé. Oui, je l'étais et pour une fois, je n'étais pas attaché à mon lit. Ce lit était confortable, le matelas était mou et les couvertures étaient en soie. On aurait dis que je rêvais. Ma main, tâtonna le vide à la recherche d'un interrupteur ou d'une lampe de torche. Mes doigts effleurèrent un mur, il était recouvert de papier peint. Je finis par trouver un petit boîtier qui ressemblait fortement à un interrupteur, au toucher du moins. Je me mis à le tripoter et une lumière s'alluma. « Victoire » pensai-je. Je sortis les jambes de mes couvertures et m'assis un instant sur mon lit. Ce n'était pas un rêve. Je scruta la chambre. Un papier peint couleur taupe à peine abîmé, une commode en bois et un miroir horizontal au dessus, des petites tables de nuits, en bois également. Je me leva et commença a fouiller la chambre à la recherche de caméra. J'ouvris le premier tiroir de la commode, il était rempli de vêtements imprégné d'une odeur familière. Je n'y fis pas attention et continua de chercher dans toute la pièce, sans succès.

    Après avoir remis la chambre en ordre, je me rassis sur le lit. Tout ceci n'étais pas normal. Où suis-je ? Et dans quel but ? Mon arme ! Je sauta de mon lit, tourna la tête et aperçu mes vêtements parfaitement pliés sur une petite chaise, mon pistolet était juste posé dessus. Je le pris dans mes mains, le démonta et observa le canon. La gravure y était. Ce pistolet appartenait à mon père, il me l'avait donné avant que tout cela s'empire. C'était l'une de ces citations préféré qui était gravé dessus, elle disait : « Deux armées qui se battent, c'est une grande armée qui se suicide. ». Il me la répétait souvent et j'en n'en avais jamais vraiment compris le sens, jusqu'à aujourd'hui. Il était chargé. Les deux balles que j'avais utilisé contre la SCP avaient été remplacé. J'en conclu que mon « kidnappeur » n'avait nullement peur de moi. Ce n'était pas un coup de Manu, je me détendis un moment.

    Je remonta mon pistolet, et m'habilla, un jeans brut troué aux genoux, un débardeur blanc cassé, une veste militaire kaki et des chaussures de course blanche abîmé. Mes vêtements sentait la lessive et la rose. Je fouilla dans la commode et y trouva un coiffe-tout. Cette petite merveille te permet d'avoir n'importe qu'elle coiffure en 30 secondes. Je met le premier calibre sur cheveux épais, le deuxième sur bouclé et enfin le troisième sur couette haute. Je pose le coiffe-tout sur mes cheveux. Trente seconde plus tard, j'ai une magnifique couette haute qui trône en plein milieu de ma tête. Je m'installa sur le lit et patienta.

     

    *

     

    Après au moins 2 bonnes heures d'attente, la poignée de la porte se mis à tourner. Je sauta du lit et sortis mon pistolet de son étui, j'étais prête à faire feu s'il le fallait. La porte s'ouvrit lentement dans un petit grincement aigu et Khalis entra dans la pièce. Il avait changé, pour commencer ses vêtements n'étais plus en lambeau, il avait ses cheveux châtain bien coiffé en arrière, sa barbe était rasé. Il tourna la tête dans ma direction, ses beaux yeux vert brillait. « Est ce qu'il pleur ? ». Khalis poussa un soupir de soulagement et me pris dans ces bras. Il me serra fort, je sentais son souffle contre ma nuque, il me donna un baiser sur la joue avant de relâcher son étreinte. Il sourit et pour la première fois depuis la guerre, on dirai vraiment qu'il n'a que 20 ans. C'était vraiment un bel homme. Mais il m'avait laissé tomber, il allait devoir me donner quelques explications. Mon arme éta

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