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- Broken_Life
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- Date de création :
- le 25/09/2011 à 11:52
Présentation
Punk
Son action liée au Do it yourself est ouvertement politique, liée à la contestation de l'ordre établi, à la notion de liberté individuelle, à l'anarchisme (Crass, Jello Biafra, Bérurier Noir, etc).
L'idéologie punk est basée sur des concepts existentialistes, anarchistes, individualistes, anti-autoritaristes, égalitaristes voire nihilistes, avec une forte revendication de liberté personnelle et sociale, de contestation de la loi, et des autorités, souvent anti-raciste, anti-nazi luttant ouvertement contre le racisme via l'expression artistique ou musicale.
Le punk est un genre musical qui est ainsi associé avec beaucoup de slogans : « No Future » (Pas d'avenir), « Punk's Not Dead » (Le punk n'est pas mort) ; les titres des Clash comme White Riot (émeute blanche). Craig O'Hara a publié en 1995 un ouvrage ensuite édité en plusieurs langues, intitulé en français La philosophie du Punk, philosophie alternative promise selon lui à un bel avenir.
L'idéologie politique la plus souvent associée au punk est l'anarchisme. La majorité des punks pensent que seule une organisation anarchiste permettrait l'accomplissement de leur lutte, pour une vie basée sur la liberté de chacun et le respect mutuel.
Cette mode rencontre un succès très rapide dans une Angleterre en pleine crise économique, sans politique sociale et où le seul avenir des jeunes prolétaires est le chômage : notamment, elle est facile à mettre en œuvre, bon marché (vêtements récupérés en friperie ou au surplus militaire) et répond, tout en l'exprimant, à la nécessité économique du moment.
Elle veut incarner le refus du système de l'époque en rejetant les anciens codes issus du mouvement hippie : le jeans universel de la génération « peace and love » est déchiré, les cheveux longs sont rasés, le cuir du rocker est accessoirisé d'épingles de sûreté, de chaînes, de clous, etc .
Ce refus du système uniforme et conforme de l'époque s'exprime dans les collections de la boutique Sex :
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par la provocation en utilisant des accessoires bondage ou BDSM.
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par la dérision en utilisant des symboles sérieux (comme la cagoule du violeur de Cambridge) comme accessoires de mode.
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par le détournement, sous l'influence situationniste de Malcolm McLaren, avec l'usage de slogans revendicatifs ou provocants sur les vêtements.
Cette boutique sera un des pôles de la culture punk à son début. Outre les vêtements fétichistes de Sex, le groupe popularise d'autres produits de la boutique comme les pantalons plissés ou en velours côtelé, les écharpes en daim, les vestes type années 1950 à cols de velours, etc .
Le badge est emblématique de la culture rock. Son caractère peu onéreux et sa facilité de fabrication ou de personnalisation sont en accord avec la culture punk. Comme le t-shirt, il peut prendre une valeur symbolique d'icône s'il est orné de l'effigie, des couleurs ou du logo d'un groupe.
Les bretelles se portent généralement pendantes sur le pantalon par dérision pour leur rôle de maintien autant que par provocation vis-à-vis de la tenue correcte communément admise.
Le maquillage est outrancier : les paupières sont noircies au khôl, les lèvres d'un rouge intense, le teint souvent blafard. Depuis le début des années 1970, le maquillage et le rimmel en particulier, peuvent aussi être une expression de virilité.
Les modifications corporelles, en général, appartiennent à la culture rock, mais c'est particulièrement le piercing qui est souvent associé à la culture punk.
Les symboles politiques forts sont utilisés pour leur caractère provocant plus que pour leur sens ; c'est le cas de la svastika, de l'étoile de David ou encore du keffieh (symbole du peuple palestinien), anecdotiquement les couleurs rasta (rouge, jaune, vert).
Les grosses chaussures font partie des classiques. Elles sont généralement montantes et coquées. Elles peuvent être de style « chaussure de sécurité » à la Dr. Martens ou style « botte de combat » souvent appelées « Rangers ». Elles peuvent être accessoirisées ou peintes, et se portent ouvertes ou fermées.
Les creepers, emblème des Teddy Boys des années 1950, ont été remises au goût du jour par Vivienne Westwood et Malcolm McLaren qui les vendaient dans leur premier magasin londonien Let It Rock et dont la vente a subsisté malgré les changements de nom et d'orientation de la boutique. La mouvance psychobilly (mélange de punk rock et de rockabilly) les adopte comme un véritable emblème.
Les influences skate punk amènent également à utiliser des chaussures de skate (Vans, Globe, Etnies, etc).
La coupe « en pétard à la Sid Vicious » est nettement inspirée de la coiffure originelle de Richard Hell. Cette coupe évoluera via Siouxsie Sioux jusqu'à inspirer Robert Smith et devenir une coiffure emblématique du mouvement gothique au début des années 1980.
La crête iroquoise est considérée comme la coiffure emblématique du mouvement punk : à l'époque, tous les moyens étaient bons pour la tenir droite (colle, savon, blanc d'œuf, etc) ; cela ouvrira la voie aux nouveaux cosmétiques extra-fixant .
Cette façon de colorer les cheveux est aussi caractéristique du rejet des tendances de l'époque qui visent au naturel ; les couleurs utilisées sont volontairement artificielles pour être choquantes : fluorescentes, orange, vert, racines apparentes, etc.
Les matières phare de la culture rock des années 1950 sont revisitées, accessoirisées, déchirées, rapiécées mais restent d'actualité comme le cuir pour les blousons et le jeans pour les pantalons-cigarette .
La maille de toutes tailles dont la résille prend une place importante, notamment dans les vêtements féminins.
Des symboles forts de la monarchie et de la bourgeoisie au Royaume-Uni sont détournés pour se vêtir comme le drapeau du Royaume-Uni ou le tartan (tissu écossais).
Le goût du kitsch s'affiche par des motifs léopard,Tratan, Prince de Galles, pied-de-poule, pois ou rayures.
Dans les motifs comme dans les couleurs, il s'agit d'une mode de contraste utilisant des couleurs qualifiées de violentes ou de criardes.