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- Présidente :
- joulgoul
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- Date de création :
- le 26/07/2015 à 21:13
Présentation
Test. Ou falaise. J'sais pas. Un endroit où je peux crier. Où ça peut résonner. Et où personne ne m'entendra. Comme d'hab'.
Allez tous vous faire foutre.
Au secours.
http://www.filsantejeunes.com/la-depression-2-5642
Moi aussi, j'aimerais appeler à l'aide. Moi aussi, j'aimerais hurler, gueuler à tout le monde "Bordel, regardez-moi, je vais mal, j'ai besoin d'aide, sortez-moi de là, je vous en supplie..." et m'effondrer en larmes devant tout le monde. Mais j'y arrive pas, je peux pas, parce que ça fait bien trop longtemps maintenant que c'est installé. Parce que j'ai toujours eu l'habitude de ne pas être pris au sérieux. Mais non. Je vais vraiment mal. Je suis vraiment dépressif. J'ai vraiment été suicidaire. Mais qui le sait ? Personne. Puisque personne n'a vu couler mes larmes. Personne. Et moi, je deviens fou. J'ai besoin d'air. Besoin d'hurler. D'hurler que je ne suis pas bien dans ma peau. D'hurler que je rêve de me trancher mes veines, trop bleues, sous ma peau trop blanche. C'est pour ça, que je saigne parfois à la main gauche. Parce qu'à défaut d'oser me taillader les bras, les cuisses, le ventre, ou quoi que ce soit, je me contente de foutre des coups de poings dans les murs. Sur chaque surface dure que je trouve. Chaque endroit susceptible d'abriter un petit coin, un pic, qui s'enfoncerait dans ma chair pour me faire mal. La souffrance physique plutôt que mentale. C'est tellement plus supportable. Parce que ça, ça finit toujours par passer. D'ailleurs, parfois, on saigne sans s'en rendre compte. Preuve que la douleur n'est pas si horrible que ça. Mais quand on saigne de l'intérieur, on le sent, on le sait, on ne peut pas s'en empêcher, on peut pas arrêter l'hémorragie. Et c'est là qu'on coule. Et c'est là qu'on ouvre la bouche pour crier, mais non, il est déjà trop tard. La boue est déjà entrée dans notre bouche. Elle nous étouffe. On suffoque. Et les larmes restent à l'intérieur parce qu'elles ont trop peur de passer à travers cette boue pour enfin montrer aux autres le "Au secours. J'ai besoin d'aide." qui tourne en boucle malgré nous dans nos pensées. Et c'est ce qu'il y a de pire. Hurler en silence sa douleur. Sans que personne ne la voit. ça fait mal. Et ça ne s'arrête pas. Au secours. Au secours. Au secours. J'ai besoin d'aide. J'ai tellement mal. Je deviens fou. Aidez-moi. Je vous en supplie. Par pitié. Aidez-moi. Je veux crever.
"Ahah. Salut. Ta gueule. Va te faire foutre. Barre-toi. Casse-toi. La ferme. J'veux pas te voir. J'suis fou. Quoi, il te l'avait pas dit, avant de venir ? J'suis fou. Fou à lier. Malade. Malade mental. Parfois, j'me mets à hurler, tout seul. Sans raison apparente. Mais en fait, si, y en a une. C'est juste, que le p'tit bonhomme, là-haut, parfois, il devient méchant. Il me frappe. Il m'insulte. Il devient fou. Alors moi aussi, j'le deviens. Parce qu'en fait, j'crois que j'en ai besoin. J'ai besoin de devenir fou. De perdre la boule. De gueuler sans raison. Mais y en a une, de raison. Mais je te la dirais pas. Pas à toi. Tu peux pas comprendre. Personne peut comprendre. Jamais. Toujours. Personne. Tout le monde. N'importe où. Partout. J'suis fou. J'deviens fou. J'sais pas ce que je suis. J'sais pas ce que je fais. Mais faudrait m'interner. Ça, c'est chose sûre. Alors s'il te plait. Quand tu rentreras chez toi. Tu pourras les appeler ? Leur dire que là-haut, sur le pont, y aura un mec qui voudra sauter ? Qui voudra s'écraser dans l'eau glacée, alors qu'il sait pas nager ? Cric. Crac. Cric. Crac. C'est le bruit de la glace. Tu pourras leur dire, hein ? S'il te plait. Promets-le moi. Ne pars pas avant de me l'avoir promis. Je t'en supplie. Non. Ne pleure pas. Attends. J'suis fou. Mais pas méchant. J'te demande juste de l'aide. C'est que je dois avoir encore un peu de cerveau, non ? Aller. S'il te plait. Aides-moi. Dis-leur. Et je te laisserai tranquille. Pour toujours. Pour l'éternité. S'il le faut. Puisqu'il le faut. Pars pas. S'il te plait. Reviens. S'il te plait. S'il te plait. Tu m'as rien promis..."
"C'est tellement plus facile de sourire plutôt qu'd'être heureux." Fauve - "Blizzard".
Discussions
Mais bref, dans tous les cas, en fait j'avais juste besoin de te dire merci.
Nos échanges ont été brefs, mais je pense que ton apparition m'a fait du bien lorsque tu l'as faite. Ce petit "coucou, je t'ai lu, tu n'es pas seul". J'en aurais eu besoin plein de fois avant ça. Alors tu ne liras sûrement jamais ça, mais merci pour ce geste que tu as fait ce jour-là. Même 8 ans après, ça me touche encore.
J'espère que tu vas bien et que ta vie se déroule du mieux que tu le souhaiterais..
❤️
C'est exactement le cas, se sentir non soutenu fait encore plus douter d'une personne. Parfois je peux lire dans des romans "Ne pleures pas, tu es beaucoup plus jolie lorsque tu souris" qui réconforte la personne, personnellement, je trouve tout ce genre de phrase complètement surfaites. La dépression, en plus d'enfoncer encore plus une personne dans son mal-être, fini par causer des dégâts sur la vie entière d'une personne. Parfois, il arrive que la souffrance physique y soit, mais c'est beaucoup mieux que la souffrance psychologique, n'est-ce pas ? Les gens sont terriblement égoïstes, et ils ont beau dire qu'ils le font pour une autre personne, au fond, dans leur inconscient, ils savent qu'ils y gagneront quelque chose, en occurrence, la paix et l'au revoir des larmes.
Ceux qui renvoient la balle sont les vraies réel, car, c'est eux qui savent épauler malgré leur propre problème, et si une situation réel/réel subvient, alors les deux remontent la pente, ensemble, en se renvoyant la balle, comme dans un match de tennis de table. Chacun leur tour, ensemble, et il faut obligatoirement deux personnes pour pouvoir faire ce match.
Sauf que le psy, la copie pense que c'est une personne réel, mieux qu'une de ses personnes dite "amis" qui sont en fait des purs copies également. Le problème, c'est que le psy, comme tu l'as dit, revient presque au même que la copie. Seulement, il y a une différence qui semble satisfaire la copie en difficulté, le psy n'intervient pas et ne raconte pas sa vie privée, tout le contraire d'une relation copie/copie où les deux déballent leur malheur.
Excuse-moi, j'étais partie en vacances. J'espère que tu as rattrapé ton sommeil manquant
Je ne trouve pas réellement que cela parte d'une bonne intention. C'est vrai, on peut se dire que non, il ne faut pas pleurer, qu'il ne faut penser qu'aux bonnes choses. Mais non, quand ça ne va pas, ça ne va pas, c'est tout. Et dire à quelqu'un "Ne pleure pas. Les filles/garçons ne pleurent pas. C'est ridicule.", je trouve cela parfaitement égoïste. Parce qu'au fond, si on demande de ne pas pleurer, n'est-ce pas simplement pour ne pas avoir à supporter cette vue de quelqu'un en larmes ? Cet "ordre", ou "conseil", si on veut, peut parfois faire bien plus que démoraliser les gens. Une situation comme celle-ci, trop approfondie, peut mener jusqu'à la dépression. Et pour ensuite se débarrasser de sa dépression, et réussir à en sortir, c'est loin d'être aussi simple que d'y plonger. Comme dans des sables mouvants : on tombe dedans facilement, on s'enfonce, mais on n'en sort pas, ou difficilement. Oui. Ce sont les mots des autres, leur rejet caché, qui construisent les masques. Les "fous-moi la paix, va emmerder quelqu'un d'autre avec tes problèmes à deux balles", ce sont eux qui font s'éloigner petit à petit des personnes qui les ont prononcés, ou simplement pensés. Et le "C'est pour ton bien" ? Ben voyons. Ceux qui disent ça, l'utilisent plutôt pour leur bien à eux : être tranquilles et ne pas avoir à penser aux problèmes des autres, c'est tellement plus facile.
J'y ai réfléchi, à ce problème de réel/réel. En fait, je pense que la personne qui se confie, dans tous les cas, ne se préoccupe réellement que de ses propres problèmes au moment où elle en parle. Dans ce cas, si la personne confidente est réelle en face, on en arrive à une situation de copie/réelle, en effet. Seulement, au moment où la confidente aura à son tour besoin de l'autre, il est parfois possible que la copie se transforme à nouveau en réelle. C'est ce à quoi je pensais en parlant de réelle/réelle hier. Car sinon, il est vrai que deux personnes réelles en cas normal, qui se parlent en même temps de leurs problèmes, il est évident qu'à un moment où à un autre, l'une des deux s'écrase un peu plus pour laisser l'autre s'exprimer. Mais cela ne les empêche pas de se renvoyer la balle la fois suivante.
Le copie/copie, est un cas extrêmement courant, à mon goût. Combien de personnes se prétendent "amies", alors qu'en réalité elles passent leur temps à critiquer l'autre dans son dos ? Ces personnes, lorsqu'elles écoutent soi-disant l'autre, ce sont des copies. Et quand elles se confient, elles parlent à d'autres copies. On en arrive donc à, oui, la situation d'un muet qui parle à un sourd. Evidemment, cela ne fonctionne pas. Cela reste à la même position qu'au départ. Mais les gens parlent quand même, même si c'est dans le vide. Au final, peut-être que cela ressemble à une conversation avec un psy, du coup.
Je ne pense être que de passage ce soir. Je suis à moitié malade depuis ce matin, je crois que j'ai besoin de dormir un bon bout de temps. Et étant donné qu'avec moi, la fatigue entraîne la chute de moral, et que j'en fais déjà les frais, je vais arrêter de jouer avec le feu, et essayer de me reposer. Si tu réponds ce soir, je répondrais sans doute demain matin, du coup. Passe une bonne nuit aussi, ainsi qu'une bonne soirée, si tu ne te couches pas tôt
C'est vrai, il y a aussi le fameux "Les filles/garçons ne pleurent pas, c'est moche" inculqué dès la naissance, dès l'éducation primaire. Et même si ça part d'une bonne intention, ça finit par se refléter et à démoraliser certaines personnes. Parce qu'à force d'avoir un masque, on se prend au jeu et on arrive plus à s'en débarrasser. Et au final ça finit par nous bouffer de l'intérieur parce qu'on se sent vide malgré les rires qu'on peut parfois avoir. Le " Tu exagères tout, il y a pire dans la vie, regarde les enfants atteints de leucémie, ils en pleurent pas tout les jours. Tu sais bien que si je te dis ça, c'est pour ton bien. " qui a comme excuse " c'est pour toi " alors qu'au fond c'est plutôt une sorte de " fous moi la paix ", ils ne s'en rendent pas compte, mais ça peut détruire une personne encore plus qu'elle ne l'été déjà. Et c'est ça en fait, les mots détruisent plus la réelle personne et forgent le masque un peu plus chaque jour.
Je n'arrive juste pas à croire qu'il puisse y avoir un réel/réel, car au bout d'un moment, une deux deux aura besoin de l'autre plus que tout, ça deviendra alors du réel/copie mais ce n'est pas mauvais, si le réel est toujours là, un jour ça sera même du copie/réel. Le pire je pense, ça serait un copie/copie. C'est comme si un muet parlait à un sourd, je ne pense pas que ça puisse fonctionner, à par se rabaisser encre plus, mais à deux, je ne pense pas que ça puisse coller.
Pas de problème, passe une bonne nuit. Je suis là très souvent à chaque heure de la journée
Exactement. Et puis, de toute manière, même les personnes qui connaissent l'existence du masque, celles qui se disent clairement, "lui/elle, il/elle a un masque, ça se voit, ça se sent, c'est pas la vraie personne qu'il/elle est au fond.", elles ne demandent jamais aux autres de l'enlever. Personne ne demande à quelqu'un "Arrête de te cacher. Montre-toi juste comme tu es. Pour une fois." Au contraire. Si on montre qu'on va mal, la seule chose que l'on gagne avec certains, c'est une leçon de morale : "Arrête ça, tu te fais des films, tu exagères tout, tout le temps. Arrête de voir la vie en noir, c'est pas ça qui va te faire avancer. Arrête de pleurer, ça sert à rien. A quoi bon afficher cette tête déprimée, hein ? Souris. Au moins, en donnant l'impression d'être heureux/se, tu pourras peut-être faire sourire d'autres personnes." Parce que oui. Les personnes qui encouragent les autres à porter des masques, il y en a plein. Beaucoup trop d'ailleurs. Alors que tout ce qu'il faudrait, c'est briser ces foutues images de soi trompeuses, certains appuient sur le fait que, non, il faut les garder, pour ne pas faire de mal aux autres. Je trouve ça horrible.
Là est le problème. Lorsque l'on rencontre enfin la personne. La bonne. La vraie. Lorsqu'on la rencontre. Est-il possible, de réussir à maintenant, ou simplement créer, une discussion ou une relation dans laquelle les deux sont véritables ? Ou y-a-t-il forcément une copie, dans les deux ? Ne sommes-nous pas tous des copies, au fond, qui ne devenons réels que pour certaines rares personnes ? Un peu comme un jeu de miroir qui ne recevrait qu'un rayon de soleil, de la part d'un autre miroir, et ne le renverrait non pas à ce même miroir, mais à un autre, qui ferait de même sur un autre, et ce, indéfiniment. N'avons-nous pas tous une personne réelle qui saurait nous écouter, et une personne avec qui être réel, sans que ces sensations ne soient réciproques à chaque fois ? Réel/Copie, Copie/Réel ? Peut-être, existe-t-il parfois des personnes réelles qui trouvent une autre personne réelle, et qui réussissent à rester vraies entre elles. Tout comme les copies, par ailleurs. Car combien de copies écoutent d'autres copies, en n'en ayant absolument rien à faire de ses mots ? Parce que l'autre n'est elle-même qu'une copie, qui parle à une autre copie ? Alors je ne sais pas. Sans doute, existe-t-il quelques rares exceptions de Réel/Réel. Sans doute. Mais les trouver doit être bien compliqué.
Je dois aller dormir, je me réveille tôt ce matin... Désolé. Bonne nuit à toi, et à plus tard, je reviendrai sans doute dans l'après-midi, ou bien seulement dans la soirée
Tout à fait, je pense que seule les personnes qui se rendent compte que ce masque existe bel et bien sont les plus réfléchis et les plus précieuses. Et pourtant, personne n'arrive à s'en défaire, parce que combien même, il y aura toujours un masque. Celui que l'on porte devant ses proches pour pas les inquiéter.
Les copies, on ne peut les blâmer, mais c'est malsain, parce qu'au fond, elles ne font que s'enfoncer. Elles essaient, mais le miroir ne reflète jamais vraiment la réalité. Et il y a cette personne qui se démarque des autres, comme si c'était un miroir qui vous correspond. Comme tu l'as dit, elle fait tout inconsciemment, elle est généreuse mais pas pour autant être un robot, elle est vivante et exprime des sentiments, et c'est pour ça qu'elle nous met à l'aise, qu'on est si bien rien qu'en la voyant. Peut-être qu'au fond, c'est normal qu'elle comprenne, parce qu'elle a aussi connu tout ça, mais elle, comparé aux copies, elle n'est pas égoïste, et elle fait en sorte de passer l'autre avant tout. Alors c'est là que je me dis, que peut-être, à ce moment-là, nous devenons une simple copie pour cette personne
Bien entendu. Oui, la réelle, elle écoute. Elle conseille. Elle se rend compte de ce que supporte l'autre. Elle tend réellement l'oreille, et fait partie des trop rares personnes à tendre la main vers les autres pour les aider sincèrement. Parce qu'elle ne fait pas ça par corvée, comme certaines copies. Elle le fait inconsciemment. Parce qu'elle trouve ça normal. Peut-être aussi parce qu'au fond elle veut qu'on lui retourne la pareille. Mais sans demander. Parce qu'au départ la seule chose qu'elle souhaite, c'est réellement aider l'autre, l'aider à relever la tête et à se relever après sa chute, tout simplement. Alors elle creuse, sans poser de questions superflues. Simplement celles qu'il faut. Celles nécessaires à la fois pour se rendre compte nous-mêmes de la réponse, mais aussi pour l'aider à nous diriger vers les bons choix, les bonnes choses, les bons mots à lâcher pour se délivrer enfin du poids trop lourd qui pèse sans cesse sur nos épaules. Une copie ne se donnera jamais la peine de faire tout ça. Non. Trop fatigant. Trop ennuyant. Parce qu'écouter, ça signifie non seulement aider, mais aussi en quelque sorte prendre une part de responsabilité sur ce poids qui pèse, en prélever une partie, et aider à le porter. Certaines personnes ont peur de prendre le poids de quelqu'un d'autre, pour le rajouter au sien, déjà existant. Certaines personnes ne veulent simplement pas souffrir plus, quelles que soient les circonstances, conséquences, ou histoires
C'est un fait, mais la réel est aussi là pour véritablement écouter. Elle écoute et se préoccupe réellement ce que la personne à a lui dire, elle ne se contente pas qu'à hocher la tête sans vraiment s'intéresser à la conversation à sens unique. Elle place quelque commentaire par-ci par-là, comme le font le psys "tu es bien trop dur avec toi même" alors que cette copie ne cherche pas à comprendre plus loin que ce qu'on raconte. Et il y a cette personne qui pose des questions, et nous aide à nous rendre compte, qui comprends au delà des mots, et qui lit entre les lignes de nos phrases qui sont plus simples à prononcer en sa présence
C'est vrai. Il y a toujours des personnes qui prétendent être cette personne à qui l'ont peut parler, alors que c'est faux. Ce n'est qu'une pâle copie, un double incomplet, une image tremblante de la véritable. Mais en même temps, la véritable, n'est-elle pas en quelque sorte un simple miroir, qui permet à la personne de parler, de se rendre compte de ce qu'elle dit, et alors d'organiser de nouvelle façon ses idées ? A moins que cela ne soit le rôle de la copie, justement. La réelle, elle, elle ne se contente pas de ça. Elle rajoute certains points. Elle améliore sans s'imposer. Elle conseille sans trop guider. Pour toujours laisser le choix du mouvement à l'autre.
Pour être franc, je n'y crois pas non plus. Certaines personnes en sont aidées, tant mieux pour elles. Mais pour moi, il ne s'agit qu'une fois de plus d'une de ces copies créées dans le but de faire réfléchir à soi-même sans pour autant se donner l'impression de parler seul. Parce qu'à force de parler seul, parfois, on peut se croire fou. Le devenir. Parler à un psy, c'est sans doute une manière détournée de le faire. On se parle à soi-même, en donnant l'impression de parler à quelqu'un. Histoire de tenter de préserver un peu, si possible, sa santé mentale, déjà bien trop bancale
Mais tu vas me manquer poulette. Trois ans à m'occuper de toi, et il te récupère comme ça, du jour au lendemain, t'embarque loin. Quand je te reverrai tu te méfiera à nouveau de moi, comme avant, à cette époque où moi-même j'avais peur de toi.
Tu vas me manquer. Merci de m'avoir apprécié. Heureux d'avoir été le Papa-Poule de tes œufs. ❤️