SailorFuku est un jeu de mode où tu incarnes une jeune lycéenne, dans la ville de SailorCity, au Japon.
Rencontre d'autres joueuses, évolue dans ta carrière et drague les personnages de ton choix !

    Informations

    Présidente :
    Totto_chan
    Activité :
    0 connectée(s)
    45 membres
    270 messages postés
    Date de création :
    le 16/09/2011 à 21:11

    Présentation
    Modifié le 31/08/2012

     

    Bienvenue

     

    Ce club va aborder les thèmes comme la mythologie , les traditions ou autres contes asiatiques ...


    Règles à respecter :

    Ne pas écrire en langages SMS !

    Ne pas insulter !!

    Vous pouvez partager des histoires qui seront ensuite misent sur la page du club .

    Vous pouvez faire également des remarques sur quelque chose qui n'irait pas selon vous :)

    Chaque nouveau membres recevra un +1 de bienvenue, en fonction de mes votes . Ne rejoignez pas ce club juste pour le +1 s'il vous plaît .


     

     

     

    Annonce du Club 

    Chères Sailor, je vous préviens tout d'abord qu'il y a un concours disponible ! 

    Le thème : "Ecrire une histoire"

    Les règles sont simples : 

    - Un cadre spatio-temporel défini

    - L'histoire doit être fantastique ou pas, du temps qu'il y ait de la mythologie .

    - 1 héros/héroïne ( avec d'autre personnages si besoin est."

    - Et enfin, l'histoire doit faire maximum une page A4 .


    S'il n'y a pas assez de participante pour un "podium", celles qui auront joué le jeux seront quand même récompensée .

    Histoire de Vissya DISPONIBLE  : ICI

     

     

    Maneki Neko 

    Le maneki neko est probablement le chat le plus connu au monde. En effet, dans les traditions nippones, celui-ci apporte le bonheur mais aussi et surtout la fortune.

    Au Japon, le maneki neko , également appelé "chat porte-bonheur", est une statuette traditionnellement faite de céramique ou de porcelaine, représentant un chat levant la patte. Très populaire, notamment auprès des commerçants nippons, ce chat apporte en effet la chance ainsi que la prospérité à son propriétaire, au même titre que les statuettes de tanuki. Le terme "maneki neko" se constitue de deux parties distinctes : maneki  qui provient du verbe maneku ,qui signifie en japonais "inviter" dans le sens "faire venir quelqu'un" et neko , qui signifie tout simplement "chat". Littéralement, le terme "maneki neko" peut donc être traduit par "chat qui invite" ou encore "chat qui salue".
    Représentation :
    De base, les statuettes de maneki neko ont été inspirées par le bobtail japonais, une race de chat originaire de l'archipel surtout réputée pour son pelage tricolore. On nomme d'ailleurs cette couleur "mi-ke", ce qui signifie "triple fourrure". Dans la plupart de cas, on retrouve donc traditionnellement les maneki neko dont le pelage comporte trois couleurs : le blanc, le noir ainsi que le roux. Ces couleurs sont les plus populaires. Ceci dit, on trouve aujourd'hui des statuettes de couleurs différentes. Selon la couleur, la statue aurait une signification différente.
    - Tricolore : Cette couleur est la plus répandue, mais également la plus puissante. Cette force vient du fait que le pelage tricolore chez les chats est assez rare.
    - Blanc : Également assez répandu, le blanc est synonyme de pureté.
    - Noir : Paradoxalement aux idées reçues, le noir est ici synonyme de santé et d'espoir. Il écarte également les mauvais esprits et les agresseurs. De ce fait, il est surtout répandu auprès de la gente féminine.
    - Rouge : Similaire au noir, cette couleur repousse les esprits malins et les maladies.
    - Doré : Bien évidemment, les statues d'or sont directement associées à la richesse.
    - Rose : Une couleur apparue récemment, et aucunement associée au folklore. Elle représente l'amour.
    - Vert : Enfin, cette dernière couleur, encore une fois peu atypique, est associée à la réussite scolaire. Elle se trouve donc être fort populaire auprès des étudiants.




     

    La forêt "Aokigahara" 

    Cette fôret est très connu au Japon par son lieu a la fois mythique et hanté ..

    Aokigahara, que l'on nomme également Jukai ( littéralement "mer d'arbres"), est une forêt populaire du Japon, qui s'étend sur trente-cinq kilomètres, à la base du Mont Fuji, au Sud de l'île de Honshu.
    Le forêt est très exactement située au nord-est du Fujiyama. Selon les sources, elle recouvrirait l'emplacement d'une coulée de lave qui aurait enseveli une bonne partie de la région, lors de l'éruption de 864 (sixième année de l'ère Jogan). Administrativement, la forêt se trouve sur deux villages de la préfecture de Yamanashi : Fujikawaguchiko, et Narusawa.

    Mythe :
    Dans la mythologie populaire nippone, Aokigahara est réputée comme étant un des lieux les plus tourmentés du Japon. Ce mythe folklorique terrifiant tire très probablement ses racines dans le fait que, depuis bien des années, la forêt couvre de nombreux suicides. En 2005 et 2007, plus de trois-cent suicides s'y sont produits, y laissant ainsi planer un monde de mystère et de fascination.

    Aokigahara dans la fiction :
    Courant 1959, l'écrivain nippon Seicho Matsumoto a publié la nouvelle "Nami no t?" (???), que l'on peut littéralement traduire par "pagode de vagues". Il suggère ainsi que la forêt d'Aokigahara, au-delà du mythe, est un endroit paisible et isolé dans lequel il est idéal de mourir en secret.
    En 2004, le réalisateur Tomoyuki Takimoto produit le long-métrage "Ki no umi" (???, littéralement "mer d'arbres"). Il affirma par la suite durant des interviews que lors de son repérage près de la forêt, il y trouva un portefeuille rempli d'argent.
    Quelques années plus tard, en 2010, l'écrivain français Romain Verger dépeint lui aussi le portrait de la forêt d'Aokigahara dans son roman "Forêts Noires".


    Vidéo plus explicite sur cette sombre forêt ...

     

     

     

    Kuchisake-onna

     
     l'histoire de la femme à la bouche fendue, est l'une des légendes urbaines nippones les plus connues dans tout l'archipel et même bien au-delà.

    Dans les légendes fantastiques et la mythologie japonaise, Kuchisake-onna (????), littéralement retranscrit par "La femme à la bouche fendue", est le fantôme d'une femme bafouée, défigurée puis tuée par son propre mari. Transformée alors en un esprit malin, nourrissant un désir de vengeance, elle revient d'entre les défunts et tue en utilisant le même concept de son assassinat.
    Au fil du temps, la légende a pris des tournures différentes, et a souvent été déformée. Ainsi donc, on note quelques divergences entre la version dite "originale" et la version "moderne".

    Légende originale :

    L'histoire se déroule il y a une centaine d'année, lors de l'ère Heian, au Japon. Celle que l'on nomma par la suite la femme à la bouche fendue était en réalité la femme (ou bien la concubine) d'un samouraï fort jaloux. Elle était décrite comme étant une très belle femme, quoique peu fidèle à son époux. Après moult tromperies en tout genre, le samouraï se sentant totalement déshonoré et trahis, décida de la tuer de la manière la plus atroce qu'il soit. Il lui fendit la bouche des commissures jusqu'aux deux oreilles tout en lui hurlant : "Qui te trouvera belle, désormais ?".

    Version populaire :

    On raconte qu'aujourd'hui, la femme à la bouche fendue se présente avec un masque chirurgical (celui que les japonais utilisent lorsqu'ils sont susceptibles de transmettre leurs microbes à autrui) qui cacherait son sourire béant, vêtue de longs et sombres habits et armée d'une longue paire de ciseaux. Changée en esprit vengeur, elle erre telle une âme en peine à la nuit tombée, traditionnellement dans les campagnes. Lorsqu'elle rencontre un enfant, elle s'approche vers lui et lui demande calmement : "Suis-je belle ?". L'enfant répond généralement "Oui", et c'est alors qu'elle retire son masque, souriante, et laisse apparaître sa bouche. Elle lui demande alors : "Même comme cela ?". À ce moment, si l'enfant répond "Non", elle le tue sur le champs. En revanche, s'il répond "Oui", elle le suit jusqu'à chez lui, et le tue devant le seuil de sa porte.

    Répercussions :

    La légende de la femme fendue eut un certain impact sur la culture japonaise. Vers la fin des années soixante-dix, elle atteignit son apogée et se transforma au sein de la communauté comme une sorte de psychose collective. Les enfants refusaient de sortir de chez eux et il leur était parfois demandé de rentrer de l'école en groupe, afin de ne pas croiser la jeune femme mutilée. Les adultes eux-mêmes commençaient à douter de la fictivité de la légende.
    Il aura fallu attendre pas moins de vingt ans avant que la paranoïa se calme et que la légende de Kuchisake-onna soit finalement reconnue comme étant une simple "légende urbaine". Ainsi, vers les années quatre-vingt dix, les adaptations finirent par fleurir.
    La notoriété de cette légende est telle, que l'on parlerait désormais d'une Kuchisake-onna similaire en Corée du Sud.

    Source : nautiljon.com

     

     

    Okiku la servante
     


    Okiku était une servante du château d'Himeji. Dans le plus grand secret, elle a déjouée une tentative d'assassinat envers son seigneur. Cependant, ceux qui étaient à l'origine de cet acte se sont vengés. Ils l'ont fait passer coupable du vol d'un trésor du château. Elle fût torturée à mort et son cadavre jeté au fond d'un puits du château.

    On raconte que son fantôme s'extirpe du puits pour hanter les couloirs du château... 

     Une autre version :

    "Il y a environ 200 ans, vivait un chef de la police nommé Aoyama Shuzen, qui habitait dans la rue nommée Bansho, à Edo. Son travail consistait à repérer les voleurs et les pyromanes. C'était un homme violent et cruel, sans cœur ni compassion.
    Shuzen avait chez lui une servante nommée Okiku. Elle avait vécu dans la famille depuis l'enfance, et connaissait bien le tempérament de son maître. Un jour, par accident, Okiku cassa une assiette d'un ensemble de 10 assiettes précieuses de porcelaine. Elle savait qu'elle payerait pour cette inattention. Mais elle pensa que si elle tentait de cacher l'affaire, sa punition serait encore plus sévère. Elle alla donc, tremblante de peur, voir la femme de son maître et lui confessa ce qu'elle avait fait.
    Quand Shuzen rentra et apprit qu'une de ses assiettes préférées était cassée, il entra dans une violente colère, ligota la jeune fille, l'enferma dans un placard, et chaque jour, il lui coupa un doigt. Okiku, fermement ligotée et agonisante, ne pouvait pas bouger, mais elle parvint finalement à se détacher et, s'échappant dans le jardin, elle se jeta dans un puits et se noya.
    Depuis ce jour, chaque nuit, une voix sort du puits et compte : une assiette, deux assiettes, etc. jusqu'à 9, puis se met à pleurer."

    *Un grand merci à Efalia pour nous avoir fait partager cette légende * 

     

    Le fil rouge du destin

    Vous en avez certainement tous entendu parler, ce fameux fil qui nous relie à notre amoureux ! En voici l'esplication ( si on peut dire ça x) )

    « Un fil rouge invisible relie ceux qui sont destinés à se rencontrer et ce, indépendamment du temps, de l'endroit ou des circonstances. Le fil peut s'étirer ou s'emmêler, mais il ne cassera jamais… »
      Le fil rouge du destin est une légende populaire d’Asie originaire de Chine. Ce fil relie deux être destinés à s’aimer, quelle que soit la distance ou même les différences de richesses qui les séparent.
    Origines : On retrouve la première trace écrite de cette légende en Chine sous la dynastie Tang (618-907) dans le recueil de contes Xu You Guailu de Li Fuyan. Le conte dont le mythe découle se nomme « L’auberge des fiançailles. »
    Première version écrite de la légende, le conte de Li Fuyan :
    Un beau soir, un jeune voyageur nommé Wei Gu de passage dans la ville de Songchen descendit dans une auberge pour la nuit. Devant l’entrée et sous le clair de lune il y rencontra un vieillard.
    Le viellard sous la lune et Wei Gu Ce vieil homme était appuyé contre un sac en toile et consultait un livre étrange. Intrigué, Wei Gu l’interrogea, lui demandant ce qu’il y cherchait. Le vieillard lui répondit que ce livre contenait toutes les unions matrimoniales du monde. Il ajouta que le sac de toile contre lequel il était appuyé contenait des fils de soie rouge qui, une fois attachés aux pieds de deux personnes, les vouent à être époux, et ce quelle que soit la distance sociale ou géographique qui les sépare actuellement, même si leur familles sont ennemies jurées. Wei Gu lui demanda alors qui serait sa femme. Le vieillard lui répondit qu’il s’agissait de la petite fille de la marchande de légume. Pensant qu’il se moquait de lui, Wei Gu monta se coucher.
    Le lendemain, curieux, Wei Gu allât tout de même jeter un coup d’œil à l’étal de la vieille marchande de légumes. Il fût vexé de voir que la jeune fille était assez laide, il la poussa alors qu’elle passait à côté de lui avant de s’éclipser, énervé et honteux.
    Bien des années plus tard, il épousa une jolie jeune femme et, comme le veux la tradition, il ne découvrit son visage que le soir du mariage. Elle avait une mouche entre les deux sourcils, intrigué, Wei Gu lui demanda pourquoi. Elle lui répondit que lorsqu’elle était petite un voyou l’avait faite tomber sur le front et qu’elle en avait gardé une cicatrice. Wei Gu réalisa que c’était lui le voyou dont elle parlait et que le vieil homme avait raison. Il lui confessa son histoire, qui parvint jusqu’au préfet de Songchen. Celui-ci décida de renommer l’auberge « l’auberge des fiançailles » et le vieillard sous la lune fut rapidement connu de tous. Wei Gu et sa femme, comprenant que leur union était prédestinée, décidèrent de ne jamais se disputer.
    Cette histoire connait de nombreuses variantes, notamment à cause des différentes traductions. Le vieillard sous la lune est quant à lui considéré comme un dieu, son anniversaire est célébré le jour de la fête de la mi-automne (ou fête de la lune), le quinzième jour du huitième mois lunaire.
    Culte et légende :
    Bien que surtout présente en Chine et au Japon, cette légende est très populaire en Asie de l’est.
    Chine : Hóng xiàn
    Pays d’origine du mythe, la légende chinoise découle directement du conte originel. Selon les croyances populaires on ne choisit pas son mari ou sa femme, tout est décidé dès la naissance. Nommée hong sheng xi zu [littéralement « pieds liés par une corde rouge »], cette légende raconte qu’un vieillard lie les époux grâce à un fil rouge invisible. On raconte qu’il fabrique des effigies en terre des futurs époux avant de les lier grâce à un fil rouge. Dans certains temples chinois, comme celui de Xiahai à Taipei (Taïwan),on peut trouver une statue du vieillard sous la lune. Il est considéré comme une divinité mais généralement on ne peut lui solliciter qu’une seule alliance. Les offrandes à lui apporter et remerciements en cas de réussite varient selon les lieux de culte. Afin d’expliquer les problèmes que peuvent rencontrer certains mariages, on raconte que le vieillard ne dispose que d’un espace limité pour faire sécher ses figurines et est donc contraint d’en laisser certaines sécher dehors. Il arrive alors que la pluie les fasse en partie fondre, ce qui diminue l’entente du couple. Mariage dynastie Tang
    Sous la dynastie Tang (618-907) la coutume voulait que les futurs époux tiennent l’extrémité d’un fil rouge lors de la cérémonie de mariage. Plus tard, sous la dynastie Song (960-1279) le fil fût remplacé par un mouchoir. De nos jours, le rouge reste une couleur très répandue lors des mariages traditionnels chinois.  
    Japon : Akai ito
    Dans le folklore japonais, la légende du fil rouge est également très présente, en particulier dans les mangas shôjo et films axés sur la romance. Là encore les croyances varient, pour certains les êtres destinés à s’aimer sont liés par le petit doigt alors que d’autres ne précisent pas par quelle partie du corps les amants sont liés. Comme pour la légende chinoise les êtres destinés à s’aimer sont liés dès la naissance cependant le vieillard est absent du mythe.
    Autre croyance liée :
    On retrouve également une variante de cette légende dans les cas d’adoption d’enfants, notamment ceux d’origine chinoise. Certains parents adoptifs déclarent que leur rencontre avec leur enfant n’est pas le fruit du hasard, certains évoquent même la légende du fil rouge, étendue aux liens familiaux.

     source: nautiljon.com  

    ( Un drama "Akai ito" est sorti en 2008)
    La légende d'Orochi
    Jeu :Okami

    Un seigneur démon, du nom de Yamato no Orochi, faisait régnait la terreur sur la région d'Izumo. Une fois par an, lors de la pleine lune, Orochi demandait le sacrifice d'une des plus belles femmes de la région. Susano, dieu des tempêtes, lors d'un voyage et d'un arrêt à Izumo fut surpris de voir une cérémonie avec des airs décomposés sur le visage des hommes. Alors il demande "Que se passe-t-il" et l'un des habitants lui expliqua l'histoire, lui apprenant que cette année, c'était la fille du roi d'Izumo qui allait être sacrifié. Il fut alors invité a passé la nuit chez le roi, là, il fit la connaissance de la princesse et prit sa décision. Il aiderait le roi à sauver Kushinada s'il acceptait de lui donner sa main. Ce que le roi accepta. Aussi le lendemain, il fit construire une énorme palissade avec huit trous pour chaque tête du démon serpent. Et derrière cette palissade, des barriques du meilleur saké du royaume.
    Quelques minutes plus tard, Orochi menaçait de faire brûlé la ville avant de sentir l'odeur du saké. Voulant y gouter. Il se dit qu'il allait le boire avant que celui-ci ne brûle avec le reste de la région. Il passa donc ses huits têtes dans les trous et but le saké. Là, Susano le défia. Orochi le traita de fou mais quand il voulu se redresser, ses reflexes furent limités, le saké l'avait étourdi et Susano en profita pour toute les couper. De son corps, fut découvert l'épée de kusanagi que Susano offrit plus tard à sa soeur Amaterasu lors d'un des brefs moments où ces deux là étaient en paix. Après ce "combat" contre Orochi, le roi tint parole et Susano épousa Kushinada. 
    Pour ceux qui ont le jeu okami vous remarquerez surement des ressemblances et c'est normal puisque le jeu s'inspire de cette mythologie. Dans Naruto aussi d'ailleurs puisque qu'Orochimaru (le ninja serpent) possède l'épée de Kusanagi qu'il cache à l'intérieur de lui.

    ------Un grand merci à ookamishiroi pour nous avoir fait partager cette légende !-------

    BAKU

    Créature chimérique originaire de l'archipel nippon se nourrissant des cauchemars des humains, le baku est un yokai qui a pour particularité d'être bienveillant.
    Dans la culture folklorique japonaise, le baku  est une créature fantastique de type yokai. Sa principale caractéristique réside dans le fait qu'il dévore les cauchemars des humains endormis, ce qui lui vaut notamment le surnom de yumekui  (littéralement "mangeur de rêve"). Contrairement aux autres yokai qui sont généralement des êtres malveillants et tortionnaires, le baku est une créature bénéfique. Au service des humains, celui-ci peut être invoqué durant la nuit afin de s'éviter de vilains rêves. 

    Origines :
    Vraisemblablement et comme beaucoup d'autres légendes japonaises, le mythe du baku tire ses racines dans certaines croyances chinoises. En effet, dans cette version, le monstre se nomme mò et joue déjà le rôle d'un personnage bienveillant, aspirateur de mauvais rêves. Il semblerait qu'il ait été "importé" au Japon durant l'ère Muromachi (1336 - 1573 ap. J.C.). Dès lors, la créature ne possédait pas de traits physiques particuliers.
    C'est seulement à partir du XVIIème siècle que des illustrations commencent à voir timidement le jour. Elles décrivent alors le baku comme une chimère composée d'un corps d'ours, d'une trompe d'éléphant et de pattes de tigre. Selon les variantes, certaines peintures l'imaginent également comme ayant des défenses d'éléphant, des yeux de rhinocéros ainsi qu'une queue de bœuf. D'autres encore lui donnent un pelage moucheté, tacheté de différentes couleurs. Même si dans l'imaginaire collectif, le baku a une forme particulière, il existe énormément d'alternatives quant à son apparence.
    D'aspect composite, il est parfois confondu avec la nue, une autre créature du folklore japonais. Les deux sont ceci dit à différencier clairement : la baku est une créature bienfaisante tandis que la nue est un monstre maléfique et porteur de mauvais présage.

    Capacités :
    Selon certaines autres versions de la légende, le baku n'est pas simplement un "attrapeur de rêves". Il serait en effet également doté d'un pouvoir médicinal. Au XVIIème siècle, le Sankai Ibutsu affirmait d'ailleurs que posséder une peau de baku chez soi était synonyme de bonne santé.

    Représentations :
    Durant l'ère Edo, le baku devient une sorte de source d'inspiration pour les peintres, les sculpteurs et les écrivains. Dans les maisons les plus riches, on trouve ainsi des sculptures de baku, sculptées comme des êtres célestes. On en construit également dans les temples bouddhistes ou bien près des autels de prière afin de chasser les mauvais présages et les mauvais esprits. Certains fabriquent même des talismans à leur effigie qu'ils déposent près de leur lieu de repos afin d'éviter les cauchemars. Aux yeux de tous, le baku est une figure bienveillante, apaisante.

    Popularité actuelle :
    Au Japon, le baku redevient célèbre aux alentours des années quatre-vingt, quatre-vingt dix. On le représente dans les films, les bandes-dessinées et même dans les jeux-vidéo. Par exmeple, dans les séries "Pokémon", le pokémon Soporifik a largement été inspiré de la légende. Celui-ci utilise des techniques hypnotiques afin d'endormir ses ennemis et semble avoir clairement adopté son apparence.

     

    Malgré tout, les représentations modernes du baku perdent peu à peu de leur source. En effet, la créature est de moins en moins représentée comme étant une sorte de gros animal composite. Désormais, il prend l'apparence d'un tapir. Sa popularité et son mythe restent ceci dit toujours intacts.

     Rédigé par Soo Yeon  - Nautijlon

    Une petite citation qui s'accorde parfaitement avec cette légende :

    « Si la nuit est noire, c'est pour que rien ne puisse nous distraire de nos cauchemars. »

    de Bill Watterson 

     

     

    Higanbana

     

    On la surnomme la "fleur aux 600 noms", tant elle possède de d

    Discussions